Sam Mendes commence le tournage de 1917

Posté par vincy, le 28 mars 2019

DreamWorks et Universal ont annoncé le début du tournage de 1917, nouveau film de Sam Mendes, et premier film du cinéaste depuis Spectre en 2015. Les prises de vue commenceront la semaine prochaine, en Angleterre et en Écosse.

Le casting réunit George MacKay (Captain Fantastic) et Dean-Charles Chapman (Game of Thrones) dans les rôles principaux, entourés de Mark Strong (qu'on verra dans Shazam! la semaine prochaine), Andrew Scott (Pride, Spectre), Richard Madden (la série Bodyguard sur Netflix), Daniel Mays (Vera Drake, Star Wars: Rogue One), Adrian Scarborough (Jean Christophe et Winnie), Jamie Parker (Walkyrie, Harry Potter et l'enfant maudit au théâtre), Nabhaan Rizwan (la série Informer sur Amazon), la française Claire Duburcq (dont c'est le premier film), ainsi que Colin Firth et Benedict Cumberbatch, actuellement admirable dans la série Patrick Melrose sur Canal +.

Le film, coécrit par le réalisateur avec Krysty Wilson-Cairns, relate la journée de deux jeunes soldats anglais pris dans la tourmente de la Première Guerre Mondiale.

Roger Deakins en sera le chef opérateur tandis que la musique sera composée par Thomas Newman, deux fidèles du réalisateur.

La sortie est calée pour le 25 décembre prochain aux Etats-Unis. Ce qui en fait un candidat potentiel pour les Oscars.

Sam Mendès a été oscarisé en tant que réalisateur pour American Beauty.

Thomas Vinterberg, Matthias Schoenaerts, Colin Firth et Léa Seydoux à bord du Koursk

Posté par vincy, le 8 février 2017

Thomas Vinterberg, actuellement en salles avec son film La communauté, embarque Matthias Schoenaerts (qui avait déjà joué pour le cinéaste danois dans Loin de la foule déchaînée), Colin Firth et Léa Seydoux dans son prochain film, Kursk.

L'adaptation du roman de Robert Moore, A Time To Die: The Kursk Disaster, non traduit en France et publié en 2002, a été écrite par Robert Rodat (Il faut sauver le Soldat Ryan, The Patriot, Thor: Le monde des ténèbres). Le livre raconte la véritable histoire du naufrage du sous-marin nucléaire russe Kursk. "Tandis qu’à bord du navire endommagé les marins se débattent pour survivre, au sol, leurs familles luttent désespérément contre les blocages politiques qui ne cessent de compromettre l’espoir de les sauver" explique le pitch de la production.

Le tournage de cette coproduction Via Est-Belga Productions-EuropaCorp débutera le 18 avril.

Le K-141 « Koursk » est un sous-marin nucléaire lanceur de missiles de croisière russe mis en service en 1994. Il a sombré le 12 août 2000 avec ses 118 hommes d'équipage, à la suite d'une série d'explosions à son bord.

#Brexit: 15 célébrités britanniques sur lesquelles nous pouvons toujours fantasmer

Posté par cynthia, le 25 juin 2016


Brexit...tout le monde ne parle que de ça: sur Twitter, sur Facebook, au bureau, dans le métro, chez le boulanger bref...on est tous un peu anglais cette semaine. Mais alors que certains s'inquiètent du sort de l'UE et du Royaume-Uni, d'autres se demandent s'ils peuvent toujours regarder un James Bond ou s'ils peuvent encore envisager d'épouser le Prince Harry (véridique le hastag Prince Harry a dominé la toile). Cela méritait bien un petit top (oui on adore les tops) subjectif des célébrités britanniques sur lesquelles nous pouvons fantasmer malgré le Brexit.

1) Dan Stevens

Du haut de ses 33 ans, ce sosie britannique de Ryan Gosling (vous ne me croyez pas? Regarder le film The Guest d'Adam Wingard) a fendu le cœur des demoiselles dans la série Downton Abbey et va continuer de nous faire rêver aux côtés d'Emma Watson dans le live de La Belle et la Bête (la bêbête poilue c'est lui).

2) Emilia Clarke

Surnommée la mère des dragons (Game of thrones), cette brunette incendiaire ferait tourner la tête d'un prêtre sicilien. Actuellement à l'affiche du film Avant Toi, elle a été élue la femme la plus sexy du monde l'année dernière...rien que ça!

3) Colin Firth

Comment évoquer le charme à l'anglaise sans prononcer le nom Colin Firth. Le Mr Darcy par excellence nous ferait aimer l'Angleterre sous la pluie, la gelée de fruit et même le Haggis (plat provenant d'Ecosse et constitué de panse de brebis farci avec un hachis de cœur de tripes et de foie d'agneau, avec de l'orge et des oignons). Nous pourrons, d'ailleurs, nous délecter de son joli minois dans le prochain Bridget Jones.

4) Keira Knightley

Keira est au cinéma ce qu'est Kate Moss à la mode: un emblème britannique. Avec ses faux airs à la Natalie Portman (c'est d'ailleurs pour cela qu'elle incarne sa doublure dans Star Wars I: La menace Fantôme), Keira Knightley a su conquérir le pays de l'Oncle Sam ainsi que nos cœurs en quelques battements de cils.

5) Tom Hiddleston

Le Brexit, il nous en a donné un aperçu lorsqu'il s'est entiché de Taylor Swift (on ne parle que de ça dans les médias à croire que leur relation amoureuse est un coup de pub). Véritable coup de massue, on a eu l'impression d'avoir été largué: un sentiment de divorce avant le Brexit.

6) Emma Watson

Belle, engagée, intelligente, drôle et stylée, Emma Watson est un peu comme la fille du lycée qui t'exaspère par sa perfection mais que tu ne peux pas détester car elle est gentille. Elle est la future Belle, et pourrait alors devenir la grande star britannique des prochaines années. Quand on vous disait qu'Hermione était la meilleure...

7) Henri Cavill

Henri Cavill c'est comme le chocolat... tout le monde aime le chocolat! Avec sa belle gueule et son corps à faire démissionner une bonne sœur, Henry a su s'imposer comme étant le fantasme par excellence de tout le monde! Nous n'avons pas attendu Superman pour baver sur cet Apollon puisque l'acteur avait déjà montré ses capacités de beauté dans la série The Tudors... on y voit d'ailleurs ses superbes fesses!

8 ) Idris Elba

Il suffit de dire son nom pour que le mot sexuel vous vienne à l'esprit. Ce n'est donc pas une surprise que l'on évoque ce beau mâle talentueux pour le prochain James Bond.

9) Gemma Arterton

Il n'est pas étonnant que Fabrice Lucchini ait craqué sur cette magnificence dans son film Gemma Bovary. Avec ses courbes généreuses et son regard de braise, Gemma éblouit tout sur son passage, de James Bond à Ryan Reynolds. Une bombe sexuelle en soi.

10) Emily Blunt

Prochainement à l'affiche dans La Fille du train, cette rousse flamboyante n'est plus à présenter: on l'aime tous d'amour! Parce que son charme singulier supplante les beautés calibrées et son sourire nous plante un couteau droit dans le coeur.

11) Le Prince Harry

Certes il n'est pas acteur mais il est beau, intelligent, généreux et c'est un Prince: gros lot/maxi lot! Connasse, barre-toi, il est pour moi!

12) Audrey Hepburn

Audrey est universelle, elle traverse l'espace-temps sans prendre une ride et en gardant sa première place d'icône. C'est l'anglaise parfaite. La plus européenne de toutes. Le chic naturel, l'élégance atemporelle, une icône qui ne prend pas une ride. Comme Sean Connery du côté masculin. Mais bon Connery est écossais, on ne va pas le mettre dans cette liste, ça l'offenserait.

13) Hayley Atwell

La petite copine de Captain America mérite sa place dans ce classement. Belle et talentueuse, elle a su donner vie au personnage d'Agent Carter avec une classe que peu de personnes ont.

14) Taron Egerton

Découvert dans Kingsman: The secret Service, Taron Egerton émoustille telle une coupe de champagne après 6 ans d’abstinence. Sa petite bouille angélique a su conquérir la planète et ce n'est pas prêt de s'arrêter!

15) Daniel Craig

Avant on aimait bien James Bond puis Daniel Craig est arrivé... et on a toutes essayé de passer le casting pour être une James Bond girl afin d'avoir la chance de le tripoter un peu. Craig c'est God(e) Save the Queen puissance 7. Et il a fait très fort avec son t-shirt à la veille du vote sur le Brexit: viral et britannique jusqu'au bout.

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Berlin 2016 : nos pronostics et favoris pour le palmarès

Posté par MpM, le 19 février 2016

Fuocoammare

L'heure est déjà aux pronostics et bilans en vue du palmarès du 66e festival de Berlin qui sera révélé samedi 20 février, après dix jours d'une compétition éclectique et de bonne facture qui a permis de mettre à l'honneur le cinéma dans tous ses états. Premier constat, c'est que là où Cannes entérine le talent en invitant chaque année les plus grands réalisateurs du monde, Berlin essaye de le révéler, de donner une chance aux nouveaux venus ou cinéastes moins réputés, et se concentre pour cela en priorité sur ce que proposent les films sélectionnés plus que sur ceux qui les font, stars et paillettes incluses.

Pour le jury, il ne s'agit donc plus de distinguer le plus "méritant" parmi ses pairs, mais bien de choisir une direction, un type de cinéma, une esthétique, voire un message à défendre, en prenant en compte au-delà des qualités purement  cinématographiques, une notion d'urgence et de nécessité, d'expérimentation ou d'audace. Dans cette optique, bien des choix s'offrent à la présidente Meryl Streep et aux jurés.

Fuocoammare, ours d'or trop évident ?

crosscurrentDans la droite ligne de la tradition berlinoise, l'Ours d'or pourrait aller à l'un des films les plus politiques de la sélection. Un choix logique serait Fuocoammare de Gianfranco Rosi qui aborde avec beaucoup de subtilité le sort terrible des migrants en recherche d'une terre d’accueil. Mais peut-être est-ce trop évident, dans une Berlinale qui a mis continuellement l'accent sur l'aide aux réfugiés. Un Grand prix pourrait alors faire l'affaire, à condition de choisir un ours d'or qui fasse contrepoint.

De notre point de vue, CrossCurrent de Yang Chao serait le choix idéal, mêlant des qualités cinématographiques sidérantes à un propos complexe sur la Chine contemporaine. Ce serait alors le 2e Ours d'or pour un film chinois en l'espace de trois éditions (Black coal, thin ice de Diao Yi'nan en 2014) et le 3e en 10 ans (Le mariage de Tuya de Wang Quan'an en 2007).

Mais ce sont loin d'être les seules options du jury pour les deux plus grands prix. S'il souhaite être radical, il s'orientera vers A Lullaby to the Sorrowful Mystery de Lav Diaz et ses 8 heures de projection-marathon dans un noir et blanc classieux. S'il souhaite être politique, il choisira Mort à Sarajevo de Danis Tanovic et sa vision corrosive de l'ex-Yougoslavie et de l'Europe, ou même Zero days, l'impressionnant documentaire d'Alex Gibney sur le virus Stuxnet et le recours par les Etats-Unis à la guerre virale pour lutter contre le nucléaire iranien... A condition que Meryl Streep n'ait rien contre le fait de se fâcher avec l'administration Obama.

Hedi, prix du scénario du coeur

Le point fort de la compétition cette année hediétait clairement le scénario, et les candidats au prix ne manquent pas. On a une préférence pour Hedi de Mohammed Ben Attia qui raconte l'émancipation d'un jeune homme jusque là étouffé par une famille trop aimante. Avec une subtilité déconcertante, le film évite tous les écueils du drame familial qui tourne au cauchemar pour aller systématiquement vers la lumière et l'espoir.

A côté des sujets plutôt lourds abordés par les autres concurrents, ce premier film tunisien intimiste a quelque chose de l'outsider improbable, et pourtant il est incontestablement la découverte du festival. A défaut du scénario, Meryl Streep pourrait choisir de distinguer l'acteur masculin, le caméléon Majd Mastoura qui arrive à changer de physionomie d'une scène à l'autre, recroquevillé et maladroit quand il est sous le joug de sa mère, ouvert et séduisant quand il est enfin libre.

Quand on a 17 ans d'André Téchiné serait également un choix intéressant de prix du scénario, tant le film vaut par sa finesse d'écriture, là encore toujours plus subtile que son sujet ne le laissait présager. Même chose pour The commune de Thomas Vinterberg qui a par ailleurs l'avantage d'être l'un des films les plus drôles, quoique grinçant, de la compétition, avec l'Avenir de Mia Hansen-Love, lui aussi joliment écrit. Toutefois, les jurés pourraient leur préférer 24 Wochen d'Anne Zohra Berrached, pas vraiment un grand film, mais qui tient un propos intelligent et mesuré sur la difficile question de l'avortement thérapeutique.

CrossCurrent et A Lullaby to the Sorrowful Mystery favoris pour le Prix de mise en scène ?

lullabyLe choix sera sans doute plus facile pour le prix de mise en scène qui devrait en toute logique récompenser l'une des propositions esthétiques de la compétition, à condition que les plus fortes d'entre elles (CrossCurrent de Yang Chao et A Lullaby to the Sorrowful Mystery de Lav Diaz) n'aient pas déjà reçu une récompense plus importante.

Les teintes désaturées du film polonais United states of love de Tomasz Wasilewski ou la construction expérimentale de A dragon arrives de Mani Haghighi peuvent alors être des seconds choix intéressants.

En revanche, il faut espérer que le jury ne tombera pas dans le piège du noir et blanc maniéré d'Ivo M. Ferreira pour Lettres de guerre. A la limite, on préférerait voir distinguée la rigueur stylistique de Jeff Nichols dans Midnight special, même si le film se perd en route.

Isabelle Huppert, Julia Jentsch et Trine Dyrholm en tête

On a vu plusieurs grands rôles féminins juliacette année, et il est possible que la présence de Meryl Streep au jury fasse pencher la balance en faveur d'une des deux cinquantenaires délaissées : celle de l'Avenir de Mia Hansen-Love, incarnée avec humour par une Isabelle Huppert très juste, ou celle de The commune de Thomas Vinterberg, Trine Dyrholm, qui propose une composition plus dramatique.

Julia Jentsch (24 Wochen) serait elle-aussi une candidate sérieuse en femme contrainte à une décision impossible, mais elle a déjà obtenu le prix en 2005 pour son rôle dans Sophie Scholl, les derniers jours. Un doublé à l'horizon ?

Bien sûr, la surprise pourrait aussi venir du casting féminin d'United states of love avec un prix collectif pour les quatre actrices Julia Kijowska, Magdalena Cielecka, Dorota Kolak et Marta Nieradkiewicz.

Pas de favori pour le prix d'interprétation masculine

soy neroCôté acteurs masculins, personne ne se détache vraiment, ce qui laisse la possibilité au jury de mettre en avant un film sur lequel il n'arrive pas à se mettre d'accord. On pense notamment à Johnny Ortiz, le jeune homme déraciné de Soy Nero, à Majd Mastoura pour Hedi, à Amir Jadidi pour A dragon arrives, à Qin Hao pour Crosscurrent, au casting masculin dans sa globalité du film de Lav Diaz, ou même au duo Kacey Mottet Klein et Corentin Fila pour Quand on a 17 ans.

S'ils sont vraiment désespérés, les jurés pourraient toutefois aller jusqu'à se tourner vers des performances pensées pour impressionner comme celles de Brendan Gleeson en résistant au nazisme dans Alone in Berlin de Vincent Perez, de Denis Lavant dans Boris sans Béatrice de Denis Côté ou de Colin Firth et Jude Law, respectivement éditeur de génie et écrivain grandiloquent dans Genius de Michael Grandage.

Mais avant même de connaître les lauréats 2016, on peut d'ores et déjà se réjouir des belles propositions de cinéma découvertes pendant cette 66e édition de la Berlinale, qui viennent rappeler que le cinéma ne se résume pas aux suites, prequels, franchises, comédies décérébrées et autres blockbusters qui se bousculent au box-office à longueurs d'année. Un cinéma engagé (politiquement comme artistiquement), ancré dans son époque, qui propose des pistes de réflexion et d'interrogation au spectateur, et refuse les voies formatées du prêt-à-penser. Contrairement à ce que laissait entendre un titre de la compétition, le cinéphile, lui, n'est jamais seul à Berlin.

Cannes 2015 – Les télex du marché: Natalie Portman en France, Bardem & Cruz, Béjo & Bellocchio, Firth & Law et La Mouette

Posté par vincy, le 14 mai 2015

marché du film - cannes

- Natalie Portman profite de sa venue au Festival de Cannes pour annoncer ses projets. La réalisatrice et actrice de A Tale of Love and Darkness (Hors compétition) tournera de nouveau en France, 21 ans après Léon plus précisément chez Rebecca Zlotowski (Belle Epine, Grand Central). Pour son prochain film, Planetarium, la cinéaste a aussi enrôlé Lily-Rose Depp, la fille de Vanessa Paradis et Johnny Depp. Drame se déroulant dans les années 30, le récit suit deux sœurs qui semblent posséder une capacité surnaturelle à entrer en contact avec des fantômes et croisent le chemin d'un producteur de films.

- Outre le prochain Besson, Valérian, EuropaCorp a annoncé un film sur Pablo Escobar, avec le duo espagnol, et couple à la ville, Javier Bardem et Penelope Cruz. Le biopic s'inspirera des Mémoires de Virginia Vallejo, non traduites en France, Amando a Pablo, odiando a Escobar. La journaliste avait notamment révélé avoir eu une relation avec le chef de cartel colombien dans les années 80, ce qui la conduisit à l'exil, après avoir du cesser son métier. Fernando Leon de Aranoa (a href="http://www.ecrannoir.fr/films/films.php?f=649">Les lundis au soleil devrait réaliser ce projet. Il est en sélection cette année à la Quinzaine des réalisateurs avec Perfect Day.

- Bérénice Béjo continue de tourner à l'étranger. Elle sera du prochain Marco Bellocchio, Fai bei sogni. Bellocchio vient de terminer L'ultimo vampiro? sans doute sélectionné à Venise cette année. Béjoy sera la compagne et le soutien moral d’un homme (Valerio Mastandrea) en lutte contre le traumatisme causé par la mort prématurée de sa mère quand il avait 9 ans. Il s'agit de l'adaptation du roman autobiographique du journaliste italien Massimo Gramellini, Fais de beaux rêves, mon enfant, paru en 2013 en France. Le tournage vient de commencer.

- Lionsgate a réalisé une des grosses acquisitions du marché en achetant les droits de distribution de Genius, pour un peu moins de 4M$. Ce drame en milieu littéraire oppose l'éditeur de F. Scott Fitzgerald et Ernest Hemingway, Max Perkins, au romancier Thomas Wolfe. Le premier sera incarné par Colin Firth et le second par Jude Law. Au casting on retrouvera aussi Laura Linney, Nicole Kidman (qui a déjà joué avec les deux comédiens), Guy Pearce (en Fitzgerald) et Dominic West (en Hemingway).

- La Mouette, le classique de Tchekhov maintes fois adapté au cinéma, va être de nouveau transposer sur grand écran, avec Saoirse Ronan, Annette Bening et Corey Stoll en vedettes. Le film sera réalisé par le metteur en scène de Boradway Michael Mayer et scénarisé par le dramaturge Stephen Karam.

Deauville way of life, jour 6 : films, sex and fun

Posté par cynthia, le 11 septembre 2014

Shiloh Fernandez dans white birdSixième jour du festival de Deauville et toujours ce soleil resplendissant qui déverse ses faisceaux lumineux sur les films en compétition. Pour ouvrir le bal on va voir Jamie Marks is dead de Carter Smith. Un film de revenants de bon matin! Aller c'est parti, on déguste la mort avec ses céréales. Dans une petite ville américaine (comme d'habitude, à croire que les fantômes ne hantent jamais les lofts sur Manhattan), Jamie Marks est retrouvé mort! Du coup Jamie, qui ressemble fortement à Harry Potter, se met à hanter ses vilains méchants camarades de collège. BOUUUUUH!!! On a peur...surtout lorsqu'il se déplace chez ses camarades de placard en placard en mode Harry Potter, justement, mais sans poudre de cheminette. Même si le scénario était bien cherché, le reste ne suis pas, on fini par se lasser à mi-chemin, au point de ne plus avoir peur des fantômes.

Par contre ce qu'on suit sans problème c'est le White Bird de Gregg Araki. Doux, violent, drôle, triste, osé, du Araki sans faille qui plaît et choque avec plaisir. Du sexe à gogo, des paroles à faire pâlir une actrice porno, White bird est un indécent petit bijou du genre. Mention spéciale pour Shailene Woodley (Divergente, Nos étoiles contraires) qui montre une nouvelle fois la grande diva du septième art qui habite son corps frêle de lycéenne végane. Parfaite et flamboyante dans ce rôle d'ado à la découverte de sa sexualité, elle est aussi à l'aise devant la caméra que Gregg Araki dans la salle du CID de Deauville à prendre des photos avec tout le monde. D'ailleurs Gregg c'est le Monsieur cool de la compèt', le pote à tout le monde. Alors que certains cinéastes s'enferment dans leur hôtel 4 étoiles, lui s'amuse à se balader tranquillement un peu partout les mains dans les poches et tout sourire... bref, un petit homme attendrissant et qui ne se prend pas au sérieux. On aime!

Ne pas se prendre au sérieux est également la définition parfaite de l'invité d'honneur de cette journée: Will Ferrell (lire notre actualité). Accompagné de sa femme (qu'il a nommé «ma femme numéro 5» dans son discours), l'acteur à l'humour bien cocasse a offert le meilleur speech de l'année à Deauville. C'est bien simple: après avoir traversé les sièges de cinéma en enjambant les spectateurs, l'acteur aux célèbres bouclettes, à récité tout ce qu'il connaissait dans la langue de Molière. «Merci beaucoup, je m'appelle Will Ferrell, j'ai les yeux bleus, où est la gare, où est le moulin rouge, j'ai une barbe...» de quoi bien détendre l'atmosphère avant de voir Avant d'aller dormir de Rowan Joffé, présenté en avant-première. Comme dit Claude Lelouch, venu remettre l'hommage à Will Ferrell, «on a cruellement besoin de rire par les temps qui courent!». Mais ce n'est pas avec Avant d'aller dormir, qui réunit Nicole Kidman et Colin Firth (encore), qu'on va pouvoir rire. Si on a bien été détendu par l'ouverture de la soirée, le film nous a bien stressé. Rowan Joffé nous met en apnée pendant tout le film et en extase devant ces deux légendes du cinéma toujours autant surprenantes. Mention très bien à l'acteur Colin Firth qui, en beau salaud, nous montre que l'Oscar posé sur sa commode à Londres est bien mérité.

C'est donc abasourdie et peu rassurée (je ne vous indique pas le nombre de fois où j'ai regardé derrière mon dos en marchant dans les rues) que l'on va aller dormir, pour mieux se réveiller demain vers d'autres aventures.

Woody Allen revient en France

Posté par vincy, le 2 mai 2013

Le titre n'est pas connu. L'intrigue reste secrète. Alors que son dernier film, Blue Jasmine, n'est pas encore sorti (le 25 septembre en France, en juillet aux USA), Woody Allen prépare déjà son prochain opus.

Après son incursion à San Francisco pour Blue Jasmine, le cinéaste revient en Europe. Ce sera son huitième film sur le vieux continent. Après Londres, Barcelone, Venise, Rome et Paris (Minuit à Paris, Everyone says I Love You), Allen va s'aventurer dans le sud de la France.  Colin Firth et Emma Stone en seront les vedettes. Le tournage commencera cet été.

On pourrait presque parier sur la venue de l'équipe à Cannes en 2014...

Colin Firth et Michael Fassbender, l’éditeur et son génie

Posté par vincy, le 9 novembre 2012

Colin Firth et Michael Fassbender tourneront début 2014 Genius, un film réalisé par Michael Grandage, légende du théâtre britannique, et scénarisé par John Logan (Lincoln, Skyfall, Hugo Cabret, Sweeney Todd, Gladiator...).

Il s'agit de l'adaptation de Max Perkins : Editor of Genius, d'A. Scott Berg, paru en 1978.  Le film sera fidèle au livre, qui se concentrait sur la relation entre l'éditeur Max Perkins (Firth) et l'un des talents qu'il a découvert, Thomas Wolfe (Fassbender). Une liaison littéraire tumultueuse où Perkins fut un éditeur impitoyable malgré le génie de l'auteur. Ils se séparèrent professionnellement après un conflit éthique sur son troisième roman ; mais Perkins et Wolfe restèrent de très proches amis, au point que l'écrivain fit de son "découvreur" son exécuteur testamentaire.

Perkins fut aussi l'éditeur d'Hemingway et Fitzgerald. Le géant (1m99) Thomas Wolfe a peu écrit, mort prématurément à l'âge de 38 ans en 1938.  Il a cependant influencé des auteurs comme Jack Kerouac et tous ceux de la Beat generation, Ray Bradbury ou Philip Roth. Certains de ses romans ont été adaptés à la télévision.

5 Oscars pour The Artist et Jean Dujardin lâche un « putain » à la TV américaine!

Posté par vincy, le 27 février 2012

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Tout le palmarès des Oscars
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Jean Dujardin a lâché la phrase juste : "Ouah! Putain! Merci! Formidable!" Normalement "fuck" est bippé aux USA mais les censeurs n'ont pas du comprendre le mot "Putain". Pourtant ça résumait bien la soirée vécue par The Artist. 5 Oscars au compteur, en plus de ses 6 Césars de vendredi soir, et sans oublier un prix à Cannes, les Golden Globes, les Spirit Awards, les British Awards... C'est la première fois qu'un film non anglophone reçoit l'honneur de l'Oscar du meilleur film.

Dujardin est le premier acteur français à recevoir un Oscar dans un rôle principal. Chapeau l'artiste. Avec le César d'Omar Sy vendredi soir, ce sont deux enfants de la télé, deux princes de comédie qui ont gagné. Car c'est aussi cela qu'il faut noter : en ces temps de crise, c'est la comédie qui a été couronnée.

The Artist c'est évidemment la victoire de Thomas Langmann, producteur. Mais c'est aussi le come-back d'Harvey Weinstein, grand monopolisateur d'Oscars dans les années 90, qui a fait un travail de lobbying et une campagne de marketing impeccables. Weinstein est le grand vainqueur hollywoodien de la soirée.

Bien sûr il ne faut pas s'étonner que ce soit ce film français, qui devait être hors-compétition à Cannes, avant de rentrer in extremis dans la liste des films du jury de la compétition, qui réussisse cet exploit : une oeuvre hommage à Hollywood et ses origines muettes, en noir et blanc mais consensuel, tournée à Los Angeles avec une partie de son équipe artistique et technique américaine.

Mais The Artist montre aussi que rien n'est impossible pour un film français : Michel Hazanavicius est le premier français (hormis Polanski) à gagner l'Oscar du meilleur réalisateur, et l'un des rares étrangers de l'histoire de la cérémonie. Ludovic Bource rejoint la longue liste des compositeurs français primés, mais le dernier en date était Gabriel Yared en 1996!

The Artist finit donc ex-aequo avec Hugo Cabret, qui a aussi remporté cinq Oscars, dans les catégories techniques, faisant entrer la 3D au tableau d'honneur.

Pour le reste la soirée a oscillé comme une montagne russe, avec quelques très bonnes idées visuelles, des présentations parfois inspirées (le casting de Mes meilleures amies, les déclarations d'amour de Natalie Portman et Colin Firth aux acteurs et aux actrices nommés) ou pas (qu'Angelina Jolie était froide), des séquences impressionnantes (le spectacle du Cirque du soleil sur la musique de Danny Elfman) et des moments un peu plus plats. Il y a eu peu de surprises au final. Harvey Weinstein a confirmé son rôle de faiseurs de rois, entre The Artist et La dame de fer, qui a valu un troisième Oscar à Meryl Streep, 20 ans après le dernier (Le choix de Sophie), et avec un record de 17 nominations.

Une séparation, récompensé comme on s'en doutait de l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, permet à l'Iran de gagner son premier Oscar.

Christopher Plummer, avec sa statuette de meilleur second rôle masculin, devient le plus vieux gagnant pour un Oscar d'interprétation. A 82 ans, il a tout juste deux ans de moins qu'Oscar.

On ne portera, pour une fois aucun jugement. Le palmarès était sans doute plus prévisible qu'on ne voulait l'anticiper. Reste la débauche de moyens pour glorifier le 7e Art hollywoodien, qui cette année avait une "french flavor" inhabituelle.

Bridget Jones 3 : un bébé difficile à accoucher

Posté par vincy, le 3 février 2012

Le tournage de Bridget Jones's Baby, troisième épisode de la série, devait commencer au printemps. Cependant, la presse professionnelle américaine a divulgué aujourd'hui que le film n'avait toujours pas de scénario validé. Le tournage risque donc d'être reporté. Peter Cattaneo (The Full Monty) devait réaliser ce nouvel épisode de la quadra (elle vieillit) la plus déjantée de Londres. Renee Zellweger, Hugh Grant et Colin Firth ont signé leur contrat pour reprendre leurs rôles respectifs.

La dernière version du scénario des romanciers David Nicholls (Un jour) et Helen Fielding (la créatrice de Bridget) a en effet mécontenté Hugh Grant, qui a demandé une réécriture. Déjà, certains annoncent le projet comme mort-né quand d'autres affirment qu'il se tournera cette année, mais avec du retard. Hugh Grant a cependant confirmé dans la journée qu'il serait bien de l'aventure, et que celle-ci aura bien lieu.

Ce ne sera pas son premier report. Le film devait être réalisé par Paul Feig (Mes meilleures amies) l'an dernier. Mais son scénario n'avait pas satisfait les producteurs. L'idée d'origine ne change pas d'une version à l'autre : Bridget Jones est obsédée par son horloge biologique et veut avoir un bébé.

Si Zellweger et Grant sont très disponibles, ce n'est pas le cas de Firth, oscarisé l'an dernier, très sollicité depuis. Tout retard peut-être accentué s'il n'est pas libre quand la production sera enfin prête.

Les deux premiers épisodes (2001 et 2004) ont cumulé 550 millions de $ de recettes dans le monde.