Deauville way of life, jour 6 : films, sex and fun

Posté par cynthia, le 11 septembre 2014

Shiloh Fernandez dans white birdSixième jour du festival de Deauville et toujours ce soleil resplendissant qui déverse ses faisceaux lumineux sur les films en compétition. Pour ouvrir le bal on va voir Jamie Marks is dead de Carter Smith. Un film de revenants de bon matin! Aller c'est parti, on déguste la mort avec ses céréales. Dans une petite ville américaine (comme d'habitude, à croire que les fantômes ne hantent jamais les lofts sur Manhattan), Jamie Marks est retrouvé mort! Du coup Jamie, qui ressemble fortement à Harry Potter, se met à hanter ses vilains méchants camarades de collège. BOUUUUUH!!! On a peur...surtout lorsqu'il se déplace chez ses camarades de placard en placard en mode Harry Potter, justement, mais sans poudre de cheminette. Même si le scénario était bien cherché, le reste ne suis pas, on fini par se lasser à mi-chemin, au point de ne plus avoir peur des fantômes.

Par contre ce qu'on suit sans problème c'est le White Bird de Gregg Araki. Doux, violent, drôle, triste, osé, du Araki sans faille qui plaît et choque avec plaisir. Du sexe à gogo, des paroles à faire pâlir une actrice porno, White bird est un indécent petit bijou du genre. Mention spéciale pour Shailene Woodley (Divergente, Nos étoiles contraires) qui montre une nouvelle fois la grande diva du septième art qui habite son corps frêle de lycéenne végane. Parfaite et flamboyante dans ce rôle d'ado à la découverte de sa sexualité, elle est aussi à l'aise devant la caméra que Gregg Araki dans la salle du CID de Deauville à prendre des photos avec tout le monde. D'ailleurs Gregg c'est le Monsieur cool de la compèt', le pote à tout le monde. Alors que certains cinéastes s'enferment dans leur hôtel 4 étoiles, lui s'amuse à se balader tranquillement un peu partout les mains dans les poches et tout sourire... bref, un petit homme attendrissant et qui ne se prend pas au sérieux. On aime!

Ne pas se prendre au sérieux est également la définition parfaite de l'invité d'honneur de cette journée: Will Ferrell (lire notre actualité). Accompagné de sa femme (qu'il a nommé «ma femme numéro 5» dans son discours), l'acteur à l'humour bien cocasse a offert le meilleur speech de l'année à Deauville. C'est bien simple: après avoir traversé les sièges de cinéma en enjambant les spectateurs, l'acteur aux célèbres bouclettes, à récité tout ce qu'il connaissait dans la langue de Molière. «Merci beaucoup, je m'appelle Will Ferrell, j'ai les yeux bleus, où est la gare, où est le moulin rouge, j'ai une barbe...» de quoi bien détendre l'atmosphère avant de voir Avant d'aller dormir de Rowan Joffé, présenté en avant-première. Comme dit Claude Lelouch, venu remettre l'hommage à Will Ferrell, «on a cruellement besoin de rire par les temps qui courent!». Mais ce n'est pas avec Avant d'aller dormir, qui réunit Nicole Kidman et Colin Firth (encore), qu'on va pouvoir rire. Si on a bien été détendu par l'ouverture de la soirée, le film nous a bien stressé. Rowan Joffé nous met en apnée pendant tout le film et en extase devant ces deux légendes du cinéma toujours autant surprenantes. Mention très bien à l'acteur Colin Firth qui, en beau salaud, nous montre que l'Oscar posé sur sa commode à Londres est bien mérité.

C'est donc abasourdie et peu rassurée (je ne vous indique pas le nombre de fois où j'ai regardé derrière mon dos en marchant dans les rues) que l'on va aller dormir, pour mieux se réveiller demain vers d'autres aventures.

Deauville way of life, jour 4 : God bless America

Posté par cynthia, le 9 septembre 2014

camp w rayLes pieds dans l'eau et la tête dans les étoiles, la quatrième journée du festival du film américain était parfaitement raccord avec la bannière des États-Unis.

On débute cette quatrième journée de compétition par l'ennui avec le film War Story de Mark Jackson. Ennui, le mot est faible. Supporter une femme enfermée dans une chambre qui déplace ses meubles pendant 15 min, c'est comme lorsque Marion Cotillard meurt dans le troisième opus de la saga Batman : insoutenable ! Alors vite on sort de la salle et on se défoule par un jogging sur la plage en écoutant le dernier Maroon 5 avant de s'enfermer dans le Camp X-Ray de Peter Sattler aux côtés de Kristen Stewart.

Juste avant de se délecter (ou pas) de KRIIIIIISTEEEEEEN, la légende John McTiernan (Piège de cristal, Predators) a reçu un hommage. Le réalisateur à succès a offert un discours assez étrange mais pourtant plein de bon sens sur le déclin de son pays. « Je critique l'élite » dit-il avec fermeté après avoir pas mal remonté les bretelles à l'Oncle Sam et à sa politique. Serait-ce une transition pour annoncer le film de Peter Sattler qui se passe à la prison de Guantanamo ? En tout cas « c'est plutôt bien synchronisé » avoue le réalisateur de Camp X-Ray (et en français en plus).

Pour son premier film en tant que réalisateur, Peter Sattler tape fort, mais vraiment fort, et détruit le mythe de l'innocente Kristen dans sa forêt de vampires qui brillent. ENFIN ! Elle se révèle (presque) actrice. La belle aux yeux de chat joue le rôle d'une soldat qui se lie d'amitié avec un détenu. Un rôle assez intense où elle aurait pu avoir un sans faute si elle n'avait pas une nouvelle fois eu recours aux tics qui ont fait d'elle l'actrice le plus critiquée du net. Et que je tripote mes cheveux, et que je me mords les lèvres et me lèche les babines à tout va... Mais ce n'est pas le pire. Le pire, ce sont ses respirations incessantes en fin de phrase lorsqu'elle joue le stress.

Dis-moi, jolie Kristen, ne serais-tu pas asthmatique? Non parce qu'à chaque fois que tu fais cela, c'est-à-dire tout le temps, j'ai l'impression de revoir le personnage de Steevie dans la série Malcolm. Ce qui est dommage car tu aurais pu être parfaite dans ce rôle, mais, voilà, tes tics ont repris le dessus. Pourtant je serais de mauvaise fois si je prétendais qu'elle ne m'a pas émue ou transportée. Camp X-Ray remet en question le choix difficile de punir tout en prenant conscience que le détenu en face est un être humain comme nous. Un film humain dont on a bien besoin en ce moment.

« C'est le meilleur film du festival » dit une jeune fille à côté de moi. En mon for intérieur, je pense « elle n'a pas encore vu Whiplash de Damien Chazelle, celle-ci ! ». Car une chose est sûre : pour l'instant, la compétition n'est pas à son apothéose. Il va falloir attendre mercredi pour enfin entrer dans la compétition avec le nouveau Gregg Araki, le superbe I Origins de Mike Cahill et bien-sûr l'exceptionnel et incroyable Whiplash de Damien Chazelle.

Deauville 2014 : pas de crise de la quarantaine!

Posté par kristofy, le 21 août 2014

Cette année, le Festival Américain de Deauville va fêter son 40ème anniversaire. Le rendez-vous normand saura une nouvelle fois encore réunir sur les planches à la fois les films des grands studios d’Hollywood et aussi le cinéma indépendant américain. Une continuité qui est d’ailleurs racontée dans un livre qui évoque autant 40 ans de festival que 40 ans de cinéma américain avec de nombreux témoignages en souvenirs des moments les plus émouvants (Deauville, 40 ans de cinéma américain, 176 pages, éditions Michel Lafon). De plus, les séances nocturnes ‘Nuits Américaines’ projetteront les films primés depuis 1995 (création de la compétition avec un jury).

Hommages

Enfin, le Festival proposera cette année de (re)voir des films avec Yul Brynner, et deux icônes récemment disparues Lauren Bacall, et Robin Williams.

Ce 40ème anniversaire de Deauville va proposer une affiche très éclectique avec plusieurs hommages : le réalisateur John McTiernan, Jessica Chastain et The Disappearance of Eleanor Rigby (them), Will Ferrell et ses Légendes Vivantes, Ray Liotta, le producteur Brian Grazer. En revanche, James Cameron a annulé sa venue pour la présentation de son documentaire Deepsea Challenge 3D.

Avant-premières

Le film d’ouverture sera le très attendu nouveau Woody Allen Magic in the Moonlight avec Colin Firth et Emma Stone et celui de clôture, le très attendu Sin City 2. Parmi les avant-premières on y verra notamment Camp X-Ray avec Kristen Stewart (Sundance), Get On Up le biopic sur James Brown, Les Recettes du Bonheur de Lasse Hallström avec Helen Mirren (et aussi Charlotte Le Bon), Alex Of Venice avec Mary Elizabeth Winstead et Don Johnson, Infinitely Polar Bear avec Mark Ruffalo et Zoe Saldana, Avant d’aller dormir de Rowan Joffe avec Nicole Kidman et Colin Firth, Pasolini de Abel Ferrara (sélectionné également à Venise)…
On regrettera l’absence de The smell of us de Larry Clark et de Coherence de James Ward Byrkit.

Jury

Cette année le jury sera composé uniquement de personnalités ayant déjà été président du jury dans le passé : le président Costa Gavras sera entouré de Pierre Lescure (2002), Claude Lelouch (2004), André Téchiné (2007), Jean-Pierre Jeunet (2009), Emmanuelle Béart (2010) et Vincent Lindon (2013). S'y ajoute bizarrement la chorégraphe et danseuse Marie-Claude Pietragalla, sans doute pour ajouter une touche féminine un peu plus marquante à ce jury très peu paritaire.
L’autre jury, celui attaché à récompensé un film Révélation, sera lui plus féminin avec la présidente Audrey Dana entourée de Clémence Poesy, Lola Bessis, Anne Berest, la chanteuse Christine (‘& the Queens) et de Freddie Highmore (Charlie et la Chocolaterie).

Compétition

En compétition beaucoup de premiers et seconds films qui devraient étonner, mais cette année, on retrouve aussi, plus que d’habitude, des cinéastes déjà confirmés qui vont surprendre comme Gregg Araki et White Bird avec Shailene Woodley, Eva Green ou Anton Corbijn et Un Homme très recherché avec Philip Seymour Hoffman (un de ses derniers films) et Rachel McAdams.
Le film de genre sanglant sera bien représenté avec It Follows de David Robert Mitchell, Juillet De Sang de Jim Mickle (tous deux étaient à Cannes) ou A Girl Walks Home Alone At Night de Ana Lily Amirpour.
Déjà des bons échos de Berlin pour Love is Strange avec John Lithgow et Alfred Molina, de Sundance avec l’actrice Brit Marling qui fera doublement sensation dans les films I Origins de Mike Cahill (avec Astrid Bergès-Frisbey et Michael Pitt) et The Better Angels de A.J. Edwards (avec Jason Clarke, Diane Kruger et Wes Bentley). Le plus attendu est sans aucun doute celui qui a fait sensation à Sundance comme à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes: Whiplash de Damien Chazelle. Parmi les 14 films de la compétition on reverra aussi Reese Witherspoon dans The Good Lie de Philippe Falardeau, Catherine Keener et Hafsia Herzi dans War Story de Mark Jackson.

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40e Festival du Cinéma Américain de Deauville
Du 5 au 14 septembre.
Renseignements sur le site de la manifestation

Compétition

A girl walks home alonte at night, d‘Ana Lily Amirpour
I Origins, de Mike Cahill
It Follows, de David Robert Mitchell
Jamie Marks est mort (Jamie Marks Is Dead), de Carter Smith
Juillet de sang (Cold in July), de Jim Mickle
Love is strange, d’Ira Sachs
The Better Angels, de A.J. Edwards
The Good Lie, de Philippe Falardeau
Things people do, de Saar Klein
Un homme très recherché (A Most Wanted Man), d’Anton Corbijn
Uncertains Terms, de Nathan Silver
War Story, de Mark Jackson
Whiplash, de Damien Chazelle
White Bird (White Bird in a Blizzard), de Gregg Araki

Avant-Première

Alex of Venice, de Chris Messina
Avant d’aller dormir (Before I Go to Sleep), de Rowan Joffe
Camp X-ray, de Peter Sattler
Chef, de Jon Favreau
Deepsea Challenge 3D : l’aventure d’une vie (Deepsea Challenge), de John Bruno, Ray Quint & Andrew Wight
Get on up, de Tate Taylor
Infinitely polar bear, de Maya Forbes
Land Ho !, de Martha Stephens & Aaron Katz
Légendes vivantes (Anchorman 2: The Legend Continues), d’Adam McKay
Les Boxtrolls (The Boxtrolls) d’Anthony Stacchi & Graham Annable
Les Recettes du bonheur (The Hundred-Foot Journey), de Lasse Hallström
Magic in the moonlight, de Woody Allen
The disappearance of Eleanor Rigby : them, de Ned Benson
Sin City 2 : j'ai tué pour elle, de Frank Miller et Robert Rodriguez

Annette Bening, Terry Gilliam et Gregg Araki invités de Deauville

Posté par vincy, le 3 août 2010

Le festival du film américain de Deauville (3-12 septembre) a choisi une actrice épatante, Annette Bening, un réalisateur dément et grand public, Terry Gilliam, et un cinéaste culte et underground, Gregg Araki, comme invités d'honneur cette année. Chacun aura sa rétrospective.

Bening viendra en plus présenter en avant-première The Kids are all right, comédie dramatique sur l'homoparentalité et Teddy Award du dernier festival de Berlin, succès surprise du box office nord-américain cet été (déjà 10 millions de $ au box office dans un circuit de moins de 900 salles).

Araki se confrontera au public avec son Kaboom, qui avait fait sensation hors-compétition à Cannes, où il avait reçu le premier Queer d'or.

Notons aussi la présence de l'écrivain américain Joyce Carol Oates, qui viendra chercher le prix de littérature du festival à l'occasion de la nouvelle édition française de "Blonde", un roman sur Marilyn Monroe, publiée en juin chez Stock.

Cannes 2010 – la scène hot du jour : Kaboom

Posté par MpM, le 16 mai 2010

Difficile de choisir une scène en particulier dans Kaboom de Gregg Araki puisque le personnage principal Smith est un étudiant "non sexuellement déclaré" qui consacre une grosse partie de son temps à diverses activités sexuelles. Mais un passage sort malgré tout du lot.

Le jour de son anniversaire, une surprise l'attend. Son amie et amante occasionnelle London l'attache sur le lit et lui bande les yeux. Il est prêt à paniquer, mais la jeune fille commence à l'embrasser. Tout à coup, une deuxième silhouette se penche sur lui et se met à l'embrasser à son tour.

London rend alors la vue à Smith qui découvre, émerveillé, le très athlétique Rex, hétéro auto-proclamé sur lequel il fantasmait. Tous trois s'embrassent à tour de rôle puis la caméra s'éloigne lentement, faisant deviner la progression des caresses, et ne laissant aucun doute sur la suite des événements.

Cannes 2010 : Qui est Thomas Dekker?

Posté par vincy, le 15 mai 2010

thomas dekkerThomas Dekker n'a rien à voir avec l'auteur anglais élisabéthain ni le cycliste néerlandais. Le jeune homme de 23 ans sera à Cannes en vedette du film de Gregg Araki, Kaboom.

Il a commencé dans le soap opéra cultissime Les feux de l'amour avec un petit rôle à l'âge de 6 ans. Il enchaînera avec une multitudes d'apparitions, y compris en fils du Capitaine Picard dans Star Trek : Generations en 1994. Dekker apparaîtra aussi dans Le Village des Damnés, de John Carpenter.

De voix de dessins animés en épisodes de séries TV (ER, Seinfeld, CSI), il ne quitte pas le métier. Capable d'être beau et inquiétant, doté d'une regard perturbant et d'un sourire pas si innocent, le jeune Dekker, star du Disney Channel, se consacre surtout à sa passion, la musique. Il a d'ailleurs composé un album, Psyanotic. De parents issus de la musique classique (concertiste et chanteur d'opéra), il mélange ses influences à des sons électroniques.

Pas si fade finalement le Dekker. Son modèle n'est autre que le "rebelle" River Phoenix. On espère qu'il ne finira pas comme lui. C'est dans le personnage d'un chanteur qu'il revient au cinéma, en 2007, The War Prayer, un court-métrage. Mais Hollywood ne le voit que dans des films d'horreur ou des thrillers à suspense. From Within (Inside) est le premier d'une longue série en 2008. Un fiasco financier.

Il passera derrière la caméra (Whore) avec un film tourné à ses heures perdues lors du tournage de la série Terminator : les chroniques de Sarah Connor, avec des acteurs non professionnels. Mais c'est bien dans le rôle de John Connor que le public le découvre sur le petit écran.

Nick Cassavetes l'enrôle pour le mélo Ma vie pour la tienne. Petit passage (oublié) dans une production hollywoodienne avec Cameron Diaz. Mais les studios ne le voient que dans des films gores comme Freddy (actuellement en salles) ou le prochain All about Evil. Avec le Araki, il pourrait en effet convaincre les producteurs que sa personnalité mérite mieux que des navets du samedi soir...

Le festival de films gays et lesbiens de Paris se dévoile

Posté par MpM, le 18 septembre 2008

Festival de films gays et lesbiens de ParisPour sa 14e édition qui se tiendra du 4 au 11 novembre prochains, le festival de films gays et lesbiens de Paris prépare une fête foisonnante en découvertes, surprises et sensations. C’est en tout cas ce qu’il semble à la lecture de l’avant-programme dévoilé cette semaine par les organisateurs. En plus des traditionnels inédits, avant-premières (dont celles de The Living End de Gregg Araki, Edward II de Derek Jarman et Les Prédateurs de Tony Scott avant leur reprise en copies neuves) et panorama, présentant notamment le "meilleur" de la production 2007-2008, la programmation fait en effet la part belle aux sections thématiques et aux rencontres.

On suivra ainsi avec curiosité les "Ecrans spéciaux" articulés en deux volets : "Kanbrik", qui propose documentaires, fictions et courts métrages abordant les liens entre Islam et Homosexualité en Iran, en Turquie ou encore au Maghreb ; et "Rock et bad GirrrlZ", une sélection de films musicaux bousculant "les codes classiques féminins" au travers de la figure mythique de la "bad girl". Des débats et des rencontres auront également lieu avec les réalisateurs, réalisatrices, auteurs de documentaires… sur des questions comme "éducation et homophobie" ou "l’avancée des droits en Europe".

Côté personnalités, les réalisateurs Bruce LaBruce (Skin Flick, The Raspberry Reich) et Vincent Dieutre (Une larme d'amour, Conversations avec Yaël André) viendront spécialement pour présenter leurs nouveaux films respectifs : Otto, or Up With Dead People (pour LaBruce), Despues de la Revolucion et EA2 (pour Dieutre) ; tandis que l’artiste Pascal Lièvre se verra offrir une carte blanche intitulée "eXstasis" dans laquelle il présentera quelques-unes de ses œuvres vidéo et de celles de ses invités plasticiens. L’occasion de "détruire joyeusement toutes les questions du genre afin d'en explorer les formes plus librement".

L’accent sera également mis sur le court métrage, "espace d’innovation et d’audaces cinématographiques", avec notamment la remise du Prix du Court Métrage Canal+ et le soutien à la création avec "Films Queers « Sacrés courts ! »", la diffusion d’œuvres spécialement réalisées pour le Festival. Enfin, comme dans tout festival qui se respecte, les séances spéciales ("La Nuit Gay Canal+" en avant-première, "Porn underground") et les fêtes (dont une soirée spéciale cabaret interlope au Divan du Monde) donneront le rythme et le ton de la semaine, avec, on l’espère, un petit supplément de folie et d’audace.

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14e Festival de films gays et lesbiens de Paris
Cinémas Le Rex et Le Latina, du 4 au 11 novembre 2008
Pour en savoir plus : le site et l'espace myspace du festival