Lafitte, Garrel, Lavant, Ulliel et Haenel font revivre la Révolution française

Posté par vincy, le 25 juin 2017

Laurent Lafitte, Olivier Gourmet, Gaspard Ulliel, Noémie Lvovsky, Izïa Higelin, Céline Sallette et Adèle Haenel mais aussi Louis Garrel seront à l'affiche d'une fresque sur la Révolution française, le nouveau film de Pierre Schoeller. A coup sûr il s'agit d'un des plus beaux castings de ces dernières années pour le cinéma français.

Le tournage de Un peuple et son roi a débuté à la mi-juin. Louis Garrel s'était engagé initialement sur le film de Christophe Honoré, qui se tournait aux mêmes dates. Il a été remplacé au pied levé par Pierre Deladonchamps.

C'est le premier film du réalisateur depuis L'Exercice de l'Etat en 2011. Un peuple et son roi sera en deux parties et s'étendra de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 à la création de la Constitution en 1795, soit les six ans qui ont donné naissance à la République.

Epique et documenté

Schoeller travaille dessus depuis une dizaine d'années. Il s'agira d'un film ambitieux, dixit le producteur Archipel 35. Dans Variety, il explique: "Le film sera épique, méticuleusement documenté et mettra en lumière des aspects de la Révolution française encore jamais vus dans un film de fiction."

Laurent Lafitte incarnera le futur décapité Roi Louis XV, Louis Garrel et Denis Lavant seront respectivement Robespierre et Marat. Olivier Gourmet, Gaspard Ulliel, Noémie Lvovsky, Céline Sallette, Izïa Higelin et Adèle Haenel interpréteront des personnages du peuple.

Le film, dont le tournage devrait durer un peu plus de deux mois, sera prêt pour une sortie en 2018.

César 2017: Elle, Juste la fin du monde et Divines se partagent les prix

Posté par vincy, le 25 février 2017

La quinzaine des réalisateurs peut s'enorgueillir d'avoir réalisé un carton lors de cette (trop longue et pas très drôle) 42e Cérémonie des César: Divines (3 prix), Ma vie de courgette (deux César pour un film d'animation, du jamais vu), L'effet aquatique (avec un César posthume pour Solveig Anspach) ont raflé de nombreux prix, à chaque fois mérité dans chacune de leurs catégories. La sélection officielle cannoise n'est pas en reste avec notamment le César du meilleur film étranger pour la Palme d'or de Ken Loach. Le cinéaste britannique entre ainsi dans le club fermé des double-césarisés (et seulement la deuxième fois qu'une Palme d'or obtient en plus ce César).

Plus remarquable le doublé de Xavier Dolan - réalisation, montage - en son nom propre. C'est la première fois qu'un cinéaste québécois gagne le César du meilleur réalisateur et cela conforte son Grand prix du jury à Cannes, malgré une critique divisée sur le film. On y ajoute le César du meilleur acteur (enfin!) pour Gaspard Ulliel.

Autre non-surprise venue de Cannes: le deuxième César de la carrière d'Isabelle Huppert (possédant malgré tout un record en nominations), qui a étrangement improvisé son discours (elle ne s'y attendait pas?). Elle a triomphé avec le César du meilleur film.

Sinon, il y a eu des instants inspirés (notamment l'hommage à George Clooney, avec une traduction loufoque de Jean Dujardin et un discours évidemment très politique) et le sauvetage à minuit de Valérie Lemercier (de loin la plus drôle). Il y a eu des remerciements poignants (on pense à l'émotion de Déborah Lukumuena qui cite Annie Girardot) et d'autres plus coup de poing (François Ruffin). La soirée a pourtant été longue à décoller. Les rituels ont été bien respectés (un petit coup de La La Land avec Jérôme Commandeur, le MC, et Marthe Villallonga, un grand hommage à Michèle Morgan en conclusion des disparus de l'année).

Autre hommage attendu, celui pour Belmondo. Un hommage entre copains, pas très bien calibré pour la télévision. Mais au moins ce moment d'émotion, et le montage de ses plus grands films qui l'a précédé, a montré à quel point le comédien est une des plus grandes stars que le cinéma français ait compté.

Après minuit, c'était la fin, un peu accélérée alors que ce sont les plus grands instants attendus. Mais merci à l'Académie d'avoir choisi Pedro Almodovar pour remettre le César du meilleur film (mais pourquoi la musique de La La Land?!). Le cinéma français a montré qu'il ne savait toujours pas organisé une grande cérémonie, mais il a su démontrer qu'il était ouvert et diversifié. C'est déjà ça.

Meilleur film: Elle
Meilleur réalisateur: Xavier Dolan (Juste la fin du monde)

Meilleur film étranger: Moi, Daniel Blake
Meilleur premier film: Divines
Meilleur film d'animation (long métrage): Ma vie de courgette
Meilleur film d'animation (court métrage): Celui qui a deux âmes
Meilleur documentaire: Merci Patron!
Meilleur court-métrage (ex-aequo): Maman(s) ; Vers la tendresse

Meilleure actrice: Isabelle Huppert (Elle)
Meilleur acteur: Gaspard Ulliel (Juste la fin du monde)
Meilleur second-rôle féminin: Déborah Lukumuena (Divines)
Meilleur second-rôle masculin: James Thierrée (Chocolat)
Meilleur espoir féminin: Oulaya Amamra (Divines)
Meilleur espoir masculin: Niels Schneider (Diamant noir)

Meilleur scénario: Solveig Anspach, Jean-Luc Gaget (L'effet aquatique)
Meilleure adaptation: Céline Sciamma (Ma vie de Courgette), d'après le roman Autobiographie d'une courgette de Gilles Paris
Meilleure photo: Pascal Marti (Frantz)
Meilleure musique: Ibrahim Maalouf (Dans les forêts de Sibérie)
Meilleur montage: Xavier Dolan (Juste avant la fin du monde)
Meilleurs décors: Jérémie D. Lignol (Chocolat)
Meilleurs costumes: Anaïs Romand (La Danseuse)
Meilleur son: Marc Engels, Fred Demolder, Sylvain Réty, Jean-Paul Hurier (L'odyssée)

Gaspard Ulliel enchaîne les tournages

Posté par vincy, le 24 septembre 2016

A l'affiche de Juste la fin du monde depuis mercredi, et de La Danseuse, mercredi prochain, Gaspard Ulliel vient de terminer le tournage de 9 doigts de F.J. Ossang.

Poète, écrivain (une vingtaine de livres), chanteur (une douzaine d'albums), F.J. Ossang avait reçu le Prix Jean Vigo du meilleur court métrage en 2007 pour Silencio. Il a réalisé quatre longs: L'Affaire des Divisions Morituri, Le Trésor des îles Chiennes (grand prix du jury, festival de Belfort, Docteur Chance, en compétition à Locarno, Dharma Guns, en sélection dans la section Orizzonti à Venise.

Gaspard Ulliel a expliqué hier sur France Inter que que son cinéma "ressemble à un cinéma d'avant garde des années 20", une sorte de "poésie pure".

9 doigts, qui a obtenu l'Avance sur recettes, a été tourné entre le Sud-Ouest de la France et le Portugal. Outre Ulliel, on retrouve Paul Hamy (qu'on verra bientôt dans L'ornithologue de João Pedro Rodrigues), Damien Bonnard (Rester vertical d'Alain Guiraudie), Pascal Greggory, Lisa Hartmann (P'tit Quinquin de Bruno Dumont), Lionel Tua (la voix d'Owen Wilson en France) et Alexis Manenti (actuellement à l'affiche de Voir du pays des sœurs Coulin) au générique.

9 doigts suit un homme, Magloire, fuit un contrôle de police lors 'un arrêt dans une ville méditerranéenne surprise par la neige. Il est sans bagages et sans avenir...

Gaspard Ulliel tournera prochainement le remake d'Eva de Joseph Losey par Benoît Jacquot, avec Charlotte Gainsbourg, et Les confins du monde de Guillaume Nicloux avec Gérard Depardieu, une histoire d'amour sur fond de guerre d'Indochine adaptée du récit d'Erwan Bergot, Commandant Vandenberghe: le pirate du Delta.

Lettre à Xavier Dolan

Posté par wyzman, le 21 septembre 2016

Cher Xavier,

Avec toi, c'est toujours la même chose. A chaque passage à Cannes, tu fais un malheur. Certains t'adorent, d'autres te détestent. Mais rares sont ceux qui, après avoir vu l'un de tes films, se disent "Mouais… Bof… Ça passe !" Il y a deux ans, Mommy faisait le job comme personne. Je m'en souviens comme si c'était hier. Tu étais partout, tout le monde te citait, tu allais gagner. Jusqu'à la dernière minute, tout le monde te voyait remporter la Palme d'or… Et puis finalement non. Ce n'est pas grave. Ton nouveau bébé, Juste la fin du monde, est la preuve que ton meilleur film (à ce jour !) allait sortir deux ans plus tard.

Alors oui, nombreux sont ceux qui t'ont reproché et vont continuer à te reprocher la mise-en-scène de cette adaptation de la pièce de Jean-Luc Lagarce. Mais on s'en fiche. Comme tout metteur en scène, tu t'es approprié l'oeuvre de J.-L. L., quitte à la modifier légèrement. C'est tant mieux. En modernisant un peu le tout, tu m'as donné envie de découvrir le travail de ce dramaturge. Et ce n'était pas gagné d'avance. Comme avec Tom à la ferme à l'époque, il est évident que ton nouveau film va diviser et déranger. N'est-ce pas ce que les grands artistes sont censés faire ? En n'allant là où tu n'étais pas franchement attendu, tu nous as prouvé (si c'était nécessaire) que tu étais seul maître de ta carrière. Et je ne te remercierai jamais assez pour cela.

Dramatique au possible et sincèrement prenant, Juste la fin du monde m'a réconcilié avec ma famille (j'y reviendrai plus tard) et avec cette belle et grande famille du cinéma français. Parce que cela mérite d'être dit : ton casting cinq étoiles est une merveille. Oui, l'interprétation de Léa Seydoux risque d'en agacer certains. Oui, Nathalie Baye aurait dû forcer encore un petit peu le trait. Mais en face, impossible de résister au jeu de Gaspard Ulliel (un bonheur qui mérite une nomination aux César), de Marion Cotillard (plus juste que la justesse elle-même) et de Vincent Cassel (parfait au possible).

Parce que tous tes acteurs sont incroyables, je suis d'autant plus content que tu n'aies pas lésiné sur les gros plans. Si pour certains spectateurs et internautes, ce n'est que du cadrage, pour moi, cela a fait toute la différence. Et ne me lance même pas sur ces regards qu'Ulliel et Cotillard s'échangent ou sur tes ralentis ! En mettant en scène et de manière brillante mais osée une pièce de théâtre essentiellement basée sur les non-dits, tu as réussi un véritable exploit. Et au cas où tu ne le saurais pas, tu es officiellement l'un des meilleurs réalisateurs de cette décennie et de notre génération.

Mais assez parlé de ton excellent travail (tu méritais plus qu'un Grand Prix, ça reste entre nous), parlons maintenant de moi et de toutes les personnes qui vont aller voir ou revoir ton film dès aujourd'hui. Évoquons brièvement tous ceux qui vont être pris par les tripes, songer à leur famille pendant de longues minutes et se baisser sur leur siège de cinéma pour pleurer discrètement. Car oui, Juste la fin du monde est d'une telle beauté que j'en ai pleuré. Bon d'accord, j'ai pleuré devant chacun de tes films, mais celui-ci m'a vraiment laissé en PLS pendant plusieurs heures. D'ailleurs, je ne m'en suis toujours pas remis. D'où cette lettre.

Après avoir vu Juste la fin du monde, j'ai presque changé d'avis sur les repas de famille. Presque. Je les déteste toujours autant parce que tout le monde semble y être en pleine représentation, mais je les tolère davantage. J'y communique et y partage également plus. Avec la puissance d'un électrochoc, ton nouveau film m'a fait comprendre que ce sont ces petits moments passés autour d'une table qui font les familles et pas juste les liens du sang.

Alors merci. Merci pour ces 95 minutes absolument flamboyantes. Merci d'être toujours toi-même (talentueux, franc, sensible et parfois mal compris). Merci de partager ton regard sur le monde et ta maturité avec le public (même les purs haters). Mais plus encore, merci de ne jamais avoir cédé sous la pression des critiques.

Cabourg 2016 : La Danseuse, premier film ambitieux et miraculeux

Posté par kristofy, le 12 juin 2016

la réalisatrice Stéphanie di Giusto venue avec l’actrice Mélanie Thierry

La danseuse premier long-métrage épatant de Stéphanie di Giusto était en compétition à Un Certain regard au dernier festival de Cannes. Le film est également en compétition internationale donc au Festival de Cabourg, avant, on l'espère, un joli succès pour sa sortie en salles programmée au 28 septembre.

Il s’agit de l’adaptation en images d’un récit de la vie de Loïe Fuller, à l’orée des années 1900. La chorégraphe se met en scène dans des numéros de danse avec grande robe en voile et jeux de lumières, dont la ‘danse serpentine’, passée à la postérité. Le film évite le piège du biopic balisé mais raconte quand-même un parcours fait d’élévation vers le succès puis de chute, et surtout, il montre la passion presque folle d’une danseuse pour son art. Elle est parfois naïve, entêtée, souffrante, renfermée sur elle-même tout en brulant de l’intérieur : Soko est devenue Loïe Fuller, jusqu’à reproduire les mêmes danses à l’image. Autour d’elle un casting 4étoiles : Gaspard Ulliel, Mélanie Thierry, Lily-Rose Depp, François Damiens, et la participation de Louis-Do de Lencquesaing, Denis Ménochet et même Amanda Plummer, sans oublier Benoît Debie à la direction de la photographie et Carlos Ponti pour la direction artistique des décors.

"Des gestes comme la disposition des mains ou comme des regards c’était écrit."

Stéphanie di Giusto est venue, avec l’actrice Mélanie Thierry, à Cabourg pour présenter La danseuse, et aussi évoquer un long parcours :

« Ce film est un miracle, il représente 6 années de vie. Faire un premier long-métrage, un film d’époque en costume, avec en premier rôle quelqu’un comme Soko qui n’est pas une star populaire du cinéma, un projet qui coûte cher : tout ça explique 6 ans de préparation. Le projet s’est arrêté car des financiers ont eu peur, pour simplifier ça représente 3 ans d’écriture et 3 ans de production. Le scénario suit la véritable histoire de Loïe Fuller, plutôt une partie de son histoire même si j’ai pris quelques libertés parfois avec certains personnages comme pour son père et sa mère. J’ai eu 45 jours de tournage, et quand on a commencé à tourner il manquait un peu d’argent, et mis à part une semaine en Tchéquie pour le décor reconstitué des Folies Bergères comme à l’époque en fait tout a été tourné en France, même la séquence dans l’ouest américain ça a été tourné en France dans la région du Vercors. Je voulais Soko absolument pour ce rôle, je voulais aussi ces autres acteurs et actrices comme Mélanie Thierry, et je me suis battu pour les avoir. Le scénario était très très écrit, des gestes comme la disposition des mains ou comme des regards c’était écrit. Et Mélanie Thierry est une des meilleures actrices pour faire passer beaucoup de choses avec ses yeux et des regards. Il n’y a aucun effet spécial numérique, et je suis fière de ça. Pour les performances de danse avec la lumière projetée on a tourné ça en essayant de retranscrire la magie de 1900, et c’est vraiment Soko qui danse. »

Ce premier long-métrage de la réalisatrice montre une ambition et un rendu qui surclasse beaucoup d’autres films français… On peut déjà espérer à La danseuse des nominations pour la prochaine cérémonie des César.

[L'instant Glam'] Cannes 2016 – Jour 9: le bleu est toujours une couleur chaude…

Posté par cynthia, le 19 mai 2016

Oyé oyé cinéphiles, neuvième jour des hostilités cannoises: on n'est toujours pas fatigué (on frime), on enchaîne les films avec fougue ou désarroi, on mange des sandwichs (si on a le temps), on squatte les soirées mondaines et on croise (et décroise) les peoples... bref la routine à Ecran Noir! Le plus dur c'est de se réveiller à 7 heures du mat.

Aujourd'hui notre bassin a fait des pirouettes (oui les ronds ce n'étaient pas assez). L'équipe de Juste la fin du monde a embrasé le tapis rouge par sa beauté et son glamour. Tout d'abord Marion Cotillard qui, grâce à son magnifique make up, a pu camoufler ses valises en dessous des yeux. La môme à la mort cinématographique si gracieuse remporte le prix de la prestance dans sa robe mi-cuir, mi-tissu noire qui nous a bien tapé dans l’œil. On lui demanderait bien de nous la prêter pour notre prochaine soirée vip! Autre classe à la Française Léa Seydoux en princesse des mille et une nuits avec sa robe argentée. La belle blonde qui aurait grandi à "l'école de la vie" (on ne rigole pas) a brillé par sa beauté et ses yeux bleus pénétrants.

Parce que le bleu est une couleur chaude, on a eu un arrêt cardiaque devant le regard de Gaspard Ulliel. Non sans blague.. Il y avait les chutes du Niagara dans notre pantalon, on tremblait des pieds à la tête et nos neurones matérialisaient un scénario à faire pâlir de honte les fans de Cinquante nuances de Grey. L'acteur nous a envoyés au Valhalla en un battement de cils!

Alors qu'on essayait de reprendre nos esprits, Vincent Cassel est arrivé avec sa belle gueule et son regard glacial/sexuel... on était foutu! Même sa barbe hirsute était séduisante. En parlant de séduisante, Nathalie Baye a su capter notre esprit par sa robe blanche et son incroyable sourire. Xavier Dolan, quant à lui, le réalisateur de ce film qui a divisé les journalistes, était éblouissant et mimi à souhait avec son costume couleur bordeaux, aux côtés de son équipe. Le jeune homme a émoustillé notre âme de son sex-appeal... On l'aurait bien croqué tel un Magnum au chocolat.

On a aperçu aussi Emmanuelle Béart (dans la série que sont-ils devenus) toute en volant, avec sa robe fluide noire et aussi Valeria Golino avec son décolleté plongeant sans vulgarité (dans tes dents Kim KardaCHIANTE).

Enfin, notons que Marina Fois, saucissonnée dans une robe noire tressée, et Guillaume Canet beau comme tout en smoking, sont passés par là. Ce neuvième jour nous a bien mis en bouche pour la fin du festival... On a hâte!

[L'instant Glam'] Cannes 2016 – Jour 3: Juliette oh ma Juliette…

Posté par cynthia, le 13 mai 2016

Oyé oyé cinéphiles, orages, cheveux ébouriffés et glamour ont été les maîtres mots de cette troisième journée à Cannes. Le vent a soufflé à en exhiber les culottes de ces dames.

Le film Ma Loute a été à l'honneur sur le tapis rouge. Et question honneur Juliette Binoche le représente avec une classe indéfinissable! La belle brune incendiaire a montré qu'elle ne comptait pas pour des prunes en affichant sa beauté quinquagénaire dans une robe noire drapée et illustrée par un maquillage assorti à sa tenue. Bon Cristina Cordula n'aurait pas aimé, mais nous on s'en foutn c'est Juliette Binoche, et Juliette Binoche est radieuse! On ne peut pas en dire autant de Valeria Bruni-Tedeschi qui a confondu ses dessous avec sa robe. Couverte de dentelle transparente, on s'est même demandé comment Fabrice Luchini a gardé son sang-froid à ses côtés. Parlons-en de Fabrice Luchini justement. Il était tout en élégance sur le tapis rouge tout comme Blake Lively (toujours) qui squatte la Croisette et envoie des photos sur Facebook toutes les 15 minutes... Quelque chose nous dit qu'elle est ravie d'être là.

Celle qui doit être moins ravie c'est Soko, venue présenter le film La Danseuse elle va devoir se farcir son ex (aka Kristen Stewart pour les incultes) dans les soirées pendant la durée du festival... Franchement, ça la met mal. Déjà qu'un apéro avec son ex, ce n'est généralement pas la joie mais alors un festival...
Aux côtés de la chanteuse/actrice/trash, on a aperçu le fruit de l'amour (car il y en avait avant Amber Heard) entre Johnny Depp et Vanessa Paradis: Lily Rose Depp. Toute de noire vêtue elle a embrasé le red carpet tandis que Melanie Thierry faisait la gueule aux côtés de Gaspard Ulliel. Comment peut-on faire la tranche à côté de cette bombe sexuelle aux yeux de braise? Qu'on arrache notre robe, qu'on lui arrache son costume, qu'on se caresse les tétons je peux comprendre mais qu'on fasse la gueule?

Ce qui faisait également la gueule sur le tapis rouge c'était la coiffure de Sabine Azema. L'humidité a dominé son opulente chevelure de feu au point qu'on voulait déposer un 49.3 dans la face de son coiffeur...!

En attendant le rêve, espérons que nos stars du grand écran continuent de nous faire rire durant le festival! Mais il ne faudrait pas qu'elles oublient que ce 69e festival a le climat changeant.

Xavier Dolan s’offre Cotillard, Seydoux, Cassel, Baye et Ulliel pour une adaptation de Lagarce

Posté par redaction, le 28 avril 2015

xavier dolan prix cannes 2014

Juste la fin du monde est annoncé comme le prochain tournage de Xavier Dolan, prix du jury l'an dernier à Cannes pour Mommy et membre du jury de la compétion cette année.

Et il frappe fort le Québécois: Marion Cotillard, Léa Seydoux, Vincent Cassel, Nathalie Baye et Gaspard Ulliel seront au générique. Pour Baye, ce sera une deuxième collaboration avec le cinéaste, après avoir incarné la mère de Melvil Poupaud dans Laurence Anyways.

Le tournage débutera après le Festival de Cannes.

Juste la fin du monde sera l'adaptation d'une pièce de théâtre de Jean-Luc Lagarce, écrite en 1990. Cette pièce, écrite alors que l'auteur était atteint du Sida, met en scène cinq personnages: Louis, un écrivain, Suzanne, sa sœur, Antoine, leur frère, Catherine, la femme d'Antoine, et la Mère. Louis rend visite à sa famille pour la première fois depuis des années. Le père est mort peu avant le départ de Louis. Ce dernier veut annoncer à ses proches sa mort prochaine et inexorable mais il repartira sans avoir divulgué son secret.

A la fin de ce tournage, Dolan enchaînera cet automne avec le tant attendu John F. Donovan, avec Jessica Chastain, entre autres.

Le Grand Prix Cinéma ELLE pour Whiplash

Posté par vincy, le 19 septembre 2014

whiplashLe Grand Prix Cinéma ELLE récompense cette année le film de Damien Chazelle, Whiplash. Le film, Grand prix du jury à Sundance, et Grand prix et prix du public au dernier Festival de Deauville, a été plébiscité par un jury de 120 lectrices du magazine.

Whiplash sortira le 24 décembre en France.

Les jurées ont également distingué par deux coups de coeur l'acteur Gaspard Ulliel pour son incarnation d'Yves Saint Laurent dans le Saint Laurent de Bertrand Bonello et l'actrice Sandrine Kiberlain pour son rôle dans Elle l’adore. Les deux films sortent mercredi en France.

Côté révélations, le magazine a choisi Karidja Touré (Bandes de filles) et Antoine-Olivier Pilon ( dans Mommy).

Hormis Elle l'adore, tous les prix ont récompensé un film présenté au Festival de Cannes cette année.

L’instant Glam’: Julie Gayet, Gaspard Ulliel, Léa Seydoux, Eva Longoria, Salma Hayek, Freida Pinto……

Posté par cynthia, le 17 mai 2014

salma hayek cannes 2014Oyé oyé, cinéphiles! Des nénés, des hommes, de la classe et de la finesse, voilà le quatrième sur la croisette. Il fait toujours chaud (ça nous change de l'année dernière), les stars se dénudent toujours autant, il y a toujours du glamour et des fautes de goûts, bref la routine cannoise en somme.

L'actrice Julie Gayet semblait être heureuse de monter les marches cette année vêtue de sa robe noire transparente. Et ce n'est pas ses tétons qui nous disaient bonsoir qui diront le contraire. Aurait-elle confondue la chambre de François Hollande avec la Croisette dans cette nuisette? A ses côtés, le chanteur Mika est (vu les motifs de son costume) tombé nu dans un vide ordure et s'est couvert avec un sac poubelle pour venir à Cannes. On espère qu'il a pris une douche avant de venir tout de même.

En ce jour, il y avait un peu plus d'hommes à Cannes...et quels hommes! Gaspard Ulliel, venu présenté Saint- Laurent, a fait trembler les marches de ses yeux bleus (de Chanel?). On peut en dire autant de son partenaire Jérémie Renier extrêmement sexy dans son costard. On aurait même envie de jouer aux clodettes avec lui en plein tapis rouge tiens. Ces derniers étaient accompagnés de la sublime Léa Seydoux et de sa robe verte vertigineuse signée Prada. Voilà une actrice de chez nous qui sait s'habiller pour une grande occasion. Merci Léa (si je peux me permettre de t'appeler par ton prénom), tu remontes l'estime du cinéma français à Cannes. La mannequin/actrice Aymeline Valade avait aussi de la classe. Vêtu d'un costard noir et d'un noeud papillon, la jeune fille a mérité sa place parmi le classement des 40 femmes les plus chics. Chic c'est ce qu'était également Roman Polanski qui, du haut de son mètre...50...60...bon aller 65, a frôlé les marches de Cannes fièrement (vu son talent il peut). Autre homme au regard de braise à grimper vers le Palais, l'écossais James McAvoy qui a irradié le public, ainsi que sa somptueuse partenaire Jessica Chastain, par sa prestance.

Côté prestance, Eva Longoria, la desperate housewife préférée des français, n'avait rien à lui envier. La bomba latina a arpenté le tapis rouge tout en finesse avec une robe bustier blanche de Gabriela Cadena. Finesse était également le maître mot de ce quatrième jour. La robe rose bonbon, limite fushia, tout en légèreté de Salma Hayek nous le montre bien. Salma qui en a profité pour passer un message sur le tapis rouge en brandissant une pancarte annotée du célèbre slogan " #Bring back our girls".  Voilà une femme qui malgré les strass et les paillettes n'oublie pas le reste du monde.

Pendant ce temps, l'actrice indienne Freida Pinto arborait un look Black Swan avec une robe à plume. Robe jolie certes, mais un peu trop "Angry Birds" pour l'occasion. On espère que les cuistots de la croisette ne la confonde pas avec le poulet prévu pour le dîner. Ce look serait-il en rapport avec la présence de toute l'équipe de Hunger Games 3? Bah vous savez le geai moqueur! En parlant de moqueur, on pourrait rire de l'équipe du film Run. Les acteurs sont arrivés sur la croisette en tenue de civil. Jean, chaussures de ville, on se serait cru à l'épreuve du bac mais pas au Festival de Cannes.

Ah c'est sûr, Cannes continue et se fait de plus en plus à la bonne franquette chaque jour. On a hâte d'en voir plus!