Jeu concours : des places et des goodies à gagner pour Chorus de François Delisle

Posté par MpM, le 8 janvier 2016

chorus

Chorus du cinéaste québécois François Delisle sort sur les écrans français le 20 janvier prochain. Il réunit les deux comédiens Sébastien Rocard et Fanny Mallette aux prises avec un deuil impossible.

Le jour où leur fils  a disparu, un après-midi après l’école, la vie d’Irène et Christophe s’est brisée. Chacun de son côté a survécu à sa façon, lui au Mexique, elle en reprenant sa carrière au sein d’une chorale. Dix ans après, un appel de la police les amène à se retrouver…

UFO, qui distribue le film, vous fait gagner 5X2 places pour le film, ainsi que des vinyles comportant la bande-originale du film (Suuns, Sylvain Chauveau...) et des dossiers de presse.

Pour participer, il suffit de répondre par courriel à la question suivante (en mentionnant votre nom et vos coordonnées postales) avant le 19 janvier :

Quelle actrice mythique du cinéma québécois, qui joue également aux côtés de Jean-Paul Belmondo dans L'incorrigible de Philippe de Broca, incarne dans Chorus la mère du personnage féminin principal ?

Attention, aucune réponse postée dans les commentaires du site ne sera prise en compte.

Cannes 2015: Carte postale du Canada

Posté par vincy, le 19 mai 2015

L'an dernier, le Canada était représenté par trois films en compétition au festival de Cannes: Cronenberg (qui a ramené un prix d'interprétation féminine), Egoyan et Dolan (qui est reparti avec un prix du jury). Trois des grandes figures cannoises de ces vingt dernières années. David Cronenberg avait soulevé les passions avec Crash, Atom Agoyan avait frôlé la Palme avec De Beaux lendemains (Grand prix du jury tout de même) et Xavier Dolan est né sur la Croisette (côté Quinzaine des réalisateurs), où il a présenté tous ses films à l'exception de Tom à Ferme et est, déjà, le cinéaste canadien le plus primé du Festival.

Cette année encore, un cinéaste canadien va monter les marches: Denis Villeneuve, qui a déjà goûté au festival dans les sélections parallèles et a gagné une Palme d'or du court métrage, avant de migrer à Hollywood et devenir abonné au Festival de Toronto. Anglophones, francophones, acadiens ou allophones, les cinéastes canadiens ont toujours réussi à démontrer que le cinéma nord-américain n'était pas réservé qu'à leurs voisins, même s'ils empruntent leurs capitaux ou s'ils emploient leurs stars.

Mais il a aussi sa singularité. Rappelons nous en 2001 quand Zacharias Kunuk révélait Atanarjuat, premier film inuit sélectionné au Festival, et emportait avec lui la Caméra d'or. C'est surtout le cinéma québécois qui a brisé les préjugés sur le cinéma canadien. Ainsi Denys Arcand a gagné ses galons de cinéaste majeur sur la Croisette: meilleur scénario (Les invasions barbares en 2003), Prix du jury (Jésus de Montréal en 1989) et Prix FIPRESCI (Le déclin de l'empire américain en 1986).

Plus loin dans le temps, Michel Brault (Les Ordres, 1975) a gagné un prix de la mise en scène. Car le cinéma québécois a surtout brillé à Cannes dans les années 70. On a oublié que Jean Pierre Lefebvre reste le cinéaste canadien le plus projeté à Cannes, avec 11 films présentés dans les diverses sélections. Jean Beaudin, André Brassard, Carole Laure, Gilles Carle, Ted Kotcheff, Jean-Claude Lauzon, André Forcier, Jean-Claude Labrecque, Robert Lepage, Denis Côté, Philippe Falardeau, et on en oublie, sont tous passés par la Côte d'azur.

Avec 80 longs métrages environ produits côté anglophone et une trentaine en moyenne côté francophone, le Canada continue bon an mal an à exister dans le 7e art mondial. La part de marché reste fragile et l'export est devenu une nécessité. Mais depuis une quinzaine d'années, de nouveaux auteurs émergent et jamais autant de films canadiens n'ont été nommés aux Oscars ou aux César. Cela peut durer si les institutions restent aussi solides qu"auparavant, ce qui n'est pas sûr: la culture est loin d'être une priorité politique depuis quelques années.

Steak (R)évolution: un documentaire cuit à point

Posté par vincy, le 5 novembre 2014

steak (r-evolution franck ribiere

Synopsis: Steak (R)évolution parcourt le monde à la découverte d'éleveurs, de bouchers et de chefs passionnés. Loin des élevages intensifs et des rendements industriels, une révolution est déjà en marche ; la bonne viande rouge devient un produit d'exception, voire de luxe. Mais où se trouve le meilleur steak du monde ?
Franck Ribière et son boucher favori, Yves-Marie Le Bourdonnec, partent rencontrer les nouveaux protagonistes de la filière, généreux, attachants et écologistes, pour essayer de comprendre ce qu'est une bonne viande. Les nouveaux enjeux du marché ne sont pas toujours là où on les attend.
Steak (R)évolution est un film gourmand et politiquement incorrect sur la viande "haute couture".

Notre avis: Avec Steak (r)évolution, Franck Ribière signe un documentaire sur la viande. Le film n'est pas là pour nous faire devenir végétarien puisqu'il valorise la bonne viande. De même, ce n'est pas un calvaire à regarder pour ces mêmes végétariens puisqu'il ne s'agit pas d'un brûlot critique contre le steak.

Franck Ribière signe plutôt un hymne à la bonne bouffe, à opposer à cette malbouffe qui nous fait oublier le goût et les saveurs. Il n'est pas non plus béat devant le produit en soulignant bien que l'abus de viande nuit à la santé.

Le propos de Steak (r)évolution est ailleurs. D'Argentine au Brésil, d'Espagne en Corse, des Îles britanniques aux Etats-Unis, du Japon au Québec, il fait le tour du monde des Chefs, bouchers, éleveurs: toutes ces personnes qui sont en contact avec le boeuf. Véritable cours scientifique sur les différentes races (passionnant), c'est avant tout un cri d'amour pour des "artisans". Ceux qui perpétuent une tradition (l'élevage non intensif, la qualité du produit final) ou qui élèvent la simple bavette au rang de plat inoubliable. C'est un véritable portrait transfrontalier d'une profession et de sa passion, qui rappelle les documentaires de Jonathan Nossiter (Mondovino). Le boeuf n'est pas le même selon les pays. Il ne se consomme pas de la même manière non plus.

Ce qu'il en ressort compte peu. Si vous êtes carnivore, vous ferez juste attention à la viande que vous achetez. Steak (r)évolution est avant tout une prise de parole, alertant sur les méfaits d'une alimentation industrielle, expliquant la difficulté d'un travail complexe, vantant la prédominance d'un produit quand il est de qualité.

Le réalisateur opère un véritable désossage de la filière, dans son meilleur aspect. Ici, nulle ferme des 1000 vaches, aucun MacDo, pas de Charal. Le documentaire est avant tout sociologique: l'impact d'un aliment dans notre culture, une profession de l'agriculture, un regard sur les usages d'un produit identique qui diffère selon les peuples.

L'évolution a bien eu lieu au fil des siècles. Les races se sont mélangées, elles sont désormais mieux vérifiées. Les morceaux de boeufs conduisent à des variations culinaires infinies. La révolution arrivera sans doute bientôt: l'élevage est nocif pour l'environnement et le végétarisme gagne des parts de marché. La viande sera peut-être un produit de luxe pour les prochaines générations. En attendant, du boeuf de Kobé, au 500 grammes de protéines à Buenos Aires, du T-Bone américain au bourguignon en France, le boeuf est incontestablement le meilleur ami de l'Homme depuis qu'il a découvert que, cuit, c'était délicieux. Avec ou sans sel, sauce, poivre ou autres condiments et accompagnements.

Les Prix Écrans canadiens partagés entre un cinéma hollywoodien et des films d’auteurs québécois

Posté par vincy, le 10 mars 2014

rebelle, enemy denis villeneuve jake gyllenhaal5 prix pour Enemy de Denis Villeneuve, qui retrouve Jake Gyllenhaal quelques mois après Prisoners. 5 récompenses également pour Mortal Instruments. Mais c'est Gabrielle qui repart avec le prix du meilleur film canadien. Le grand perdant n'est autre que Xavier Dolan (8 nominations pour Tom à la ferme, zéro au compteur final).

Les Prix Ecrans canadiens, qui fusionnent les prix Génie et Gemini, ont été créés l'an dernier. Pour leur deuxième édition, ils ont fait le partage entre films anglophones hollywoodiens et productions d'auteurs québécois. Parmi les nominés, on retrouvait le remake anglophone du hit québécois La grande séduction (2003). Quelques stars étaient également nominées comme Gabriel Yared (musique), Jake Gyllenhaal, Daniel Radcliffe et Brendan Gleeson (acteur) ou encore Marc Labrèche (second rôle masculin),

PRIX HONORIFIQUE : David Cronenberg
MEILLEUR FILM : Gabrielle - Louise Archambault - Production micro_scope
PRIX CLAUDE JUTRA DU MEILLEUR PREMIER FILM : Emmanuel Hoss-Desmarais - Whitewash
MEILLEURE RÉALISATION : Denis Villeneuve - Enemy
MEILLEUR SCÉNARIO : Shannon Masters - Empire of Dirt
MEILLEURE ADAPTATION : Elan Mastai - The F-Word
MEILLEURE INTERPRÉTATION MASCULINE, PREMIER RÔLE : Gabriel Arcand - Le démantèlement
MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE, PREMIER RÔLE : Gabrielle Marion-Rivard - Gabrielle
MEILLEURE INTERPRÉTATION MASCULINE, RÔLE DE SOUTIEN : Gordon Pinsent - The Grand Seduction
MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE, RÔLE DE SOUTIEN : Sarah Gadon - Enemy
MEILLEURE DIRECTION PHOTO : Nicolas Bolduc - Enemy
MEILLEURE DIRECTION ARTISTIQUE : Michel Proulx - Louis Cyr, l'homme le plus fort du monde
MEILLEURE MUSIQUE : Danny Vensi, Saunder Jurriaans - Enemy
MEILLEURE CHANSON : Jimmy Harry, Serena Ryder pour "It's no mistake"The Right Kind of Wrong
BOBINE D'OR CINEPLEX - MEILLEUR BOX OFFICE : Harald Zwart -The Mortal Instruments : City of Bones

Christopher Nolan tourne son voyage interstellaire avec une pléiade de stars

Posté par vincy, le 14 août 2013

Matthew McConaughey (Mud, Magic Mike), Anne Hathaway (The Dark Knight rises, Les Misérables), Jessica Chastain (The Tree of Life, Zero Dark Thirty), Bill Irwin ("Les Expert", Rachel se marie), John Lithgow ("3rd Rock from the Sun", "Dexter"), Casey Affleck (Ocean's 11, L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford), David Gyasi (The Dark Knight Rises, Cloud Atlas), Wes Bentley (Hunger Games), Mackenzie Foy (Twilight 4 et 5, Conjuring, Topher Grace ("That's 70's Show", Spider-Man 3), David Oyelowo (Lincoln, Jack Reacher), Ellen Burstyn (Requiem for a Dream, The Yards) et Michael Caine (Inception et la trilogie Dark Knight) : voilà pour le casting définitif d'Interstellar. Des habitués de l'univers de Christopher Nolan, et quelques nouvelles têtes connues comme Grace, Burstyn, Lightow, Irwin...

Le cinéaste a commencé le tournage de son film en Alberta, au Canada, programmé en novembre 2014 dans les salles.

Le script est basé sur la théorie des "trous de ver", soit les propriétés de connexions des différents points de l'espace qui permettent de faire des raccourcis à travers l'espace et de voyager entre différentes dimensions. On suivra ainsi les aventures d'un groupe d'explorateur qui découvrira un "trou de ver" (wormhole en anglais) et dépassera ainsi les limites humaines du voyage spatial, conquérant ainsi les vastes distances d'un trajet interstellaire.

A l'origine, le projet avait été développé en 2006, avec Steven Spielberg aux commandes, à partir des théories de Kip S. Thorne, par ailleurs consultant du film de Nolan.

De nouveaux venus dans l’univers de Christopher Nolan

Posté par matthieu, le 7 juillet 2013

Interstellar Nolan Matthew McConaughey Jessica Chastain Casey Affleck

Le nouveau "blockbuster" de Christopher Nolan sortira en novembre 2014. Co-produit par Paramount et Warner Bros, Interstellar sera le premier film du réalisateur depuis la fin de la trilogie The Dark Knight. L'attente est aussi haute chez les fans qu'à Hollywood.

L'un des points forts du réalisateur provient sans doute de ses choix pour le casting de ses films, qui alimentent le buzz et séduisent les spectateurs comme les spectatrices. Les frères Nolan parviennent ainsi à chaque films à réunir toute une troupe d'acteurs qui comptent parmi les meilleurs de leurs générations respectives (même si la direction d'acteur laisse parfois à désirer : rappelez-vous la mort risible de Cotillard dans The Dark Knight Rises).

Interstellar n'est pas en reste. Si l'on retrouve parmi les habitués Michael Caine (qui fait semble-t-il parti de la famille Nolan et répond toujours aux abonnés présents) et Anne Hathaway, on comptera parmi les nouveaux venus le dorénavant culte et adoré Matthew McConaughey, la parfaite Jessica Chastain et le trop rare Casey Affleck. À noter également la présence de Bill Irwin ("Les experts") aperçu dans La jeune fille de l'eau et Across the Universe. Voilà pour ceux qui ont déjà signé. On peut ajouter que la musique sera composée par le fidèle Hans Zimmer.

Tous seront alors plongés dans des voyages dans l'espace, explorant trous noirs et nouvelles dimensions (à partir des théories scientifiques de Kip Thorne, lire notre actualité du 21 janvier). On devrait en savoir un peu plus sur le scénario et le casting final dans les prochaine semaines. Pour l'instant, la pré-production (notamment la construction des décors) a été reportée de deux semaines à cause d'inondations dans la région de Calgary (Canada) où se tournera le film dès le mois d'août.

Un modeste site internet officiel a été lancé. Le buzz, toujours le buzz... Les quatre derniers films de Nolan ont tous rapporté plus de 255 millions de $ aux USA (en recettes ajustées au prix de l'inflation). Au total, le cinéaste a fait gagné à l'industrie quelques 3,5 milliards de $ dans le monde avec ses 7 films.

Le Jour le plus court sera aussi québécois (et canadien) le 21 décembre 2013

Posté par vincy, le 14 juin 2013

Le jour le plus Court fêtera sa troisième édition le 21 décembre prochain. Chaque année, l'édition initiée par le CNC s'internationalise un peu plus. avec douze pays participants en décembre 2012. En 2013, il faudra ajouter le Québec et même le Canada dans son ensemble.

La SODEC, l'ONF, Téléfilm Canada vont s'associer pour l'occasion.

"Des programmes variés de courts métrages réalisés par des cinéastes du Québec, du Canada et de France seront offerts pour une diffusion gratuite à l'échelle du pays" explique le communiqué.

Déjà, cinq salles de projection québécoises ont accepté de participer à l'aventure : Ciné-Centre de Baie-Comeau, Ciné-Centre de Sept-Îles, Cinéma Paramount Rouyn-Noranda, La Maison du cinéma de Sherbrooke et le Cinéma Le Tapis rouge de Trois-Rivières.

L’Office national du film du Canada va lancer un « Netflix » international du documentaire

Posté par vincy, le 10 juin 2013
sarah polley venise 2012

Sarah Polley à Venise en 2012

L'Office national du film du Canada (ONF) va lancer une plateforme en ligne pour diffuser les documentaires d'auteur canadiens.  Face à la disparition des documentaires dans les programmes des chaînes TV, et constatant à l'inverse le succès des festival dans ce genre, l'ONF mise sur le développement des écrans et la croissance de la vidéo à la demande pour permettre au public de visionner ce qu'il veut quand il veut.

« Étant l'un des principaux centres de création de documentaires du monde, l'ONF a une responsabilité à l'égard des auditoires nationaux,  internationaux et de la communauté des documentaristes, soit répondre à un besoin bien présent, a déclaré Tom Perlmutter, commissaire du gouvernement à la cinématographie et président de l'Office national du film du Canada.  Forts de notre succès avec ONF.ca, nous prenons avantage de nos infrastructures technologiques, de notre expertise unique en contenu documentaire et de notre réseau de partenaires internationaux pour proposer une expérience innovante tant pour les créateurs que pour les auditoires. »

Si Netflix et même iTunes et YouTube proposent déjà des docus sur leurs plateformes, il n'y a rien de convaincant. Le succès d'une chaîne de ce type nécessite une hiérarchisation de l'offre, une éditorialisation fine et un véritable travail de promotion. L'ONF proposera des productions maison mais aussi d'autres documentaires hors catalogues. Cela pourrait commencer avec une offre de 2000 films.

Ce service sera multisupport (smartphone, tablette, ordinateur, TV connectée,...) et disponible au Canada, aux USA, en France et au Royaume Uni, avec un abonnement mensuel d'environ 8 CAN$. Le service devrait être inauguré en 2014.

Vendredi, l'ONF a par ailleurs lancé une application gratuite pour iPad, L'atelier McLaren où "les utilisateurs peuvent s'approprier les techniques de Norman McLaren et animer les images à la manière du cinéaste, fondateur de l'animation à l'ONF."

Rebelle (War Witch) fait une OPA sur les prix Ecrans Canadiens

Posté par vincy, le 4 mars 2013

kim nguyen prix ecrans canadiensNouvellement créés par l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision, les prix Écrans canadiens, ancien prix Génie (lire notre actualité du 2 février), ont récompensé leurs lauréats hier soir à Toronto.

Le film de Kim Nguyen, Rebelle (War Witch), nommé à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, a fait une razzia avec 10 prix : meilleur film, réalisation, scénario original, actrice (Rachel Mwanza), second-rôle masculin (Serge Kanyinda), direction artistique, image, montage, son et montage sonore.

Autant dire qu'il ne reste que des miettes pour les autres. Laurence Anyways repart avec les prix des meilleurs costumes et des meilleurs maquillages ; Cosmopolis a été consolé avec les prix de la meilleure musique (Howard Shore) et de la meilleure chanson ; Still Mine est primé pour son acteur (James Cromwell) ; Midnight's Children est distingué pour son second-rôle féminin (Seema Biswas) et son scénario / adaptation (d'après le roman de Salman Rushdie) ; enfin Resident Evil : Retribution reçoit le prix des meilleurs effets visuels. Le film a également été gratifié d'un Cineplex Golden Reel Award, pour avoir été le plus gros succès canadien au box office national.

Notons que Sarah Polley a été distinguée pour son documentaire Stories We Tell.

Enfin, la britannico-canadienne Kim Cattrall, 57 ans, a été honorée d'un prix spécial pour sa contribution artistique à l'industrie du cinéma et de la télévision. La star de Sex & the City, a notamment été remarquée dans des films comme Police Academy, Hold Up, Le bûcher des vanités, Star Trek VI, The Ghost Writer...

10 nominations aux Jutra pour Laurence Anyways

Posté par vincy, le 2 février 2013

Le troisième film de Xavier Dolan, Laurence Anyways, sélectionné à Un certain regard au dernier festival à Cannes, a récolté 10 nominations aux prix Jutra (César québécois). Dolan part donc favori, trois ans après avoir reçu quatre prix Jutra (meilleur film, meilleur scénario, meilleure actrice à Anne Dorval et film s'étant le plus illustré à l'étranger) pour J'ai tué ma mère. Etrangement Melvil Poupaud n'est pas nommé, alors qu'il est cité aux prix canadiens...

Rebelle pourrait cependant créé la surprise. Le film Kim Nguyen, nommé à l’Oscar du meilleur film en langue étrangère, est cité neuf fois.

Ses deux films sont aussi en lice pour le Jutra du Film s’étant le plus illustré hors Québec entre le 1er janvier et le 31 décembre 2012, aux côtés de Bestiaire, Camion, Monsieur Lazhar (prix Jutra du meilleur film en 2012), et Starbuck (Bobine d'or au Canada et Billet d'or au Québec en 2012).

Les nominations des Jutra rejoignent d'assez près celles des Prix Écrans canadiens, résultant de la fusion des prix Génie et Gemini qui récompensaient le cinéma, la télévision et les nouveaux médias nationaux. Ainsi quatre films québécois se disputent la catégorie du meilleur film canadien. Rebelle, avec 12 nominations, et Laurence Anyways, avec 10 nominations, sont là aussi favoris au niveau canadien et seront rivaux dans des catégories comme meilleur film, réalisateur et actrice.

Les 15e prix Jutra, dont la soirée aura lieu le 17 mars, rendront hommage à Michel Côté, Prix Génie du meilleur acteur et Prix Jutra du meilleur acteur de soutien pour le rôle du père dans C.R.A.Z.Y..

Principales nominations de la 15e Soirée des Jutra:

Meilleur film : Camion ; Inch'Allah ; Laurence Anyways ; Rebelle ; Roméo Onze
Meilleure réalisation : Xavier Dolan (Laurence Anyways) ; Ivan Grbovic (Roméo Onze) ; Kim Nguyen (Rebelle) ; Rafaël Ouellet (Camion) ; Podz (L'affaire Dumont)
Meilleur acteur : Ali Ammar (Roméo Onze) ; Gabriel Arcand (Karakara) ; Marc-André Grondin (L'affaire Dumont) ; Julien Poulin (Camion) ; Victor Andrès Trelles Turgeon (Le torrent)
Meilleure actrice : Micheline Bernard (La mise à l'aveugle) ; Marilyn Castonguay (L'affaire Dumont) ; Suzanne Clément (Laurence Anyways) ; Rachel Mwanza (Rebelle) ; Dominique Quesnel (Le torrent)
Meilleur acteur dans un second rôle : Serge Kanyinda (Rebelle) ; Joey Klein (The Girl in the White Coat) ; Guy Nadon (Les Pee-Wee 3D) ; Sébastien Ricard (Avant que mon cœur bascule) ; Gildor Roy (Ésimésac)
Meilleure actrice dans un second rôle : Nathalie Baye (Laurence Anyways) ; Monia Chokri (Laurence Anyways) ; Sophie Lorain (Avant que mon cœur bascule) ; Sabrina Ouazani (Inch'Allah) ; Ève Ringuette (Mesnak)
Meilleur scénario : Xavier Dolan (Laurence Anyways) ; Claude Gagnon (Karakara) ; Ivan Grbovic et Sara Mishara (Roméo Onze) ; Kim Nguyen (Rebelle) ; Rafaël Ouellet (Camion)