Cannes 2012 : Qui est Suzanne Clément ?

Posté par vincy, le 18 mai 2012

Xavier Dolan a choisit sa nouvelle femme : après une mère, après une amie, voici la conjointe. Suzanne Clément est l'héroïne de Laurence Anyways. Cette quadra québécoise incarne l'amante fantasque, la femme bafouée, la soeur incomprise, l'amie fidèle. Trahie et compassionnelle, dépressive et battante, rêveuse et lucide. Sans aucun doute, ce personnage est le plus important de sa carrière qui a pourtant 22 ans d'âge.

Elle était déjà dans J'ai tué ma mère : elle y tenait le rôle crucial de la professeur qui apaisait le jeune Xavier Dolan, son élève. Au cinéma , elle avait débuté dans Le confessionnal sous le regard de Robert Lepage, l'un des plus grands metteur en scène, scénographe, auteur et cinéaste de la Belle Province. Il y a pires débuts. Elle tourne peu pour le cinéma, comblant les périodes creuses avec des séries TV populaires locales (Les hauts et les bas de Sophie Paquin lui a valu deux fois le prix de la meilleure comédienne) ou des téléfilms.

Côté cinéma, trois films lui ont valu quelques prix : L'audition, de Luc Picard, en 2005, qui la confirma parmi les grandes jeunes comédiennes canadiennes. La brunante, l'année suivante, de Fernand Dansereau, drame transgénérationnel sous forme de road movie. Et en 2008, C'est pas moi, je le jure! de Philippe Falardeau, en mère qui abandonne sa famille, film récompensé par le prix du meilleur film au Festival du film francophone d'Angoulême. Suzanne Clément pourrait maintenant s'aventurer ailleurs. Elle aime voyager et, quand elle veut faire une pause, vient vivre à Paris...

Remakes hollywoodien et bollywoodien pour la comédie québécoise Starbuck

Posté par vincy, le 25 avril 2012

La comédie québécoise de Ken Scott, Starbuck, qui sort en France le 27 juin prochain, va être l'objet d'un remake américain. DreamWorks a acquis les droits du film en vue d'un tournage d'ici la fin de l'année. Notons que le film sera aussi revisité par un studio bollywoodien avec la star indienne Akshay Kumar dans le rôle principal.

Sorti en juillet 2011 au Québec, Starbuck, qui met en vedette Patrick Huard, comédien très populaire dans la Belle Province, a été l'un des films canadiens les plus marquants de l'année. Plus gros succès national du box office canadien, prix Génie du meilleur scénario et de la meilleure musique, Starbuck a séduit 384 000 spectateurs québécois en salles.

L'histoire est celle de David Wosniak qui apprend que son amie Valérie est enceinte ; mais cet éternel adolescent de 42 ans découvre qu'il est également le géniteur de 533 enfants.

La réalité a d'ailleurs dépassé la fiction. Un britannique, Bertold Wiesner, fondateur d'une clinique de fertilité, vient d'être accusé d'avoir lui-même fécondé ses clientes avec son sperme et pourrait être le père de 300 à 600 enfants!

Cannes 2012 : Xavier Dolan, entre excitation et déception

Posté par vincy, le 22 avril 2012

Jeudi soir, la presse montréalaise rencontrait Xavier Dolan. Le jeune cinéaste-scénariste-comédien, déjà deux fois sélectionné à Cannes avec ses deux premiers films, venait d'apprendre que son troisième long métrage était sélectionné à Un certain regard, comme Les amours imaginaires en 2010. Son premier long, J'ai tué ma mère, avait été découvert à la Quinzaine des réalisateurs en 2009.

Laurence Anyways était précédé d'une telle attente que beaucoup l'espérait en compétition. Une journaliste de Radio Canada a d'ailleurs interpellé Thierry Frémaux, en charge de la sélection officielle du Festival, jeudi matin en conférence de presse : "Pourquoi le film de Xavier Dolan n'est "que" dans le Certain Regard?". Frémaux a justement rappelé qu'il était jeune (23 ans), qu'il avait le temps de construire son oeuvre, et surtout qu'il n'y avait rien de déshonorant à être à Un certain Regard. Ce n'est pas une "sous" sélection. On le voit au fil des ans : cette section du Festival prend de l'ampleur avec des cinéastes confirmés côtoyant des premiers films...

C'est évident que les "marches bleues" ont moins d'impact que les "marches rouges". Mais c'est davantage la faute de médias qui n'ont pas le temps de traiter tous les films ou qui se concentrent sur les films à vedette (pour des raisons d'audience).

Xavier Dolan ne peut que se réjouir : trois films, trois sélections à Cannes. Le cinéma québécois avait été rare, hormis les films de Denys Arcand, sur la Croisette : la Croisette a trouvé son abonné de la Belle-Province. Aux journalistes qui l'entouraient, Dolan, qualifié de jeune prodige par la presse québécoise, n'a pas caché ses émotions : «?C’est vrai que ce n’était pas nécessairemement la nouvelle que nous attendions. C’est sûr qu’il y a une forme de déception. Les cinéastes ont tous le même rêve, celui d’aller à Cannes, d’être en compétition et de gagner la Palme d’or. Mais Un certain regard est une section prestigieuse. Ça reste la sélection officielle, ça reste le rendez-vous du cinéma mondial le plus couru et c’est pour moi un grand honneur. Cette déception est momentanée et elle sera bientôt remplacée par l’excitation de retourner dans ce festival qui est devenu, pour moi, une famille. »

A la déception, se substitue vite la joie : «?Le fait est qu’on aurait pu ne pas du tout se retrouver à Cannes. Le fait qu’on y soit prouve que le Festival de Cannes veut préserver la relation qui a été bâtie avec moi. Être à Un certain regard, pour moi, c’est être à Cannes. » Dolan ne cache pas ses ambitions : «?Dans n’importe quel métier qu’on puisse faire, on a une étoile ultime qu’on vise et vers laquelle on marche. En faisant Laurence Anyways, je me disais que cette fois-ci, on allait en compétition officielle et qu’on avait une chance pour la Palme d’or, peut-être la première canadienne. ?C’est très important que le Québec s’affirme d’un point de vue identitaire à l’étranger. Ce qui provient du Québec présentement n’est pas forcément positif. Les échos que les gens peuvent avoir à l’international sont ceux d’un gouvernement plus belligérant dans lequel on se reconnaît moins. Heureusement, la culture nous fait rayonner et fait parler de nous d’une belle manière. »

Laurence Anyways, produit par MK2 pour un budget de 9 millions de $ CAN (ce qui est parmi les plus importants budgets au Québec ces dernières années), a été rendu possible grâce à la présence d'acteurs français, Melvil Poupaud et Nathalie Baye en tête, plus "bankables" au niveau international.

Le film se déroule sur une période de 12 ans et dure 2h39. C'est l'histoire de Laurence qui se découvre transgenre. Il tente désespérément de sauver sa relation avec Fred, sa fiancée, tout en désirant changer de sexe. « C’est mon premier film purement fictif, mais toujours sur le thème des amours impossibles » explique le cinéaste.

Le film sortira en mai au Québec et le 18 juillet en France.

Jutra 2012 : Monsieur Lazhar favori, Vanessa Paradis nominée

Posté par vincy, le 1 février 2012

Le 11 mars 2012, le cinéma québécois remettra ses prix, les Jutra (les Canadiens ayant les prix Génie). Les nominations sont désormais connues. Monsieur Lazhar, nommé à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, est naturellement en tête de liste avec 9 nominations. Coteau rouge surprend avec 8 nominations et Café de Flore en cumule 7, dont une pour Vanessa Paradis. Pour la première fois cette année, le public est invité venir assister à la 14e soirée des Jutra au Théâtre St-Denis à Montréal.

Monsieur Lazhar : meilleur film, meilleure réalisation (Philippe Falardeau), meilleur scénario (Philippe Falardeau), meilleur acteur (Fellag), meilleure actrice de soutien (Sophie Nélisse), meilleur acteur de soutien (Émilien Néron), meilleur son, meilleure musique originale (Martin Léon) et film s’étant le plus illustré à l’extérieur du Québec.

Coteau Rouge : meilleur film, meilleur scénario (André Forcier, Linda Pinet et Georgette Duchaîne), meilleure actrice (Céline Bonnier), meilleur acteur de soutien (Mario Saint-Amand), meilleure direction artistique, meilleure direction photo, meilleurs costumes et meilleure coiffure.

Café de Flore : meilleure réalisation (Jean-Marc Vallée), meilleure actrice (Vanessa Paradis), meilleure direction artistique, meilleure direction photo, meilleure coiffure, meilleur maquillage et film s’étant le plus illustré à l’extérieur Québec.

Pour l’amour de Dieu : meilleure réalisation (Micheline Lanctôt), meilleure actrice (Madeleine Péloquin), meilleure direction artistique, meilleure direction photo, meilleurs costumes et meilleure musique originale (Catherine Major).

Starbuck : meilleur film, meilleure réalisation (Ken Scott), meilleur scénario (Ken Scott et Martin Petit), meilleur acteur (Patrick Huard), meilleure direction artistique et meilleur son.

Une vie qui commence : meilleure actrice (Julie Le Breton), meilleur acteur (Charles-Antoine Perreault), meilleur acteur de soutien (François Papineau), meilleurs costumes, meilleur maquillage et meilleure coiffure .

Le vendeur : meilleur film, meilleur scénario (Sébastien Pilote), meilleur acteur (Gilbert Sicotte), meilleure musique originale (Pierre Lapointe et Philippe Brault) et film s’étant le plus illustré à l’extérieur du Québec.

Snow and Ashes : meilleure direction artistique, meilleure direction photo, meilleur montage , meilleurs costumes (Mireille Roy) et meilleure musique originale (Louis Côté, collaboration spéciale de Claude Lamothe).

Le sens de l’humour : meilleure direction photo, meilleur montage, meilleure actrice de soutien (Sonia Vachon) et meilleure musique originale (FM Le Sieur).

Frisson des collines : meilleure actrice de soutien (Anick Lemay), meilleur acteur de soutien (Antoine Bertrand), meilleurs costumes et meilleure coiffure.

Gerry : meilleur acteur (Mario Saint-Amand), meilleur maquillage et meilleure coiffure.

La run : meilleur scénario (Léonardo Fuica, Demian Fuica, Martin Poirier), meilleur acteur de soutien (Nicolas Canuel) et meilleur montage.

Nuit #1 : meilleur film, meilleure réalisation (Anne Émond) et meilleure actrice (Catherine De Léan).

La peur de l’eau e:  meilleure actrice de soutien (Sandrine Bisson) et meilleur son.

BumRush : meilleur montage.

Décharge :meilleur maquillage.

En terrains connus : meilleur son

Funkytown : meilleur maquillage

Le bonheur des autres : meilleure actrice de soutien (Louise Portal)

Marécages : meilleur son.

Sur le rythme : meilleur montage

Curling : film s’étant le plus illustré à l’extérieur du Québec

Incendies : film s’étant le plus illustré à l’extérieur du Québec

Vanessa Paradis face à Rachel Weisz et Michelle Williams aux prix Génie canadiens

Posté par vincy, le 18 janvier 2012

Le cinéma québécois a confirmé son dynamisme et sa qualité en plaçant de nombreux films parmi la liste des nommés aux prochains prix Génie canadiens, l'équivalent des Oscars. Ainsi Café de Flore, de Jean-Marc Vallée, avec Vanessa Paradis, domine la liste avec 13 nominations, devant A Dangerous Method, de David Cronenberg (11) et le charmant Monsieur Lazhar, de Philippe Falardeau (9).

Le cinéma québécois se voit ainsi représenté par 13 films sur les 27 nommés par les prix Génie. La proportion est la même avec les films les plus souvent cités : 3 sur 7 puisque Starbuck est nommé six fois.

Café de Flore part donc favori. Il est en lice dans les principales catégories : film, réalisateur, images, costumes, direction artistique, maquillages, son, montage sonore, scénario original, effets visuels, second rôle masculin (Marin Gerrier), second rôle féminin (Hélène Florent), et bien sûr actrice principale. Vanessa Paradis sera confrontée à Catherine de Léan (Nuit #1), Pascale Montpetit (The Girl in the White Coat), l'oscarisée Rachel Weisz (The Whistleblower) et la possible oscarisable Michelle Williams (Take this Waltz).

Les cinq meilleurs films de l'année, outre Café de Flore, sont A Dangerous Method, Monsieur Lazhar, Starbuck et The Whistleblower. Côté réalisation, on retrouve, outre Vallée pour Café de Flore, David Cronenberg, Philippe Falardeau et Larysa Kondracki (The Whistleblower), le cinéaste Stevn Silver pour The Bang Bang Club.

Fellag (Monsieur Lazhar), excellent dans son personnage d'enseignant immigré, Michael Fassbender (A Dangerous Method) et Patrick Huard (Starbuck) sont en compétition pour le prix du meilleur acteur. Viggo Mortensen est nommé pour son second rôle dans le Cronenberg.

L’Académie remettra ses prix Génie à Toronto le jeudi 8 mars.

Les 10 meilleurs films canadiens de l’année selon le Festival de Toronto

Posté par vincy, le 15 décembre 2011

Pour la première fois, le classement annuel du festival de Toronto des 10 meilleurs films canadiens comprend cinq films québécois, soit la moitié.

Monsieur Lazhar, Café de Flore, Marécages, Le vendeur et Starbuck côtoient ainsi A Dangerous Method, Take This Waltz, Keyhole, Hobo with a Shotgun et Edwin Boyd.

Le Festival distingue cette année des cinéastes comme Falardeau (meilleur film canadien au Festival international du film de Toronto, primé au festival de Locarno cette année et désigné comme représentant du Canada aux Oscar dans la catégorie du meilleur film étranger), Vallée (le réalisateur de CRAZY), Scott (qui signe avec Starbuck le plus gros succès local de l'année), Cronenberg et Polley.

Parmi les films québécois cités, on notera que Monsieur Lazhar, Café de Flore et Starbuck sont déjà programmés pour sortir dans les salles françaises.

Les 39 marches du Festival International du Film de La Rochelle

Posté par vincy, le 1 juillet 2011

Le 39e Festival International du Film de La Rochelle s'ouvre aujourd'hui et se terminera le 10 juillet. L'un des plus importants festivals de cinéma en France va ainsi occuper 14 écrans (deux de plus que l'an denier) pour présenter 250 films (courts et longs métrages). En 2010, la manifestation avait attiré plus de 78 000 spectateurs.

Cette année La Rochelle met l'imagination au pouvoir. Du muet à l'animé, du docu mexicain au cinéma québécois ou tchadien, de David Lean à Bertrand Bonello.

Une rétrospective quasi complète de Buster Keaton, 13 longs métrage (dont Le mécano de la générale), un documentaire et 16 courts métrages, permettra de redécouvrir le génie visuel et l'humour généreux du plus humaniste des acteurs burlesques.

Autre grande rétrospective, celle de David Lean, à qui l'on doit des fresques magistrales comme Le pont de la rivière Kwai, Lawrence d'Arabie, Docteur Jivago ou encore La Fille de Ryan. Ses 16 longs métrages révéleront une oeuvre plus riche, plus variée que celle qui a (parfois) été décriée par le snobisme français. Carlotta réédite en DVD ses six premiers films (1942-1948) par la même occasion.

La Rochelle rendra aussi hommage à Bertrand Bonello, cinéaste du huis-clos et de l'enfermement, des univers communautaires et des corps abîmés. Réalisateur rock, Bonnello présentera en avant-première L'Apollonide, en compétition officielle au dernier festival de Cannes. Tous ses films, depuis 1996, seront projetés. Une rencontre avec le public aura lieu le 5 juillet.

Autre hommage, celui à Jean-Claude Carrière (voir notre interview, homme des mots et d'esprit. Ce polyvalent de l'écriture, précis et érudit, sera la grande vedette du premier week-end, avec une rencontre en compagnie de Jean-Paul Rappeneau (avec qui il a écrit le majestueux Cyrano de Bergerac) et Michel Piccoli (qui a joué dans Belle de Jour). Ce sera aussi l'opportunité de découvrir Le Soupirant de Pierre Etaix, La Pince à ongles, son seul film en tant que réalisateur, de revoir Le Voleur, les Bunuel, Le Tambour ou Birth. Un documentaire de Danielle Jaeggi accompagnera l'ensemble de cette sélection qui fera voyager de la France de Danton au Mahabharata. Une exposition, comprenant ses dessins, illustrera cette fascination pour l'évasion et le monde.

Autres hommages, plus singuliers : Denis Côté, réalisateur québécois qui viendra présenté Curling en avant-première. Ce film multiprimé (notamment à Locarno avec deux Léopards) sortira en France cet automne chez Capricci Films. Mahamat-Saleh Haroun, primé à Cannes l'an dernier avec Un homme qui crie, viendra présenter l'ensemble de sa filmographie. Et Koji Yamamura, maître du cinéma d'animation japonais, préférant l'expérimentation et l'indépendance au formatage industriel.

La Rochelle offrira aussi aux spectateur le Nouveau documentaire Mexicain dans le cadre de sa section Découverte et une Leçon de musique autour de Maurice Jarre.

Et enfin, quelques soirées exceptionnelles, avec Habemus Papam en ouverture, Les Bien-aimés en présence de Christophe Honoré, une nuit blanche le samedi 9 juillet et Le sauvage (avec Deneuve et Montand) en séance en plein air, complètent les événements du Festival.

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Site internet du festival

10 nominations aux prix Jutra pour Incendies

Posté par vincy, le 13 février 2011

On ne voit pas comment une razzia pourrait lui échapper. Malgré les nombreuses nominations de ses rivaux, notamment Les amours imaginaires, 10 1/2, ou dans des catégories techniques La cité, Les sept jours du talion et Cabotins, Incendies rafle 10 nominations aux prix Jutra (les César du cinéma québécois). Face à des concurrents dispersés, il est quasiment donné gagnant dans la plupart de ses catégories.

Denis Villeneuve, qui est aussi l'un des deux favoris des prix Génie (Oscars canadiens, voir actualité du 3 février) et nommé à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, part avec une longueur d'avance. Seul choix cruel, la meilleure actrice puisque Mélissa Désormeaux-Poulin (qui joue la fille) et Lubna Azabal (qui incarne la mère) sont en compétition pour la statuette.

Le Jutra hommage sera remis à Jean Lapointe (prix Génie et prix Jutra du meilleur acteur en 2005 pour Le dernier tunnel). Il joue dans À l'origine d'un cri, trois fois nommé cette année, dont celle de meilleur second-rôle masculin pour Jean Lapointe. Auteur-compositeur-interprète, humoriste et acteur, il a quitté le Sénat du Canada en décembre 2010 où il siégeait depuis 2001. Il est l'un des comédiens les plus populaires de la Belle Province.

Le Jutra Billet d'or, qui récompense le plus gros succès au box office, sera remis à Piché entre ciel et terre, par ailleurs nommé pour le Jutra du meilleur scénario.

Notons enfin les trois nominations techniques pour le film français Oscar et la dame rose.

Les nominations par films :

Incendies (10) : film, réalisateur, actrice (Lubna Azabal), actrice (Mélissa Désormeaux-Poulin), scénario, image, direction artistique, son, montage, costumes

Les amours imaginaires (5) : film, réalisateur, scénario, montage, coiffure

La cité (5) : réalisateur, image, direction artistique, musique, costumes

Les sept jours du talion (5) : second rôle masculin (Martin Dubreuil), image, son, montage, maquillage

Cabotins (5) : second rôle féminin (Dorothée Berryman), direction artistique, son, costumes, coiffure

10 1/2 (4) : film, réalisateur, acteur (Claude Legault), scénario

Barney's Version (4) : scénario, direction artistique, maquillage, coiffure

La dernière fugue (4)  : acteur (Jacques Godin) second rôle féminin (Isabelle Miquelon), second rôle masculin (Yves Jacques), montage

Curling (3) : film, réalisateur, acteur (Emmanuel Bilodeau)

Les signes vitaux (3) : film, second rôle féminin (Marie Brassard), maquillage

A l'origine d'un cri (3) : second rôle masculin (Jean Lapointe), scénario, montage

Route 132 (3) : acteur (François Papineau), second rôle masculin (Alexis Martin), musique

Reste avec moi (3) : second rôle féminin (Danielle Proulx), second rôle masculin (Gérard Poirier), musique

Le journal d'Aurélie Laflamme (3) : second rôle féminin (Geneviève Chartrand) musique, costumes

Oscar et la dame en rose (3) : son, maquillage, coiffure

Tromper le silence (2) : actrice (Suzanne Clément), image

Trois temps après la mort d'Anna (2) : actrice (Guylaine Tremblay), image

Deux fois une femme (2) : actrice (Evelyne Rompre), maquillage

L'enfant prodige (2) : direction artistique, costumes

Piché entre ciel et terre (1) : scénario

The Trotsky (1) : acteur (Jay Baruchel)

Filière 13 (1) : son

Lucidité passagère (1) : musique

Le poil de la bête (1) : coiffure

Un gars, une fille sur grand écran ?

Posté par vincy, le 20 décembre 2010

Jean Dujardin et Alexandra Lamy l'ont popularisée en France entre 1999 et 2003 (486 épisodes de 6 minutes) : la série TV Un gars une fille est pourtant un concept québécois de Guy Lepage, véritable star humoriste de la radio et de la scène avec, entre autres, le groupe Rock et Belles Oreilles. Il avait imaginé 131 épisodes de 26 minutes, diffusés entre 1997 et 2003.

Si les petits écrans se régalent encore des multiples rediffusions (on en est à la quatrième fois aussi bien en France qu'au Canada), la Belle Province pourrait voir prochainement une déclinaison sur grand écran.

Lepage y travaille depuis 2004. Son film, L'appât (à ne pas confondre avec celui de Tavernier) vient de sortir ce week-end au Québec. C'est la première fois qu'il tient un rôle important au cinéma. Lors de sa tournée promotionnelle, il a évoqué qu'il finalise actuellement son scénario, qui pourrait être produite dès le deuxième trimestre 2011.

Le Festival de Toronto liste les dix meilleurs films canadiens de l’année

Posté par vincy, le 19 décembre 2010

Comme tous les ans, le Festival International du Film de Toronto liste les dix meilleurs films canadiens de l'année. deux d'entre eux risquent de tout rafler aux cérémonies des Génie (Canada), et Jutras (Québec) : Barney's Version de Richard J. Lewis et Incendies de Denis Villeneuve. Le jury de dix professionnels (réalisateurs, critiques, exploitants, producteurs) ont donc rendu le verdict, sans aucun ordre particulier. Notons d'ailleurs une certaine diversité de style, de la Science-Fiction avec Splice au mélo stylisé Les amours imaginaires en passant par le documentaire Last Train Home.

Ces films seront projetés début 2011 au Bell Lightbox de Toronto, à la Cinémathèque du Pacifique de Vancouver et à l'Institut du Film Canadien d'Ottawa.

- Les amours imaginaires, Xavier Dolan
- Barney's Version, Richard J. Lewis
- Curling, Denis Cote
- The High Cost of Living, Deborah Chow
- Incendies, Denis Villeneuve
- Last Train Home, Lixin Fan
- Modra, Ingrid Veninger
- Splice, Vincenzo Natali
- Trigger, Bruce McDonald
- Trois temps après la mort d'Anna, Catherine Martin.