Angers célèbrera Godard et Gamblin

Posté par vincy, le 26 octobre 2011

Le 24e Festival de cinéma Premiers Plans d'Angers (20-29 janvier 2012) mettra à l'honneur le cinéaste Jean-Luc Godard et le comédien Jacques Gamblin.

Godard aura le droit à une rétrospective. Claude-Eric Poiroux, délégué général du festival, explique que "c'est un penseur, un artiste, un plasticien et sans doute celui qui a été le plus loin pour démolir le cinéma classique, son oeuvre excite la curiosité". Une trentaine de films seront présentés en plus de rencontres autour de son oeuvre. Godard a débuté en 1955 et a été consacré sur la scène mondiale avec A bout de souffle en 1960. Son dernier film, Film Socialisme, avait été présenté au Festival de Cannes en 2010. Ours d'or à Berlin (Alphaville), deux fois César d'honneur, Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière, Lion d'hor pour sa carrière en plus d'un Lion d'or pour Prénom Carmen, il est aussi l'un des derniers survivants de la Nouvelle Vague.

Cependant point de JLG sur les bords de la Loire. L'artiste ne se déplace plus.

Par conséquent, il faudra compter sur l'acteur Jacques Gamblin. Meilleur acteur à Berlin en 2002 (Laissez-passer), deux fois nommé aux Césars (Le premier jour du reste de ta vie, Pédale douce), populaire et respecté, Gamblin a su nous charmer dans des films comme Au petit Marguery, Les enfants du Marais, Mademoiselle, A la petite semaine, et récemment Le nom des gens. Il a tourné (et parfois plus d'une fois) avec Lelouch, Guédiguian, Blier, Chabrol, Tavernier, ... Épatant dans Ni à vendre ni à louer, ignoré du public (car très mal sorti cet été), il revient sur les écrans avec Le premier homme, de Gianni Amelio, d'après le roman d'Albert Camus. le film a reçu le prix de la critique internationale à Toronto en septembre.

Gamblin sera sur place avec la reprise au théâtre Le Quai de deux de ses spectacles, "Tout est normal, mon coeur scintille" et un concert-lecture avec le pianiste jazz Laurent de Wilde, "Gamblin Jazze De Wilde Sextete". Six de ses films seront projetés.

Outre ces deux vedettes de premier plan, Angers rendra hommage à Alan Clark, avec une sélection dédiée, à Jorge Semprun avec une lecture de ses textes, à Florence Miailhe avec une diffusion de ses courts métrages animés et une exposition. Le festival organisera aussi un panorama Danse / Cinéma (fictions comme documentaires).

Le festival Premiers Plans a réuni près de 68 000 spectateurs en janvier dernier, battant son record de fréquentation.

Cannes 2011 – le chiffre du jour : 6 000 000 d’euros

Posté par vincy, le 13 mai 2011

6 millions d'euros pour couvrir Cannes. C'est le budget total de la couverture de Canal + durant le Festival. 350 heures d'antenne, 500 personnes déplacées (les stars dans les Palaces, les autres au Pierre & Vacances de La Bocca), les cérémonies d'ouverture et de clôture retransmises en direct : c'est une dépense non négligeable. Certaines années, comme en 2010, les audiences ne sont pas au rendez-vous faute de stars (explication officielle) et faute d'intérêt (explication subjective). La qualité éditoriale n'est pas forcément à la hauteur de la chaîne du cinéma. Les invités sont davantage "people" que liés à l'actualité des sélections.

Canal + diffusera en direct le Grand Journal de Michel Denisot, les Guignols de l'Info, Le Cercle de Frédéric Beigbeder, très occupé par son premier long métrage, et les Rencontres de cinéma de Laurent Weil. Les marches seront aussi commentées chaque soir vers 19h30.

Pour les abonnés, les films de Cannes 2010 seront diffusés : Tournée, Tamara Drewe, Robin des Bois, Copie Conforme, Film Socialisme, avec une soirée spéciale Godard incluant un documentaire 2 ou 3 choses de Jean-Luc Godard.

Enfin, Hors-Jeu de Jafar Panahi et un documentaire sur le cinéma iranien sont prévus ce soir à 23h sur le petit écran.

L’instant Court : the Green Hornet réalisé par Aurélien Poitrimoult

Posté par kristofy, le 14 janvier 2011

Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après Electrobank réalisé par Spike Jonze, avec Sofia Coppola, voici l’instant Court n° 15.

Alors qu’Hollywood ne cesse d’exploiter sans vergogne les super-héros (plusieurs versions de Superman, Batman, Hulk…), il y en avait un dont le projet d’adaptation au cinéma était dans les cartons depuis plusieurs années : le Frelon vert.

Tout d'abord créé sous forme de feuilleton radiophonique, The Green Hornet est devenu par la suiteune série télévisée avec Van Williams et Bruce Lee en justiciers masqués, diffusée en 1966-1967 aux Etats-Unis et en 1986 en France. Le film est enfin arrivé dans nos salles de cinéma cette semaine, avec aux manettes le français Michel Gondry.

Dans l’ombre, un autre Français avait déjà travaillé sur ces héros qu’il voulait voir sur écran…

Voila donc le court-métrage The Green Hornet réalisé par Aurélien Poitrimoult. Ce film est à la fois un court et un pilote, il a en apparence une dynamique à l’américaine alors qu’il a été réalisé à Paris avec peu de moyens et beaucoup de motivation.

Le réalisateur Aurélien Poitrimoult nous raconte cette expérience :

Ecran Noir : Votre expérience est surtout celle d’assistant-réalisateur, quelles sont les particularités de ce poste méconnu ?

the green hornetAurélien Poitrimoult : J'ai travaillé pendant huit ans comme 1er assistant surtout auprès de Jean-Luc Godard. C'est un métier qui pourrait être comparé à la courroie de transmission dans un moteur. Le 1er assistant doit transmettre les volontés du réalisateur au reste de l'équipe. Ce sont sur des tournages que j'ai rencontré les personnes qui m'aidèrent par la suite à faire le Frelon Vert. J'ai travaillé sur des films aussi différents que : La chambre des officiers, Ronin ou les Godard. Comme j'avais des amis dans le domaine de la cascade, on a décidé de travailler ensemble sur un court métrage d'action. Ce fut le point de départ du Frelon.

EN : Avant de préparer votre court-métrage sur The Green Hornet, que connaissiez-vous de la série originale ? Pourquoi avoir choisi de privilégier surtout des scènes d’action plutôt qu’une intrigue plus fouillée avec d’avantage de dialogues ?

AP : J'ai découvert le Frelon Vert avec sa diffusion tardive en France à la fin des années 80. Je m'y suis intéressé car il y avait Bruce Lee dans cette série et que je suis un grand admirateur de son travail. Ce personnage fut créé pour une dramatique radio puis devint un héros de sérials dans les années 40 et enfin fut transformé en série télé par William Dozier qui produisait a cette époque le show Batman et qui voulait faire une série dans la même veine, mais destinée aux adultes. J'aimais le coté polar urbain de la série et le fait que le Frelon et Kato entretenaient le mystère quand à leur relation avec la pègre. Quand j'ai décidé de l'adapter en court métrage, j'ai voulu privilégier l'action car je voulais filmer l'action, c'était mon but principal en faisant ce court. J'ai mis au point une petit intrigue qui reprenait le doute qu'ont les médias sur l'honnêteté du Frelon et j'ai mis au point avec Manu Lanzi et Patrick Vo une grosse scène d'action avec un découpage précis. Nous aimions beaucoup le travail des Hongkongais dans ce domaine et un peu moins celui des Américains qui ont tendance à sur-découper l'action. Alors j'ai décidé que nous ne sur-découperions pas.

EN : Quelles ont été les principales étapes pour obtenir au final ce rendu presque ‘hollywoodien’ ?

AP : Lorsque j'ai tourné Le Frelon Vert, j'avais peu d'argent (1500 euros) et les caméras HD  n'étaient pas encore sur le marché. Je voulais tout de même obtenir un rendu cinégénique. J'avais à ma disposition une sony PD150 une caméra 3CCD. Alors comme nous n'avions pas les moyens mais le luxe du temps, j'ai fait refaire toutes les profondeurs de champ en post production. Ce travail consistait a flouter les fonds artificiellement. J'ai eu recours aussi aux "matte-paintings" qui sont des décors numériques pour compléter mon cadre. Nous avons aussi créé une nuit américaine car tout le film fut tourné de jour. Enfin j'ai dégradé l'image en rajoutant du grain pour ne pas avoir cet effet de netteté propre à la vidéo. Toujours dans un souci d'obtenir un rendu crédible, j'ai décidé de faire doubler les acteurs par des acteurs américains car je ne crois pas à des super héros qui parleraient en français. Et nous avons entièrement refait le son en post-production pour pouvoir maitriser le moindre bruitage.

EN : Racontez-nous ce qui s'est passé ensuite pour la diffusion de ce court-métrage ?

AP : Lorsque j'ai mis le film sur internet, les ayants-droit n'ont pas tardé à se manifester à travers leur avocat pour m'interdire la diffusion. Au début, j'ai cru qu'il s'agissait d'une blague mais en fait ils étaient très sérieux et avaient pensé dans un premier temps que je préparais un long-métrage sans les avertir. Je leur ai expliqué qu'il s'agissait d'un court à but non lucratif (notion qu'ils comprirent mal) et que nous pourrions peut-être trouver un terrain d'entente. Au final ils me laissèrent le diffuser sur internet et dans les festivals avec une mention légale à la fin. Le film fut beaucoup sélectionné en Amérique (Fantasia, festival du film d'action, etc..) et jamais en France. J'ai gagné à Los Angeles le prix de la meilleure séquence d'action. Le film fut aussi très bien accueilli sur le net par les fans. J'ai eu de gentils messages de Van Williams (l'acteur qui joua le Frelon dans la série télé) et de Burt Ward (Robin dans la série télé Batman), j'ai pu aussi remettre en main propre le film à Linda Lee et Shannon Lee, un grand moment. C'est grâce au Frelon Vert qu'aujourd'hui je suis réalisateur car c'est ce court métrage qui me fit connaitre auprès des professionnels. Le film continue d'ailleurs sa vie et redevient d'actualité grâce au long de Michel Gondry.

EN : Le film the Green Hornet vient enfin de sortir, adapté par Seth Rogen et Michel Gondry,  qui eux ont pris clairement le parti humoristique et de l’auto-dérision presque parodique, qu’en pensez-vous ?

AP : Je vais aller le voir évidement même si je ne m'attends pas à retrouver sur grand écran ce que j'aime chez ce personnage. Mais Hollywood ne cherche pas à satisfaire la communauté des fans qui reste une niche. Ils préfèrent cibler le public qui fait le succès d'un film, à savoir les 15-20 ans qui eux ne connaissent absolument pas ce personnage. Donc je comprends leur stratégie, bien que je trouve que ce personnage se prêterait mieux à une histoire plus adulte.

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film the Green Hornet.

Les Archives d’Eric Rohmer remises à l’Imec

Posté par vincy, le 13 janvier 2011

"Conformément à la volonté du cinéaste, les archives d'Éric Rohmer ont rejoint les collections de l'Imec", a annoncé aujourd'hui l'institut Mémoires de l'édition contemporain. Tout juste un an après sa mort.

Créé en 1988, l'institut rassemble les fonds d'archives et d'études consacrés aux principales maisons d'édition, aux revues et aux différents acteurs de la vie du livre et de la création.

L'établissement situé à Caen en Normandie a reçu aujourd'hui "plus de 140 boîtes de documentaires et près de 20 000 pièces d'archives qui viennent éclairer la généalogie du cinéma rohmérien, et révèlent notamment l'importance de son activité littéraire dès les années 1940".

Il ne reste plus qu'à traiter les archives et classer le fonds.  «Ce fonds d’une exceptionnelle richesse permet de retracer l’ensemble de la carrière cinématographique et critique » indique le communiqué. Il comprend notamment une importante quantité d'écrits (récits, nouvelles, romans, théâtre, correspondance d’Eric Rohmer avec, notamment, François Truffaut, Jean Cocteau, Jean-Luc Godard ou André Bazin) mais surtout des témoignages «de ses talents de metteur en scène, de photographe, de dessinateur, de concepteur de costumes et de décors, de compositeur de chansons et de musiques.»

L’Imec fait aussi savoir qu’Antoine de Baecque, qui vient de sortir le documentaire sur Truffaut et Godard Deux de la vague,  et Noël Herpe travaillent à une biographie d’Eric Rohmer pour l'éditeur Grasset.

Jean-Luc Godard recevra un Oscar pour l’ensemble de sa carrière

Posté par vincy, le 25 août 2010

Même si la cérémonie n'aura pas lieu durant le grand barnum hivernal, l'événement n'en est pas moins important. Le cinéaste suisse Jean-Luc Godard, l'un des piliers fondateurs de la Nouvelle Vague française, se verra décerner le 13 novembre un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa
carrière.

50 ans après A bout de souffle, alors que sa dernière Film Socialisme,  a été présentée à Cannes en mai dernier, cet avant-gardiste du 7e art sera distingué aux côtés de l'acteur Eli Wallach et de l'historien du cinéma Kevin Brownlow.

Difficile de savoir si Godard sera présent à Los Angeles lors de la deuxième cérémonie des Governors Awards.

Depuis 2009, l'Académie a décidé de ne plus remettre les Oscars d'honneur lors de la cérémonie des Oscars, mais au cours d'un événement séparé, non télévisé.

Lors de la soirée, Francis-Ford Coppola recevra le prestigieux Irving G. Thalberg Memorial Award, qui récompense un producteur pour l'ensemble de sa carrière. Il a déjà, à son actif, cinq Oscars.

Jane Fonda revient tourner en France

Posté par vincy, le 9 juillet 2010

Avec Jodie Foster, Jane Fonda est l'une des rares stars hollywoodiennes à avoir tourné en France, avec des cinéastes français. Mais, tout comme elle fut absente durant 12 ans des grands écrans, elle n'avait pas tourné depuis longtemps en France. Pour être exact depuis 1972, avec Tout va bien, de Jean-Luc Godard. Inoubliable Barbarella, de son compagnon d'alors Roger Vadim, elle avait aussi joué dans deux autres de ses films : La curée et La ronde. Fonda avait été remarquée dans Les félins (René Clément) en 1964, à ses débuts.

Elle va donc revenir sur les plateaux français pour une comédie de Stéphane Robelin, Et si on vivait ensemble, où elle incarnera une américaine résidant en France entourée de jeunes étudiants. Le réalisateur n'avait rien tourné depuis Real Movie en 2004.

Jane Fonda est la marraine de Paris Cinéma, qui lui a rendu hommage et propose une rétrospective de ses films.

Cannes 2010 : Jean-Luc Godard et Lambert Wilson aux abonnés absents

Posté par vincy, le 17 mai 2010

Jean-Luc Godard ne viendra pas au festival de Cannes. Film Socialisme, présenté aujourd'hui à Un certain regard, et qui sortira en salles mercredi, ne bénéficiera pas de la présence du cinéaste culte de la Nouvelle Vague. Sa maison de production, Vega Film, fait part de sa déception : "c'était le seul festival où il acceptait encore de se rendre". On évoque sa fatigue, son manque d'envie. Godard explique dans un mot adressé aux organisateurs : "avec le festival, j'irai jusqu'à la mort, mais je ne ferai pas un pas de plus". Il était venu en 2004 pour la projection de Notre musique. Selon ses proches, il n'irait pas très bien..

De son côté, Lambert Wilson n'était pas en haut des marches hier pour le film de Bertrand Tavernier, La Princesse de Montpensier. Mais il pourrait l'être demain pour la montée des marches du film de Xavier Beauvois, Des Hommes et des Dieux, alors qu'il y tient le rôle principal. Le comédien aurait été hospitalisé à Paris pour une péritonite aiguë selon le site à râgots Pure People. Wilson dément et parle de problèmes de santé.

Aronofsky, Eastwood et Van Sant ne seraient pas prêts pour Cannes

Posté par vincy, le 12 avril 2010

wall street 2 shia labeouf josh brolin michael douglasIl ne reste que quatre jours à Thierry Frémeaux pour boucler sa sélection du 63e Festival de Cannes. En plaçant la conférence de presse une semaine plus tôt que l'an dernier, mais dans les dates habituelles des années précédentes, le sélectionneur du plus grand festival du monde ne semble pas s'être simplifié la tâche. Il est fort probable qu'un ou deux films viennent se rajouter entre jeudi et le début de la manifestation, le 12 mai.

Selon Variety, le magazine des professionnels américains, il est désormais quasiment certain que Jean-Luc Godard (Un certain regard), Woody Allen et Abbas Kiarostami (hors-compétition), Mike Leigh (compétition) et Oliver Stone (en photo) seront de la fête. Fair Game, de Doug Liman, devrait faire un tour sur la Croisette. De même le film roumain de Cristi Pui, Aurora, devrait être en lice pour la Palme d'or. Cannes recevrait aussi deux habitués : le japonais Takeshi Kitano (Outrage) et le coréen Lee Chang-dong (Poetry).

Frémeaux avoue à Variety que c'est "difficile". "Une année très compliquée."

Pour preuve, le film de Terrence Malick. The Tree of Life, avec Brad Pitt, Sean Penn et Jessica Chastain, est dans l'incertitude spéculative. Un temps annoncé en ouverture de la Quinzaine, le film devait sortir en Franc ele 12 mai et a été décalé sine die. Il semble que le cinéaste soit toujours en salle de montage. Malick n'est pas venu à Cannes depuis 1979 (Les moissons du ciel).

Variety semble confirmé que Hereafter de Clint Eastwood, Black Swan de Darren Aronofsky et le nouveau film de Gus Van Sant ne seront pas prêts à temps. De même le Stephen Frears, l'adaptation de la BD Tamara Drewe, est encore en post-production.

Le cinéma britannique n'est pas le seul à proposer un nombre imposant de sélectionnables. C'est aussi le cas du cinéma roumain et hongrois, avec pas moins de trois cinéastes potentiellement éligibles pour la compétition.

Côté français, on murmure que le Bertrand Blier tient la corde, malgré son vif échec cannois en 2003 (Les côtelettes). Le bruit des glaçons réunit Jean Dujardin et Albert Dupontel. Olivier Assayas, avec sa série télévisée en trois parties sur le terroriste Carlo Sanchez, Carlos le Chacal, devrait être présenté dans sa forme télévisuelle (intégrale), hors-compétition.

Tout sera révélé le 15 avril en fin de matinée, avec davantage de surprises et de nouveaux talents que ces confirmations ou hypothèses assez classiques.

Cannes classics : douze chefs d’oeuvre restaurés

Posté par MpM, le 28 avril 2009

accidentDepuis 2004, la section Cannes Classics propose une sélection de classiques restaurés ou retrouvés, dans le cadre de leur ressortie en salle ou en DVD. Cette année, on croisera notamment Godard, Tati et Visconti ainsi que plusieurs films restaurés par la World Cinema Foundation qui, sous la présidence de Martin Scorsese, aide les pays en voie de développement à sauvegarder leur patrimoine cinématographique.

Classiques en copies neuves et restaurées
Les Chaussons rouges de Michael Powell et Emeric Pressburger
L’Enfer retrouvé, souvenirs d’Henri-Georges Clouzot
L'Avventura de Michelangelo Antonioni
An uns glaubt Gott nicht mehr d’Axel Corti
Loin du Vietnam de Joris Ivens, William Klein, Claude Lelouch, Agnés Varda, Jean-Luc Godard, Chris Marker, Alain Resnais
Pierrot le fou de Jean-Luc Godard
Prince Yeonsan de Shin Sang-ok
Senso de Luchino Visconti
Les vacances de M. Hulot de Jacques Tati
Victime de Basil Dearden
Réveil dans la terreur de Ted Kotcheff
Les yeux sans visage de Georges Franju

Dans le cadre de la World Cinema Foundation 2009
A brighter summer day d’Edward Yang
La Momie de Shadi Abdel Salam
Redes d’Emilio Gomez Muriel et Fred Zinnemann

Documentaires sur le cinéma
Les deux de la vague d'Antoine de Baecque et Emmanuel Laurent.
Pietro germi, il bravo, il bello, il cattivo de Mario Bondí

Dans le cadre du centenaire Joseph Losey
Accident de Joseph Losey (photo)

Godard again

Posté par vincy, le 9 avril 2009

A 79 ans, Jean-Luc Godard revient sur les plateaux de tournage. Et pas comme sujet d'un documentaire, mais comme cinéaste. Il tourne en Grèce son prochain film, Socialisme.

A l'origine le film est prévu pour être divisé en deux parties. La première d'entre elle sortirait en 2010. Vega films, le producteur, vient d'en diffuser quelques images...

Selon des sources internes, le scénario impliquerait une fausse espionne russe, un philosophe (Alain Badiou), et des enfants rois sur un bateau de croisière.

Il s'agit de la première fiction de Godard depuis Notre musique en 2003.

socialisme.jpg