Après Charlie Wilson, Hanks et Roberts font de nouveau la paire

Posté par vincy, le 13 janvier 2010

Roi et reine du box office des années 90, ne se débrouillant pas trop mal dans les années 2000, Tom Hanks et Julia Roberts vont se retrouver à l'écran. Trois ans après leur première collaboration dans La guerre selon Charlie Wilson, où il incarnait un politicien culotté et elle une milliardaire un peu réac, ils tourneront Larry Crowne. Selon Variety, il s'agira du parcours d'un homme contraint de se lancer, sur le tard, dans une nouvelle carrière. Tom Hanks a signé le scénario et devrait réaliser le film. Ce serait sa seconde fois derrière la caméra pour le grand écran (pour le petit, il a été légèrement plus prolifique dans des séries qu'il a produite), après That Thing You Do! en 1996. le film, avec Charlize Theron et Liv Tyler, entre autres, avait connu un succès modeste, mais suffisant pour être rentabilisé.

Bilan 2009 : Le retour fracassant de Sandra Bullock

Posté par vincy, le 30 décembre 2009

sandrabullock-blog.jpgSi l'on ne doit en retenir qu'une c'est évidemment elle. Deux ans et demi après son dernier film (Premonition, 80 millions de $ dans le monde), trois ans après son dernier succès international (The Lake House, 115 millions de $ dans le monde), sept ans après son dernier blockbuster (Two weeks notice, 200 millions de $ dans le monde), Sandra Bullock ne semblait plus la "it girl" favorite des Américains, face aux nouvelles venues. D'ailleurs Julia Roberts souffre de la même concurrence et ne parvient toujours pas à réinstaller son statut de superstar depuis son "come-back" post-pouponage.  Pour les studios, Bullock n'avait pas briller depuis le début de la décennie.. Mais 2009 aura été SON année. Au point qu'une citation aux Oscars ne semble pas improbable. Pour la première fois de sa carrière, elle est nommée dans la catégorie meilleure actrice dans un drame aux Golden Globes. Elle ose même cumuler une nomination en meilleure actrice de comédie. mieux, la Screen Actors Guild l'a retenue parmi les cinq actrices de l'année. Mélange d'audace, de flair et de contrôle, Miss Congeniality a su proposer toute sa palette de talents à travers trois films radicalement différents. Une comédie romantique (La proposition), où elle s'affiche en femme dure, politiquement incorrecte et nue. Bingo à 315 millions de $ dans le monde. All About Steve, pure comédie, convainc moins. Mais lorsque The Blind Side sort aux Etats-Unis, pourtant face à Twilight, personne n'imagine que ce drame sur fond de sport, va tout emporter. Le film devrait dépasser les 200 millions de $ en Amérique du nord. Une première pour l'actrice. Ironiquement le rôle devait être joué par Julia Roberts.

Bien sûr ce n'est pas la seule comédienne américaine qui aura marqué les esprits dans une année surtout notable pour ses effets spéciaux, ses héros mâles, ses castings groupés.  Pas pour rien, sans doute, que Megan Fox, Kristen Stewart et dans une moindre mesure Zoe Saldana, ont décroché toutes les unes, attirer tous les regards. Femmes musclées, déterminées, insoumises, amoureuses, émancipées, dominantes, sexy chacune à leur façon. Fox a fait jouir pas mal d'ados cette année. Stewart reste la chouchou des adolescentes, qui la trouve plus proche d'elle que Emma Watson (pourtant une Hermione de plus en plus intéressante). Enfin Saldana, entre Star Trek et Avatar, devrait devenir culte avec le triomphe de ces deux films, transformés en franchise.

Si les belles étrangères continuent de séduire - Cotillard (Nine, Public enemies), Kruger (Inglourious), Cruz (Etreintes brisées, Nine) - la jeune génération américaine, moins conquérante, a gagné quelques galons cette année. Rachel McAdams est sans doute la plus prometteuse de toutes. Avec Hors du temps, Jeux de pouvoir et Sherlock Holmes, elle est à l'affiche de trois films qui ont su séduire un large public, et même plus. Talentueuse, charmante, passant aisément du thriller au drame, venant de la comédie, elle affiche un box office moyen par film équivalent à celui de Julia Roberts. Autre visage désormais incontournable à Hollywood, Amy Adams. Elle continue de creuser son sillon. Dans Doute, drame psychologique, elle tient tête à Meryl Streep. Streep qui joue ses modèles culinaires dans Julia & Julia, joli succès dans le genre. Si Sunshine Cleaning a réalisé un beau petit score de film indépendant, elle a surtout été rendue populaire en aviatrice légendaire dans La Nuit au Musée 2 et ses 415 millions de $ dans le monde! Puisqu'on parle de Streep, la grande dame d'Hollywood a persévéré  : sans avoir un Mamma Mia à l'affiche, ses trois films (Doute, Julie & Julia et Pas si simple) ont tous trouvé leur public dans le monde. Valeur sûre.

Pour Zooey Deschanel, c'est en revanche l'année de l'émergence. Le succès international de Yes Man (en dulcinée de Jim Carrey) a presque été effacé par les éloges critiques et le culte autour de LA comédie romantique de l'année (500) jours ensemble, en jeune femme compliquée, désenchantée et enchanteresse. On a tous craqué pour Zooey.

Et on aussi pris un immense plaisir à revoir Sigourney (Weaver) dans un rôle sur-mesure dans Avatar. La Reine de la science-fiction c'est elle.

Lancôme s’offre le visage de Julia Roberts

Posté par vincy, le 6 décembre 2009

Uma Thurman chez Givenchy, Jude Law chez Dior ou Vincent Cassel chez Yves Saint-Laurent : c'est assez classique de voir une star de cinéma devenir le promoteur d'un parfum. L'Oréal et autres faiseurs de cosmétiques se payent même le luxe d'un casting mondialisé.

Lancôme, filiale de l'Oréal d'ailleurs, a souvent utilisé ce procédé pour lancer des lignes de produits de beauté (on se souvient tous d'Isabella Rossellini vantant le charme sucré de Trésor). Lancôme exploite actuellement les visages de Kate Winslet, Anne Hathaway, Juliette Binoche et Clive Owen.

Désormais, elle s'offre (our un prix confidentiel mais certainement très élevé) Julia Roberts comme ambassadrice "globale" de l'ensemble de la maison, c'est-à-dire de toute les marques. Roberts, qui sera hiérachiquement au dessus de tous les autres, agira comme un porte-parole du groupe.

Les qualificatifs employés par la société sont évidemment des superlatifs : "femme emblématique de son temps", talent exceptionnel et convictions bien trempées", "sublime". Et riche : elle gagne entre 10 et 13 millions d'euros par films.

On ignore pour l'instant comment sera traduit ce nouveau "poste" et la durée du contrat. En attendant on retrouvera Julia Roberts sur les grands écrans dans Valentine's Day, prévu dans toutes les salles en février prochain.

Julia Roberts mange, prie, aime… avec Richard Jenkins

Posté par vincy, le 15 avril 2009

richard jenkinsIl a manqué l'Oscar. Mais il a gagné le droit de jouer avec Julia Roberts. Richard Jenkins, admirable dans The Visitor, en vieux professeur fumiste dont la vie bascule grâce à son amour pour le djembé, a été choisi pour donner la réplique à la star dans Eat, Pray, Love. Le film est l'adaptation du best-seller autobiographique de Elizabeth Gilbert, Mange, prie, aime : changer de vie, on en a tous rêvé... elle a osé ! (édité en France l'an dernier et qui sort en poche dans deux semaines).

Le projet, produit par la société de Brad Pitt et Deede Gardner, Plan B, avait été gelé il y a quelques semaines quand Paramount l'avait abandonné. Columbia le reprend et confirme qu'il sera réalisé par Ryan Murphy, plus connu pour ses talents télévisuels (Nip/Tuck entre autres). Le tournage débute cet été entre New York, Rome, l'Inde et Bali, pour une sortie en 2010.

Julia Roberts interprétera une femme heureuse en mariage qui essaie d'être enceinte et qui réalise que sa vie a besoin d'une autre direction. Elle divorce et s'embarque dans un tour du monde initiatique. Jenkins sera l'ami texan.

Blockbusters 2009 : Qui est Emma Roberts ?

Posté par MpM, le 15 février 2009

Emma robertsDans Palace pour chiens, Emma est une orpheline rebelle prête à braver tous les dangers pour sauver les chiens errants de la ville. Elle y apparaît en garçon manqué indépendant et responsable, mais aussi, l’espace d’une scène, en très jolie fille parfaitement à l’aise quand il s’agit de surfer sur la corde romantique. Pas très étonnant pour cette fille d’acteur (Eric Roberts) qui n’est autre que la nièce de Julia Roberts et tourne pour le cinéma depuis ses dix ans.

Née le 10 février 1991, cette "petite" (1m57) commence sa carrière en fille de Johnny Depp et Peneloppe Cruz (excusez du peu !) dans Blow du défunt Ted Demme. Elle a tout juste dix ans. Trois ans plus tard, elle décroche le premier rôle de la série télévisée "Allie singer" ("Unfabulous") où elle révèle ses talents de chanteuse. Un très gros succès auprès du public adolescent et un disque à la clef, "Unfabulous and more", qui reprend des morceaux interprétés dans la série. Pas révolutionnaire, mais la voix est jolie et bien posée.

On la voit en parallèle dans des films indépendants comme Grand champion de Barry Tubb et Spymate de Robert Vince, puis Aquamarine d’Elisabeth Allen. En 2007, elle incarne la détective Nancy Drew dans l’adaptation que fait Andrew Fleming des célèbres histoires pour enfants. On la découvrira prochainement dans Lymelife de Derick Martini, qui a remporté le prix FIPRESCI lors du dernier festival de Toronto, où elle joeu la fille de Cynthia "Sex & the City" Nixon et Timothy Hutton. Dans Wild child de Nick Moore, elle joue les bimbos de Malibu envoyée dans une école anglaise ultra-stricte. Dans The winning season de James Strouse, elle incarne la fille d'une ex-star du basket 'Sam Rockwell) ayant sombré dans l'alcool. Le film a été présenté au dernier festival de Sundance.

En attendant qu’elle ne rencontre le réalisateur qui fera d’elle sa "pretty woman" en lui offrant un vrai et beau premier grand rôle.

Les 20 stars les plus « bankables » d’Hollywood

Posté par vincy, le 13 février 2009

will smithLe magazine Forbes calcule chaque année le poids économique des stars hollywoodienne, en fonction des recettes internationales de leurs films et de leur pouvoir d'attraction médiatique. Une côte assez objective où seulement trois femmes et deux afro-américains se glissent parmi la cohorte de mâles, dont DiCaprio est le plus jeune (et le seul trentenaire avec Damon). Huit acteurs ont été révélés par le petit écran, dans une série ou une émission d'humour. Il n'y en qu'un seul qui soit né en dehors des Etats-Unis et du Canada, c'est l'Australien Russell Crowe. Il est étonnant de voir que le classement ne coïncide pas forcément avec le montant des cachets : ici aucune Nicole Kidman ou Cameron Diaz, aucun Mel Gibson ou Eddie Murphy.

Contrairement à l'adage, la valeur attend le nombre des années. Sept comédiens et comédiennes ont ainsi commencé leur carrière avant 1990. Et quatre d'entre eux on été tête d'affiche avant 1980.

Voici ce classement, dominé, largement et logiquement, par Will Smith, seule star sur laquelle un studio peut miser les yeux fermés.

1. Will Smith

2. ex-aequo. Johnny Depp, Leonardo DiCaprio, Angelina Jolie, Brad Pitt.

6. Tom Hanks

7. George Clooney

8. Denzel Washington

9. Matt Damon

10. Jack Nicholson

11. Julia Roberts

12. Adam Sandler

13. Tom Cruise

14. Russell Crowe

15. Will Ferrell

16. Meryl Streep

17. Robert de Niro

18. Ben Stiller

19. Jim Carrey

20. Clint Eastwood

Surprises à Venise

Posté par MpM, le 30 août 2008

Venise

Tant de merveilles en un seul lieu, alignées sous le regard éberlué du touriste qui remonte le Grand Canal à bord d’un vaporetto (métro local, mais sur l’eau) en peinant à retenir ses cris d’admiration. Et dire qu’à peine arrivé, il faut jouer les blasés et courir s’enfermer dans les salles obscures…

D’accord, on a connu pire programme, surtout quand le terme « courir » se heurte à la profonde zenitude de la Mostra. On se croirait presque dans un camp de vacances avec ses gentils organisateurs qui oublient une fois sur trois de fouiller les sacs, ses terrasses de snack ou de café pleines de bruit et de musique, ses bureaux fermés entre 13 h 30 et 14 h 30 (cri du cœur du festivalier qui se voit prié de repasser plus tard : "ah bon, mais ils prennent le temps de déjeuner ici ?"), son absence de files d’attente démesurées, bref, son ambiance décontractée et joyeuse. Première surprise quand on est habitué à la grosse machinerie guindée de Cannes ou à celle, bien huilée et irréprochable, de Berlin. Très peu d’encadrement, presqu’aucune information, pas tellement de flicage… bienvenue en Italie ?!

La deuxième surprise ne tarde pas, sous la forme d’un film du même nom, projeté aux festivaliers sans être annoncé au programme. Probablement n’aurait-on pu mieux tomber puisqu’il s’agit du portrait de sept transexuels vivant à Téhéran de nos jours. Tedium, de l’Iranien Bahman Motamedian, attaque en effet de front le problème complexe de l’identité sexuelle dans une société corsetée par ses principes et ses tabous. Un document étonnant, pas forcément parfait sur le plan cinématographique, mais sociologiquement et humainement passionnant !

La troisième surprise de cette première journée, c’est à quel point le temps passe vite ici. Tandis que les plus chanceux traînent un dernier moment aux terrasses (certainement ceux qui logent sur le Lido, l’île où a lieu le Festival), les autres s’entassent dans le bus navette, puis le vaporetto, direction Venise. Contraignant mais agréable puisque cela permet une promenade nocturne dans les ruelles désertes de la ville. Mais le cinéma n'est jamais bien loin : en traversant un petit pont enjambant l’un des multiples canaux de la ville, on a une pensée émue pour Woody Allen, qui s’essoufflait il y a à peine dix ans à jogger avec Julia Roberts dans un endroit du même genre…