Birdman sacré meilleur film aux Independent Spirit Awards

Posté par vincy, le 22 février 2015

michael keaton birdman

Les "Oscars" du cinéma indépendants (qui ne concernent que les films ayant coûté moins de 20 millions de $) ont choisi de partager les prix entre les deux favoris de la saison, Birdman et Boyhood. Le premier, faux plan séquence vertigineux de près de 2 heures, a reçu la récompense suprême du meilleur film, mais aussi les prix du meilleur acteur et de la meilleure photo. Le second, tourné sur douze ans avec le même casting, a été distingué du prix du meilleur réalisateur et du meilleur second-rôle féminin.

Deux autres films ont été remarqués par les votants: Whiplash (meilleur second-rôle masculin, meilleur montage) et sur Nightcall (aka Nightcrawler) qui repart avec le prix du meilleur premier film et le prix du meilleur scénario. Julianne Moore, grande favorite pour l'Oscar, a été élue meilleure actrice, 12 ans après Far Fron Heaven qui lui avait valu le même prix:: c'est la première fois qu'une actrice remporte deux fois le titre de meilleure actrice dans l'histoire des Spirit Awards.

Le palmarès

Meilleur film : Birdman d'Alejandro Gonzalez Inarritu

Meilleur réalisateur : Richard Linklater (Boyhood)

Meilleur scénario : Dan Gilroy (Nightcrawler)

Meilleur premier film : Nightcrawler de Dan Gilroy

Meilleur premier scénario : Justin Simien (Dear White People)

Prix John Cassavetes : Land Oh! de Aaron Katz & Martha Stephens

Meilleure actrice : Julianne Moore (Still Alice)

Meilleur acteur : Michael Keaton (Birdman)

Meilleur second rôle féminin : Patricia Arquette (Boyhood)

Meilleur second rôle masculin : J.K. Simmons (Whiplash)

Meilleure image : Emmanuel Lubezki (Birdman)

Meilleur montage : Tom Cross (Whiplash)

Meilleur documentaire : CitizenFour de Laura Poitras

Meilleur film étranger : Ida de Pawel Pawlikowski

Prix Robert Altman : Inherent Vice de Paul Thomas Anderson

Prix spécial : Foxcatcher de Bennett Miller

Les BAFTAs 2015 couronnent Boyhood et Une merveilleuse histoire du temps

Posté par cynthia, le 8 février 2015

Dimanche 8 février, la 68ème cérémonie des BAFTAs (les Oscars britanniques) ont récompensé les meilleurs films et célébrités du cinéma pour l'année 2014. Entre surprises et résultats courus d'avance.

Les British Academy of Film and Television Arts a la particularité de nommer des films de toutes nationalités, puisqu’il suffit que les films aient été projetés au Royaume-Uni durant l'année précédente. Sans surprise, les quatre grands vainqueurs sont The Grand Budapest Hotel, Boyhood, Une merveilleuse histoire du temps et Whiplash.

Primé dans plusieurs catégories dont Meilleur film britannique et meilleur acteur pour Eddie Redmayne, Une merveilleuse histoire du temps de James Marsh repart avec 3 BAFTAs tandis que The Grand Budapest Hotel en rafle quatre (techniques). Mais, c'est, sans réelle surprise, Boyhood qui emporte le BAFTA du Meilleur film ainsi que ceux du meilleur réalisateur et du meilleur second rôle féminin pour Patricia Arquette.

Archi-favoris pour l'Oscar dans leur catégorie, Julianne Moore repart avec le BAFTA de la meilleure actrice et J.K Simmons celui du meilleur second rôle masculin pour Whiplash (qui gagne deux autres prix).

Parmi les autres films récompensés, on retrouve Lego, la grande aventure pour le Meilleur film d’animation et Ida pour le Meilleur film en langue étrangère.

Mr. Turner a été son plus grand succès au Royaume Uni: il était donc logique que l'immense réalisateur Mike Leigh reçoive le prix du Fellowship, l'équivalent d'un BAFTA d'honneur. A l'autre bout du spectre générationnel, Jack O'Connell (Invincible, '71, Les poings contre les murs) est sacré du Prix de l'étoile montante (Rising Star) face à Shailene Woodley et Miles Teller.

Finalement la plus grande surprise provient du grand perdant de la cérémonie: Birdman. Le film d'Alejandro Gonzalez Inarritu, qui a eu les faveurs récemment des guildes des acteurs, des producteurs et des réalisateurs aux Etats-Unis, le positionnant en favori des Oscars, n'a récolté que le prix de la meilleure photo. Or depuis 2009, le meilleur film aux BAFTAs a toujours reçu l'Oscar du meilleur film: la compétition reste ouverte.

L'autre perdant est The Imitation Game, qui revient bredouille.

Le palmarès de la 68ème cérémonie des BAFTA:

Meilleur film: Boyhood de Richard Linklater
Meilleure actrice: Julianne Moore pour Still Alice
Meilleur acteur: Eddie Redmayne pour Une merveilleuse histoire du temps
Meilleur réalisateur: Richard Linklater pour Boyhood
Meilleur second rôle masculin: J.K Simmons pour Whiplash
Meilleur second rôle féminin: Patricia Arquette pour Boyhood
Meilleur scénario original: The Grand Budapest Hotel
Meilleur scénario adapté: Une merveilleuse histoire du temps
Meilleur film britannique: Une merveilleuse histoire du temps de James Marsh
Meilleure musique originale: The Grand Budapest Hotel
Meilleur son: Whiplash
Meilleurs costumes: The Grand Budapest Hotel
Meilleurs coiffures/maquillage: The Grand Budapest Hotel
Meilleur montage: Whiplash
Meilleur film non-anglophone: Ida de Pawel Pawlikowski
Meilleur film d'animation: Lego, la grande aventure de Phil Lord et Christopher Miller
Trophée de l'étoile montante: Jack O'Connell
Fellowship pour la contribution au cinéma britannique: Mike Leigh

La guilde américaine des acteurs plébiscite Birdman

Posté par vincy, le 26 janvier 2015

Comme les producteurs, les acteurs ont choisi Birdman, qui devient de facto le favori pour l'Oscar du meilleur film. La Screen Actors Guild (Guilde américaine des acteurs), le plus gros collège de votants aux Oscars, a décerné le prix du meilleur casting à Birdman, d'Alejandro Gonzalez Inarritu. Michael Keaton, Edward Norton, Zach Galifianakis, Emma Stone, Naomi Watts, Amy Ryan et Andrea Roseborough ont donc été récompensés dans leur ensemble.

Eddie Redmayne (Une merveilleuse histoire du temps), meilleur acteur, Julianne Moore (Still Alice), meilleure actrice, J.K. Simmons (Whiplash), meilleur second-rôle masculin, et Patricia Arquette (Boyhood), meilleur second-rôle féminin, ont remporté les prix d'interprétation individuels. Les quatre ayant déjà reçu le Golden Globes, on les voit mal ne pas repartir avec un Oscar dans un mois.

Par ailleurs, l'équipe de cascadeurs d'Invincible a été récompensée.

Le Jour le plus Court 2014: bons baisers d’Hollywood avec 9 Kisses et 18 stars

Posté par kristofy, le 21 décembre 2014

A l'occasion de la 3e édition du Jour le plus court, la grande fête du court métrage (avec des séances gratuites dans les cinémas) qui a lieu cette année sur plusieurs jours du 19 au 21 décembre, Ecran Noir a choisi une collection produite par le New York Times Magazine, avec des duos de stars hollywoodiennes. Variations autour du baiser.

L'intégrale

Steve Carell & Laura Dern

Jack O’Connell & Shailene Woodley

Benedict Cumberbatch & Reese Witherspoon

Rosario Dawson & Jenny Slate

Chadwick Boseman & Kristen Stewart

John Lithgow & Julianne Moore


Gugu Mbatha-Raw & Miles Teller


Patricia Arquette & Jason Schwartzman

David Oyelowo & Timothy Spall

Birdman empoche 4 nominations aux Screen Actors Guild Awards

Posté par vincy, le 10 décembre 2014

michael keaton birdman

La guilde des acteurs (Screen Actors Guild) a donné un gros coup de pouce à Birdman d'Alejandro Gonzalez Inarritu en nommant trois de ses comédiens et son casting. D'ici la révélation des gagnants, le 25 janvier 2015, nous sauurons si la puissante Guilde (prinipal contingeant de votants aux Oscars) a toujours l'influence qu'on lui prête. Mais, clairement, les favoris de l'année se situe dans cette liste de nominations

Notons que Benedict Cumberbatch et Mark Ruffalo sont également nominés dans la catégorie meilleur acteur pour la télévision. Pour le petit écran, des stars de cinéma aussi prestigieuses que Julia Roberts, Kevin Spacey ou Matthew McConaughey sont cités.

Quoi qu'il arrive, aucun des acteurs et des seconds rôles féminins nominés n'a reçu le prix de la SAG auparavant. Côté actrices, Witherspoon l'a déjà eu et, si elle gagnait, serait la première actrice à être récompensée deux fois. Pour les seconds rôles masculins, Robert Duvall serait dans la même situation. Meryl Streep s'octroie une quinzième nomination, un record pour un comédien dans la catégorie cinéma. Julianne Moore célèbre sa dixième nomination.

Meilleur acteur: Steve Carell (Foxcatcher), Benedict Cumberbatch (The Imitation Game), Jake Gyllenhaal (Night Call), Michael Keaton (Birdman), Eddie Redmayne (The Theory of Everything)
Meilleure actrice: Jennifer Aniston (Cake), Felicity Jones (The Theory of Everything), Julianne Moore (Still Alice), Rosamund Pike (Gone Girl), Reese Witherspoon (Wild)
Meilleur second rôle masculin: Robert Duvall (The Judge), Ethan Hawke (Boyhood), Edward Norton (Birdman), Mark Ruffalo (Foxcatcher), J.K. Simmons (Whiplash)
Meilleur second rôle féminin: Patricia Arquette (Boyhood), Keira Knightley (The Imitation Game), Emma Stone (Birdman), Meryl Streep (Into the Woods), Naomi Watts (St Vincent)
Meilleur casting: Birdman ; Boyhood ; The Grand Budapest Hotel ; The Imitation Game ; The Theory of Everything

Le National Board of Review préfère A Most Violent Year

Posté par vincy, le 3 décembre 2014

a most violent year

C'est au tour du National Board of Review de livrer son palmarès. Surprise, les favoris, à date, de la saison, Boyhood et Birdman, ont été ignorés puisque c'est le nouveau film de J. C. Chandor, A Most Violent Year, qui a été désigné meilleur film. Le film a gagné deux autres prix.

Il y a peu de chances qu'il gagne l'Oscar au final. Depuis le début des années 2000, seulement deux films ont reçu le prix du NBR et l'Oscar du meilleur film. Pour le reste, on ne peut pas dire qu'il y ait des prises de risques mais on remarque des habitués du palmarès : Eastwood (deux fois primé pour un de ses films, deuxième prix en tant que réalisateur), Julianne Moore (troisième fois primée), Jessica Chastain (déjà citée comme meilleure actrice), Edward Norton (déjà récompensé)...

Notons quand même que Julianne Moore, déjà citée par les Critiques de New York avec son film Still Alice et un prix d'interprétation féminine avec celui de David Cronenberg, Maps to the Stars, semble la favorite pour la saison des prix de l'année

Enfin, le meilleur film en langue étrangère a récompensé Les nouveaux sauvages, l'un des coups de coeur du dernier Festival de Cannes. C'est la première fois qu'un film argentin gagne son prix, et la deuxième fois qu'un film sud-américain est récompensé.

Meilleur film: A Most Violent Year
Meilleur réalisateur: Clint Eastwood (American Sniper)
Meilleur acteur (ex-aequo): Oscar Isaac (A Most Violent Year) et Michael Keaton (Birdman)
Meilleure actrice: Julianne Moore (Still Alice)
Meilleur second-rôle masculin: Edward Norton (Birdman)
Meilleur second-rôle féminin: Jessica Chastain (A Most Violent Year)
Meilleur scénario original: Phil Lord et Christopher Miller (The Lego Movie)
Meilleur scénario adapté: Paul Thomas Anderson (Inherent Vice)
Meilleur film d'animation: Dragons 2
Meilleur espoir: Jack O’Connell (Invincible)
Meilleur nouveau réalisateur: Gillian Robespierre (Obvious Child)
Meilleur film en langue étrangère: Les nouveaux sauvages
Meilleur documentaire: Life Itself
Prix de l'histoire du cinéma William K. Everson: Scott Eyman
Meilleur ensemble: Fury
Prix Spotlight: Chris Rock (Top Five)
Prix NBR liberté d'Expression (ex-aequo): Rosewater et Selma

Julianne Moore et Ellen Page dans un Philadelphia au féminin

Posté par vincy, le 22 août 2014

julianne moore ellen page
Freeheld va réunir Julianne Moore, primée cette année à Cannes pour son interprétation dans Maps to the Stars, Ellen Page, Zach Galifianakis et Michael Shannon, selon les informations de Screen International. Ce drame réalisé par Peter Sollett (Une nuit à New York) a été écrit par le scénariste de Philadelphia, qui a valu un Oscar à Tom Hanks, Ron Nysmaner.

Adapté d'une histoire vraie, le film sera en tournage dans quelques jours.

Ellen Page sera Stacie Andree, garagiste du New Jersey, en couple avec Julianne Moore, dans le rôle de Laurel Hester, inspectrice de police. Cette dernière apprend qu'elle est condamnée par la maladie et va se battre pour que son amie puisse bénéficier de sa pension de retraite, comme dans n'importe quel couple. Michael Shannon incarnera le partenaire professionnel de Laurel Hester et Zach Galifianakis interprètera un militant des droits gays et fondateur d'une compagnie d'assurance.

Freeheld avait déjà fait l'objet d'un court métrage documentaire, réalisé par Cynthia Wade, qui avait reçu l'Oscar dans sa catégorie en 2008.

L’instant Glam’: Robert Pattinson, Jessica Chastain, Steve Carell, Channing Tatum, Eva Longoria, Julianne Moore…

Posté par cynthia, le 19 mai 2014

Oyé oyé cinéphiles, j'espère que vous avez des sous-vêtements propres à portée de main car le programme de ce cinquième jour sur les marches va vous titiller les entrailles. En effet, ce lundi soir, malgré le vent et la pluie, il a fait chaud sur la croisette. Vous allez me dire sur Paris aussi mais je vous assure qu'il ne s'agit pas de la même chaleur. Dans notre belle capitale, chaleur rime avec pic de pollution, odeur de kebab (même si j'adore ça) qui envahit les rues, soleil trop près de l'atmosphère ou encore bus bondé de monde. Dans la ville de Cannes, et en particulier lors du Festival, chaleur rime avec glamour, robes soulevées, sex appeal et joli popotin.

Après Kit Harington, James McAvoy, Monica Bellucci, Nicole Kidman, Jason Statham ou encore Gaspard Ulliel, on pensait que le baromètre excitation avait atteint son apogée et pourtant aujourd'hui il a encore augmenté. Ce qui a augmenté aussi ce sont les décibels des pucelles en chaleur. Robert Pattinson ou communément appelé ROBEEEEEEEEEEEEEERT, a gravit les Marches de Cannes dans la nuit de dimanche pour The Rover et d'hier pour Maps to the Stars. Autant vous dire que les photographes rentreront du Festival à demi-sourd. Merci aux fans du vampire qui brille au soleil! En parlant de brillance justement, ce n'était pas le cas de la montée des marches de la star cocufié la plus célèbre d'Hollywood (par sa partenaire Kristen Stewart, je vous le rappelle...et pardon pour cette seconde Closer). Si Rob portait une tenue convenable (pour une fois il n'était pas vêtu comme un SDF bourré), sa prestance était égale à une courgette oubliée dans une casserole d'eau bouillante. Je suis même tentée de penser que mon défunt chat à plus d'entrain sur un paillasson que lui sur un tapis rouge. C'est pour cela, qu'au risque de recevoir des menaces de mort par tes fans (quoiqu'elles ne connaissent pas mon adresse ), je vais me permettre de te conseiller, Robert, sur la prestance qu'il faudrait avoir sur un tapis rouge. Bon, vu qu'on a à peu près le même âge, je vais te tutoyer ce sera plus convivial.

Robert, d'abord il faut que tu saches qu'on ne laisse pas les mains dans les poches lors du Photocall! C'est malpoli! Robert tu es pourtant anglais, tu connais mieux que personne les bonnes manières. On évite aussi les baskets Adidas lors du même photocall. On n'est pas au lycée mais à Cannes. Ensuite, on ne passe pas son temps à tripoter sa tête quand on monte les marches. Aurais-tu attraper le tic nerveux de ton (ex?) petite copine Kristen Stewart bientôt à Cannes elle aussi? Et pour finir, on évite de poser en photo avec son verre en soirée cannoise, ça t'enlève tout ton mystère.  Tu devrais prendre exemple sur une autre vague de chaleur qui est montée le même jour que toi, Channing Tatum, en vedette de Foxcatcher. Oui, viens chasser mon renard Channing... Autant vous dire que la plupart des personnes présentes ont baissé les yeux à son arrivée. Par timidité? Non, juste pour voir en vrai le troisième plus joli popotin du monde. Mr futur Gambit dans X-Men a franchit de son somptueux corps le gazon cannois (hélas pas le notre les filles).

A ses côtés, Steve Carell que l'on surnomme désormais à Hollywood Steeve Oscarell vu son niveau de jeu dans Foxcatcher. C'est vrai que depuis  Mr Little Miss Sunshine, il s'améliore de plus en plus dans son travail. Physiquement aussi il y a du progrès. En costume noir, tiré à quatre épingles, l'acteur a embrasé la croisette de son joli minois d'ancien puceau. Et s'il est toujours vierge,  je me porte volontaire.

Côté femme (oui enfin des femmes), on a vu la chanteuse Sheryl Crow vêtue d'une robe noire au motif ventouse. Ce look pieuvre sans tentacules serait-il dédié à Sofia Coppola qui va prochainement réaliser La petite Sirène?  On a pu apercevoir également Eva Longoria en pleine séance de selfie avec ses fans.

C'est adorable me direz-vous, mais pourtant la star au grand cœur du jour ce n'est pas elle, c'est Jessica Chastain. Arrivée trop en retard la dernière fois pour signer des autographes, elle en a profité en ce cinquième jour du festival pour sortir le stylo et prendre des photos avec tout le monde.  "La dernière fois je n'ai pas pu signer d'autographes alors je suis revenue plus tôt aujourd'hui exprès" confie-t-elle aux caméras de la chaîne TV Festival. C'est de l'info ça. La belle rousse vêtue d'une robe bleue, qui s'est littéralement envolée à cause du vent, a été acclamée par la foule entière pour son extrême gentillesse à l'égard des pauvres gens scotchés aux barrières de protection. Une grande madame! D'ailleurs en parlant du vent, Jessica Chastain n'a pas été la seule a subir sa colère.
Eva Longoria en a fait les frais tout comme la sublime Julianne Moore qui maintenait de force sa robe afin de ne pas montrer sa culotte à l'assemblée. En même temps, dans Maps of the Stars, on peut observer toute son anatomie... Ce n'est pas une culotte qui va nous choquer, alors Madame Moore, laissez le vent cannois participer au Festival.

Surtout que demain, il y aura encore plus de robe à soulever... on s'en réjouit déjà!

L’instan Glam’ : Angélique Litzenburger, Blake Lively, Julianne Moore, Sonia Rolland…

Posté par cynthia, le 15 mai 2014

blake lively cannes 2014Oyé oyé cinéphiles! Deuxième jour sur la Croisette en ce 15 mai et c'est toujours sous un soleil radieux qu'une pluie de star a envahi une nouvelle fois les célèbres marches de Cannes. Du transparent, du sex appeal, du ridicule, ce jeudi fut riche en émotion vestimentaire.

L'acteur anglais Timothy Spall (alias Peter Pettigrow, alias Croutard dans la saga Harry Potter) était sur son 31 afin de présenter Mr Turner de Mike Leigh en compagnie de l'équipe du film. Si la montée des marches s'est faite tranquillement pour eux, on ne peut pas en dire autant pour l'équipe du film Party Girl. Du haut de ses 60 ans Angélique Litzenburger représentait à la perfection ce film autobiographique de Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis en agitant ses attributs à travers une petite danse suave. Elle n'a peur de rien. On s'interroge sur la soirée à venir Plage Magnum. En tout cas, Marion Bailey, venue également représenter Mr Turner, n'aurait pas pu faire la même chose avec sa robe échancrée à souhait.

Parce qu'il faut le rappeler: le Festival de Cannes n'est pas le Berlin Porn Film Festival, alors un peu de tenue que diable! N'est-ce pas Blake Lively? L'actrice aux longues jambes a une nouvelle fois emprunté le tapis rouge (de la moquette en fait). Pour un film? Non, non juste pour montrer à quel point elle est belle dans sa robe semi-transparente, et peut-être pour voir le film Mr Turner. A moins qu'elle ne se soit échappée avant d'entrer dans la salle Lumière.

Aperçue sur le tapis rouge également, Julianne Moore dans une robe indescriptible. Cuir et aluminium étrange, on ne saurait dire. Un semblant du Capitole était sur la croisette à travers elle. L'actrice doit présenter le troisième opus d'Hunger Games ce weekend avant de revenir monter les marches pour Maps of the Stars. Aurait-elle pris de l'avance sur son planning? L'avance, c'est ce que la présentatrice et actrice russe Elena Lenina n'a pas eu la chance d'avoir, retenue au sol par son gigantesque (et ridicule) collier de perles. Enfin collier de perles, collier de perles, je serai tentée de dire un collier de boules, mais je vous répète qu'il y a des enfants qui s'intéressent au Festival de Cannes, alors je vais m'abstenir. S'abstenir, c'est aussi ce qu'aurait dû faire Sonia Rolland venue en robe (oui ça m'a l'air d'être une robe ce truc qui ressemble à des feuilles entrechoquées) rouge pour le film Timbuktu.

Les stars de plus en plus dévêtues à Cannes? Pourtant le petit vent qui souffle sur la Croisette inciterait à se couvrir. A moins que ce ne soit simplement une histoire de (mauvais) goût.

Carrie, la vengeance : le ridicule ne tue jamais, hélas

Posté par cynthia, le 4 décembre 2013

carrie la vengeance

Qui ne connaît pas Carrie? Je ne veux bien évidemment pas parler de la Carrie fashion et sensuelle de Sex and the city, mais de l'inquiétante Carrie de Stephen King. Celle  qui  est  persécutée  par  ses  camarades  de  classe  au  lycée  et  maltraitée  par  sa  mère (une extrémiste catholique) à la maison. Oui, elle n'a pas de chance cette Carrie là! Quoique la nature (ou peut-être bien Jésus) lui a donné un sacré pouvoir. Tellement immense qu'il devient incontrôlable lorsque la demoiselle n'est pas contente. Ça y est vous vous souvenez d'elle? Pas encore? Et si je vous dis sang? Bal de promo? Là vous l'avez en tête à coup sûre...et pour cause! Adapté plusieurs fois à l'écran (grand et surtout petit) Carrie est l'un des plus grands romans de Stephen King, le maître de l'épouvante littéraire (Shining, Christine, etc...).

Carrie rencontre sa première adaptation au cinéma sous la directive de Brian De Palma en 1976. Un chef-d'œuvre de l'épouvante qui doit autant au cinéaste qu'à son actrice, une Sissy Spacek inquiétante et redoutable.

Et comme toute réussite cinématographique, ce petit bijou (sanglant je vous l'accorde) est remis au goût du jour pour notre plus grande déception!

Le remake raté ou comment ternir l'image d'un grand classique du genre.

Carrie est la tête de turc de tout son lycée. Moqueries, insultes, humiliations, la timide jeune fille subit tout. Et pour cause : elle est différente de toutes les autres filles. Elle ne se pouponne pas pour aller en cours, ne drague pas les garçons, ignore tout de la vie (merci à la maman qui diabolise la femme et la sexualité) et porte les vieilles fringues de sa mère. Il est donc évident que lorsqu'elle se met à paniquer et hurler en publique à l'arrivée de ses règles tout le monde en profite. S'en suis une grosse humiliation qui fini sur le net...tiens le net, oh amère modernité qui vient tout gâcher de l'originalité de cette histoire!

Le remake de Carrie est un remake pur et dur. Vous ajoutez du sexe à gogo (les jeunes d'aujourd'hui adorent ça), de l'electro-rock en fond sonore, quelques iPhones, les réseaux sociaux et nous voilà dans un Carrie 2013, un Carrie bien plus décevant que flippant ou le goût du jour à remplacer le talent.

À vouloir plaire aux jeunes, la mise en scène en devient grossière et les jeux de Julianne Moore et de Chloë Grace Moretz déçoivent tout autant. Les mimiques exagérées de Carrie vont vous rendre dingue! (Sérieusement qui prend une douche au lycée en tirant la tronche comme si votre chéri était en dessous????). Entre ses narines qui s'ouvrent telle une fleur au printemps lorsqu'elle est en colère ou sa bouche entrouverte en permanence, on a même du mal à croire que c'est la talentueuse actrice de Laisse-moi entrer qui campe cette adolescente frustrée. Quand à Julianne Moore, elle gâche son génie en flirtant avec le ridicule. Grotesques.

Que vous soyez fan du genre ou novice un conseil éloignez-vous de ce désastreux remake et vite!!!