14e édition Off-courts de Trouville : le monde leur appartient

Posté par MpM, le 11 septembre 2013

off courtsLe Festival Off-Courts de Trouville, dont la 14e édition se déroule jusqu’au 14 septembre, se veut un "mélange de réalisme et d’utopie" qui réunit des artistes issus de toutes disciplines culturelles (cinéma, vidéo, musique, photo, arts visuels…) et venus du monde entier.

Cette année, une nouvelle section compétitive ouverte sur le monde s’ajoute à la sélection de films français et à celle des films québécois. En tout, ce sont ainsi près de soixante courts métrages qui seront soumis au regard des différents jurys, parmi lesquels des œuvres de Madagascar, du Liban et de Bulgarie.

En parallèle, une multitude de projections, événements et journées spéciales viennent ponctuer la manifestation : une carte blanche au prix SNCF du polar, une sélection de fausses bande-annonces québécoises, des films réalisés à partir de jeux 8-bits (les jeux à gros pixels des années 80), un temps fort sur la thématique de l’eau, des films trashs, des projections en plein air, des films engagés, etc.

Par ailleurs, Off-courts propose différents laboratoires de création permettant à de jeunes réalisateurs venus du monde entier de réaliser un court métrage en 48h, de créer des clips ou encore de développer des bandes originales de films.

Enfin, la manifestation organise son propre marché du film où les 2200 films reçus en 2013 sont disponibles. Acheteurs, distributeurs, producteurs, réalisateurs et programmateurs peuvent ainsi y découvrir les auteurs de demain, mais également les partenaires potentiels pour de futures réalisations.

Des concerts, des ateliers pédagogiques, une programmation jeune public et bien d’autres événements complètent ce programme déjà bien rempli qui fait de Trouville, l’espace d’une semaine, la capitale du court métrage international.

Festival du Film francophone d’Angoulême : un programme salivant

Posté par vincy, le 11 juillet 2013

festival du film francophone d'angoulême 2013 affiche posterDepuis le triomphe d'Intouchables, le Festival du Film francophone d’Angoulême (23-27 août) est devenu le tremplin du cinéma français, testant ainsi auprès du public, à travers de prestigieuses avant-premières, les films les plus attendus de l'automne.

Pour ce 6e Festival, le programme des avant-premières est également relevé (et varié) :

Le Festival de Dominique Besnehard sera lancé avec Casse-Tête chinois de Cédric Klapish, et s'achèvera avec Quai d'Orsay de Bertrand Tavernier.

S'y ajoutent :
- Eyjafjallajôkull d’Alexandre Coffr
- En solitaire de Christophe Offenstein
- 100% Cachemire de Valérie Lemercier
- Grand départ de Nicolas Mercier
- Je fais le mort de Jean-Paul Salomé
- Au bonheur des ogres de Nicolas Bary
- Belle et Sébastien de Nicolas Vanier
- Gibraltar de Julien Leclercq
- 9 mois ferme d’Albert Dupontel

Avec le Québec en pays francophone à l'honneur, le FFA a sélectionné Gabrielle de Louise Archambault et Vic+Flo ont vu un ours de Denis Côté (prix Alfred Bauer à Berlin) en compétition, qui s'ajoutent à 6 autres films :
Attila Marcel de Sylvain Chomet (France)
Une place sur terre de Fabienne Godet (Belgique)
La vie domestique d’Isabelle Czajka (France)
Moi Zaphira d’Apolline traoré (Burkina Faso)
Les garçons et Guillaume à table ! de Guillaume Gallienne (France), gros succès de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes
Suzanne de Katell Quillévéré, ouverture de la Semaine de la Critique à Cannes

Le jury sera présidé par Catherine Frot. Il est composé de Benjamin Biolay, Pierre Schoeller, Joachim Lafosse, Franck Weber, Janis Thiltges, Khaled Benaïssa, Eric Bruneau et Pierre Murat.

Parmi les autres événements prévus, notons un hommage à Régis Wargnier et une rétrospective dédiée au distributeur Diaphana.

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site internet du festival

Le Jour le plus court sera aussi québécois (et canadien) le 21 décembre 2013

Posté par vincy, le 14 juin 2013

Le jour le plus Court fêtera sa troisième édition le 21 décembre prochain. Chaque année, l'édition initiée par le CNC s'internationalise un peu plus. avec douze pays participants en décembre 2012. En 2013, il faudra ajouter le Québec et même le Canada dans son ensemble.

La SODEC, l'ONF, Téléfilm Canada vont s'associer pour l'occasion.

"Des programmes variés de courts métrages réalisés par des cinéastes du Québec, du Canada et de France seront offerts pour une diffusion gratuite à l'échelle du pays" explique le communiqué.

Déjà, cinq salles de projection québécoises ont accepté de participer à l'aventure : Ciné-Centre de Baie-Comeau, Ciné-Centre de Sept-Îles, Cinéma Paramount Rouyn-Noranda, La Maison du cinéma de Sherbrooke et le Cinéma Le Tapis rouge de Trois-Rivières.

Les Nombrils : 2 films pour 3 drôles de filles

Posté par vincy, le 8 juin 2013

les nombrils BD
On n'en a pas finit avec les BD au cinéma. Boule & Bill avait été le succès de l'hiver du cinéma français; puis Les Profs ont débarqué pendant les vacances de Pacques et sont devenu le carton de l'année du cinéma français. N'oublions pas Le chat du rabbin, L'élève Ducobu, Le Marsupilami, Le Petit Nicolas (dont la suite arrive dans un an) et bientôt Benoît Brisefer...

En attendant, l'éditeur Dupuis, à travers sa filiale Dupuis Audiovisuel, a décidé de lancer deux films adaptés de la série BD québécoise Les Nombrils. Un carton en librairie avec des centaines de milliers d'albums vendus (le 6e tome est attendu début octobre) ne pouvait pas laisser indifférent le 7e art.

La série, qui n'a que 8 ans d'âge, cible les pré-adolescentes et adolescentes avec des gags autour de trois lycéennes (une timide, une gourde et une prétentieuse).

Un film en prises de vue réelles est prévu pour 2015, produit par Médiabiz. Un deuxième projet, sous la forme d'un film d'animation, est prévu pour 2016, produit par Echo Media. Pour ce projet, l'intérêt est ailleurs puisque le scénario sera coécrit par l'une des auteurs de la BD, Maryse Dubuc, et l'autre auteur, Delaf, en sera le coréalisateur.

Les deux films diffèrent par leur intrigue pour ne pas se parasiter assure-t-on chez l'éditeur.

10 nominations aux Jutra pour Laurence Anyways

Posté par vincy, le 2 février 2013

Le troisième film de Xavier Dolan, Laurence Anyways, sélectionné à Un certain regard au dernier festival à Cannes, a récolté 10 nominations aux prix Jutra (César québécois). Dolan part donc favori, trois ans après avoir reçu quatre prix Jutra (meilleur film, meilleur scénario, meilleure actrice à Anne Dorval et film s'étant le plus illustré à l'étranger) pour J'ai tué ma mère. Etrangement Melvil Poupaud n'est pas nommé, alors qu'il est cité aux prix canadiens...

Rebelle pourrait cependant créé la surprise. Le film Kim Nguyen, nommé à l’Oscar du meilleur film en langue étrangère, est cité neuf fois.

Ses deux films sont aussi en lice pour le Jutra du Film s’étant le plus illustré hors Québec entre le 1er janvier et le 31 décembre 2012, aux côtés de Bestiaire, Camion, Monsieur Lazhar (prix Jutra du meilleur film en 2012), et Starbuck (Bobine d'or au Canada et Billet d'or au Québec en 2012).

Les nominations des Jutra rejoignent d'assez près celles des Prix Écrans canadiens, résultant de la fusion des prix Génie et Gemini qui récompensaient le cinéma, la télévision et les nouveaux médias nationaux. Ainsi quatre films québécois se disputent la catégorie du meilleur film canadien. Rebelle, avec 12 nominations, et Laurence Anyways, avec 10 nominations, sont là aussi favoris au niveau canadien et seront rivaux dans des catégories comme meilleur film, réalisateur et actrice.

Les 15e prix Jutra, dont la soirée aura lieu le 17 mars, rendront hommage à Michel Côté, Prix Génie du meilleur acteur et Prix Jutra du meilleur acteur de soutien pour le rôle du père dans C.R.A.Z.Y..

Principales nominations de la 15e Soirée des Jutra:

Meilleur film : Camion ; Inch'Allah ; Laurence Anyways ; Rebelle ; Roméo Onze
Meilleure réalisation : Xavier Dolan (Laurence Anyways) ; Ivan Grbovic (Roméo Onze) ; Kim Nguyen (Rebelle) ; Rafaël Ouellet (Camion) ; Podz (L'affaire Dumont)
Meilleur acteur : Ali Ammar (Roméo Onze) ; Gabriel Arcand (Karakara) ; Marc-André Grondin (L'affaire Dumont) ; Julien Poulin (Camion) ; Victor Andrès Trelles Turgeon (Le torrent)
Meilleure actrice : Micheline Bernard (La mise à l'aveugle) ; Marilyn Castonguay (L'affaire Dumont) ; Suzanne Clément (Laurence Anyways) ; Rachel Mwanza (Rebelle) ; Dominique Quesnel (Le torrent)
Meilleur acteur dans un second rôle : Serge Kanyinda (Rebelle) ; Joey Klein (The Girl in the White Coat) ; Guy Nadon (Les Pee-Wee 3D) ; Sébastien Ricard (Avant que mon cœur bascule) ; Gildor Roy (Ésimésac)
Meilleure actrice dans un second rôle : Nathalie Baye (Laurence Anyways) ; Monia Chokri (Laurence Anyways) ; Sophie Lorain (Avant que mon cœur bascule) ; Sabrina Ouazani (Inch'Allah) ; Ève Ringuette (Mesnak)
Meilleur scénario : Xavier Dolan (Laurence Anyways) ; Claude Gagnon (Karakara) ; Ivan Grbovic et Sara Mishara (Roméo Onze) ; Kim Nguyen (Rebelle) ; Rafaël Ouellet (Camion)

Arte France s’engage sur le nouveau film de Xavier Dolan

Posté par vincy, le 2 octobre 2012

Xavier Dolan avait confirmé en mai que Tom à la ferme serait son prochain film. Cette adaptation de la pièce de théâtre contemporaine de Michel Marc Bouchard, co-scénarisé par le jeune réalisateur canadien et le dramaturge, sera une production MK2 (comme pour Laurence Anyways). Arte France Cinéma vient de confirmer que la chaîne s'engageait dans la coproduction du film, qui se tournera du 15 octobre au 15 novembre, et visera, comme d'habitude, une sélection au prochain Festival de Cannes.

L'histoire de la pièce est la suivante : Tom, un jeune publicitaire, moderne et urbain, qui se rend en province aux funérailles de son amant décédé dans un accident de la route. C’est sur une ferme laitière et isolée qu’il rencontre pour la première fois la mère du défunt. Elle n’a aucune idée de qui il est ni de ce qu’il a vécu avec son fils. Tom découvre alors l’autre réalité fabriquée par celui qui n’est plus là : celle d’un homme amoureux d’une femme nommée Ellen. Pour ne pas décevoir sa mère, le frère du défunt contraint Tom, par la menace et les coups, à participer à la supercherie. Tom en quête d’exorcisme de son deuil devient étrangement fasciné par ce que lui fait subir Francis.

Au casting, on retrouvera Evelyne Brochu, qui avait son rôle sur les planches. La pièce avait reçu le Prix de la dramaturgie francophone de France, remis par la SACD.

Cinéma du Québec à Paris : Y-a-t-il un Starbuck dans la salle?

Posté par vincy, le 19 septembre 2012

16e clap pour le Festival Cinéma du Québec à Paris cet automne, du 6 au 11 novembre au Forum des images à paris, mais aussi à Cannes du 2 au 5 novembre.

Sous la présidence d'honneur de Carole Laure, et en pleine romance avec le public cinéphile français (Starbuck, Laurence Anyways, Monsieur Lazhar), le cinéma de la Belle-Province sera représenté par 15 longs métrages. Mais l'année 2012 n'est pour l'instant pas excessivement positive pour le cinéma local. Hormis Omertà (270 000 spectateurs à date), aucun film québécois n'a dépassé les 50 000 entrées. Parmi les rares films ayant séduit plus de 20 000 spectateurs on retrouve Laurence Anyways et Rebelle.

Et justement Rebelle de Kim Nguyen sera projeté en ouverture ; en clôture, le programme prévoit Camion de Rafaël Ouellet. Sinon, le public pourra découvrir L'affaire Dumont de Daniel Grou (dit Podz), Bestiaire de Denis Côté, Catimini de Nathalie Saint-Pierre, Ésimesac de Luc Picard, Inch'Allah d'Anaïs Barbeau-Lavalette, Karakara de Claude Gagnon, Liverpool de Manon Briand, Omertà de Luc Dionne, Le torrent de Simon Lavoie, Tout ce que tu possèdes de Bernard Émond.

On pourra aussi voir la la version longue de Kamouraska, le classique de Claude Jutra.

Deux documentaires s'ajoutent à la programmation : Anne des vingt jours de Michel Langlois et Over My Dead Body de Brigitte Poupart.

Une Leçon de musique aura lieu avec Martin Léon, compositeur de Monsieur Lazhar. Un atelier d'adaptation littéraire sera également initié.

Intouchables, film français le plus vu dans le monde depuis 1994…

Posté par vincy, le 10 septembre 2012


Le fabuleux destin d'Amélie Poulain a été détrôné par Intouchables, qui détient désormais le record historique du film français le plus vu à l'étranger. Selon Unifrance, le film d'Olivier Nakache et Eric Toledano a été vu par 23,1 millions de spectateurs dans le monde.

Record qu'il faut atténuer. En effet, contacté par Ecran Noir, l'organisme Unifrance précise qu'il "collecte les résultats en salles de films français depuis 1994. Toutefois un grand nombre de résultats relatifs à des titres sortis à la fin des années 1980 et au début des années 1990 a été récupéré."

Ainsi La Cage aux folles, plus gros succès en fréquentation aux Etats-Unis et d'autres films populaires comme ceux avec Belmondo, Delon, Pierre Richard ne peuvent être pris en compte. Matthieu Thibaudault, responsable des données économiques, convient qu'Unifrance est "dans l'incapacité de comparer les résultats de ce film avec les vieux De Funès à l'échelle mondiale tout comme Emmanuelle par exemple qui rassembla des millions de spectateurs étrangers en salles."

Cela n'enlève rien au "fabuleux" destin d'Intouchables. D'autant que le parcours n'est pas fini : le film doit encore sortir dans des marchés majeurs comme le Royaume Uni (21 septembre), l'Australie (25 octobre) ou la Scandinavie (novembre). Il vient de sortir au Japon. Au Mexique, le film a déjà séduit 55 000 spectateurs durant sa première semaine. En Argentine, le film a attiré plus de 90 000 cinéphiles en deux semaines. Aux Etats-Unis, le film continue d'engranger des entrées et s'approche du million. Au total le film a récolté 190 millions de $ de recettes dans le monde (bien plus que ses recettes françaises estimées à 166  millions de $).

Dans certains pays il a cartonné : en Allemagne, avec 8,6 millions de spectateurs, il est le film le plus vu de l'année ; en Espagne (2,5 millions de spectateurs), il est également le film le plus populaire toutes nationalités confondues ; en Italie (2,47 millions de spectateurs), il se situe à la 4e place annuelle ; en Corée du sud ((1,7 million de spectateurs), le film se classe 20e (et premier qui ne soit ni coréen ni américain). Intouchables est aussi le film français le plus vu aux Pays-Bas et en Autriche. Enfin, au Québec, la comédie a rapporté 2,8 millions de CAN$.

Le « printemps érable » québécois s’invite aussi à Cannes… modestement

Posté par vincy, le 23 mai 2012

On croit toujours que Cannes est coupé du monde mais parfois le monde se rappelle à Cannes. Entre 150 000 et 250 000 Québécois se sont rassemblées hier à Montréal pour marquer le 100ème jour du conflit étudiant au Québec et dénoncer la loi spéciale restreignant le droit de manifester, qui a été adoptée honteusement vendredi dernier par un gouvernement aux abois.

Lundi, le "Printemps érable" s'est invité, modestement, sur la Croisette. Plus d'une vingtaine de cinéastes et de professionnels du cinéma québécois, déployant un immense carré rouge, ont arpenté le trottoir, sous la pluie, devant le Palais, pour montrer leur soutien à la cause des étudiants en grève. Peut-être trop discrète (il aurait sans doute fallu mieux communiquer en amont), cela n'a pas fait beaucoup de bruit dans le brouhaha général médiatique. Cependant, hier encore, une banderole rouge a été accrochée au stand de la SODEC (Société de développement des entreprises culturelles) pour la réception du Festival du nouveau cinéma.

Déjà vendredi, lors de la présentation de Laurence Anyways, film du québécois Xavier Dolan, l'équipe du film avait monté les marches de la salle Debussy, avec un bout de tissu rouge (photo). Dolan a récidivé dimanche soir en allant voir Amour. Thierry Frémaux, mardi soir, en présentant les artistes venus voir A perdre la raison, du belge Joachim Lafosse, a souligné la présence de Dolan, "jeune homme révolté comme le Québec l'est aujourd'hui".

Une pétition en ligne réclame l'annulation de la loi. Elle a rapidement été signée par plus de 150 000 internautes, selon les associations d’étudiants qui l’ont mise en ligne.

Cannes 2012 : Qui est Suzanne Clément ?

Posté par vincy, le 18 mai 2012

Xavier Dolan a choisit sa nouvelle femme : après une mère, après une amie, voici la conjointe. Suzanne Clément est l'héroïne de Laurence Anyways. Cette quadra québécoise incarne l'amante fantasque, la femme bafouée, la soeur incomprise, l'amie fidèle. Trahie et compassionnelle, dépressive et battante, rêveuse et lucide. Sans aucun doute, ce personnage est le plus important de sa carrière qui a pourtant 22 ans d'âge.

Elle était déjà dans J'ai tué ma mère : elle y tenait le rôle crucial de la professeur qui apaisait le jeune Xavier Dolan, son élève. Au cinéma , elle avait débuté dans Le confessionnal sous le regard de Robert Lepage, l'un des plus grands metteur en scène, scénographe, auteur et cinéaste de la Belle Province. Il y a pires débuts. Elle tourne peu pour le cinéma, comblant les périodes creuses avec des séries TV populaires locales (Les hauts et les bas de Sophie Paquin lui a valu deux fois le prix de la meilleure comédienne) ou des téléfilms.

Côté cinéma, trois films lui ont valu quelques prix : L'audition, de Luc Picard, en 2005, qui la confirma parmi les grandes jeunes comédiennes canadiennes. La brunante, l'année suivante, de Fernand Dansereau, drame transgénérationnel sous forme de road movie. Et en 2008, C'est pas moi, je le jure! de Philippe Falardeau, en mère qui abandonne sa famille, film récompensé par le prix du meilleur film au Festival du film francophone d'Angoulême. Suzanne Clément pourrait maintenant s'aventurer ailleurs. Elle aime voyager et, quand elle veut faire une pause, vient vivre à Paris...