Clooney sous le contrôle de Corbijn

Posté par vincy, le 4 octobre 2009

George Clooney décide de mettre les bouchées doubles. Il tourne actuellement The American aux alentours de Rome. Le film est réalisé par Anton Corbijn, à qui l'on doit le multi-primé Control. Clooney incarne un tueur à gages dont la dernière mission lui a laissé un goût amer. Cette histoire de rédemption est adaptée du roman de Martin Booth, A Very Private Gentleman. Il est accompagné de la comédienne Thekla Reuten (Bons baisers de Bruges).

D'ici là, la star des dosettes de café sera à l'affiche de Up in the Air, de Jason Reitman, une comédie dramatique planifiée pour être un hit des fêtes. Le film a été présenté à Toronto en guise d'apéritif. Tout comme The Men Who Stare at Goats, sorte de satire politique qui a fait le bonheur des festivaliers et des critiques. Grant Heslov a réalisé un film qui pourrait propulser Clooney dans la course aux Oscars.

Clooney sera aussi la voix de Mr. Fox dans le film d'animation de Wes Anderson, Fantastic Mr. Fox. Omniprésent depuis le dernier épisode d'Urgences où il est revenu en superstar, est-ce que 2009 ne serait pas l'année Clooney? L'acteur est en discussion pour dix autres films. Et il est toujours en cours de pré-production pour sa prochaine réalisation, Farragut North, désormais prévue pour 2011, alors que le film est annoncé depuis 2007.

Il n'y a bien que Nespresso justement qui a mis sur pause sa série de films publicitaires avec l'acteur, après trois saisons. Dans les récents sports, il est remplacé par trois experts. Jusqu'à ses prochaines aventures...

2008 : le Top 5 de Morgane

Posté par Morgane, le 24 décembre 2008

Ecran Noir revient, auteur par auteur, à ses coups de coeur de l’année passée…

morgane postaireA bord du Darjeeling Limited. Pour ses teintes, ses senteurs, ses saveurs et ses personnages hauts en couleurs.

Un conte de Noël . Pour l’idée même du conte, son côté théâtre et le jazz qui l’accompagne.

Burn after reading. Pour la paranoïa de Clooney, la vivacité d’esprit de Pitt, l’optimisme de McDormand, la colère de Malkovich et le génie des frères Coen.

Mia et le Migou. Pour ses couleurs flamboyantes et la poésie qui s’en dégage.

Into the Wild. Pour le plongeon en plein cœur de la nature.

En ce qui concerne 2009, j’attends avec impatience de découvrir le prochain film de David Fincher ainsi que celui de Mister Tarantino. Je suis également bien curieuse de voir Le Che.

Anjelica Huston, star de Locarno 2008

Posté par vincy, le 22 juin 2008

ahuston_choke.jpgLe 61e festival de Locarno profitera de la venue de l'actrice-réalisatrice Anjelica Huston pour lui décerner le Prix d'Excellence du festival, traditionnellement remis à une star d'envergure internationale ayant oeuvré pour le cinéma d'auteur. La fille de John Huston viendra présenter Choke, de Clark Gregg (photo), une comédie noire primée à Sundance et adaptée du roman de Chuck Palahniuk.

Huston fera aussi une Masterclass. L'actrice a reçu un Oscar pour sa formidable prestation dans L'Honneur des Prizzi, en italienne éperdumment amoureuse de Jack Nicholson. Malgré son charisme, elle n'a jamais fait peur aux grands cinéastes comme Allen, Coppola, Ivory, Penn ou Eastwood.

On retient trois grandes performances : mère et tueuse dans Les arnaqueurs de Stephen Frears, matrice morbide et drôle dans La Famille Addams de Barry Sonnenfeld, et maman généreuse et touchante dans La Famille Tennenbaum de Wes Anderson.

Elle a aussi réalisé deux films, dont le poignant Agnès Browne présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 1999.

Sport (1) : le tennis au cinéma

Posté par vincy, le 6 juin 2008

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Un match de tennis a cette vertu cinétique qu’il peut basculer au dernier moment. Une balle de match n’est jamais gagnée d’avance et le plus petit point peut faire basculer le duel. Si les téléspectateurs aime tant ce sport c’est qu’il a tout du Western, avec un face à face, une arme (la raquette) et des balles à tirer. Cela peut durer des heures…

Le cinéma s’est donc logiquement emparé de ce sport, même s’il n’a jamais su traduire l’intensité d’un vrai match, la dramatisation à outrance des enjeux, l’identification à la personnalité fantasque de certains joueurs. Le tennis est devenu une machine à fric, un broyeur à champions, une mécanique à stars. Mais, à l’instar d’un Rocky dans la boxe, la rigueur préparatoire et la vie monacale des joueurs ne feraient tripper aucun scénariste.

Quelques films ont quand même planté leur décor sur un cour. On pense au héros (photo) de Match Point et ses métaphores sur le hasard et la chance. Mais aussi au joli duo romantique entre Paul Bettany et Kirsten Dunst dans Wimbledon. De même l’un des frères dépressifs de La Famille Tenenbaum était un champion qui a tout abandonné lors d’un match important. On retrouve cet amour pour la balle jaune, et notamment l’US Open, dans The Squid and the Whale. Apprendre à taper dans la raquette devient une initiation essentielle dans la vie d’un homme.

Plusieurs autres films utilisent le tennis dans des séquences souvent mémorables. On pense à Bee Movie où notre abeille fait la connaissance des humains par-dessus le filet et en service volée. Woody Allen préfèrera un double mixte métaphorique dans Annie Hall. Le tennis joue les guest-sport dans Le genou de Claire, Chambre avec vue, Les sorcières d’Eastwick, Le dernier empereur, Gigi, Blow-up ou encore le remake de Lolita. Hitchcock l’utilisera dans Rebecca, Strangers on a train, Le crime etéait presque parfait. Mais c’est surtout George Cukor qui s’amusera avec dans une comédie romantique où Katherine Hepburn et Spencer Tracy, alias Pat and Mike, défient leurs sentiments tout autant que leurs talents dans tous les sports…

Reste qu’en France, patrie de Roland Garros et des Mousquetaires, le tennis reste une affaire de petit écran. Petits joueurs les Français?