Venise 2010 : Lion d’or pour Sofia Coppola et palmarès controversé

Posté par MpM, le 12 septembre 2010

Les possibilités étaient nombreuses et les pronostics relativement ouverts, mais c'est assurément un palmarès inattendu et surprenant qu'ont rendu Quentin Tarantino et les membres du jury de la 67e Mostra. S'il est toujours possible de gloser sans fin (et sans réel intérêt) sur un choix forcément subjectif, tenant plus du compromis entre 7 personnes très différentes que de l'étude scientifique, on est tout de même en droit dans ce cas précis d'être déçu par le résultat des délibérations car il ne reflète absolument pas la diversité et la qualité d'une sélection unanimement saluée.

Admettons que le Lion d'or décerné à Somewhere de Sofia Soppola n'ait rien à voir avec le copinage : Tarantino et elle ont eu une liaison par le passé, mais on peut laisser au réalisateur le bénéfice du doute. Après tout, c'est un très joli film, touchant, presque plus réussi dans sa fragilité que ses précédents longs métrages. D'autant que les oeuvres favorites de la critique, qui ont plus la "carrure" d'un Lion d'or, comme The ditch de Wang Bing ou Post Mortem de Pablo Larrain, semblaient peut-être des choix trop évidents. Mais de là à les évacuer totalement du palmarès final...

Peu de films dignes d'être récompensés ?!

Même chose pour le double prix accordé à Alex de la Iglesia. Mise en scène, pourquoi pas. Il y avait pas mal d'autres possibilités (Darren Aronofsky, Abdellatif Kechiche, Takashi Miike...), mais on peut aimer ce style visuel excentrique et radical. Par contre, impossible de cautionner le prix du scénario quand justement le film semble n'en avoir aucun, se résumant à une banale histoire de rivalité amoureuse dérivant en règlement de comptes sanglant. Pourquoi, dans ce cas, ne pas choisir de récompenser l'un des autres bons films de la sélection ? Black swan, Post mortem, Silent souls... les candidats ne manquaient pas. L'autre double prix récompensant Essential killing de Jerzy Skolimowski (prix du jury et prix d'interprétation masculine) a également de quoi faire grincer des dents, parce qu'il donne vraiment l'impression que le jury a trouvé peu de films dignes d'être récompensés.

Enfin, les deux prix d'interprétation féminines semblent presque une blague : tout le monde attendait (à raison) Natalie Portman dans Black Swan, et c'est finalement celle qui interprète son amie dans le film, Mila Kunis, qui est récompensée, pour un second rôle somme toute sans éclat, par un prix de la "jeune actrice"... prix que l'on espérait voir revenir à Yahima Torrès dans Vénus noire d'Abellatif Kechiche.

Ce qui est relativement dommage, et  injuste, c'est qu'avec un tel palmarès, cette 67e édition de la Mostra de Venise risque de rester en mémoire comme un festival plutôt moyen. Exactement le contraire de Cannes qui a été sauvé par un palmarès ayant réussi à mettre en avant le meilleur d'une compétition pourtant en demi-teinte.

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Le palmarès 2010

Lion d'or
Somewhere de Sofia Coppola

Lion d'argent (prix de la mise en scène)
Alex de la Iglesia pour Balada triste de trompeta

Prix du jury
Essential killing de Jerzy Skolimowski

Prix du meilleur acteur
Vincent Gallo pour Essential killing

Prix de la meilleure actrice
Ariane Labed pour Attenberg

Prix de la meilleure jeune actrice
Mila Kunis dans Black swan

Prix de la meilleure photo
Le Dernier voyage de Tanya de Aleksei Fedorchenko

Prix du meilleur scénario
Alex de la Iglesia pour Balada triste de trompeta

Lion spécial pour l'ensemble de sa carrière
Monte Hellman

Venise 2010 (vidéo) : jour 9 – Pronostics et premières récompenses

Posté par kristofy, le 11 septembre 2010

Venise 2010 : retour sur la compétition

Posté par MpM, le 11 septembre 2010

De manière générale, tout le monde est d'accord pour reconnaître la bonne tenue de la sélection 2010, presque plus captivante que celle de Cannes ou de Berlin. En effet, les réalisateurs attendus au tournant ont peu déçus tandis que les autres ont réussi à créer de belles surprises. On se retrouve donc en fin de festival avec des pronostics très ouverts sur l'identité des lauréats.

Dans le détail, il est frappant de constater que plusieurs thématiques très fortes se dégagent de ces 24 films venus pourtant de tous les horizons.

Le poids de l'Histoire

Tout d'abord, l'Histoire avait cette année une importance toute particulière, qu'elle soit au centre des intrigues comme dans Noi credevamo de Mario Martone, fresque épique sur la révolution italienne, ou plus en toile de fond comme dans les deux actioners asiatiques Detective Dee and the mystery of phantom flame de Tsui Hark et 13 assassins de Takashi Miike. Julian Schnabel, lui, aborde dans Miral les différentes étapes du conflit israélo-palestinien à travers la vie de plusieurs personnages qui se croisent. Dans Ballade triste de trompeta d'Alex de la Iglesia, la grande Histoire sert elle-aussi de prétexte à la petite, puisque son personnage principal est traumatisé par les horreurs de la guerre civile.

Enfin, trois films mêlent intimement témoignage historique et destins particuliers, puisant dans les faits réels qu'ils exposent une force dramatique supplémentaire : Venus noire d'Abdellatif Kechiche retrace les dernières années de la vie de Sarah Baartman, dite la "Venus Hottentote", Post mortem de Pablo Larrain se déroule au moment du coup d'état contre Salvador Allende au Chili, période troublée de massacres et de peur, et The ditch de Wang Bing raconte le quotidien miséreux de prisonniers politiques chinois croupissant dans un camp de travail insalubre pendant les années 60. Les journalistes chinois ont d'ores et déjà été prévenus, il est interdit de parler du film. Et si c'est lui qui gagne, il faudra tout simplement prétendre qu'aucun lion d'or n'a été décerné cette année. Preuve que le passé n'a pas fini d'être sensible, en plus d'être une excellente source d'inspiration.

Identité sexuelle 2.0

Dans un genre très différent, de nombreux films se sont intéressés aux questions d'identité sexuelle. Dans Potiche de François Ozon, les enjeux de la fin des années 70 font clairement écho à notre époque : émancipation, indépendance financière, libération sexuelle... Le film interroge ce qu'est être une femme et se moque des dernières barrières sexistes. Dans Black Swan de Darren Aronofky et La solitude des nombres premiers de Saverio Costanzo, les deux héroïnes fantasment sur une autre femme, et vont jusqu'au passage à l'acte plus ou moins fantasmé.

De plus, à travers la question de l'identité sexuelle, c'est la notion même de couple qui vole en éclats pour mieux donner naissance à quelque chose de meilleur. Happy few d'Antony Cordier explore différentes combinaisons échangistes entre deux couples qui se rendent compte qu'ils fonctionnent mieux à 4 qu'à 2. Drei de Tom Tykwer réinvente le trio classique de la femme, le mari et l'amant, en jetant les deux hommes dans les bras l'un de l'autre, et en appelant à abandonner les "idées préconçues de détermination biologique". A bas les étiquettes, en somme.

Vous avez dit abstraction ?

Enfin, il y a presque de quoi relancer le vieux débat sur l'abstraction au cinéma, tant certains films essayent de s'affranchir de toute narration, voire de toute intrigue. Cela donne des oeuvres arides et épurées, parfois radicales, qui ne cherchent pas à séduire a priori. C'est le cas d'Essential killing de Jerzy Skolimowski, où Vincent Gallo est seul dans la neige pendant plus de la moitié du film. Ou encore de Promises written in winter, de et avec Vincent Gallo, sorte d'essai destructuré où l'acte de création a lieu en direct, encore et encore, jusqu'à trouver le ton juste.

Somewhere
de Sofia Coppola tend lui-aussi vers cette sorte d'abstraction en se contentant de capter la vie dans ce qu'elle a de plus quotidien. Au début et à la fin du film, on voit ainsi le personnage dormir, manger, marcher, en un mot vivre. Le reste est une succession de saynètes et de petits moments privilégiés. Silent Souls d'Aleksei Fedorchenko est un road-movie poétique et contemplatif sur les rites funéraires d'une éthnie russe imaginaire. Les gestes et les rituels y comptent bien plus que l'histoire-prétexte. Enfin, Meek's cutoff de Kelly Richardt se déroule dans les vastes plaines désertiques et désolées de l'Ouest américain. On y suit une poignée de pionniers à la recherche d'un point d'eau. L'intrigue et les dialogues tiennent sur un timbre poste, et là aussi tout est dans les gestes accomplis et l'écoulement du temps.

S'il est possible de considérer cette sélection comme un instantané de la production cinématographique à un instant "t", alors les réalisateurs contemporains semblent avant tout obnubilés par la question du temps qui passe. A la fois dans la nécessité d'interroger le passé pour mieux comprendre le présent, que dans celle de capter le flot de la vie et son irrésistible bouillonnement. Dans tous les cas, ils se projettent dans un avenir proche ou lointain qu'ils espèrent tous plus harmonieux, car ayant tiré les leçons de l'Histoire, et plus satisfaisant, car ayant redéfini les différents rapports sociaux entre les êtres. Le cinéma comme synthèse et utopie politiques, en quelque sorte.

Venise 2010 : En el futuro de Mauro Andrizzi, queer lion 2010

Posté par MpM, le 11 septembre 2010

11 films étaient en lice pour la récompense suprême de la culture queer et LGBT à Venise, le queer lion, décerné tous les ans pendant la Mostra depuis 2007. C'est donc Mauro Andrizzi (notre photo) qui succède à Tom Ford (A single man) avec son moyen-métrage En el Futuro (présenté en section Orizzonti), un documentaire qui interroge la sexualité sous toutes ses formes.

Etaient également en compétition Black swan de Darren Aronofsky, Drei de Tom Tykwer, Happy few d'Antony Cordier, La solitude des nombres premiers de Saverio Costanzo, Potiche de François Ozon, The tempest de Julie Taymor, En el futuro de Maruo Andrizzi, Sposero nichi vendola d'Andra Costantino, Et in terra pax de Matteo Botrugno et Daniele Coluccini, Capo dio monte de Pappi Corsicato et Lisetta Carmi de Daniele Segre.

Le jury, lui, était composé d'Ivan Stefanutti (directeur artistique du théâtre de l'opéra à Rome et de l'Opéra Comique de Paris), Roberto Cuzzillo (réalisteur et producteur) et de Daniele Sartori (acteur et réalisateur).

Le sponsor principal du prix, Queer Frame, profite de la Mostra pour lancer le premier site italien entièrement consacré au cinéma LGBT, www.queerframe.tv, afin d'offrir une plate-forme de diffusion aux oeuvres normalement exclues des circuits de distribution traditionnels.

Dans un premier temps, trois titres seront mis gratuitement à disposition des internautes dès le 20 septembre : Looking for cheyenne de Valérie Minetto, La Leon de Santiago Otheguy et Domaine de Patrick Chiha. Par la suite, les nouveaux titres seront disponible en streaming, en téléchargement et en dvd. Queer Frame devrait aussi distribuer LA Zombie de Bruce LaBruce (avec François Sagat) en Italie.

Venise 2010 (vidéo) : jour 8 – 13 Assassins de Takeshi Miike et La solitude des nombres premiers

Posté par kristofy, le 10 septembre 2010

Peace One Day : des stars pour la journée de la paix et un concert spectacle au Zénith

Posté par Claire Fayau, le 10 septembre 2010

Peace One Day 2010, c'est tout d'abord un concert au Zénith le 17 septembre 2010,présenté par deux acteurs : Sharon Stone,et l’ambassadeur de Peace One Day, Jude Law. A noter la participation du "Haïtien" de la série "Heroes "Jimmy Jean Louis qui s'implique auprès d'une célèbre marque de chaussures de sport (commençant par un P).

Question musique ,Vanessa Paradis, Ayo, Charlie Winston, Patti Smith (en acoustique), M, Youssou N’dour, Yodelice... ont répondu à l'appel de Jeremy Gilley.

Le réalisateur de documentaire et acteur Gilley a fondé l'ONG Peace One Day en 1999 afin "d’établir le premier jour annuel pour un cessez-le-feu et une non-violence au niveau mondial". Son enthousiasme a convaincu de nombreuses star du cinéma et de la musique , parmi lesquelles les personnes précédemment citées, mais aussi Angelina Jolie, Annie Lennox, ou Johnny Lee Miller... Le jour de la Paix est le 21 septembre, et les recettes du concert seront entièrement reversées à Peace One Day.

L'organisation a déjà œuvré dans de nombreux domaine, notamment une campagne de vaccination massive contre la polio en Afghanistan.

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site internet de Peace One Day
site du concert du Zénith

Venise 2010 (vidéo) : jour 7 – Alex de la Iglesia, Ben Affleck, et l’équipe de la Venus noire

Posté par kristofy, le 10 septembre 2010

Venise 2010 : 3 questions à Yahima Torrès pour Venus noire

Posté par MpM, le 9 septembre 2010

Abdellatif Kechiche, fidèle à sa réputation de découvreur de talent, offre à Yahima Torrès le rôle exigeant et complexe de Sarah Baartman, connue sous le nom de "Venus Hottentote". Quasi muette, la jeune femme est un masque de douleur et de dignité pendant les 2h39 éprouvantes que dure le film. Une performance qui mérite amplement le prix de la révélation féminine.

EN : Avez-vous hésité à accepter un rôle aussi délicat et exigeant que celui-là ?
Yahima Torrès : Non. C'est vrai, c'est un rôle qui demande beaucoup. On doit tout donner car c'est un rôle lourd à porter... mais c'est tellement important de raconter cette histoire ! C'est une grande responsabilité parce que c'est une vraie histoire. Il faut être respectueux de chaque détail de ce que l'on va raconter. Quand on en a parlé avec Abdel, quand il m'a dit que j'avais le rôle, pour moi c'était un honneur. Je n'ai pas hésité, au contraire j'ai toujours été positive. On était en confiance tous les deux dès le début. Je n'ai pas eu peur ! Même quand il m'a demandé de prendre du poids, de couper mes cheveux, je n'ai jamais hésité. Au contraire ! Quel comédien ne serait pas content de jouer ce personnage ?

EN : Comment s'est passée la préparation du film ?
YT : D'abord, c'était avec Abdel. Il m'a parlé du projet, m'a raconté l'histoire. Il m'a appris à chercher mes émotions. Et puis pour ma préparation plus spécifique, il y avait aussi beaucoup de gens autour de moi : ma professeur d'afrikaners, un prof de danse, un prof de théâtre pour continuer ma formation. Il y avait aussi la résistance physique de mon corps à travailler, pour ne pas l'abimer. Notamment les muscles. Le fait de connaître son histoire m'a aussi permis de m'approprier le personnage. Même si elle ne parlait pas beaucoup, Sarah était quelqu'un de très mystérieux, d'intelligent. C'était elle, l'humaine, pas ceux qui la regardaient. Je savais qu'il y avait des scènes qui seraient dures à tourner. L'ambiance du tournage était tellement conviviale, il y avait un tel respect entre tous les acteurs, une vraie communication... que cela m'a servi de soutien. Même si c'était mon premier tournage, je me suis sentie familiarisée avec tout le monde. J'ai parlé avec Abdel des scènes de nudité. On a beaucoup travaillé tous les deux. Mon point de vue c'est celui du cinéma, il ne faut pas se sentir blessée. Au contraire, on va faire connaître Sarah. Je lui prête mon corps pour faire connaître son histoire. Sur le tournage, je n'ai jamais été blessée psychologiquement. Même si son histoire me touche, en tant qu'être humain, parce qu'elle est triste. SOn voyage en Europe, le fait qu'elle perde ses enfants... Je me suis beaucoup préparée pour transmettre le mieux possible le message aux spectateurs.

EN : Dans le film, il y a l'idée qu'un artiste doit tout donner pour son art. Etes-vous d'accord ?
YT : Si l'on parle en général, oui. Le métier de comédien, c'est suivre le projet d'un réalisateur. Une histoire, un message, quelque chose qu'il veut transmettre au public. Tout ce qu'on aime en tant qu'acteur (maintenant je peux dire "on" !) dans ce métier, c'est de se vider pour s'approprier une autre personnalité. Il faut être capable de jouer des rôles différents, ou tout ce qu'un réalisateur peut demander. Les comédiens sont les passeurs de l'idée du réalisateur vers le public. Alors, oui, je pense qu'il faut tout donner. Surtout pour ce rôle. Pour moi c'était comme une école. Je me suis laissée aller. J'avais confiance en Abdel. Bien sûr, des fois j'étais fatiguée. On voit bien dans le film que ce sont des scènes dures, ça fatigue à la fin de la journée, mais ça c'est normal, ça arrive ! C'est tout, le reste, ça allait.

Venise 2010 (vidéo) : jour 6 – Noomi Rapace et Vincent Gallo

Posté par kristofy, le 9 septembre 2010

Les 339 films de Toronto attendent 300 000 cinéphiles

Posté par vincy, le 9 septembre 2010

339 films, dont 258 longs métrages seront présentés au 35e festival international du film de Toronto, le plus important d'Amérique du nord et l'un des cinq rendez-vous majeurs dans le monde du cinéma. Au total ce sont 112 avant-premières mondiales, 24 internationales et 98 nord-américaines qui seront projetées du 9 au 19 septembre. Toronto séduit les producteurs du monde entier : cette année 59 pays sont représentés dans la programmation. Et pour son 35e anniversaire, le Festival organisera des projections gratuites. Une grande exposition consacrée à l'oeuvre de Tim Burton sera aussi inaugurée.

Cette année, la métropole canadienne va être sous le signe de la fête et des affaires. La crise semble passée côté marché du film. Et dès l'ouverture une comédie musicale donnera le ton. Mais les festivaliers auront un grand choix de genres et de cinématographies.

Mais avant de passer en revue les films qui feront l'événement, parlons de ce Festival qui a connu quelques jours au bord de la crise de nerfs. Les travailleurs de l'Hôtel Hyatt Regency, où se situent les bureaux de la presse et ceux de l'industrie, ont fait grève. Le système de réservation du festival a été hors service la nuit qui a précédé le début de la vente des billets à l'unité. Les festivaliers ont du affronter lz pluie pour aller à une caisse du festival.

Et puis le soleil est revenu. Les acheteurs et professionnels se déplacent en masse, certains ayant même zappé Venise. Toronto aligne un programme plus qu'excitant, même s'il emprunte de nombreux films à Cannes et Venise, des Amours imaginaires à Film socialisme en passant par I'm still here de Casey Affleck et Legend of the Fist d'Andrew Lau..

Aftershock, de Feng Xiaogang. Gros succès populaire en Chine.

L'amour fou, de Pierre Thoretton. Documentaire sensible et touchant sur Bergé et Saint-Laurent.

Another Year, de Mike Leig. Quelques mois après Cannes, et son oubli au palmarès...

Armadillo. Grand prix de la semaine de la critique à Cannes. Sensation et polémique au Danemark.

Balada Triste. Le nouvel Alex de la Iglesia est en compétition à Venise.

Barney's Version. En compét' à Venise aussi, le film vise les Oscars (Dustin Hoffman, Paul Giamatti).

Beginners. Ou quand le vieux Christopher Plummer révèle son homosexualité à son fils (Ewan McGregor).

L'homme qui voulait vivre sa vie. Duris, Deneuve, Fois, Arestrup dans une adaptation de Douglas Kennedy.

Biutiful. Prix d'interprétation pour Javier Bardem à Cannes.

Black Swan. Aronofsky signe un ballet noir avec Natalie Portman.

Buried. Ryan Reynolds dans un film tendu de Rodrigo Cortés.

Carancho. Le film de Pablo Trapero était l'un des chouchous d'Un certain regard à Cannes.

Cave of Forgotten Dreams. Wener Herzog filme les grottes de Lascaux et utilise la 3-D.

Chico & Rita. Film d'animation espagnol de Fernando Trieba. Hommage à Cuba.

Curling. Le québécois Denis Côté est attendu avec un film qu'on estime le plus accessible de sa filmographie.

Detective Dee and the Mystery of the Phantom Flame. Un Tsui Hark plongé dans la Chine médiévale.

The Ditch. Un film chinois, et l'un des chocs du festival de Venise.

Erotic Man. Jorgen Leth explore la nature de l'érotisme, avec provocation et sensualité.

Hereafter. Avant-première mondiale du nouvel Eastwood, avec Matt Damon et Cécile de France.

Home for Christmas. Le film de Bent Hamer est l'un des plus attendus de l"année, venant de l'Europe nordique.

In a better World. Suzanne Bier confirme l'intérêt des cinéastes danois pour la confrontation avec des pays en guerre.

Incendies. Grande pièce de Wajdi Mouawad, actuellement jouée au Théâtre de Chaillot, mise en scène par Denis Villeneuve, l'un des cinq réalisateurs canadiens les plus primés dans le monde.

Jack Goes Boating. Premier film en tant que réalisateur du grand comédien Philip Seymour Hoffman.

Kaboom. Film jouissif de Gregg Araki : comment le film va être perçu, reçu, dans la prude Amérique du nord?

The King's Speech. Colin Firth pourrait être de nouveau cité à l'Oscar avec ce film anglais. Un prix du public?

L.A. Zombie. Un mois après son avant-première à Locarno, Bruce LaBruce présente son porno trash dans sa propre ville.

Life above all. Avec ce mélo implacable, Oliver Schmitz peut remporter un prix du public méritoire.

Les petits mouchoirs. Canet et Cotillard sur les bords du Lac Erié. Les paparazzi vont se régaler.

Lope. La vie de l'écrivain espagnol Lope de Vega sera l'un des bipics costumés les plus attendus.

Mysteries of Lisbon. Le Raul Ruiz est le plus long film projeté lors du festival.

NYMan With a Movie Camera. Un film expérimental sur les citoyens d'aujourd'hui par le compositeur Michael Nyman.

Potiche. A l'épreuve du public américain, ce deuxième film avec Deneuve pourrait surfer sur les récents succès français à l'étranger.

Precious Life. Un des nombreux films sur la Palestine et Israël) avec Miral. Un gros buzz l'entoure.

Rabbit Hole. John Cameron Mitchell (Shortbus) s'essaie au drame avec une star : Nicole Kidman.

Rio Sex Comedy. Jonathan Nossiter s'essaie à la comédie avec une grande diva : Charlotte Rampling.

Roses à crédit. Le nouvel Amos Gitaï réunit un jeune couple de talents prometteurs : Léa Seydoux et Grégoire Leprince-Ringet.

Elle s'appelait Sarah. Le best-seller international de Tatiana de Rosnay, un sujet fort et Kristion Scott-Thomas. Triplé gagnant?

Score : A Hockey Musical. Un film d'ouverture pour faire renaître Olivia Newton-John.

Three. Tom Tykwer revient à son style qui l'a fait connaître avec Cours Lola Cours.

The Trip. Un nouveau film de Michael Winterbottom. Avec l'hilarant Steve Coogan.

Oncle Boonmee... Comment la Palme d'or va être accueillie en Amérique ?

127 heures. Danny Boyle revient deux ans après son carton torontois, Slumdog Millionaire.

8 1/2 Screens. Atom Egoyan explore l'impact du chef d'oeuvre de Fellini.

Sont attendus pour fouler le tapis rouge : Nicole Kidman, Colin Firth, Hilary Swank, Robert De Niro, Clive Owen, Helen Mirren, Natalie Portman, Edward Norton, Catherine Deneuve, Charlotte Rampling, Kristin Scott-Thomas, Rachel Weisz, Marion Cotillard, Carey Mulligan, Catherine Keener, Jeon Do-Yeon, Kevin Spacey, Matt Damon, Josh Hartnett, Michael Sheen, Ryan Reynolds, Mickey Rourke, Keanu Reeves, Vincent Cassel, Paul Giamatti, Bill Murray, Bob Hoskins, Steve Coogan, Woody Harrelson, Zach Galifianakis,  Will Ferrell, Jennifer Connelly, Megan Fox, Uma Thurman, Freida Pinto, Ellen Page, Emma Roberts, James Franco, Ryan Gosling, Javier Bardem et même Pierre Bergé.