Posté par vincy, le 19 mars 2010
Le cinéaste français Michel Gondry a annoncé qu'il allait, de nouveau, collaborer avec la chanteuse Björk (Prix d'interprétation féminine à Cannes pour Dancer in the Dark, par ailleurs). Il s'agira d'une comédie musicale de 40 mn, en format IMAX 3D, avec une trame scientifique, qui pourrait intéresser les musées.
Depuis 1995, Gondry a réalisé de nombreux clips vidéos (légendaires) pour la star islandaise : Human Behavior, Army of Me, Isobel, Hyper Ballad, Bachelorette, Deadweight, Joga, et le dernier en commun fut Declare independance (2007).
Björk est absente sur scène comme sur écran depuis trois ans. Gondry réalise Le frelon vert, prévu sur les écrans nord-américains en décembre 2010.
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Posté par vincy, le 18 mars 2010
True Grit (100 $ pour un Shérif) sera le prochain film des frères Coen. Un remake donc (voir actualité du 28 octobre 2009). Matt Damon sera le héros de ce Western culte. Il sera entouré de Jeff Bridges, récent Oscar du meilleur film et inoubliable "Dude" de Big Lebowski, Josh Brolin (No Country for Old Men), Barry Pepper (Il faut sauver le soldat Ryan), Paul Ree, et la jeune et jolie, et quasiment inconnue, Hailee Steinfeld.
Co-produit par Steven Spielberg et Scott Rudin, la photo sera toujours signé du grand Richard Deakins et la musique composée par Carter Burwell, deux de leurs fidèles.
Le tournage débutera en avril et la sortie américaine est prévue pour Noël prochain. De quoi offrir une éventuelle belle avant-première européenne à Berlin en 2011.
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Posté par MpM, le 18 mars 2010
Réalisateur philippin désormais universellement reconnu, Brillante Mendoza a profité de sa présence au pour chasser quelques idées reçues sur son travail, à tort présenté comme improvisé, et parler de son nouveau film, Lola (Grand-mère), qui sortira en mai prochain.
Lola
"Le thème de la grand-mère m'était très cher car la grand-mère est très importante dans la famille philippine. Nous avons tourné en juin 2009, juste après le festival de Cannes, pour pouvoir profiter de la saison des pluies. J'avais envie d'avoir cette atmosphère, cette pluie, qui serait un personnage à part entière. Des inondations comme celle montrée dans le film ont lieu tous les ans. Le gouvernement dit toujours qu'il va faire quelque chose, mais il ne fait jamais rien."
Improvisation vs préparation
"Lola a été tourné en 12 jours, mais avant il y a eu un énorme travail de préparation, peut-être pendant un an. J'ai une équipe réduite qui m'accompagne tout le temps. Toute l'année, nous faisons des recherches sur toutes les idées et scénarios que j'ai. On s'investit dans chacune des histoires. Quand je suis satisfait, on assemble tous les morceaux du puzzle. Par exemple, pour Serbis, j'ai amené le décorateur dans le cinéma où nous allions tourner bien avant de commencer. Je voulais que l'équipe s'imprègne de cette expérience pour faire le film le plus authentique possible. Ce travail de préparation est crucial pour le tournage. Pendant qu'on prépare tout, on attend l'argent. Et comme j'ai été dans la production, je sais exactement ce qu'il faut prévoir avant. Aussi, lorsque nous sommes prêts, tout peut aller vite. Je tourne en peu de jours pour des raisons financières, mais aussi pour garder l'intensité et l'énergie du moment. Je tourne également de la manière la plus chronologique possible pour que les acteurs évoluent en même temps que leur personnage."
Chorégraphies
"Pour les longs plans séquences avec de nombreux figurants dans le champ, tout est minutieusement chorégraphié et répété. Pour moi, il y a deux points importants : s'assurer que les figurants ne vont pas regarder la caméra et toujours leur expliquer pourquoi ils sont là. Ces personnages secondaires sont toujours engagés sur place car ils connaissent les gestes et n'ont pas besoin de faire semblant. Par exemple pour la séquence du bateau dans Lola : les personnes qui appartiennent à cette communauté savent comment ramer et se tenir sur l'embarcation ! Pour avoir une certaine cohérence, je délègue plusieurs personnes de l'équipe qui gèrent chacune un groupe de figurants. Ainsi, on tourne souvent en une seule prise. Parfois, moi-même je suis dans un de ces groupes de figurants pour les guider et il arrive que je sois dans le champ, mais vous ne me voyez pas car je suis de dos !"
Caméra à l'épaule
"Suivre le personnage avec la caméra est une manière de comprendre tout l'environnement autour de lui, de vivre la même situation que lui à ce moment-là. On en apprend ainsi beaucoup sur ses relations avec les autres et avec le lieu sans avoir besoin d'insister ou d'expliquer. Juste par le ressenti. Ce ne sont pas des scènes faciles à réaliser car la caméra est extrêmement lourde. Pour avoir cette impression de fluidité lorsque je la porte à l'épaule, je dois subir une véritable préparation physique !"
Authenticité
"Les cinéastes ont tous des objectifs différents lorsqu'ils tournent un film. En ce qui me concerne, mon objectif principal est de montrer ce qui est vrai et réel. J'aimerais raconter des histoires qui soient le plus authentiques possibles, même si le message est négatif ou qu'il est mal perçu par le public. C'est pourquoi j'ai besoin d'aller voir, de ressentir, de m'imprégner des gens et des endroits. Je dois avoir cette expérience moi-même pour la raconter le mieux possible à l'écran."
Prochain projet
"J'ai un projet de documentaire sur un homme qui, pendant la semaine sainte, participe à la procession de la Passion du Christ. Aux Philippines, ces processions sont très importantes mais aussi très violentes, et de nombreuses personnes y participent et y assistent. Or, la particularité de cet homme qui incarne Jésus Christ depuis 21 ans (et n'a d'ailleurs pas d'autre métier) est qu'il est ouvertement gay."
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Posté par kristofy, le 17 mars 2010
Le Jury Action Asia du Festival du film asiatique de Deauville a surpris son monde en choisissant de ne pas récompenser Bodyguards and assassins, le favori de la sélection. Les années précédentes, le film primé s’imposait naturellement pour ensuite devenir une référence du genre : par exemple Ong-bak ou Dog bite dog pour la baston qui cogne, ou A bittersweet life et The chaser pour le polar qui tue.
Mais cette année, le président Florent Emilio Siri et ses jurés Thierry Frémont, Samuel Le Bihan, Cécile Télerman, Malik Zidi et Vikash Dhorasoo ont décerné le prix Action Asia à The sword with no name de Kim Yong-Kyun (notre photo), film en costumes sur la romance impossible entre un mercenaire et la dernière reine de Corée. Le héros va protéger sa belle, menacée par des dignitaires de la dynastie Joseon, tant qu’il le peut, et il y a bien entendu quelques scènes d’action, mais le problème vient qu’elles sont très mal intégrées avec le reste (un duel sur une barque comme dans un jeu vidéo, un combat sur glace sorti de "Holiday on ice"…). On pourrait même penser que le film serait meilleur sans ces scènes d’action... lui remettre le prix est donc assez curieux !
Le film favori de tous (professionnels, presse, public), Bodyguards and assassins du réalisateur Teddy Chen, qui était présent à Deauville, devrait être prochainement visible (distribué par Metropolitan) sur les écrans, ce qui donnera d'une certaine manière tort au jury de ne pas l’avoir reconnu comme prix Action Asia 2010. En 1906, la révolte couve pour renverser la dynastie Qing et on annonce l’arrivée de l’activiste Sun Yat-Sen qui vient unifier les délégués des différentes provinces. Il s’agit pour certains personnages de le protéger tout le long de son parcours et pour d’autres de l’assassiner. Le début du film prend le temps de dévoiler les différents protagonistes, puis ensuite tous les moyens sont bons pour accomplir leur mission : pièges, arbalètes, poignards, bombe, kung-fu….
Bodyguards and assassins a été en partie produit par Peter Ho-Sun Chan (réalisateur de Perhaps love et Les seigneurs de la guerre) qui devient un habitué des films à gros budget à la fois spectaculaires et populaires. Ne dérogeant pas à la règle, le film est une illustration du savoir-faire en matière de super-production venant de Chine : des stars à l’écran (Donnie Yen, Tony Leung Ka Fai, Simon Yam, Nicholas Tse, Eric Tsang…), une trame politique (l’espoir de la révolution de 1911), et de l’action presque à chaque coin de rue.
Outre ces deux incursions dans l'Histoire (n'hésitant pas à prendre des libertés avec la véracité de faits), la sélection Action Asia a fait voir quelques nouveautés, notamment en donnant une plus grande place à des personnages différents. Par exemple, si notre ami l’acteur Simon Yam était au générique de trois des cinq films en compétition, ce n’était pas en tant que héros, mais plutôt comme second rôle plus ou moins sympathique. Par contre, c’est son comparse Lam Suet (habitué aux rôles de "gros" un peu sot) qui devient la vedette de Tactical unit : comrades in arms, une production maison de Johnnie To réalisée par un de ses disciples Law Wing-Cheong. Il s’agit de la dernière déclinaison PTU pour le cinéma (les autres films Tactical unit... sont en dvd) avec cette fois deux patrouilles rivales qui se perdent dans une forêt à la poursuite d’un gang de voleurs.
Autre personnages atypiques, quelques acteurs français apparaissent dans les films d’action asiatiques avec la présence discrète de Sophie Broustal dans The sword with no name et un groupe de musclés qui protègent un ordinateur dans Clash du vietnamien Le Thanh Son. Dans ce film où le scénario basique est prétexte à une succession de bagarres énergiques, c’est une femme experte en arts martiaux qui est l’héroïne. Ce sont aussi deux femmes qui sont les combattantes les plus violentes dans Bad blood du chinois Denis S. Y. Law, et d'ailleurs aucun homme ne résiste aux coups de ces deux furies...
Efficace, donc, mais cette sélection parallèle du Festival gagnerait à être étoffée d’un film en plus (6 au lieu de 5), par exemple du genre fantastique qui fait peur, histoire de varier les plaisirs Action Asia.
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Posté par vincy, le 17 mars 2010
Le cinéma (et la télévision) représente déjà le principal effort budgétaire culturel de la région Île-de-France, la plus riche du pays. Dotée d'un fond de soutien, crée en 2001, elle a aidé 241 films et 155 oeuvres audiovisuelles pour un total de 98 millions d'euros. L'impact économique d'un tournage est à ce prix. La dernière commission a permis de sélectionné 6 nouveaux longs métrages, parmi lesquels les prochains Claude Miller et Lou Ye, et six oeuvres télévisuelles, dont un documentaire sur Roberto Saviano (Gomorra), soit près de 3 millions d'euros d'apports.
En 2006, la région a créé quatre nouvelles aides à la post-production (numérique et argentique), facilitant ainsi leur montage ou leur distribution. Cela a concerné 36 longs métrages et 35 courts métrages. En souhaitant créer un fonds pour la 3D Relief, la collectivité fait un pas supplémentaire vers la mutation numérique, tout en "protégeant" un secteur fragile financièrement : les prestataires techniques et d'effets spéciaux. Ce fonds de soutien à la création numérique serait doté d'un budget de 5 millions d'euros et concernerait aussi bien les longs métrages que les jeux vidéos.
Seul échec à noter : sa politique dans les festivals. La région a été incapable d'installer son propre événement. Le festival du film de Paris, un temps rescapé par le conseil régional, a disparu. Le Festival International du Film d'environnement manque toujours de visibilité. Les aides sont plus performantes quand il s'agit de soutenir des manifestations d'initiative locale ou départementale (Rencontres cinématographiques de Seine-Saint-Denis). Clairement, la création de Paris Cinéma par Bertrand Delanoë et Christophe Girard a relégué la Région à un simple figurant financier.
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Posté par MpM, le 16 mars 2010
Le jury du Festival du film asiatique de Deauville présidé par Pascal Bonitzer a logiquement décerné (à l’unanimité) le Lotus du meilleur film à Judge de Liu Jie (photo de gauche), une œuvre exigeante explorant le système judiciaire chinois, et principalement son rapport à la peine de mort, au travers du destin de trois personnages symboliques : un condamné à mort, le juge qui a prononcé la sentence et un P-DG gravement malade en attente d’une greffe de rein.
En plus de souligner la difficulté de rendre objectivement la justice et les absurdités de loi chinoise qui, jusqu’en 1997, permettait d’exécuter un homme pour vol de voiture, le film aborde la délicate question des prélèvements d’organe sur le corps des condamnés. Liu Jie, que l’on avait découvert avec Le dernier voyage du juge Feng, était largement favori dans sa catégorie, en raison non seulement du sujet traité, mais également de son évidente supériorité sur le reste de la compétition.
On est en effet bien moins convaincu par le prix du jury ex-aequo attribué à Au revoir Taipei d’Arvin Chen et Paju de Park Chan-ok. Le premier est une comédie romantique gentillette, placée sous le parrainage de Wim Wenders (producteur exécutif), dont le principal attrait est de montrer les différents visages de la capitale taïwanaise. Léger, mais parfois poussif, et franchement pas novateur. Le second est encore moins réussi : à mi-chemin entre la comédie de mœurs et le mélodrame social, Paju décrit les relations particulièrement embrouillées entre une jeune fille et son beau-frère. La profusion de flash-back et surtout le fait que la révélation la plus intéressante intervienne à la moitié du film sans être réellement exploitée par la suite font peu à peu perdre tout intérêt pour les personnages.
Le jury composé de journalistes internationaux (dont l’identité ne semble pas
connue) a quant à lui récompensé le film probablement le plus aride de la compétition, My daughter de la Malaisienne Charlotte Lim Lay Kuen (photo de droite), qui a fait fuir les festivaliers avec son absence de narration, ses plans fixes plus symboliques que signifiants et sa manière d’ériger le non-dit au rang d’art. Relativement ennuyeux en dépit de sa courte durée, le film est une succession de bribes de scènes quotidiennes d'où il ressort que les relations entre la fille et sa mère irresponsable sont plutôt houleuses...
Les autres films en compétition
Même si l’on ne peut pas parler de grands oubliés du palmarès, aucun des cinq autres films en compétition n’étant des chefs d’œuvres absolus, certains présentaient malgré tout un intérêt suffisant pour mériter d’être distingué. On pense notamment à Symbol, œuvre certes foutraque mais particulièrement réjouissante du Japonais Hitoshi Matsumoto où un homme enfermé dans une pièce sans porte ni fenêtre fait apparaître des objets hétéroclites en appuyant sur des pénis d’angelots ( !) dépassants des murs… Derrière la farce (pas toujours subtile, mais franchement délirante) se faufile une réflexion philosophico-mystique sur la création, la divinité et le duo cause-conséquence. Indiscutablement atypique !
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Posté par vincy, le 15 mars 2010
La 3D devient tendance, même en France. StudioCanal a signé à Berlin un accord avec le spécialiste du format en Imax et réalisateur de Fly me To The Moon 3D, le belge Ben Stassen. Ils sortiront Les aventures de Samy (Around the World in 50 Years 3D) dès cet été. Avant cela, Sylvain Chomet (Les triplettes de Belleville) avait présenté à la Berlinale L'illusionniste, son hommage à Jacques Tati. A l'origine prévu pour avril, il pourrait être décalé à juin.
Mais désormais, tout le monde s'y met. Patrice Leconte réalise actuellement Le Magasin des suicides, adaptation du roman de Jean Teulé, en version animée ET musicale. Attendu pour la fin de l'année, il co-réalisera ce premier film d'animation avec Arthur Qwak (Chasseurs de Dragons). Il en a écrit le scénario, et ancien dessinateur, a imaginé les personnages.
A Angoulême, en janvier, Ari Folman (Valse avec Bashir) a annoncé qu'il réalisera son prochain film en France, avec les studios de la capitale de la BD, le pôle Magelis, et avec Les Armateurs (Kirikou). The Congress (Le congrès) est l'adaptation du best-seller de science-fiction (1971) de Stanislas Lem (Solaris). Le film, un mélange de documentaire et d'animation, devrait être prêt en 2012.
La plus importante production sera sans doute Le Petit Prince. La mise sur orbite est plus lointaine - 2013 - mais les héritiers de Saint-Exupéry ont enfin accepté de céder les droits d'un des romans pour la jeunesse les plus vendus dans le monde. Le relief va d'ailleurs donner une dimension internationale au projet, tout comme le casting vocal plus hollywoodien que français (sans doute révélé à Cannes en mai). 45 millions d'euros de budget pour Onyx (Les enfants de Timpelbach, Renaissance), en plus d'une série TV animée, et un jeu développé avec MKO (filiale de MK2).
D'autres projets en 3D ont été présentés au récent Cartoon Movie de Lyon comme Approved for Adoption, Flying bazar, Hard Rock sur Harcouët. Les sujets sont de plus en plus variés et aborde des thèmes plus politiques ou sociologiques. de même les genres se diversifient avec d'avantage d'action et d'aventures. Cartoon Movie surfe d'ailleurs sur l'engouement pour l'animation avec, pour sa dernière édition qui s'est tenue du 3 au 5 mars, une fréquentation en hausse de 20%, 635 professionnels accrédités et 90 distributeurs présents.
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Posté par vincy, le 14 mars 2010
Fin d'une guerre d'exploitants dans l'Est de Paris. Il y a trois ans, UGC et MK2 avaient déposé un recours pour "concurrence déloyale" à l'encontre du cinéma municipal de Montreuil, Le Méliès, l'un des plus importants en matière de programmation art & essai dans cette partie de l'Île-de-France. Le Méliès voulait doubler son nombre de salles, se rénover, en quelques sortes, voulait investir pour sauver son avenir (voir aussi l'actualité du 12 mars 2008). Grâce à un accord avec la Mairie de Montreuil, UGC et MK2 ont annoncé cette semaine qu'ils abandonnaient ce recours : les travaux vont pouvoir démarrer prochainement et le Méliès sera ainsi doté de six salles, et non plus trois, dès 2012. Cela en fera le plus grand cinéma art & essai de France. Actuellement, le Méliès, créé en 1961 et municipalisé en 2002, attire 200 000 spectateurs sur ses 495 fauteuils actuels.
Plus de 20 000 signatures avaient soutenu l'appel du Méliès contre UGC et MK2. Les deux groupes s'estimaient menacés - ce qui est absurde quand on connaît le poids de chacun. UGC y voyait un concurrent à l'UGC Cité Ciné de Rosny-sous-bois, situé à 4 kilomètres, mais desservant des bassins de population très différents, avec une programmation très grand public. le complexe est l'un des cinq plus gros cinémas de France et ne connaît aucune baisse de fréquentation. MK2, sans doute plus concerné, y voyait un rival à son cinéma Place de la Nation à Paris, à quatre stations de métro (6 kilomètres), avec une programmation équivalente. Autant dire que les habitants de Montreuil ne seront plus une cible prioritaire pour ce cinéma. Cependant, Montreuil et cette zone d'achalandage représentent un bassin de population de 200 000 habitants, avec un revenu moyen en hausse. Pas de quoi paniquer.
C'est aussi un déménagement puisque l'actuel cinéma migrera dans le centre de Montreuil. Dominique Voynet, maire de la ville, espère ainsi que « le déplacement du Méliès va nous permettre de mener une vraie politique culturelle et d’atteindre un équilibre économique par la conquête d’un nouveau public. » Certains craignent cependant que la programmation ne dérive vers des films plus "commerciaux". Dominique Voynet a explicitement parlé de "modification de l'offre commerciale". Une perte d'identité culturelle selon les fidèles du cinéma. L'accord entre la municipalité et les deux groupes concurrents se seraient signés en échange d'une garantie de la part du Méliès d'augmenter le prix de ses tickets. Début 2010, la place de cinéma valait donc 6 euros 50, et non plus 5 euros 50. C'est toujours un tiers de moins que chez UGC ou MK2. Le carnet de dix entrées a lui aussi augmenté, passant de 39 à 46 euros. De quoi financer une partie des investissements.
Car rien ne dit que le montage financier sera consolidé rapidement. Le Conseil Général devait apporter un tiers des 9 millions d'euros nécessaires à cette transformation. Or, le département est étouffé par une dette astronomique, des dépenses non compensées par l'Etat, et une fiscalité réduite à cause de la suppression de la taxe professionnelle. Le budget prévisionnel pour cette année fait état de grosses coupes dans le secteur culturel. A cela s'ajoute la nouvelle Loi des collectivités territoriales qui retireraient la Culture (et d'autres secteurs) aux compétences du département.
Cela promet une nouvelle bataille, mais ce coup-ci, politique.
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Posté par vincy, le 14 mars 2010
Il ne fait pas beaucoup de films. Mais comme James Cameron en fait des triomphes planétaires, il ne manque pas d'idées pour les ressortir.
Dès cet été, Avatar, reviendrait sur les écrans équipés en 3D (80% de son box office américain a été réalisé dans ces salles), avec une extension de 10 minutes. Des scènes coupées au montage vont être ajoutées pour cette version "Director's Cut". Selon The Hollywood Reporter, elles concernent une séquence d'épreuve pour l'avatar de Jake Sully et une fête des Na'vis. Le film ferait alors 170 minutes, la durée maximale autorisée pour les cinémas Imax. Pourtant, selon plusieurs sources, il y a 40 minutes de films qui n'ont pas été montées.
Ensuite, James Cameron a confirmé dans une entrevue "business" dans USA Today sur l'avenir du cinéma et de la télévision 3D, que Titanic sortirait en 3D au printemps 2012 pour le 100e anniversaire de la croisière fatidique. Il travaille déjà dessus, considérant que pour transformer un film 2D en 3D, cela nécessite du temps (au minimum 6 mois, voire un an).
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Posté par vincy, le 13 mars 2010
En France, le film de Jacques Perrin, Océans, a déjà séduit 2,5 millions de spectateurs. Les 3 millions d'entrées seront franchies avant ou pendant la Fête du cinéma printanière.
Mais c'est son score impressionnant à l'étranger qu'il faut souligner. Fin février, le film avait déjà attiré 19 millions de spectateurs dans le monde. Faîtes le calcul. Sorti sur quatre territoires (Japon, Allemagne, Belgique et Suisse), avec cinq fois moins de copies que From Paris with Love, il dépasse, de justesse pour le moment, la production de Luc Besson avec John Travolta.
Rien qu'au Japon le film, toujours dans le Top 10, a cumulé en 7 semaines 25 millions de $ de recettes, se classant deuxième de l'année 2010 derrière Avatar, et loin devant des films comme La Princesse et la Grenouille ou Percy Jackson. Et en Allemagne, en deuxième semaine, est 5e du box office. La Belgique Wallone fut la moins océanophile (700 000 $), battue par Le Mac. En Suisse romande, le documentaire a fait plus de succès que Sherlock Holmes et La princesse et la grenouille. Là encore seul Avatar fait mieux. La Suisse allémanique va découvrir le film la semaine prochaine. Les Américains seront les prochains l'accueillir mi-avril.
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