Harry Potter et le Prince de sang-mêlé bat un record

Posté par vincy, le 16 juillet 2009

Avec ses 16 millions de $ il y a trois semaines (voir actualité du 25 juin), Transformers 2 avait frôlé le record de Batman Le chevalier noir et Star Wars épisode III. Mais seulement frôlé. Harry Potter et le Prince de sang-mêlé aura battu ce record.

Le sixième film de la série Harry Potter a en effet enregistré une recette de 22,2 millions de dollars (près de 16 millions d'euros) pour les premières séances de minuit de mercredi. Le précédent record était de 18,5 millions de dollars enregistré lors de la sortie nocturne du dernier Batman. Warner Bros bat donc Warner Bros.

Harry Potter et l'ordre du Phoenix était sorti aussi un mercredi d'été en 2007. Il n'avait récolté "que" 12 millions de $, pour finir son premier week-end à 140 millions de $. Comme on dit aux States, "huge"!

Une troisième Bridget Jones en chantier?

Posté par vincy, le 15 juillet 2009

Il faut bien relancer les carrières de Renée Zellweger et de Hugh Grant. La première n'a pas fait un seul succès en Amérique du nord depuis Chicago en 2002 et Retour à Cold Mountain en 2003. le deuxième  doit son dernier hit américain à Two Weeks Notice en 2002.

Le premier Bridget Jones a rapporté 282 millions de $ dans le monde en 2001, la suite, sortie en 2004, avait fait un peu moins avec 263 millions de $. Il était logique que cinq ans plus tard un troisième soit mis en oeuvre. Le producteur Working title travaillerait actuellement sur le script, et, si le film voit le jour, il ne sera pas en salles avant 2011. L'histoire serait basée sur la suite des chroniques où Bridget chercherait à faire un bébé avant ses 40 ans.

On pourra voir dans les salles françaises Renée dès le 9 septembre dans le thriller Case 39. Pour Hugh Grant, absent des écrans depuis 2007, il devrait signer son retour dans Did You Hear About the Morgans? en décembre prochain.

Doillon commence son nouveau film

Posté par vincy, le 15 juillet 2009

Le récent Festival de La Rochelle vient de rendre hommage à Jacques Doillon en programmant 18 films. Il n'aura pas loin à aller pour commencer le tournage de son nouveau long métrage, Aux quatre vents. Le 20 juillet dans la région d'Angoulême, Doillon s'installe pour six semaines avec ses comédiens parmi lesquels Pascal Greggory, Julie Depardieu, Louis Garrel et Agathe Bonitzer. Très tendance.

Le film raconte l'histoire d'un dramaturge qui reçoit les acteurs pressentis pour sa nouvelle pièce parmi lesquels son ex-femme et l'amant de celle-ci.

On ne dit pas oui à Je ne dis pas non

Posté par Morgane, le 14 juillet 2009

jenedispasnon.jpg« - J’aime bien la lumière du frigo sur les fleurs »

L’Histoire : Adèle, la trentaine, est célibataire… mais toute ressemblance avec les princesses de son espèce s’arrête là. Côté Cœur : les princes charmants se bousculent à sa porte. Côté Santé : elle manque sérieusement de sommeil. Côté Boulot : saura-t-elle répondre à l’appel de la littérature étrangère ? Notre conseil : apprendre à dire NON !

Notre avis : Après Sagan, Sylvie Testud retrouve l’univers des Lettres en travaillant comme assitante littéraire dans une Maison d’édition. Mais le ton est ici plus léger et son rôle, très différent. Iliana Lolic signe ici à la fois son premier film en tant que réalisatrice et scénariste. L’idée de faire le portrait d’une jeune femme, la trentaine, célibataire, qui ne sait pas dire non, principalement aux hommes attise la curiosité. Certes, le sujet est intéressant et aurait pu aboutir à une comédie légère et attachante. Mais les situations qui en découlent sont alors bien rocambolesques et à peine croyables. Les scènes, qui font sourire au début, tombent très rapidement dans l’excès laissant place à des situations tellement incongrues qu’elles n’en sont plus ni drôles ni tout à fait réalistes, tout comme les dialogues qui les accompagnent. Certaines séquences trouvent tout de même grâce à nos yeux et les acteurs tiennent plutôt bien leurs rôles. Mais, entre un petit ami qui ne pose que des questions, un amant qui ne supporte pas l’idée que sa femme le trompe, une collègue toujours paumée, un couple d’amis à la demande pas évidente et un s.d.f. profiteur, le film bascule dans le too much et finit surtout par nous… ennuyer.

Le cinéma fait sa révolution française

Posté par vincy, le 14 juillet 2009

Tout a changé lundi 13 juillet au matin avec la publication au Journal Officiel de l'arrêté sur les délais d'exploitation des films.

Une semaine après avoir arraché l'accord professionnel signé par 28 organisations et entreprises pour raccourcir le délai d'exploitation des films, tout est mis en place pour que le cinéma français fasse sa petite révolution à la veille du 14 juillet.

Les films seront désormais disponibles en vidéo à la demande (Vod) et en DVD quatre mois après leur sortie en salles contre six à sept mois et demi au minimum jusqu'ici. Un délai qui pourra être ramené à trois mois, dans des conditions assez strictes. En effet seuls les films ayant réalisé moins de 200 entrées au cours de leur 4e semaine d'exploitation en salles pourront bénéficier d'une telle dérogation. Conclu pour une durée de deux ans tacitement reconductible par périodes d'un an, cet accord réaménage la fameuse chronologie des médias qui organise la diffusion des oeuvres sur différents supports et à la télévision. Cela veut dire qu'un film comme Harry Potter et le Prince de sang-mêlé qui sort demain en salles pourra être en vente en DVD dès la mi-novembre contre janvier auparavant. Idéal pour en faire un cadeau des fêtes.

Les services de télévision payants pourront montrer les films en première diffusion 10 à 12 mois après leur sortie en salles, contre 12 mois minimum aujourd'hui, puis 22 à 24 mois en 2e diffusion (24 mois aujourd'hui).

Les chaînes de télévision en clair pourront les programmer 22 mois (contre 24 mois) après leur sortie en salles lorsqu'elles sont coproductrices, 30 mois dans le cas contraire (contre 36 mois).

Avec un délai de 36 mois à compter de la sortie des films en salles, la VoD par abonnement arrive en fin de chaîne. Seule la VoD gratuite, interdite avant 48 mois, lui est postérieure.

Un bilan régulier de son application sera organisé sous l'égide du Centre national de la cinématographie (CNC) tous les six mois.

L'accord a réussi à être signé in extremis. La Fédération nationale des cinémas français (FNCF) a d'abord voulu obtenir des mesures de rééquilibrage en faveur du secteur de l’exploitation, notamment des mesures liées au prix d’achat des films, des mesures au soutien à l’exploitation, et des mesures fiscales susceptibles de bénéficier à l’ensemble de la filière. La FNCF jugeait en effet que les salles de cinémas sont les seules, parmi tous les diffuseurs, à voir réduire leur durée d’exclusivité d'un tiers de sa durée.

Mais dans un contexte où tout va de plus en plus vite, y compris la consommation des films, le gouvernement avait décidé de s'adapter aux usages déjà en cours dans des pays comme les Etats-Unis ou le Royaume Uni. Il va être de plus en plus difficile de rattraper un film au cinéma deux mois après sa sortie et cela va sans doute conduire à une rotation encore plus rapide. Cela peut aussi inciter de nombreux cinéphiles à attendre la diffusion en VoD pour des films moins marketés, plus risqués ou audacieux. Le genre de films qui a besoin de temps pour s'installer dans un marché saturé. Le public a de plus en plus tendance à choisir des films fédérateurs, et l'augmentation du prix du billet ne va pas inverser le phénomène.

Le Ministère en avait fait un pilier de sa lutte contre le piratage, persuadé qu'en améliorant l'offre légale de films sur internet le piratage allait se réduire. Cela impliquait de bouleverser toute la chronologie des médias. Un accord, le premier qui est aussi global, a été trouvé entre une vingtaine de signataires : organisations professionnelles du cinéma (exploitants, distributeurs, réalisateurs et producteurs), les chaînes (France Télévisions, TF1, Arte, Canal+, M6), les diffuseurs de films en VoD, ou encore Orange et SFR.

Et si la plupart des points sont rendus obligatoires, Ccrtains points de l'accord ne le sont pas. En particulier, celui affirmant la nécessité de règles en matière de rémunération minimale garantie des ayant droits, ou encore celui ayant trait aux pratiques en matière de promotion des oeuvres.

Du coup, tout le monde n'est pas satisfait. La Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD), la Société civile des Auteurs Réalisateurs Producteurs (ARP) et la Fédération Française des Télécoms ont stigmatisé le manque d'ambition d'un texte qu'ils n'ont pas signé. La SACD persiste à demander des "initiatives audacieuses pour mettre en place une offre légale, novatrice, générale et sécurisée". La Société souhaite une "réflexion réellement approfondie sur la construction de la nouvelle économie de la création et de son financement à l'ére numérique" et propose notamment de "favoriser, au-delà des périodes d'exclusivité, l'exploitation permanente et suivie des oeuvres audiovisuelles et cinématographiques". Le SEVN (éditeurs de DVD) s'est abstenu jugeant trop restrictives les règles instaurées sur la publicité pour les sorties de films en DVD.

Paris Cinéma récompense le film géorgien L’autre rive

Posté par Claire Fayau, le 13 juillet 2009

Paris cinéma, cette année, c'était des avant- premières , un pays à l'honneur (la Turquie) , une nuit du cinéma , une brocantes cinéma , des conférences , des ciné-concerts et une grande fête ce soir au Cent-quatre avec Héléna Noguerra.
La cérémonie de Remise des Prix organisée en ce lundi 13 juillet au MK2 Bibliothèque s'est conclue avec l'avant-première de Taking Woodstock (Hotel Woodtsock), de Ang Lee.

Le jury du Festival Paris Cinéma a choisi, parmi les 12 longs en compétition, un film géorgien L'autre rive de George Ovashvili. Le public a préféré La Nana du chilien Sebastián Silva. Enfin le jury de l’Avenir, composé d’étudiants d’universités parisiennes encadrés par Charlotte Rampling, marraine du Jury, a couronné Vegas : based on a true story d'Amir Naderi (USA).

Pour les courts métrages, le public a primé Diplomacy de Jon Goldman (USA), le prix Cinécinéma a été décerné à Vostok' du français Jan Andersen et le jury Kookaïf ilms a remis son prix de l'émotion à L'autre monde d'un autre français Romain Delange.

Le festival a rassemblé cette année plus de 75 000 spectateurs (soit une hausse de 12% par rapport à l’édition 2008) au cours de plus de 300 projections et événements proposés pendant 13 jours. La Première Nuit du Cinéma, qui a ouvert les festivités, a été plébiscitée par 2 000 jeunes spectateurs noctambules et la Brocante cinéma a attiré quelques 10 000 visiteurs.

Un studio pour des films low-costs ?

Posté par vincy, le 12 juillet 2009

Les gros studios licencient et n'hésitent plus à rayer un projet de leur agenda. Dernier en date, la Columbia a éjecté Steven Soderbergh de son nouveau film avec Brad Pitt, jugeant le scénario du cinéaste peu convaincant.

Des structures indépendantes comme The Weinstein Company sont menacées par des trésoreries mal en point. D'autres ont déjà été absorbées ou fermées. Antonio Banderas s'alarmait il y a deux jours au festival de Karlovy-Vary du manque de financement possible pour des films d'auteurs : "La crise nous a pris par surprise et nous poignarde dans le dos, il est très difficile d'obtenir le moindre penny d'une banque, nous sommes dans une situation très difficile maintenant."

Mais il y aussi ceux qui osent se lancer dans l'aventure. DF Indie Studio veut se distinguer par ses prix et projette de financer et de distribuer une dizaine de films par an pour un coût de production égal ou inférieur à 10 millions de dollars. Typiquement le genre de films très difficiles à monter sans une star ou un auteur reconnu internationalement. Les studios préférent se concentrer sur un modèle économique plus rassurant, mais aussi plus cher (films à gros budgets, frais de marketing gigantesques, star système...), en s'associant entre eux pour produire des blockbusters qui ne sont rentabilisés qu'en inondant les multiplexes du monde entier.

La nouvelle société, basée à New York, combinera "le meilleur des grands studios avec l'efficacité de coûts des productions indépendantes", et proposera "un modèle financier très attractif pour des investisseurs", ont affirmé dans un communiqué ses deux fondatrices, Mary Dickinson et Charlene Fisher, consultantes dans le marketing et la finance.

DF Indie Studio (DFIS) veut restreindre ses prix et superviser la totalité du processus, de la création à la distribution. Bien que "low cost", les films de DFIS n'en seront pas moins "commercialement viables" et produits par "une équipe de producteurs ayant une solide expérience en termes de succès au box-office", soulignent les fondatrices. Plusieurs producteurs cotés se sont associés à l'entreprise, dont la société That Is That, les frères Ridley et Tony Scott ou encore Jennifer Fox. L'actrice Tilda Swinton est membre du conseil de surveillance.

Capitalism : A Love Story, titre ironique du nouveau Michael Moore

Posté par vincy, le 11 juillet 2009

Deux ans après le mitigé Sicko, le documentariste Michael Moore va essayer de nous faire réfléchir en nous faisant rire avec Capitalism : A Love Story. Titre évidemment très ironique. Les Américains le découvriront le 2 octobre 2009 en salles. Soit un an jour pour jour après le vote du Sénat américain en faveur du prêt de 700 milliards de $ pour sauver Wall Street.

Moore axe toute sa communication sur l'aspect romantique de son film : "il y a tout : de la luxure, de la passion, de la romance et 14 000 jobs en moins chaque jour. C'est un amour interdit, de ceux qui n'osent pas dire son nom." C'est ainsi qu'il définit notre relation au capitalisme. Capitalismessaiera de mettre en rapport la domination des entreprises - et leur motivation à ne plus se cntrôler dès qu'on leur parle de profit - sur la vie des citoyens ordinaires du monde entier. Au fur et à mesure des événements, Moore a préféré à se concentrer sur l'impact de la crise financière.

Paramount a les droits de distribution internationaux mais n'a pas encore confirmé une date de sortie en France.

Jodie Foster revient à la réalisation et engage … Mel Gibson

Posté par vincy, le 10 juillet 2009

gibson_foster.jpgCela fait 14 ans que Jodie Foster n'a pas réalisé un film (Home for Holidays). Durant des années, la comédienne a cherché à produire et réalisé un film sur le cirque, Flora Plum, qui a cumulé les malchances et les déconvenues au point de la conduire à abandonner sa société de production.

C'est désormais une histoire oubliée puisque l'actrice, qui patine un peu dans ses récents choix cinématographiques, se lance dans la réalisation de The Beaver, d'après le scénario de Kyle Killen. C'est le premier script de ce jeune californien, qui a, par ailleurs, publié une nuovelle, Johnson's March, récompensée par un Prix Steinbeck.

Surtout Jodie Foster retravaillera avec son partenaire de Maverick, hit de l'été 1994. Il est notoire que les deux stars s'entendent bien. Foster incarnera l'épouse de Mel Gibson, homme dépressif qui ne se détache pas d'une marionnette.

Le film devrait se tourner dès septembre, pour un budget de 15 millions d'euros environ.

Ciné party Vengeance : ça se mange chaud ce samedi

Posté par Claire Fayau, le 10 juillet 2009

cineparty_vengeance.jpgAprès  un Week- end Russ Meyer épicé au Festival Megaphone, à "la Vapeur" de  Dijon  et  une  soirée "Motorpsycho "garage soul rock et ciné à Glazart ... Sinny & Ooko vous propose ce samedi  une ciné party "Vengeance" entre western et  Kung Fu ...

Voici le programme :

 - Mamass: Dj set spécial !
The SUPERFREAK & MAMASS Kung Fu Experience ! - Création sonore & visuelle à partir d’extraits de films cultes du cinéma asiatique d'arts martiaux !
- Happening Kung Fu par Transformative Martial Arts

- Concert exceptionnel de Jonas Hellborg & Laurent Levesque
accompagné d’extraits du film La vengeance aux deux visages de Marlon Brando, avec le récemment disparu Karl Malden.
 

- Sélection de scènes cultes avec Bach Films : La vallée de la vengeance (Richard Thorpe), A la poursuite de Jesse James (Joseph Kane), Le retour de Billy the Kid (Joseph Kane) et Règlement de compte à Abilene Town (Edwin L. Marin).

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Forum des Halles, 2, rue du Cinéma / porte Saint Eustache (Paris 1er)  

Samedi 11 juillet - 20h ;  Tarif: 9 euros