Monica Bellucci se dédouble

Posté par vincy, le 17 mai 2009

marceau_bellucci.jpgPourquoi tirait-elle la tronche en montant les marches cette nuit pour Ne te retourne pas ? Monica Bellucci n’avait pas pu entendre ce jeune homme sur la Croisette qui, voyant les deux sirènes en robe rouge sur le tapis, lançait un convainquant « Regarde y a Sophie Marceau, comment elle est bonne, elle ! ».

Elle n’avait vraiment aucune raison de ne pas être souriante devant les photographes puisqu’elle vient de signer deux projets hollywoodiens. Dabord elle rejoint le casting de L’apprenti sorcier, production de Jerry Bruckheimer pour Disney. Elle incarnera Veronica, une sorcière qui est aussi l’amour perdu de Nicolas Cage. Réalisé par Jon Turteltaub, le film est prévu de sortir aux USA le 16 juillet 2010.

Ensuite, Bruce Beresford l’a choisie pour donner la réplique à Guy Pearce et Miranda Otto dans The Women in Black, une comédie romantique adaptée du roman de Madeleine St John. Elle partira le tourner en Australie cet automne.

Cannes 2009 : Qui est Simon Yam ?

Posté par MpM, le 17 mai 2009

cnz_simonyam.jpgComme nombre d'acteurs hongkongais , Simon Yam a commencé sa carrière dans des films de catégorie 3 (en général classifiés ainsi pour cause de violence, d’érotisme, d’humour douteux… ou encore d'un mélange des trois) où sa classe et son élégance naturelles étaient sérieusement mises à mal. Heureusement, en 1990, il joue dans Une balle dans la tête de John Woo, et c’est la révélation. Le film, d’une violence sidérante, devient culte. Lui enchaîne les rôles dans des polars poisseux et ultra-violents parmi lesquels on peut citer un remake du Point de non-retour de John Boorman (Full contact de Ringo Lam) et Xiang Gang qi an zhi qiang jian d’Andrew Lau, "l’odyssée d’un serial violeur".

A la fin des années 90, il commence une collaboration fructueuse avec Johnnie To qui lui offre un rôle dans The mission, l’un de ses films les plus aboutis de l’époque. Ce sera ensuite Fulltime killer, où il incarne un policier prêt à tout pour arrêter le tueur à gages interprété par Takashi Sorimachi. Entre deux films de genre à Hong Kong, l’acteur tourne également aux Etats-Unis (Lara Croft, le berceau de la vie, L’empreinte de la mort) mais il échoue à s’y faire un nom et rentre rapidement en Asie.

Toujours fidèle à Johnnie To, il se fait caméléon pour enchaîner les rôles et les films. Tantôt flic, tantôt voyou, on le voit coup sur coup dans PTU, Breaking news, Election 1 et 2, Exilé, Triangle et Sparrow. En parallèle, il tourne pour Wilson Yip (SPL et Ip Man) et Yau Nai Hoi, le scénariste de Johnnie To, qui réalise Filatures. C’est la tournée des festivals, de Berlin à Cannes en passant par Venise ou Deauville. Yam surfe sur la vague de renouveau du cinéma hongkongais et devient une star en Europe.

Logique : avec sa prestance et son physique avantageux mais discret, il est capable de tout jouer, inspirant aussi bien la sympathie et l’admiration que le dégoût ou la haine. Du coup, les fans du genre sont forcément ravis de le retrouver dans Vengeance, sa présence rassurant en partie ceux qui voient d’un mauvais œil Johnny Halliday s’inviter à l’affiche du nouveau film de leur idole…

Les mots de Cannes : les gènes selon Sophie Marceau

Posté par vincy, le 17 mai 2009

"Si on naît de deux couillons, ça ne va pas donner un couillon, et c'est tant mieux!."

- Sophie Marceau, en conférence de presse, répondant à une question sur la part de génétique et d'éducation sur un enfant.

La nuit des enfants rois chez Warner Bros France

Posté par vincy, le 16 mai 2009

Le film en motion capture et 3D d’Antoine Charreyron, La nuit des enfants rois, attendu pour mai 2010, sera distribué par la filiale française du studio Warner Bros. Le roman culte de Bernard Lenteric, récemment disparu, se déroule à New York et a été tourné en langue anglaise. Le budget de 40 millions d’euros est l’un des plus élevés de ces dernières années en France. Le script a été écrit par Alexandre de la Pateliere (Renaissance) et le graphisme est né de l’imagination de Humberto Ramos et Francisco Herrera (DC Comics et Marvel Comics).

Cannes 2009 : Qui est Brillante Mendoza ?

Posté par vincy, le 16 mai 2009

cnz_mendoza.jpgNé en 1960, le cinéaste philippin Brillante Mendoza n'a commencé sa carrière qu'à... 45 ans. Son premier film, Le Masseur, présenté au festival de Locarno de 2005, s'était fait remarqué pour sa sensualité et son âpreté, loin de l'esthétisme habituel du cinéma asiatique. Son cinéma est plus brut, plus réaliste.

Puis il enchaîne les films, parfois bricolés, toujours sulfureux : la sexualité, sous toutes ses formes, se confronte à un contexte social misérable et précaire. Son cinéma a du mal à franchir les frontières. Ainsi on ne découvre, en France, Kaleldo, l'un de ses films les plus reconnus dans son pays, que deux ans plus tard, lors d'un festival dont une sélection est dédiée au cinéma philippin.

Mendoza réalise un film numérique composé de cinq fantasmes érotiques gays (Pantasya), un documentaire (Manoro), le très acclamé Foster Child (qui gagne des prix en Asie centrale comme en Australie), un polar (Tirador), présenté à la Berlinale de 2008 et au festival de Marrakech (prix spécial du jury).

De festivals en festivals, il se fait un nom. Ses films ne laissent jamais indifférents. Le manque de moyens est souvent compensé par une ingéniosité technique et une vitalité narrative. Clairement, il apparaît comme la figure de proue d'un cinéma à la fois asiatique et latin, marginal, cru. Il tourne parfois en caméra caché pour augmenter la part de réalisme.

Avec Serbis, le film sans fin, il monte les marches du festival de Cannes en 2008. Les critiques sont divisées : de nombreux critiques détestent et restent choqués par ce bricolage pornographique, mais quelques uns, parmi lesquels Ecran Noir, adhèrent à son formalisme. Plus étonnant est de le revoir à Cannes, l'année suivante avec son nouveau film, Kinatay, aux allures de film noir, aux antipodes de son film précédent. Sans doute sa première sélection cannoise lui a-t-elle permis de dégager un budget plus confortable.

On espère que cela n'a pas dénaturé un cinéma en quête de la vérité la plus juste.

L’élégance du hérisson devient Le hérisson et sort en salles le 3 juillet

Posté par vincy, le 16 mai 2009

L'élégance du hérisson ne sera pas présenté, hors marché, à Cannes. C'était attendu mais selon sa productrice, "c'était compliqué."
L'adaptation du best-seller de Muriel Barbery devait sortir fin septembre; finalement, son distributeur Pathé, a préféré avancer sa rencontre avec le public. le film n'ira donc dans aucune compéttition d'aucun festival.

 Désormais fixée au 3 juillet, et retitré Le hérisson, le film sera distribuée sur 300/350 copies, en contre-programme aux blockbusters hollywoodiens de l'été.

Les mots de Cannes : l’inégalité des sexes selon Jane Campion

Posté par MpM, le 16 mai 2009

"Dans les écoles de cinéma du monde entier, vous trouverez 50% de garçons et 50% de filles, mais ensuite ça n'a plus rien à voir."

- Jane Campion, qui reste la seule femme à avoir remporté la Palme d'or, lors de la conférence de presse de son nouveau film en compétition, Bright star.

Jarmusch veut aller à l’opéra

Posté par vincy, le 16 mai 2009

Son nouveau film n'a pas été sélectionné à Cannes (nul ne doute qu'il sera récupéré par Locarno ou Venise), mais Jim Jarmusch hante quand même la Croisette. Le Pacte, la société de Jean Labadie, a annoncé qu'il co-produirait avec le réalisateur new yorkais, Une nuit à l'opéra, écrit et réalisé par Nemo Librizzi. Il s'agit de l'histoire d'un homme qui cherche une fille pour aller à l'opéra. Cela le changera de ses documentaires sur les "bandes" de Los Angeles. Librizzi a été mentionné aux génériques de Ghost Dog et Broken Flowers, films de Jarmusch.

Le nombre d’or : 1500

Posté par MpM, le 16 mai 2009

Et si finalement, ce n'était pas tant la crise que ça ? Cette année, le marché du film cannois annonce un total de 1500 projections, ce qui représente à peine trente séances de moins que l'an dernier. Pour l'instant, on dénote 9 100 accrédités et les  organisateurs pensent accuser une baisse de seulement 2% par rapport à 2008, dont la moitié est due à la plus faible représentation américaine.

Les mots de Cannes : Coppola par Thierry Frémeaux

Posté par vincy, le 15 mai 2009

"Il est néanmoins amusant de se voir reprocher de ne pas présenter son film par ceux-là même qui jugent que la sélection officielle présente trop de cinéastes connus."

- Thierry Frémaux qui se voit reprocher d'une part le faible nombre d'Américains, d'autre part le trop grand nombre de cinéastes déjà venus, et enfin le fait que Coppola soit aller à la Quinzaine des réalisateurs et pas en en Sélection officielle.