Djamel Bensalah se moque de Neuilly

Posté par kristofy, le 17 juin 2009

neuillysamere1.jpgDjamel Bensalah continue de s’intéresser aux jeunes lui aussi. Après son western en culottes courtes, Big City, un lourd échec, il revient avec Neuilly Sa Mère, présenté au festival du film romantique de Cabourg, qui va remettre au goût du jour l’idée d’un garçon de 14 ans de banlieue qui se retrouve dans une famille bourgeoise. La vie n’est pas un long fleuve tranquille. 

Evidemment certains clichés ne manqueront pas d’être égratignés… Sami vivait dans une cité de Chalons-Sur-Saône dans le 7-1 là où "dans mon quartier les blondes c’est aussi rares que le pétrole", et il doit habiter chez la famille de sa tante à Neuilly-Sur-Seine dans le 9-2 où dans sa nouvelle école huppée il "ressemble à l’autre baltringue des choristes".
Une rencontre a eu lieu à l’issue d’une projection avec les producteurs Isaac Shary et Djamel Bensalah, le réalisateur Gabriel Julien-Laferrière, les actrices Rachida Brakni et la jeune Joséphine Japy et avec le jeune héros Samy Seghir (Michou d’Auber c’était déjà lui).

Question : Djamel Bensalah, pourquoi n’avoir pas réaliser ce film vous-même ?

DB : " Je suis très fier de "Big City" mais il n’a pas assez rencontrer son public et comme c’était un gros budget c’est un peu un échec. Durant le tournage j’avais commencé à écrire une histoire avec deux des enfants, qui sont donc les deux héros de "Neuilly Sa Mère". Je venais déjà de réaliser un film avec des enfants alors j’ai demandé à mon talentueux assistant (avant il a même été assistant de Léos Carax) de le réaliser lui-même. Je suis devenu producteur sur "Neuilly Sa Mère", c’est travailler plus pour gagner plus… ou perdre beaucoup plus."

Question : La ville de Neuilly-Sur-Seine vous a aidé ?

DB :  "Au début la ville ne voulait pas vraiment qu’on tourne chez eux, mais on a filmé quand même. On leur a présenté le projet avec comme titre ‘Les Petits Princes’ en fait."

Question : Il y a beaucoup d’acteurs connus qui ont un petits rôles (Valérie Lemercier, Josiane Balasko, Ramzy, Olivier Baroux, François Xavier-Demaison, Elie Semoun…, ndlr) en plus de Rachida Brakni et Denis Podalydès, comment vous les avez tous réunis ?

DB : "En fait que j’allais les voir je disais que j’avais l’accord de untel et de untel même si c’était pas encore vrai. Et puis le fait d’avoir Denis Podalydès et Rachida Brakni ça fait sérieux vu qu’ils viennent de la Comédie française, évidement  certains sont venus par amitié. On voulait aussi avoir Will Smith, mais bon on a Zinedine Zidane en photo aussi."

Blockbusters 2009 : Qui est Miley Cyrus?

Posté par vincy, le 16 juin 2009

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Tout est dans le nom : Destiny Hope Cyrus. La destinée, l'espoir... Miley Ray Cyrus (désormais son nom officiel) fait partie de ses ados-stars. Née en 1992, avec comme marraine Dolly Parton (superstar de la country et vedette de cinéma), elle a donc seize ans et quelques quand elle est déjà parmi les stars les plus riches de l'année. Avec 25 millions de $ de pactole en 2008, elle appartient au club très fermé des 100 célébrités les plus riches depuis quelques temps.

Cette ex Pom Pom Girl a commencé sa carrière à neuf ans. Elle débute dans la série de son père, Billy Ray Cyrus, Doc. A 10 ans, elle tourne chez Tim Burton, dans Big Fish. Disney l'engage alors pour un double rôle. Celui de Miley Stewart et Hannah Montana, ado le jour, star la nuit. Trop petite (1m64), elle est d'abord recalée. Mais sa persévérance et sa personnalité "énergique et positive" ont convaincu les pontes du studio. Comme High School Musical (elle y fait un caméo dans le deuxième épisode), Hannah Montana est l'occasion de vendre des disques à travers un feuilleton télévisé. Avec déjà trois saisons à son actif, et plus de 70 épisodes en boîte, elle devient vite une des chouchous des gamines du monde entier.

Elle incarne un fantasme : l'occidentale ordinaire qui se métamorphose en vedette pop. Elle a des goûts simples : faire du shopping (son activité favorite), porter du rose ("c'est plus qu'une couleur, c'est un attitude"), parler de ses trois chiens...

Son image Disney l'oblige d'ailleurs à être vigilente. Entre des rumeurs de grossesse (alors qu'elle est mineure!) et des photos dos nu dans un magazine ou seins nus sur Internet, elle a du souvent démentir, se faire pardonner... Elle s'est attirée les foudres de la très conservatrice Association des familles américaines en évoquant le mariage gay (elle y est favorable, en plaidant le fait que nous sommes tous des "enfants de Dieu et que chacun doit pouvoir être heureux.").

Sa discographie l'a rendue millionnaire (deux albums, un live, deux tournées, cinq BOF). Sa filmographie est en devenir suite au succès du film Hannah Montana (80 millions de $ au box office américain). Dépendante de son double personnage et même de Disney (elle a fait la voix de Penny dans Volt), cette créature cherche à s'émanciper. Dans son prochain film, The Last Song (encore produit par Disney), elle aura pour partenaire Greg Kinnear et Kelly Preston. Cette adaptation du roman de Nicholas Sparks, réalisée par Julie Anne Robinson, sera là encore l'occasion de sortir une bande originale sur-mesure.

Mais les paparazzis ne sont pas loin et rodent comme des vautours, guettant le moindre faux pas qui pourrait ruiner sa réputation de jeune fille sage. Les garçons aussi bourdonnent autour de la belle : Nick Jones, membre des Jonas Brothers, Justin Gaston (mannequin et chanteur country) ...

Transformers 2 : un blockbuster robotisé

Posté par vincy, le 16 juin 2009

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Il y a de sérieux bugs dans la nouvelle "réalisation" de Michael Bay, Transformers 2 : la revanche, visible depuis hier aux Etats-Unis comme en Europe, avec une copie achevée. La débauche d'effets spéciaux et le montage frénétique ne suffisent pas à compenser une histoire aussi invraisembable que grotesque, où les machines dégagent presque plus de nuances que les humains, stéréotypés. Tout cela est une affaire de testostérone (d'ailleurs, les mecs semblent focalisés sur les "boules"). Jolies pépés et belles bagnoles nourrissent l'imagerie très aseptisée et dépourvue d'émotions de ce blokcbuster mécanique, très long. Trop long. Et plus c'est long, plus ça semble con.

On est d'ailleurs effaré par les erreurs géographiques et les aberrations géopolitiques. Une Chine qui laisse l'Amérique sauver Shanghai, une Tour Eiffel derrière la Place de la Concorde, à la place de l'Opéra, Le Caire à proximité du Sinaï et Petra, pourtant située en Jordanie, dans la même zone de combat... Toutes ces incohérences démontrent que ce film baclé ne cherchait qu'à stimuler l'adrénaline tout en anesthésiant les neurones. Tout juste ont-ils rajouté au dernier moment une blague sur la grippe A (en post-synchro) et mentionné Obama comme Président pour se donner un aspect "crédible".

Avec ce nouveau fiasco, cela prouve qu'Hollywood paye très cher sa grève des scénaristes : pas une seule des productions estivales n'a convaincu, hormis le dessin animé de Pixar, côté script. Cannes avait déjà mis en lumière la faible présence américaine sur la Croisette. Un an et demi après la grève, les films paraissent fades. Transformers 2 en est même la quintessance.

Annecy a remis ses prix et bouge à Paris

Posté par Morgane, le 16 juin 2009

annecy09.jpgChaque mois de juin, la Bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou à Paris s’associe au Festival International de Films d’Animation d’Annecy et présente les meilleures œuvres issues du palmarès Annecy 2009. Ce sera donc l’occasion de (re)découvrir les nombreux courts et longs métrages primés lors du Festival à Annecy.

Le Cristal du long métrage a, cette année, été remis à deux films, ex-æquo : Mary et Max de l’Australien Adam Elliot et Coraline de l’Américain tandis que  celui du court métrage a été attribué à Slavar des Suédois Hanna Heilborn et David Aronowitsch.

Du 24 au 28 juin 2009,  le Centre Pompidou fera donc la part belle à l’animation, découpant ces quelques jours en plusieurs thèmes se succédant dans ses salles obscures. Les courts métrages se déclineront à l’infini, ou presque, rangés en différentes catégories. « La Danse s’anime » valsera avec « Le Cinéma d’animation allemand » puis « Rêver sous la lune » laissera peu à peu sa place à « L’Animation se met au Vert ».  Quant aux longs métrages, Brendan et le secret de Kells, qui a reçu le prix du public, sera projeté le mercredi 24 juin à 18h et la séance sera traduite en langue des signes. Le Cristal du long métrage (ayant été remis à deux films, lequel sera projeté ?) sera à l’honneur le dimanche 28 juin à 14h30. Les courts métrages primés seront, eux, divisés en deux sessions et projetés à deux reprises durant ces cinq jours.

Courrez à Pompidou, la crème d’Annecy vous y attend…

Conan, Predator, Alien : les monstres excitent les appétits

Posté par geoffroy, le 16 juin 2009

Commençons par une bonne nouvelle. Le futur Conan, tout autant attendu que redouté par les fans, vient de trouver son cinéaste en la personne de Marcus Nispel. Exit, donc, Brett Ratner et sans doute la pâtée indigeste qu’il nous aurait servi. En tout cas, on a eu chaud ! Si Nispel n’est pas John McTiernan, le papa du puissant Pathfinder : le sang du guerrier et du dernier Vendredi 13 a de quoi, si on lui laisse les coudés franches, faire parler l’épée. Produit par Image / Millennium Films et LionsGate pour un budget confortable, l’intéressé souhaite proposer un film barbare dans la lignée de l’Apocalypto de Gibson. Pourquoi pas au nom de Crom !

Le nom de McTiernan plane encore une fois puisqu’il est question, ici, d’un nouvel opus de la saga culte Predator. Faisant partie des nombreux films en préparation du cinéaste au chapeau Robert Rodriguez, Predators est en passe (la Fox est en pleine négociations) de trouver son réalisateur. Un temps annoncé à la réalisation, Rodriguez produirait uniquement et laisserait donc (si cela se confirme) à Neil Marshall les commandes du bébé (il est responsable de l’excellent The Descent et du jouissif Doomsday). Une telle association peut vraiment s’avérer détonante pour notre ami extra-terrestre chasseur d’humains.

Pour terminer ces quelques news "fantastiques", arrêtons nous quelques instants sur la "prequel" d'Alien. Selon le magazine américain Weekly, la Fox ne veut plus entendre parler du réalisateur de pub Carl Erik Rinsch – et futur gendre de Ridley Scott – pour mettre en scène une des créatures les plus emblématiques du septième art. Pour le studio le choix est simple : seul Ridley Scott peut se lancer dans une telle aventure. Ils vont même plus loin en affirmant que si Scott refuse de réaliser ce 6e Alien, ils bloqueraient le développement du projet. Une telle position de la part de la Fox tiendrait du miracle. Ou bien ne sont-ils pas déjà en train de lancer un buzz tout simplement monstrueux ?

Un dernier pour la route ? Il semblerait que le petit frère de Ridley, Tony Scott, serait en train de plancher sur le revival de ses Prédateurs. C’est pas excitant ça ?

Week-end Romantique à Cabourg

Posté par kristofy, le 15 juin 2009

cabourg_affiche.jpgAprès l’effervescence méditerranéenne de Cannes, c’est presque la fête du cinéma français sur la côte fleurie de Normandie.

Du 10 au 14 juin le tapis rouge de la 23ème édition du Festival du film de Cabourg a été déroulé pour ses Journées Romantiques et ses Journées Européennes. Il s'agit d'une large sélection de films, proposée en plus d’une compétition de longs-métrages (Sam Karmann est président de ce jury) et une autre de courts (Robin Renucci préside cet autre jury), auxquelles s'ajoutent des projections et des concerts sur la plage.

"Ici, peu de paillettes mais beaucoup de sourires, en toute simplicité. Notre Festival est le seul de cette importance où le public peut rencontrer d’aussi près les actrices et les acteurs d’aujourd’hui et de demain. Cette 23ème édition sera également le théâtre de bien des nouveautés : une journée en plus et le vote des spectateurs pour un Prix du Public", selon l'écho de quelques mots des officiels, lors de l'ouverture de la manifestataion. 

Durant cinq jours Cabourg et sa promenade romantique si chère à Marcel Proust s’animent au rythme du passage des personnalités qui sont nombreuses à venir. Le Festival de Cabourg est aussi le premier rendez-vous entre le public et les films français qui vont sortir cet été, en commençant par Les Beaux Gosses et Je Vais Te Manquer, sortis cette semaine. En avant-première il y a eu notamment Fais moi plaisir de Emmanuel Mouret avec Frédérique Bel et Judith Godrèche. Didier Bourdon  est venu avec sa chienne Bambou et avec Anne Consigny. Les actrices étaient à la fête : Je ne dis pas non avec Sylvie Testud, Tricheuse avec Hélène De Fougerolles, Une Semaine Sur Deux avec Mathilde Seigner, Jusqu’à Toi avec Mélanie LaurentJoueuse avec Sandrine Bonnaire ou encore Neuilly Sa Mère avec Rachida Brakni.  

Par ailleurs, les nouveaux romantiques viennent recevoir leur prix : 

Swan d’Or 2009:

- Révélation masculine : Jérémy Kapone pour LOL (remis par Mathilde Seigner et Bernard Campan).

- Révélation féminine : Anaïs Démoustier pour Les Grandes Personnes (remis par Didier Bourdon et Anne Consigny).

- Meilleur réalisateur : Stephen Frears pour Chéri (remis par Cécile Cassel et Malik Zidi).

- Meilleur acteur : Benoît Poelvoorde pour Coco avant Chanel (remis par Sandrine Bonnaire et Caroline Bottaro).

- Meilleure actrice : Emilie Dequenne pour La fille du RER (remis par Emmanuel Mouret et Judith Godrèche). 

Swan d’Or des courts-métrages :

- Meilleur réalisateur : Runar Runarsson pour Les Moineaux.

- Meilleure actrice : Camille Claris pour En douce

- Meilleur acteur : Nazmi Kirik pour Phone Story.

Swan d’Or des longs-métrages en compétition :

- Prix du Public : Tengri, le bleu du ciel réalisé par Marie Jaoul de Poncheville

- Prix de la Jeunesse : Somers Town réalisé par Shane Meadows

- Grand Prix : Somers Town réalisé par Shane Meadows ex-aequo avec Sometime in august réalisé par Sebastian Schipper. Le réalisateur Shane Meadows était déjà le chouchou du Festival Britannique de Dinard, le voici également multi-primé à Cabourg pour Somers Town. Après son succès le plus important This Is England, il avait accepté comme une récréation une proposition d’un film de commande pour une compagnie ferroviaire. Mais Shane Meadows a alors filmé beaucoup plus que prévu et ce projet s’est transformé en un tout autre film qui est devenu ce long-métrage. Deux jeunes garçons de deux quartiers différents se rencontrent et deviennent ami pour égayer leur vie qui manquait de couleurs…

L’Espagne : un brin de soleil sur Paris

Posté par Morgane, le 15 juin 2009

different2.jpgLe festival Différent 2 ! ouvre ses portes ce soir et durera sept jours ; il se déroulera dans plusieurs salles parisiennes (Majestic Passy, Instituto Cervantes, Nouveau Latina, Reflet Médicis).

Différent 2 !, c’est un mélange de styles, différents genres, différents formats de films et différentes visions du monde. Mais cette année, tous se rejoignent sur le thème de la Mémoire.

Voyage au bout de la mémoire promet de nous emmener au cœur de l’Histoire des années 30-40. Distrito 14, lui, revient sur les traces d’un grand groupe de rock espagnol tandis que la soirée d’ouverture (ce soir au Majestic Passy) fera la part belle à Camino (Goyas du Meilleur réalisateur, Film, Actrice, Révélation féminine, Scénario original et Second rôle masculin) de Javier Fesser.

Différent 2 ! accueillera également les plus petits avec une séance spéciale jeune public (Mafalda et Pocoyo y el circo espacial). On pourra aussi y découvrir un court métrage réalisé en 2008 par Pedro Almodovar (La concejala antropofaga) et bien d’autres encore.

La clôture de Différent 2 ! coïncide avec la fête de la musique.  Pour l’occasion, le festival sortira dans la rue à la nuit tombée pour un petit concert, rue Champollion.

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Le site d'information Espagnolas en Paris

Le film Pour elle refait à Hollywood par Paul Haggis

Posté par vincy, le 14 juin 2009

Pour elle, le film de Fred Cavayé sorti en décembre 2008, avait connu un succès inattendu pour un drame de ce genre en période de fêtes. Avec 670 000 spectateurs, ce film avec Vincent Lindon et Diane Kruger racontait l'histoire d'un couple apparemment sans histoire dont la femme est soudain arrêtée pour meurtre et condamnée à 20 ans de prison.

Paul Haggis vient d'accepter de réaliser un remake hollywoodien. Haggis a signé avec son producteur de Collision, Lionsgate, qui a acquis les droits du film français. Le cinéaste avait été oscarisé pour son film Collison (Crash) et, par ailleurs, cité pour ses scénarii des films de Clint Eastwood, Million Dollar Baby et Lettres d'Iwo Jima.

Pour l'instant le casting de ce film rebaptisé The Next Three Days pourrait être Sean Penn et Charlize Theron.

Cabourg : il n’y a pas d’âge pour être romantique

Posté par kristofy, le 14 juin 2009

Les adolescents ont le vent en poupe cette année, ils sont le sujet de certaines des meilleures comédies de l’année. Les 15-25 ans sont aussi le public à courtiser : autrefois clientèle principale des exploitants, il esta ujourd'hui en déclin, sollicité par d'autres écrans (jeux, vidéos, internet...).

Le Festival de Cabourg a été un reflet de l’importance des ados à l’écran. Les  C’est la jolie surprise qu’a connue Liza Azuelos avec trois millions de spectateurs qui ont vu LOL avec Sophie Marceau en maman de Christa Theret. Le film est projeté sur la plage, et le jeune acteur Jérémy Krapone vient ici avec son groupe de rock Kaponz&Spinoza pour jouer un concert avant le film (avec aussi le groupe Jolijo de l’acteur Adrien Jolivet, Kaziel et Maëlis). 

Riad Sattouf vient lui aussi de réussir à faire l’unanimité avec Les Beaux Gosses, leader du box office hebdomadaire en France. Le cinéaste a su dessiner les embarras de l’adolescence tout en réalisant une comédie détonante. Les Beaux Gosses avec ses gamins de 14 ans parvient même à être bien meilleur que certains teen-movies américains pourtant expert dans la recette.  

Encore plus jeunes et tout aussi étonnant, Une Semaine sur deux confirme l'envol d'Ivan Calbérac ; cela devrait être une des surprises de l’été. "Je m’appelle Léa, j’ai 12 ans, je ne suis pas née dans la bonne famille…"  Mathilde Seigner et Bernard Campan ont du mal à digérer leur rupture, il vont essayer de vivre une nouvelle histoire d’amour avec quelqu’un d’autre tout en essayant de préserver leurs deux enfants. Ce décalage entre les parents qui tentent de nouvelles relations et elle qui se découvre amoureuse d’un garçon plus âgé du collège en fait un film familial idéal.  

Djamel Bensalah continue de s’intéresser aux jeunes lui aussi. Après son western en culottes courtes, Big City, un lourd échec, il revient avec Neuilly Sa Mère qui va remettre au goût du jour l’idée d’un garçon de 14 ans de banlieue qui se retrouve dans une famille bourgeoise. La vie n'est pas un long fleuve tranquille. 

Les jeunes ont eux aussi toute leur place au Festival de Cabourg : six élèves de la région en classe de seconde en section audiovisuelle forment le Jury du Prix de la Jeunesse. Ils étaient accompagnés par le réalisateur Fred Cavayé, l’écrivain Martin Page et les actrices Bérangère Allaux et Sophie Quinton.

Pour la première fois en 20 ans, un film italien ouvre la Mostra de Venise

Posté par vincy, le 13 juin 2009

baaria.jpgCe sera un film italien qui ouvrira le 66e Festival de cinéma de Venise, le 2 septembre prochain. Baaria, la porta del vento est réalisé par Giuseppe Tornatore à qui l'on doit Cinema Paradiso (Oscar du meilleur film étranger), Ils vont tous bien (Prix du jury oecuménique à Cannes), Une pure formalité, La légende du pianiste sur l'océan, Malèna, ou encore Marchands de rêve (Grand prix du jury à Venise).

C'est la première fois depuis 20 ans qu'un film italien fera l'ouverture de la Mostra. La comédie mélancolique et romantique porte le nom d'un village sicilien où la vie des habitants se concentre sur les quelques centaines de mètres de la rue principale.