12 courts pour un César

Posté par vincy, le 11 octobre 2010

Ils vont être nombreux à se disputer les faveurs des professionnels dans la catégorie court métrage : un Oscar (Logorama), une Palme d'or (Chienne d'histoire), deux moyens sortis en salles avec un certain buzz (Petit tailleur, Un transport en commun). Il restera toujours une cinquième place à pourvoir.

Les projections seront organisées les 4 et 11 décembre au Balzac à Paris. Le résultat pour les nominations sera révélé le 21 janvier 2011.

8 et des poussières de Laurent Teyssier (Tita Productions)

C'est plutôt genre Johnny Walker d'Olivier Babinet (Ferris & Brockman)

Chienne d'histoire de Serge Avedikian (Sacrebleu Productions)

Enterrez nos chiens de Frédéric Serve (Qualia Films),

La guitare de diamants de Frank Beauvais (Les Films du Bélier)

L'homme à la Gordini de Jean-Christophe Lie (Prima Linéa Productions)

Logorama de François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain (Autour de Minuit)

Monsieur l'abbé de Blandine Lenoir (Local Films)

Petit tailleur de Louis Garrel (Mezzanine Films)

La République de Nicolas Pariser (Noodles Production)

Un transport en commun de Dyana Gaye (Andolfi)

Une pute et un poussin de Clément Michel (Sombrero Films)

UGC vient marcher sur les plates-bandes de MK2

Posté par vincy, le 11 octobre 2010

C'est l'une des zones les plus convoitées de France pour les multiplexes futurs. Le Nord-Est de la capitale. S'y trouvent actuellement 3 MK2 (Quai de Loire, Quai de Seine et Gambetta), ainsi que la Géode et le "ciné-club" de la Cité des Sciences et de l'industrie. A terme, il y aura le Pathé (à moins que ce ne soit un Gaumont) de la Cité des Sciences et de l'Industrie, le multiplexe art-et-essai de la Porte des Lilas, le cinéma spécialisé et refait à neuf du Louxor (à Barbès) et ... un UGC Ciné-Cité qui vient de s'ajouter à la liste.

Ce sera le septième en Île-de-France, le troisième à Paris intra-muros. UGC offrira 2 800 fauteuils répartis dans 14 salles dans le quartier Claude-Bernard, à proximité d'Aubervilliers, du 104 et du nouveau pôle de transports Evangiles (RER 2, deux lignes de Tramway). Le quartier comprendra 230 logements de toutes catégories, situés le long du boulevard Macdonald, trois immeubles de bureaux le long du périphérique, une école, une crèche, une maison de retraite de 100 lits et un pôle de loisirs répartis sur 14 hectares.

Le complexe se situera à moins d'un kilomètre des MK2 Quai de Loire / Quai de Seine et de la Cité des Sciences et de l'Industrie. Autrement dit on risque la sturation, malgré la densité démographique du quartier.

A l'origine, c'est MK2 qui devait exploiter ce circuit de salles. Mais, ayant peur de vampiriser son multiplexe sur les quais (2e du réseau), la société s'est retirée du projet il y a deux ans tout en demandant récemment la possibilité de rajouter deux salles à ses deux sites existants. La ville de Paris a signé avec UGC dans le courant de l'été.

UGC prévoit d'ouvrir le cinéma dans trois ans, avec une architecture audacieuse signée de l'architecte Renzo Piano. Le réseau espère attirer un million de spectateurs. Les Ciné-Cité des Halles et de Bercy restent les deux multiplexes les plus fréquentés de la région. Mais cette année, subissant le choix stratégique de ne pas proposer de 3D dans ces deux mastodontes, ils n'ont pas pu bénéficier de l'effet Avatar. Plusieurs polémiques avec les cinéphiles ont aussi terni l'image du réseau. Les Halles affiche une baisse de 5% de sa fréquentation tandis que Bercy accuse un essoufflement de 7%. Gaumont et Pathé montent une meilleure résistance.

Avec autant de salles dans un périmètre aussi proche, on peut cependant s'interroger sur l'aménagement du territoire en matière d'exploitation : l'Ouest et le Sud de Paris sont de moins en moins équipés. Les exploitants semblent tout miser sur des zones entre centre-ville et périphérie, comme dans le Sud-Est avec la Cinémathèque française, le Gaumont Gobelins, le MK2 BIbliothèque, l'UGC Ciné-Cité Bercy, et le Pathé Quai d'Ivry.

Cinespana 2010 : palmarès et retour sur la compétition

Posté par MpM, le 11 octobre 2010

Le jury professionnel présidé par Georges Corraface et réunissant Myriam Mézières, Dominique Besnehard, Luis Rego,  Jean-Claude Petit et  Serge Regourd a logiquement récompensé le meilleur film présenté en compétition cette année au Festival de cinéma espagnol de Toulouse : La mujer sin piano de Javier Rebollo (notre photo). Un film doux-amer suivant l'errance nocturne d'une mère de famille soudain décidée à changer de vie. De la gare où elle rencontre un jeune polonais paumé à la chambre d'hôtel où l'étrange duo finit par se réfugier, c'est une succession de mini-aventures absurdes et burlesques filmées avec rigueur et élégance par la caméra tantôt statique, tantôt virtuose de Javier Rebollo.

Autre choix logique avec les deux prix d'interprétation. Le premier distingue Guillermo Toledo dans un rôle de loser au bout du rouleau, embarqué dans une soirée où toute la vacuité de son existence éclate au grand jour. Le deuxième est collectif, décerné à tout le casting féminin de La vida empieza hoy de Laura Maña (dont Mariana Cordero que nous avons rencontrée et Pilar Bardem, sur notre photo), où un petit groupe de seniors reprend plaisir à la vie et à l'amour grâce à des cours de sexologie. Le film a d'ailleurs obtenu le prix du public.

Mal dia para pescar d'Alvaro Brechner est lui doublement cité avec un prix du scénario récompensant l'adaptation à la fois mélancolique et cocasse que le jeune réalisateur a fait d'une nouvelle de l'écrivain uruguayen Carlos Onetti, présentant les aventures grotesques et touchantes d'un impresario affabulateur et de son "champion" ainsi que le prix de la meilleure musique originale.

Enfin, c'est Lo más importante de la vida es no haber muerto de Olivier Pictet, Marc Recuenco et Pablo Martin Torrado qui reçoit le prix de la meilleur photographie avec son intrigue mystérieuse autour d'un accordeur de piano souffrant d'insomnie, tandis que le jury étudiant couronne El idioma imposible, une œuvre maniérée et confuse sur les bas-fonds de Barcelone, sauvée par l'excellent Nadrés Gertrudis.

Le jury est ainsi parvenu à distinguer ce que chacun des films présentés avait de plus intéressant, ne faisant au final pas d'oubli majeur puisque seuls Habitacion en Roma de Julio Medem (un coup de foudre passionnel entre deux jeunes femmes qui viennent de se rencontrer, digne de figurer dans les éditions "Harlequin") et Bon appétit de David Pinillos (un film gentillet et sans prétention sur un jeune cuistot qui se cherche) repartent bredouilles.

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Palmarès complet

Violette d'Or du Meilleur Film
La mujer sin piano de Javier Rebollo

Meilleur Acteur
Guillermo Toledo (After de Alberto Rodriguez)

Meilleure Actrice
Pilar Bardem, Maria Barranco, Sonsoles Benedicto, Mariana Cordero, Rosa Maria Sarda (La vida empieza hoy de Laura Maña)

Meilleur Scénario
Alvaro Brechner (Mal dia para pescar de Alvaro Brechner)

Meilleure Musique Originale
Mikel Salas (Mal dia para pescar de Alvaro Brechner)

Meilleure Photographie
Pietro Zuercher (Lo más importante de la vida es no haber muerto de Olivier Pictet, Marc Recuenco et Pablo Martin Torrado)

Meilleur Premier Film (décerné par le Jury Etudiant)
El idioma imposible de Rodrigo Rodero

Meilleur Court Métrage
Estocolmo de Juan Francisco Viruega

Prix Raíces du Meilleur Documentaire
Malta radio de Manuel Menchon

Mention spéciale remise par le jury Raíces
Familystrip de Lluis Miñarro

Prix du Public
La vida empieza hoy de Laura Maña

Mélanie Laurent derrière la caméra

Posté par vincy, le 11 octobre 2010

Deux ans après sont court-métrage, sélectionné à Cannes, De moins en moins, Mélanie Laurent a eu de plus en plus envie de revenir derrière la caméra. Elle est parvenue à concrétiser son désir. Les adoptés (dont elle a co-écrit le scénario) se tournera à partir de fin novembre dans les environs de Lyon. Ce drame mettra en scène Florence Foresti, Denis Menochet (qui partageait avec elle l'affiche d'Inglourious Basterds de Tarantino) et elle-même. Sortie prévue le 23 novembre 2011.