Le 44e Festival du cinéma américain de Deauville (31 août - 9 septembre) rendra hommage à Morgan Freeman, oscarisé en 2004, 134 films au compteur à l'âge de 81 ans, et ce, malgré l'accusation par huit femmes d'harcèlement sexuel, dont il nie les agressions tout en s'excusant de son comportement. D'autres hommages seront rendus à Kate Beckinsale, Jason Clarke et Sarah Jessica Parker pour les Deauville Talent Awards et à Elle Fanning et Shailene Woodley pour le prix Nouvel Hollywood (lire aussi l'actualité du 5 août).
Le jury de la compétition sera présidé par Sandrine Kiberlain et composé Leïla Bekhti, Sabine Azéma et Sara Giraudeau, l'écrivain Leïla Slimani, les cinéastes Stéphane Brizé, Pierre Salvadori et Xavier legrand, et le musicien Alex Beaupain.
Le jury de la révélation sera présidé par Cédric Kahn, entouré de Hubert Charuel, François Civil, Karim Leklou et Kate Moran.
Sinon Deauville s'ouvrira avec Le secret des Kennedy (Chappaquiddick) de John Curran se clôturera avec la version remasterisée 4K deHarry Potter à l’école des sorciers de Chris Colombus (Warner)
Compétition Friday’s Child de A.J. Edwards American Animals de Bart Layton Nancy de Christina Choe Puzzle de Marc Turtletaub Diane de Kent Jones The Tale de Jennifer Fox Night Comes On de Jordana Spiro Monsters and Men de Reinaldo Marcus Green Dead Woman Walking de Hagar Ben-Asher We The Animals de Jeremiah Zagar Thunder Road de Jim Cummings Blindspotting de Carlos Lopes Estrada The Kindergarten Teacher de Sara Colangelo Leave No trace de Debra Granik
Premières Searching - Portée disparue de Aneesh Chaganty Hot SummerNights d’Elijah Bynum Ophelia de Claire McCarthy Arctic de Joe Penna Peppermint de Pierre Morel Galveston de Mélanie Laurent Here and Now de Fabien Constant Line on Fire de Joseph Kosinski Les frères Sisters de Jacques Audiard, qui recevra le premier Prix du Festival du cinéma américain de Deauville
Documentaire The Great Buster: A celebration de Peter Bogdanovich Elvis Presley: The Searcher de Thom Zimny Hal d’Amy Scott Whitney de Kevin Macdonald Be Natural: The Untold Story of Alice Guy-Blaché de Pamela B. Green Nice Girls Don’t Stay for Breakfast de Bruce Weber RBG - Ruth Bader Ginsbury de Betsy West et Julie Cohen
Keira Knightley sera la Fée Dragée dans une nouvelle adaptation de Casse-noisette. Clara sera incarnée par Mackenzie Foy (Interstellar) tandis que Morgan Freeman interprètera l'oncle Drosselmeyer.
Casse-noisette est à la base une histoire imaginée par Ernst Theodor Amadeus Hoffmann en 1916, Casse-Noisette et le Roi des souris, avant d'être adapté par Alexandre Dumas en 1844. Le conte a alors inspiré l'un des ballets les plus célèbres du monde, dont la musique a été composée par Pyotr Ilyich Tchaikovsky en 1892.
Le film, intitulé The Nutcracker and the Four Realms, se focalisera sur le jouet de Noël de Clara, un casse-noisette en forme de soldat en beau costume de parade, qui prend vie pour combattre le diabolique roi des Souris.
Metro-Goldwyn-Mayer Pictures et Paramount Pictures ont lancé le tournage du remake de Ben Hur. Ecrit par Keith Clarke (Les chemins de la liberté) et John Ridley (12 Years a Slave), qui ont adapté le roman de Lew Wallace, le film est réalisé par Timur Bekmanbetov (Wanted, Abraham Lincoln: Chasseur de vampires).
Le film se concentre sur la nature de la foi. L’histoire est celle d’un aristocrate accusé à tort et qui survit à des années d’esclavage pour se venger de son meilleur ami qui l’a trahi. Tous deux seront amenés à choisir entre le châtiment et le pardon.
Jack Huston (Boardwalk Empire, American Bluff, Pride and Prejudice and Zombies) reprend le rôle autrefois interprété par Charlton Heston dans la version épique de 1959 (11 Oscars dont meilleur film).
Il est entouré de Morgan Freeman dans le rôle d'idarin, Toby Kebell (La planète des singes: l'affrontement, Fantastic Four, Warcraft) dans celui de Messala et Nazanin Boniadi (Iron Man, Scandal, Homeland) est Esther. Jesus Christ sera incarné par Rodrigo Santoro (Lost, Love Actually, 300: La naissance d'un empire, Pelé), Tirsta par Sofia Black D'Elia (Gossip Girl, The Immigrant, Projet Almanac), Naomi par Ayelet Zurer (Anges et démons, Man of Steel), Gestas par Moises Arias (Hannah Montana, La stratégie Ender), et Ponce Pilate par Pilou Asbaek (Borgen, Les Borgias, Hijacking, Lucy).
Le tournage est délocalisé en Italie, entre Rome et Matera. “On ne pouvait pas imaginer de meilleur endroit que l’Italie pour tourner ce film épique. Nous sommes impatients de commencer” explique le réalisateur Bekmambetov dans le communiqué de la prodiction. Le film doit sortir en mars 2016.
Rarement personnage public, a fortiori politique, n'aura été autant incarné au cinéma, de son vivant. Comme si le mythe était déjà évident, comme si la légende se construisait avant même son décès. Nelson Mandela, symbole de la lutte contre l'Apartheid, ancien Président de l'Afrique du Sud "réconciliée", Prix Nobel de la paix, est décédé aujourd'hui à l'âge de 95 ans.
Morgan Freeman l'a incarné dans le film de Clint Eastwood, Invictus (2009), qui se focalisait sur les enjeux de la coupe de monde de rugby qui se déroulait dans le pays alors que Mandela était président.
Récemment Terrence Howard fut Mandela dans Winnie (2011). Et le 18 décembre sur les écrans français Idris Elba sera "Madiba", comme on le surnomme, dans le biopic Mandela: Long Walk to Freedom, qui reprend ainsi le titre de l'autobiographie de Mandela parue il y a 18 ans, de Justin Chadwick. Le film suit l'itinéraire de Mandela, depuis son enfance chez les Xhosas jusqu'à son investiture à la présidence du pays en 1994, et s'attarde sur sa relation politique et intime avec sa femme Winnie Mandela.
Trois autres grands comédiens afro-américains ont eu l'honneur d'être Mandela au cinéma et à la télévision. Dennis Haybert l'a interprété dans Goodbye Bafana (2007), en tant que prisonnier politique sur l'île de Robben : jugé en 1964 et condamné à perpétuité, il avait été envoyé dans ce bagne insulaire, où l'incarcération fut pénible et éprouvante. Sidney Poitier (face à Michael Caine) refit l'histoire dans le téléfilm Mandela and de Klerk (1997). De Klerk, qui partagea le prix Nobel avec Madiba, est celui qui leva l'interdiction du mouvement ANC et libéra Mandela en 1990.
Mais c'est dix ans plus tôt, que Danny Glover dans un autre téléfilm de prestige, Mandela, fit entrer le grand homme dans l'univers d'Hollywood.
Un seul cinéaste a osé mettre à l'écran Nelson Mandela lui-même, dans le rôle d'un enseignant à Soweto : Spike Lee, dans Malcom X (1992).
Alors que Liam Neeson négocie actuellement un cachet à hauteur de 20 millions de $ pour reprendre du service avec Taken 3 (au budget faramineux de 65-70 millions de $), EuropaCorp a annoncé hier la mise en route du film le plus cher de l'histoire du studio français : Lucy, le prochain film réalisé par Luc Besson. Le film, dont le tournage débutera en septembre, met en vedette deux stars hollywoodiennes (autrement dit très très chèrement rémunérées), Scarlett Johansson et Morgan Freeman. Pas plus de précisions sur le montant du devis, mais on l'imagine assez près des 100 millions de $.
Lors de la présentation des (bons) résultats de la société, son directeur général Christophe Lambert, a précisé que le film serait un thriller d'anticipation "à très grand spectacle" avec un record d'effets spéciaux pour un film de Besson.
Europacorp se dirige ainsi de plus en plus vers une stratégie "hollywoodienne". Malavita, avec de Niro et Pfeiffer, est attendu cet automne. The Homesman, avec Tommy Lee Jones et Meryl Streep, espère être au Festival de Cannes l'an prochain. La société a également confirmé le tournage du Yves Saint Laurent de Bertrand Bonello, un temps menacé, malgré le refus de Pierre Bergé d'endosser ce projet (il a préféré celui de Jalil Lespert, plus consensuel et moins critique).
Si deux vainqueurs se détachent - The Artist (toute l'équipe en photo) et The Descendants, chacun primé dans leur catégorie comme meilleur film mais aussi comme meilleur acteur - ces Golden Globes 2012, un peu tièdes malgré quelques beaux éclats (Madonna, Felicity Huffman et William H. Macy, George Clooney, Jean Dujardin, Morgan Freeman) ont été à la (faible) hauteur des nominations. Le palmarès a saupoudré ses récompenses, essayant de n'oublier personne : les poids lourds sont repartis avec au moins un prix : Steven Spielberg, Martin Scorsese, Meryl Streep, Woody Allen, Madonna... La couleur des sentiments n'a pas subit d'humiliation avec une statuette. Une séparation a continué sa razzia de prix internationaux.
Mais, quelle absence de panache! les Golden Globes ne distinguent plus le grain de l'ivraie. Spielberg, Scorsese, Clooney, Streep, Winslet (en TV), Allen avaient déjà tous été honorés par un, deux, trois, Golden Globes dans le passé. Ce sentiment de répétition entraîne forcément une banalisation. On le voit dans la catégorie des meilleurs interprètes. Une actrice doit incarner une personnalité mythique dans un (mauvais) biopic et c'est la martingale. Un acteur doit être charmeur et drôle pour séduire les votants.
On se dira juste que ces GG étaient très européanisés : Tintin, Hugo Cabret, Minuit à Paris, My Week with Marilyn, La dame de fer et d'une certaine manière The Artist. Mais sur scène, c'était les stars hollywoodiennes qui faisaient le show. Un paradoxe ?
Christopher Nolan a fait le point sur le troisième épisode de la saga Batman qu'il réalisera. "Le dernier d'une trilogie" annonce-t-il. Prévu dans les salles pour le 20 juillet 2012, Batman - The Dark Knight rises se tournera cet été à Pittsburgh (Pennsylvanie). Entre les crédits d'impôts et les décors urbains de cette ville en mutation (ancienne capitale de l'acier, elle est devenue une technopole), la métropole offre tous les avantages pour une production à gros budget.
Le scénario est écrit par Nolan et son frère, Jonathan.
Christian Bale rendosse le costume du Chevalier noir. On y croisera aussi Anne Hathaway dans le rôle de Catwoman, Joseph Gordon-Levitt dans celui d'Alberto Falcone, Gary Oldman continuera d'être Jim Gordon, Tom Hardy incarnera Bane (voir actualité du 21 janvier dernier), et les vétérans Morgan Freeman et Michael Caine retrouveront leurs rôles de "bras droit" du justicier. Par ailleurs l'actrice Juno Temple a été confirmée. Et Josh Pence (The Social Network) reprendra le rôle rajeuni de Liam Neeson (dans le premier épisode), Ra's al Ghu, dans des flash-backs. La rumeur Marion Cotillard n'a toujours pas été certifiée.
Warner s'offre une équipe trois étoiles pour Hereafter. Un scénariste tout juste cité à l'Oscar pour Frost/Nixon, Peter Morgan. Un réalisateur Oscarisé et vénéré, qui sort de son plus gros succès personnel au Box Office, Gran Torino, Clint Eastwood. Et un acteur, habitué lui aussi des Oscars, et star mondiale actuellement à l'affiche de The Informant!, Matt Damon. Sans oublier Steven Spielberg, qui a déjà travaillé avec Eastwood sur son diptyque Mémoires de nos pères / Lettres d'Iwo Jima, dans la production du projet.
Le thriller surnaturel va débuter ses prises de vue cet automne. Les producteurs restent secret sur le sujet mais le vendent comme un script façon Sixième sens. On y croiserait, à Paris, des Français comme Cécile de France, Mylène Jampanoï et Thierry Neuvic.
Pour Clint Eastwood ce sera son deuxième film consécutif avec Matt Damon. Ils ont déjà mis en boîte Invictus où Damon joue un capitaine d'une équipe de rugby sud-africaine qui s'allie avec le prix Nobel de la Paix, Nelson Mandela, alias Morgan Freeman. Une histoire vraie qui sort à la fin de l'année aux USA et le 24 février en France. Une sélection berlinoise est fortement probable.
Au delà de son rôle habituel de contributeur financier pour le parti Démocrate, Hollywood a, depuis longtemps, imaginé qu’un Président des Etats-Unis pouvait être afro-américain. A quelques jours de l'élection possible de Barack Obama au poste de Président des Etats-Unis, la question est de savoir si le racisme des Américains surgira dans l'isoloir?
L'industrie du cinéma a anticipé l’élection actuelle. Mieux il en a construit la faisabilité. Inconsciemment, les spectateurs ont enregistré que la couleur de la peau du président n’était pas forcément blanche et fripée.
Nul ne doute que le plus crédible des Présidents pour la collectivité fut Dennis Haysbert dans la série 24 heures Chrono. Mondialement connu, cette présidence tragique (2002-2004) a coïncidé avec l’émergence d’Obama sur la scène politique nationale.
Quelques années avant, Hollywood avait « vendu » un Président noir, en se reposant sur le statut noble et inattaquable de Morgan Freeman. Il fallait bien un acteur de cette trempe pour faire une révolution « visuelle ». En pleine ère Clinton, DreamWorks produit Deep Impact et se projette dans un futur proche. Quoi de plus fictif et crédible qu’un monde à venir avec un président black ?
Ce ne fut pas le premier. James Earl Jones, (la voix de Dark Vador) fut le président du film The Man (1972). Dans le film, il joue d’ailleurs le rôle du premier président noir de l’Histoire...
Au moins, sont-ils pris au sérieux. Ce qui ne fut pas souvent le cas. Les noirs n’y croyant pas eux-mêmes semble-t-il.
Le footballer Terry Crews, reconvertit dans le cinéma, incarne une parodie de Président dans Idiocracy en 2006. Tout un programme. Besson avait enrôlé Tommy « Tiny » Lister pour jouer le Président du Cinquième élément en 1997. Mais là nous étions dans une vraie science-fiction. Dans Head of State (2003), Chris Rock se prend au jeu dans une comédie parodique.
David Palmer, Tom Beck, Douglas Dilman, Dwayne Camacho, Lindberg, Mays Gilliam, … peu importe. Le Président est une icône du cinéma hollywoodien. Qu’il soit assassiné, en jupons, héros musclé, veuf… alors pourquoi pas noir ?! Si Obama était élu, nul doute que les scénaristes chercheraient à avoir encore un temps d’avance pour bousculer les préjugés et confirmer l’influence insidieuse de l’idéologie gauchiste de ces artistes qui peuplent les studios.
En France, en revanche, la figure du Président est rare au cinéma. La télévision a, une seule fois, proposé le rôle à une femme. Alors un asiate, un black ou un beur, n’y pensons même pas. Espérons que le vote Obama déverrouille l’autocensure des producteurs français.
Toute tentative pouvant accentuer le sentiment de communautarisme pourrait être critiquable. Cependant, on peut comprendre que la réalité de la discrimination soit bien plus pénible à combattre.
En créant les Trophées du monde noir, le Cran (Conseil représentatif des associations noires) veut, le 23 septembre, récompenser les artistes issus des cultures afro-caribéennes de la littérature, de la musique et du cinéma. Ils auront lieu au Théâtre du Châtelet, lieu d’accueil des récents César.
Aux Etats-Unis, différentes cérémonies segmentent les Afro-américains des autres. Ainsi au cinéma, il y a les Black Reel Awards et surtout, les Image Awards. Ces derniers, à l’origine destinés aux Afro-américains s’est ouvert aux autres minorités. Même si les Latinos ont aussi leur propre cérémonie. Les Image Awards existent depuis 39 ans et sont diffusés en prime time depuis 12 ans. Ils récompensent aussi auteurs, musiciens, artistes du cinéma et de la télévision.
Ainsi des films comme Ali, Ray ou Crash ont été primés, ainsi que des actrices comme Angela Bassett, Morgan Freeman, Whoopi Goldberg, Denzel Washington, Halle Berry, Djimon Hounsou, Kerry Washington, Forrest Whitaker, Queen Latifah ou Jamie Foxx.
« Est-ce un film de Noirs ? »
Pour le Cran, la tâche va être dure. Le cinéma français a peu de stars afro-caribéennes. L’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances, l’Acse, qui a développé avec le CNC une aide dédiée à favoriser la diversité dans la production audiovisuelle, constate que, si la production comprend l’enjeu, ce n’est pas le cas de la diffusion, notamment télévisée.
Le manque de visibilité de cette minorité est réel. Il n’y a aucun Will Smith français… Pire, comme dit le président du Cran, Patrick Lozès, « où sont les fictions où l’on voit un cadre noir déjeuner avec sa femme et ses enfants avant d’aller au travail » à l’image d’un Cosby.
Ceci dit, ne nous leurrons pas. Le chemin est difficile. Comme le dit Queen Latifah dans Hairspray : « un pas après l’autre ». Danny Glover, autre récipiendaire d’un Image Award, grande figure d’Hollywood (La couleur pourpre, L’arme fatale, La famille Tenenbaum), confessait cette semaine : « Vous n’imaginez pas le nombre de producteurs que je suis allé voir, aux Etats-Unis et en Europe. Ils ont dit « C’est un superbe projet », puis « Est-ce un film de Noirs ? » ».
Glover a annoncé qu’il allait réaliser un film sur le révolutionnaire haïtien Toussaint-Louverture. « Ilspensent tous qu’un film sans héros blancs ne marchera ni en Europe, ni au Japon… » Il a dû réunir un budget de 22 millions d’euros, dont plus de la moitié proviendra d’un organisme culturel vénézuélien créé par le président Hugo Chavez. Il réunira Don Cheadle, Mos Def, Wesley Snipes et Angela Bassett.
Mais, même si les Trophées du monde noir sont légitimes, quel sera leur impact sur le seul indice qui compte pour les producteurs : la popularité d’un artiste ou les recettes d’un film... ?
P.S. L'illustration parle d'elle-même. D'un côté le Cosby Show, programme mondialement connu dans les années 80 ; de l'autre Plus belle la vie, programme très populaire des années 2000.