14e édition Off-courts de Trouville : le monde leur appartient

Posté par MpM, le 11 septembre 2013

off courtsLe Festival Off-Courts de Trouville, dont la 14e édition se déroule jusqu’au 14 septembre, se veut un "mélange de réalisme et d’utopie" qui réunit des artistes issus de toutes disciplines culturelles (cinéma, vidéo, musique, photo, arts visuels…) et venus du monde entier.

Cette année, une nouvelle section compétitive ouverte sur le monde s’ajoute à la sélection de films français et à celle des films québécois. En tout, ce sont ainsi près de soixante courts métrages qui seront soumis au regard des différents jurys, parmi lesquels des œuvres de Madagascar, du Liban et de Bulgarie.

En parallèle, une multitude de projections, événements et journées spéciales viennent ponctuer la manifestation : une carte blanche au prix SNCF du polar, une sélection de fausses bande-annonces québécoises, des films réalisés à partir de jeux 8-bits (les jeux à gros pixels des années 80), un temps fort sur la thématique de l’eau, des films trashs, des projections en plein air, des films engagés, etc.

Par ailleurs, Off-courts propose différents laboratoires de création permettant à de jeunes réalisateurs venus du monde entier de réaliser un court métrage en 48h, de créer des clips ou encore de développer des bandes originales de films.

Enfin, la manifestation organise son propre marché du film où les 2200 films reçus en 2013 sont disponibles. Acheteurs, distributeurs, producteurs, réalisateurs et programmateurs peuvent ainsi y découvrir les auteurs de demain, mais également les partenaires potentiels pour de futures réalisations.

Des concerts, des ateliers pédagogiques, une programmation jeune public et bien d’autres événements complètent ce programme déjà bien rempli qui fait de Trouville, l’espace d’une semaine, la capitale du court métrage international.

Lost City of Z ressort des cartons de Brad Pitt avec une nouvelle tête d’affiche

Posté par vincy, le 10 septembre 2013

benedict cumberbatch5 ans le projet traîne. En mars 2008, Paramount Pictures et Brad Pitt acquièrent les droits de Lost City of Z, le manuscrit de David Grann. Le journaliste avait rédigé un article en septembre 2005 avant de vouloir l'étoffer pour en faire un essai, publié en avril 2008.

Quelques mois plus tard, James Gray est engagé pour réaliser le film, dont Brad Pitt devait être la star en plus d'être le producteur. Le tournage est calé pour la fin 2010.

Puis rien n'est venu. Finalement le projet ressuscite, mais avec une nouvelle star, Benedict Cumberbatch. James Gray est toujours derrière la caméra. Et Brad Pitt toujours producteur.

Cumberbatch vient de laisser tomber un film d'horreur, Crimson Peak. Coïncidence? A l'affiche de trois films potentiellement oscarisables - 12 Years a Slave, August: Osage County (Le temps d'un été en France) et Le cinquième pouvoir (où il incarne Julian Assange) - l'acteur qui monte a déjà un tournage de prévu cet automne, le biopic The Imitation Game, sur le mathématicien Alan Turing. On le verra également dans les deux autres épisodes du Hobbit, où il incarne Smaug. Il est connu pour son rôle de Khan dans Star Trek : Into Darkness. Mais on l'a aussi remarqué dans La Taupe, en assistant de Gary Oldman, et dans Cheval de guerre.

Lost City of Z est l'histoire Percy Harrison Fawcett, le dernier explorateur victorien qui inspira le personnage d'Indiana Jones, disparu mystérieusement en 1925. Il avait envoyé un message faisant part d'une découverte au fond de la forêt amazonienne, d'une cité étrangement baptisée "Z", alors qu'il cherchait la ville de l'Atlantide.

James Gray était en compétition au Festival de Cannes cette année avec The Immigrant (qui sortira le 27 novembre en France).

Jason Reitman va explorer les frustrations sexuelles des jeunes américains

Posté par vincy, le 10 septembre 2013

Alors qu'il présente son dernier film, Labor Day (avec Kate Winslet, Josh Brolin et Tobey Maguire), dans les Festivals de Telluride et Toronto, le réalisateur Jason Reitman a déjà écrit le scénario de son prochain film,  Men, Women & Children.

Pour Men, Women & Children, il espère convaincre Rosemarie DeWitt, Jennifer Garner et Adam Sandler pour les personnages principaux. Le tournage de son 6e long métrage est prévu en novembre.

Le scénario est l'adaptation d'un roman récent de Chad Kultgen (inédit en France) qui explore les frustrations et tension sexuelles des lycéens, de leurs relations avec leurs parents tout aussi dysfonctionnels. Avec Internet au coeur de tout ce maelstrom, le livre révèle une culture où l'on triche avec ses émotions.

Derek Cianfrance va filmer Une vie entre deux océans

Posté par vincy, le 9 septembre 2013

Après Blue Valentine et The Place Beyond the Pines, Derek Cianfrance va réaliser The Light Between Oceans, pour DreamWorks.

Il s'agit de l'adaptation du premier roman de Margot Stedman, traduit en France sous le titre Une vie entre deux océans (qui paraîtra le 9 octobre prochain chez Stock).

L'histoire se déroule après la première guerre mondiale. Après l'horreur des tranchées, Tom Sherbourne devient gardien de phare sur l'île de Janus en Australie. Loin du brouhaha du monde, il coule des jours heureux avec sa femme Isabel. Mais leur bonheur est contrarié par leur difficulté à avoir un enfant. Jusqu'au jour où une embarcation vient s'échouer sur le rivage avec le cadavre d'un homme à son bord et un bébé de deux mois, sain et sauf...

Derek Cianfrance a un autre projet en cours, Metalhead, prévu pour 2014/2015.

Chéries Chéris ouvrira avec Gérontophilia de Bruce LaBruce

Posté par vincy, le 9 septembre 2013

Gerontophilia

Le 19e Festival du film gay, lesbien, bi trans et +++ de Paris, alias Chéries Chéris, se déroulera du 15 au 20 octobre au Forum des images. La programmation a été révélée. On retrouve en compétition de nombreux films qui ont été sélectionnés dans les grands festivals ces derniers mois, avec, en ouverture, le très attendu Gérontophilia de Bruce LaBruce (photo). D'un hommage à Cocteau par Dombasle à une superbe fiction autour d'un prêtre homosexuel polonais (In the name of, Teddy Award à Berlin), la sélection s'annonce variée tant dans les genres que dans les styles.

Le jury
Océanerosemarie
Thomas Riera
Maria Di Giovanni
Gérard Lefort
Philippe Tasca
Stéphane Riethauser

La compétition
Gérontophilia, de Bruce LaBruce (Venise 2013, Toronto 2013) - film d'ouverture
Concussion, de Stacie Passon (Sundance 2013, Berlin 2013) - Prix du jury Teddy à Berlin
Sarah préfère la course, de Chloé Robichaud (Un certain Regard, Cannes 2013)
Noor, de Guillaume Giovanetti et Cagla Zencirci (Acid, Cannes 2012)
Two Mothers, d'Anne Zohra Berrached (Berlin 2013)
Les rencontres d'après-minuit, d'Yann Gonzalez (Semaine de la critique, Cannes 2013)
My Brother the Devil, de Sally El Hosaini (Sundance 2012, Berlin 2012- - Meilleure image Sundance 2012, Prix Label Europa Cinémas Berlin 2012
The Comedian, de Tom Shkolnik (Dinard 2012, Les Arcs 2012)

Autres longs métrages
Jenny Bel Air de Régine Abadia (patrimoine)
Morgan de Michael Akers
Qui a peur de Vagina Wolf? d'Anna Margarita Albelo (séance spéciale)
Les Diaboliques d'Henri-Georges Clouzot (patrimoine)
Une longue journée qui s'achève de Terence Davies (patrimoine, séance spéciale)
Pulsions de Brian De Palma (patrimoine)
Opium d'Arielle Dombasle
Lesbiana : une révolution parallèle de Myriam Fougère (documentaire)
Cruising de William Friedkin (patrimoine) et Interior Leather Bar de James Franco et Travis Matthews
Amazona del Oeste de Maximaliano Gonzalez (documentaire)
La partida (Le dernier match) d'Antonio Hens
Little Gay Boy d'Antony Hickling (séance spéciale)
Inconditionnel de Bryan Higgins
M. Angel de Dan Hunt (documentaire)
Monster de Patty Jenkins (patrimoine)
Free Fall de Stéfan Lacant
She : their love story de Sranya Noithai
Vito et I am Divine de Jeffrey Schwarz (documentaire)
Gay Best Friend de Darren Stein
In the Name of de Malgorzata Sumowska
Last Summer de Mark Thiedeman
Wildness de Wu Tsang (documentaire, séance spéciale)

Deauville 2013 : Palmarès engagé et un John Travolta impliqué pour le dernier jour

Posté par kristofy, le 8 septembre 2013

Jesse Eisenberg Night MovesLe festival du cinéma américain de Deauville s'est achevé hier soir avec son palmarès.

Grand prix du jury : Night moves de Kelly Reichardt, avec Dakota Fanning, Jesse Eisenberg, Peter Sarsgaard.
Également en compétition à Venise et sélectionné à Toronto, le film raconte l'histoire de trois écologistes radicaux, convaincus de la nécessité de passer à l'action extrême pour défendre leur cause. Ils décident de faire exploser un barrage hydroélectrique mais cet acte aura des conséquences auxquelles ils ne s'attendaient pas...

Prix du jury ex æquo : All is lost de Jeffrey C. Chandor, qui était hors-compétition à Cannes et Stand clear of the closing doors , qui avait déjà reçu une mention spéciale à Tribeca, de Sam Fleischner.
Dans All is Lost, Robert Redford, seul à l'image, est un navigateur confronté aux éléments déchaînés au milieu de l'océan Indien, alors que son embarcation prend l'eau.
Dans Stand clear of the closing doors, on suit l'errance d'un adolescent autiste dans le métro de New York à l'approche de l'ouragan Sandy.

Prix du public et prix de la révélation Cartier : Fruitvale station de Ryan Coogler.
Le film a déjà reçu le Prix de l'avenir de la sélection "Un certain regard" au Festival de Cannes, le Grand prix du jury et le Prix du public du festival de Sundance. Il est produit par Forrest Whitaker.

Prix de la critique internationale : The Retrieval de Chris Eska.
Le film, déjà présenté aux Festivals d'Austin et de Phoenix, suit un jeune garçon chargé de retrouvé un homme recherché par la justice, à l'époque de la guerre de Sécession.

John Travolta, entre amour du public et opposition à la guerre

Dernier invité de prestige sur les planches normandes, John Travolta. Deauville a rendu hommage à la star, déjà présente il y a 25 ans du temps de Grease. Travolta a renversé les rôles en rendant hommage à Deauville et au public français. La star s’est montrée très proche des festivaliers, se rendant disponible le plus possible : entre un bain de foule en milieu d’après-midi et le tapis-rouge du soir tous ceux qui étaient présents ont pu avoir une photo avec lui ou une dédicace. "Le public (c'est) ma motivation", a-t-il dit vendredi soir en français.

Il venait présenter Killing Season de Mark Steven Johnson, avec Robert de Niro en partenaire. On l'y découvre en soldat revenu de la guerre de Bosnie, avec le cheveux ras et un collier de barbe. "Mon objectif était de comprendre cette guerre et ce qui fait que Monsieur tout le monde peut devenir un criminel de guerre", a-t-il expliqué. "Cette guerre était moins une question religieuse, ou politique qu'une question financière contrôlée par des pays plus grands" selon lui. Farouche opposant à la guerre, il rappelle : "J'ai été adolescent dans les années 60 et 70. J'ai assisté à une vague de protestation contre le concept de guerre. C'est là qu'est mon coeur".
Travolta, comme beaucoup d'autres stars hollywoodiennes cette année, regrette que ce genre de films, "avec un message" soit "de nos jours plus difficile" à financer, nécessitant l'appel à une coproduction belge.

Angelina Jolie, Steve Martin, Angela Lansbury et Piero Tosi oscarisés avant l’heure

Posté par vincy, le 8 septembre 2013

Les Oscars avant l'heure. Alors que l'industrie américaine commence à répertorier au fil des festivals de la rentrée - Venise, Telluride, Toronto - les chances des films et des stars aux Oscars 2014, l'Académie des Oscars a déjà choisi les personnalités qui seront honorées cette année.

Angelina Jolie (Oscar du meilleur second rôle féminin en 2000, nommée à l'Oscar de la meilleur actrice en 2009), recevra le Jean Hersholt Humanitarian Award, qui récompense son implication dans les œuvres humanitaires. Le communiqué de l'Académie souligne ainsi son rôle "d'avocate passionnée des causes humanitaires, voyageant sans cesse pour promouvoir les organisations et les efforts pour la justice sociale". Elle est ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef. La star succède à Oprah Winfrey, mais aussi Paul Newman, Audrey Hepburn, Jerry Lewis, Frank Sinatra ou encore Quincy Jones.

Trois Oscars d'honneur seront décernés.

Steve Martin, comédien, réalisateur, scénariste, trois fois animateur des cérémonies des Oscars et même chanteur, a été cinq fois nommé aux Golden Globes. Il a 35 ans de cinéma au compteur, et pas mal de succès populaires, principalement dans la comédie : Un vrai Schnock, La petite boutique des horreurs, Roxane, Planes Trains and Automobiles, Le plus escroc des deux, Portrait craché d'une famille modèle, Le père de la mariée, Bowfinger roi d'Hollywood, Bronx à Bel Air, Treize à la douzaine... Dans un registre plus dramatique, il fut plus rare mais néanmoins excellent comme dans L.A. Story ou Grand Canyon.

Angela Lansbury est une vétéran du cinéma. La grande vedette de la série "Arabesque", trois fois nommée pour l'Oscar du meilleur second-rôle féminin en 1945, 1946 et 1963, cette anglaise naturalisée américaine est l'une des personnalités les plus populaires du petit et du grand écran, mais aussi du théâtre (elle a remporté cinq fois le prestigieux Tony Award). Elle vient d'ailleurs d'achver une tournée triomphale avec Miss Daisy et son chauffeur. Récipiendaire de 2 Golden Globes pour le cinéma et de 4 autres pour la télévision, sa filmographie est impressionnante. On peut retenir Hantise (Gaslight) de George Cukor, Le Portrait de Dorian Gray de Albert Lewin, Les Trois Mousquetaires de George Sidney, L'Enjeu (State of the Union) de Frank Capra, Samson et Dalila de Cecil B. DeMille, The Reluctant Debutant de Vincente Minnelli, Un crime dans la tête de John Frankenheimer, Les Aventures amoureuses de Moll Flanders de Terence Young, Mort sur le Nil de John Guillermin, La Compagnie des loups de Neil Jordan ou récemment Nanny McPhee et Mr. Popper et ses Pingouins. Lansbury fut aussi une actrice qui a prêté sa voix et sa fantaisie rigoureuse à de nombreux films d'animation, parmi lesquels La belle et la bête de Walt Disney.

Enfin, l'italien Piero Tosi, créateur de costumes, est l'un des plus grands de son métier. Les Oscars l'ont déjà nommé cinq fois pour ses créations dans Le guépard, Ludwig - Le crépuscule des Dieux, Mort à Venise, La cage aux folles et La traviata. Le costumier des films de Luchino Visconti (y compris pour le théâtre et l'opéra) a aussi collaboré avec Mauro Bolognini, Dino Risi, Luigi Comencini, Vittorio De Sica (Mariage à l'italienne), Pier Paolo Pasolini, Liliana Cavani (Portier de nuit) et Gianni Amelio.

Les quatre prix seront remis lors de la 5e cérémonie des Annual Governors Awards de l'Académie, le 16 novembre prochain.

Venise 2013 : le Lion d’or décerné à un documentaire italien

Posté par vincy, le 7 septembre 2013

sacro gra lion d'or venise 2013

Même pas un prix pour Miyazaki. Un lot de consolation pour le favori du festival, Philomena de Stephen Frears. Une presse affligée par les prix pour Miss Violence et surtout par le Lion d'or : le palmarès de Bernardo Bertolucci du 70e Festival de Venise est finalement anti-conformiste. A l'image du cinéaste.
En sacrant Sacro Gra, documentaire sur les vies parallèles qui rodent autour du périphérique romain, le jury n'a pas rendu la vie facile à un Festival qui a lutté pendant 10 jours contre les coups bas de ses concurrents nord-américains, Telluride et Toronto, qui ont, pour l'un devancé les horaires de projections (et ainsi se vanter d'avoir des avant-premières mondiales), pour l'autre accaparé les stars et les médias.

Scaro Gra c'est la découverte d'un monde invisible : Gianfranco Rosi est parti à la découverte de la GRA (Grande Raccordo Anulare), plus connue sous le nom de Grand Contournement de Rome. La critique a été plutôt mitigée. Reste que cela faisait 15 ans que le cinéma italien n'avait pas été récompensé par la plus haute distinction à Venise (Mon frère de Gianni Amelio). c'est surtout la première fois qu'un documentaire emporte le Lion d'or.

Autre grand gagnant, le cinéaste taïwannais Tsai Ming-liang qui avait reçu le Lion d'or à Venise en 1994 avec Vive l'amour, lauréat du Grand prix du jury. Le grec Alexandros Avranas fait coup double avec son deuxième film (meilleur réalisateur, meilleur acteur). La grande actrice de théâtre italienne Elena Cotta (56 ans de carrière!) est enfin consacrée. Et il faudra surveiller de près le jeune Tye Sheridan, 16 ans, déjà vu dans The Tree of Life et Mud - les rives du Mississippi, qui repart avec le prix du meilleur espoir.

Lion d'or : SACRO GRA de Gianfranco Rosi

Grand Prix du jury : JIAOYOU (STRAY DOGS) de Tsai Ming Liang

Lion d'argent de la meilleur réalisation : MISS VIOLENCE d'Alexandros Avranas

Prix d'interprétation masculine : Themis Panou pour MISS VIOLENCE d'Alexandros Avranas

Prix d'interprétation féminine : Elena Cotta pour VIA CASTELLANA BANDIERA d'Emma Dante

Prix Marcello Mastroianni du meilleur espoir : Tye Sheridan pour JOE de David Gordon Green

Meilleur scénario : Steve Coogan et Jeff Pope  (PHILOMENA de Stephen Frears)

Prix spécial du jury pour la contribution technique : DIE FRAU DES POLIZISTEIN de Philip Gröning

Prix Luigi de Laurentis du meilleur premier film (Lion du futur) : WHITE SHADOW de Noaz Deshe

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Prix Orizzonti
Meilleur film : Eastern Boys de Robin Campillo
Meilleur réalisateur : Uberto Pasolini (Still Life)
Prix spécial du jury : Ruin de Michael Cody et Amiel Courtin-Wilson
Prix spécial pour son contenu innovant : Mahi va Gorbehde Shahram Mokri
Meilleur court métrage : Kushde Shubhashish Bhutiani

Prix Venezia Classics
Meilleur documentaire : Double Play : James Benning et Richard Linklater de Gabe Klinger
Meilleur film restauré : La proprietà non è piu un furto d'Elio Petri

Lion d'or pour l'ensemble de sa carrière
William Friedkin

Jaeger-Lecoultre Glory To The Filmaker
Ettore Scola

Prix Persol
Andrzej Wajda

Prix L'Oréal pour le cinéma
Eugenia Costantini

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Tous les autres prix remis à la 70e Mostra de Venise

Venise 2013 : Stephen Frears récolte plusieurs prix avant le palmarès de la compétition

Posté par vincy, le 7 septembre 2013

stephen frears judy dench steve coogan philomena venise 2013Anna Odell, Amos Gitai, Alexandros Avranas, Alessandro Rak, Uberto Pasolini, Matteo Oleotto, Frederick Wiseman, Emma Dante et Jean Denizot repartiront du 70e Festival de Venise avec plusieurs prix, remis avant ceux de la compétition officielle ce samedi soir. Xavier Dolan reviendra au Canada avec un seul, mais le plus prestigieux des prix parallèle : celui de la critique internationale. Les Français sont relativement absent de cette foison de prix vénitiens. En revanche, Stephen Frears réalise une razzia impressionnante avec 7 distinctions de jurys différents. Film préféré des critiques comme du public, Philomena aura été le grand coup de coeur des festivaliers cette année.

FIPRESCI Award
Meilleur film (compétition) : Tom à la ferme de Xavier Dolan
Meilleur film (sélections parallèle) : The Reunion (Återträffen) de Anna Odell

SIGNIS Award
Philomena de Stephen Frears
Mention spéciale: Ana Arabia by Amos Gitai

Leoncino d'Oro Agiscuola per il Cinema Award
Sacro GRA de Gianfranco Rosi
Cinéma pour UNICEF mention à Philomena de Stephen Frears

Francesco Pasinetti Awards
Meilleur film : Still Life de Uberto Pasolini
Meilleurs acteurs : Elena Cotta, Alba Rohrwacher, Antonio Albanese
Mention spéciale : Maria Rosaria Omaggio dans Walesa. Man of Hope
Mention spéciale : Il terzo tempo de Enrico Maria Artale

Brian Award
Philomena de Stephen Frears

Queer Lion Award

Philomena de Stephen Frears

Arca CinemaGiovani Award
Meilleur film : Miss Violence de Alexandros Avranas
Meilleur film italien : L'Arte della Felicità de Alessandro Rak

CICT - UNESCO “Enrico Fulchignoni” Award
At Berkeley de Frederick Wiseman

Christopher D. Smithers Foundation Award
Joe de David Gordon Green

CICAE - Cinema d’Arte e d’Essai Award
Still Life de Uberto Pasolini

FEDIC Award
Zoran, il mio nipote scemo de Matteo Oleotto
Mention spéciale : L’arte della felicità de Alessandro Rak

Fondazione Mimmo Rotella Award
L’intrepido de Gianni Amelio

Future Film Festival Digital Award
Gravity de Alfonso Cuarón
Mention spéciale : The Zero Theorem de Terry Gilliam

P. Nazareno Taddei Award
Philomena de Stephen Frears

Lanterna Magica (CGS) Award
L’intrepido de Gianni Amelio

Open Award
Serena Nono (Venezia salva)

Lina Mangiacapre Award
Via Castellana Bandiera de Emma Dante
Mention spéciale : Traitors de Sean Gullette et aux activistes Femen pour Ukraina Ne Bordel de Kitty Green<

Mouse d'Oro Award
Meilleur film (compétition) : Philomena de Stephen Frears
Meilleur film (hors compétition) : At Berkeley de Frederick Wiseman
Mention spéciale : Jiaoyou (Stray Dogs) de Tsai Ming-liang
Mention spéciale : Die andere heimat – Cronik einer sehnsucht de Edgar Reitz.

UK-ITALY Creative Industries Award – Best Innovative Budget
Il terzo tempo de Enrico Maria Artale
Medeas de Andrea Pallaoro
Kush de Shubhashish Bhutiani

Gillo Pontecorvo Award – Arcobaleno Latino
Meilleur film :Con il fiato sospeso de Costanza Quatriglio
Gillo Pontecorvo Award – Arte e Industria : Walter Veltroni

Young Jury Members of the Vittorio Veneto Film Festival
Philomena de Stephen Frears
Mention spéciale pour un premier film : Via Castellana Bandiera de Emma Dante

“Civitas Vitae prossima” Award
Still Life de Uberto Pasolini

Green Drop Award
Ana Arabia de Amos Gitai

Soundtrack Stars Award
Best Soundtrack Award : Via Castellana Bandiera de Emma Dante
Mention spéciale : Ryuchi Sakamoto (Le vent se lève)

Schermi di Qualità Award
Zoran, il mio nipote scemo de Matteo Oleotto

Ambiente WWF Award
Amazonia de Thierry Ragobert

RaroVideo – International Critics’ Week Award
Zoran, il mio nipote scemo de Matteo Oleotto

Europa Cinemas Label Award

La belle vie de Jean Denizot
Mention spéciale : Alienation de Milko Lazarov

Fedeora Awards
Giornate degli Autori – Venice Days
Meilleur film : Bethlehem de Yuval Adler
Meilleur nouveau réalisateur : Milko Lazarov (Alienation)
Mention spéciale : La belle vie de Jean Denizot

Settimana Internazionale della Critica – Venice International Film Critics Week
Meilleur film : Class Enemy de Rok Bicek
Meilleure image : Inti Briones pour Las Niñas Quispe de Sebastián Sepúlveda
Mention spéciale : Giuseppe Battiston, acteur de Zoran, il mio nipote scemo de Matteo Oleotto
Mention spéciale : Anna Odell pour son travail complet (The Reunion)

Award for Best Euro-Mediterranean film

Miss Violence de Alexandros Avranas

Bianchi Award
Enzo d’Aló

INTERFILM Award for Promoting Interreligious Dialogue
Philomena de Stephen Frears

Festival Lumière 2013 : Belmondo, Belle et Sébastien et Hitchcock déjà au programme

Posté par Morgane, le 7 septembre 2013

Belmondo Gabin Un singe en hiver

Le compte à rebours est lancé, le festival Lumière ouvrira ses portes dans un peu moins d'un mois et demi. Les infos tombent petit à petit pour garder un peu de suspens jusqu'au 14 octobre. On savait déjà que Quentin Tarantino, Mexico, Ingmar Bergman et Pierre Richard étaient au menu. Voici les derniers ajouts en date:

Les dés sont jetés en ce qui concerne la soirée d'ouverture du festival qui aura donc lieu le 14 octobre, également à la Halle Tony Garnier. Ce sera Un singe en hiver d'Henri Verneuil qui ouvrira les festivités de cette cinquième édition. Autant dire un voyage au pays de l'ivresse, entre corridas espagnoles et rêves hantés par l'Orient, où Gabin et Bébel rivalisent de génie pour nous offrir un feu d'artifice. Réalisé  en 1962 et tiré du roman éponyme d'Antoine Blondin, Un singe en hiver est un scenario signé de François Boyer avec des dialogues qui portent la marque distinctive de Michel Audiard.

La nouvelle copie restaurée par Roissy Films sera  projetée en avant-première mondiale et Jean-Paul Belmondo sera présent pour l'occasion. Ce dernier sera l'invité spécial du festival 2013. Seront projetés en son honneur : Pierrot le fou de Jean-Luc Godard, Le Doulos, à la demande de Quentin Tarantino, de Jean-Pierre Melville, Itinéraire d'un enfant gâté de Claude Lelouch, présent également pour l'occasion, et Les tribulations d'un chinois en Chine de Philippe de Broca dans une nouvelle copie restaurée par TF1 D.A.

Grand écart cinématographique : le mercredi 16 octobre, la Halle Tony Garnier se transformera en salle de cinéma géante pour les enfants! Ce sera l'occasion pour eux de découvrir en avant-première Belle et Sébastien de Nicolas Vanier. Amateur du Grand Nord qu'il parcourt depuis longtemps, Nicolas Vanier est de ces réalisateurs engagés qui associent leur travail cinématographique avec leur engagement personnel. Après Loup, Le dernier trappeur ou bien encore L'enfant des neiges, Nicolas Vanier revisite une série culte, créée par Cécile Aubry en 1965, et l'adapte en long métrage. Les spectateurs, petits et grands, pourront donc partir à l'aventure aux côtés de Belle et Sébastien avant une sortie nationale prévue le 18 décembre prochain. Bon timing pour en faire le film de Noël...

Quant à l'Auditorium de Lyon qui est en travaux, il rouvrira ses portes avec un ciné-concert ( toujours le mercredi 16 octobre) dans le cadre du festival Lumière. L'Orchestre National de Lyon, dirigé par Leonard Slatkin, accompagnera en musique Blackmail d'Alfred Hitchcock (1929), film muet, restauré par le BFI, sur une musique de Neil Brand et orchestrée par Timothy Brock.

Les spectateurs ne pourront en revanche pas profiter du festival pour aller visiter le musée Lumière. En effet, pour les 30 ans de l'Institut Lumière, celui-ci a fermé ses portes pour rénovation jusqu'à la fin du mois d'octobre. Mais que tout le monde se rassure, les séances, rencontres, hommages "and co" eux ne manqueront pas au rendez-vous.