Ségolène Royal ne pardonne pas l’interdiction aux moins de 12 ans pour Only God Forgives

Posté par vincy, le 3 juin 2013

ryan goslingSégolène Royal aurait sans doute mieux fait de se taire. La présidente du Conseil régional Poitou-Charentes a tendance ces temps-ci à se mêler de tout et n'importe quoi. En mettant en cause Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture et de la Communication, dans le classement du film Only God Forgives, qu'a-t-elle voulu faire? Consolider son image de socialiste protectrice des enfants et adolescents (son créneau depuis qu'elle a été ministre de la Famille)? Fragiliser une ministre qui subit actuellement les médisances d'une partie du secteur culturel égomaniaque (arts plastiques, musique et art contemporain se sentent délaissés)?

Peu importe : on se demande juste quelle mouche (thaïlandaise) l'a piquée!

Hier, sur France 5 dans C/Politique, Royal vante l'éducation des jeunes contre les addictions et "toutes les formes de violence" et déclare : "Je regrette qu'Aurélie Filippetti ait fait déclasser un film ultra violent, qui était interdit au moins de 16 ans (...) sous la pression des producteurs". Elle reprend ainsi une information du Parisien publiée dans la matinée.

Dans le viseur, le film Only God Forgives, de Nicolas Winding Refn, en compétition à Cannes et en salles depuis le 22 mai. Le film n'est pas avare en violence (même si les séquences les plus gores ne composent que 15 % des 90 minutes). Le film était, dans un premier temps, interdit aux moins de 16 ans, avant, finalement, de n'être interdit qu'aux moins de 12 ans.

Mais l'hallucination devient totale quand Royal décide d'argumenter : "Si les producteurs veulent des films pour toutes les familles, qu'ils fassent des films visibles par toutes les familles". "On ne peut pas à la fois faire les bénéfices liés à des films familiaux et en même temps polluer les jeunes avec des scènes d'extrême violence" explique-t-elle en liant confusément rentabilité, genre de films et goûts des spectateurs. Depuis quand un élu dicte-t-il ce qui est bon pour le public, ce qui est "familial" ou pas? Les ados n'auraient donc le droit de voir que des dessins animés et autres comédies sans reliefs? A-t-elle vu le film ? La violence dans Only God Forgives est tout sauf gratuite et s'accompagne même d'une morale contre les pourris.

On peut certes contester l'interdiction aux moins de 12 ans tant les images sont vraiment violentes : et d'ailleurs la légèreté de la classification interpelle face à une scène proprement sadique. Mais ce n'est pas un élu de le décréter : il y a une commission, qu'on peut contester, pour ça.

Plus troublant, Royal semble ignorer que la ministre de la Culture n'a rien à voir dans ce processus de classification. La démagogie n'autorise pas tout. Aurélie Filippetti a donc réagit par communiqué ce matin :

"La classification du film "Only God forgives" réalisé par Nicolas Rinding soulève des interrogations. Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, tient à rectifier certaines inexactitudes et à rappeler le rôle que joue le ministère dans les procédures qui permettent, dans le respect de la liberté de création, de garantir la meilleure information des spectateurs.

La Ministre n'est en l'occurrence aucunement intervenue pour faire changer le visa rendu par l'assemblée plénière de la Commission de classification des œuvres cinématographiques (régie par le Décret n°90-174 du 23 février 1990) le 23 avril lors du premier examen, mais simplement pour demander un second visionnage comme le règlement l'y autorise, suite au recours du distributeur du film qui contestait le premier avis rendu d'une "interdiction aux mineurs de moins de seize ans avec avertissement".

Le 30 avril 2013, l'assemblée plénière de la Commission a réalisé ce second visionnage et, après débat, a décidé de revenir sur le premier avis rendu pour proposer une "interdiction aux mineurs de moins de douze ans avec avertissement".

La Ministre, informée de cette proposition, a suivi l'avis de l'assemblée plénière de la Commission qui comprend 28 membres, comme on pourra relever qu'elle l'a systématiquement fait pour l'ensemble des avis rendus jusqu'ici depuis sa prise de fonction."

L’instant Court : Léa Seydoux dans Time Doesn’t Stand Still, réalisé par Benjamin Millepied et Asa Mader

Posté par kristofy, le 3 juin 2013

Lea SeydouxComme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après le clip College Boy, réalisé par Xavier Dolan pour le groupe Indochine, voici l’instant Court n° 111.

Le film La vie d’Adèle de Abdellatif Kechiche et ses actrices Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux est donc la palme d’or de ce festival de Cannes 2013. La jeune Adèle est la révélation de Cannes, après plusieurs petits rôles elle était déjà l’héroïne du film Des morceaux de moi sorti en février, à tout juste 20 ans elle est déjà sacrée meilleur espoir féminin de l’année. On lui souhaite d’avance un parcours semblable à celui de sa partenaire : choisir un film moins pour le rôle que pour le réalisateur…

Léa Seydoux est peu à peu devenue l’actrice de la fine fleur du cinéma français (Christophe Honoré, Bertrand Bonello, Sébastien Lifshitz, Rebecca Zlotowski, Benoit Jacquot...) et s’affiche au générique des cinéastes américains les plus connus : Quentin Tarantino, Ridley Scott, Raoul Ruiz, Woody Allen, Amos Gitaï, avec Tom Cruise, prochainement dans le nouveau films de Wes Anderson… Rares sont les actrices qui ont une telle filmographie à seulement 27 ans (c’était le cas de Catherine Deneuve qui avait tourné avec Claude Chabrol, Jacques Demy, Roman Polanski, Jean-Paul Rappeneau, Luis Buñuel, François Truffaut…).

Il arrive souvent qu’une jeune actrice suscite le désir de saisir le mystère de sa beauté du moment avec beaucoup de très nombreux gros plans (tout comme Adèle Exarchopoulos dans La vie d’Adèle), et c’est en fait dans un court-métrage que Léa Seydoux rayonne le plus à l’image : dans Petit tailleur réalisé par Louis Garrel, nommé au César et disponible en dvd.

Il y a plusieurs années, le réalisateur Asa Mader a rencontré Benjamin Millepied qui était alors à la tête du ballet de New-York (avant qu’il ne devienne connu comme le chorégraphe du film Black Swann). Ils décidèrent d’une collaboration qui se concrétisa avec le court-métrage Time Doesn’t Stand Still. Les mouvements de danse font office de langage non-verbal du couple joué par Benjamin Millepied et par Léa Seydoux, les gestes du tango comme langage plus universel que les mots pour les souvenirs d’une histoire d‘amour suspendue... A noter qu’on y entend de la musique de Angelo Badalamenti, le compositeur habituel des films de David Lynch.

Voici donc le court-métrage Time Doesn’t Stand Still co-réalisé par Asa Mader et Benjamin Millepied, et avec Léa Seydoux :

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait de Time Doesn’t Stand Still.

Cannes 2013 : premiers succès dans leurs pays pour Bombay Talkies, La Grande Bellezza et Shield of Straw

Posté par vincy, le 2 juin 2013

Saqib Saleem Randeep Hooda Bombay Talkies

La deuxième vie des films cannois a déjà commencé : quelques films de la sélection officielle sont déjà dans les salles de leurs pays respectifs.

En Inde, Bombay Talkies (hors-compétition), a davantage fait parler de lui pour son baiser homosexuel que pour sa sélection cannoise. A peine une dizaine de films bollywoodiens l'ont osé jusqu'à présent. Souvent les gays y sont stéréotypés, efféminés. L'homosexualité, considérée comme un crime juridiquement jusqu'en 2009, reste un sujet tabou en Inde. Dans Bombay Talkies, un jeune homme (Randeep Hooda, sex symbol local, en photo) embrasse le mari de sa meilleure amie. Selon les observateurs, le public, qui aime commenter avec véhémence, a applaudit la scène. Au box office, Bombay Talkies connaît une jolie carrière pour un film d'auteur : 4e lors de sa première semaine d'exploitation il y a un mois, il est toujours dans le top 15 national et cumule 8,5 millions de roupies.

Au Japon, c'est le Takashi Miike qui est sorti en mai. Shield of Straw a déjà cumulé 13 millions de $ au box office national en 4 semaines. Il est toujours dans le Top 10 malgré ce résultat a priori modeste. Sa constance (il perd peu d'entrées d'une semaine à l'autre) en fait le 14e succès de l'année toutes nationalités confondues (et le 8e pour un film nippon).

En Italie, La Grande Bellezza a pu compter sur l'effet Cannes pour se placer 2e du box office local dès son premier week-end la semaine dernière, malgré la concurrence de Fast & Furious 6. Le film a déjà récolté 2,26 millions d'euros, ce qui le place en quatre jours à la 6e place des films italiens de l'année.

En France, Le passé, Only Gods forgive et La grande bellezza connaissent des parcours divers. Le film d'Asghar Farhadi a passé le cap des 500 000 entrées (ce qui reste exceptionnel pour un film asiatique et le plus gros succès iranien après Une séparation du même Farhadi) ; le polar de Nicolas Winding Refn a séduit plus de 300 000 spectateurs (il ne rééditera pas le carton de Drive, mais ce n'est pas déshonorant non plus) ; enfin le Sorrentino, plus long et moins bien distribué, a déjà dépassé les 70 000 curieux. Le film devrait finir sa carrière avec un résultat proche des deux précédentes oeuvres du réalisateur, This must be the place et Il divo, entre 130 000 et 160 000 spectateurs.

Mais pour l'instant, c'est bien Gatsby le magnifique qui triomphe mondialement. Le film d'ouverture du 66e Festival de Cannes a amassé 210 millions de $ dans le monde!

Nymphomaniac continue son buzz viral avec de nouvelles annonces

Posté par vincy, le 1 juin 2013

casting nymphomaniac lars von trier

Depuis l'annonce du projet Nymphomaniac, Lars von Trier distille habilement (peut-être un peu trop d'ailleurs) les informations sur son prochain film. On a très vite su qu'il comporterait des scènes sexuelles de nature pornographique, puis ce fut la révélation du casting (Charlotte Gainsbourg, Stellan Skarsgård, Stacy Martin, Shia LaBeouf, Jamie Bell, Christian Slater, Uma Thurman, Willem Dafoe, Connie Nielsen, Udo Kier, Jean-Marc Barr, Caroline Goodall et Saskia Reeves), et enfin au dernier festival de Berlin la mise en avant des premières images (très sages).

A Cannes, où il est désormais persona non grata, Von Trier a continué son saupoudrage : une photo diffusée sur le site du film, avec l'ensemble des comédiens et Von Trier lui-même (contraint de se taire, avec un adhésif scotché sur la bouche) dans un style très David LaChapelle. La productrice Louise Vesth, chargée de vendre le film ou de rassurer les acheteurs, a apporté quelques précisions : les stars sont doublées par des acteurs porno dès que les plans sont en dessous de la ceinture. "Les comédiens ont fait semblant de faire l'amour. Puis nous avons filmé des doublures qui, elles, font vraiment l'amour. Enfin, nous avons fusionné ces deux éléments avec l'aide du numérique. Au final, au-dessus de la ceinture, ce sera la star, et en-dessous, la doublure."

Dernière nouvelle : le cinéaste informe que son films, divisé en deux parties, sera composée de 8 chapitres.
- Chapitre 1 : Le parfait pêcheur à la ligne
- Chapitre 2 : Jerôme
- Chapitre 3 : Mrs. H
- Chapitre 4 : Delirium
- Chapitre 5 : La petite école d'orgue
- Chapitre 6 : L'église d'orient et d'occident (le canard silencieux)
- Chapitre 7 : Le miroir
- Chapitre 8 : Le pistolet

Tout le question est de savoir comment va s'orchestrer le plan de sortie du film. Nymphomaniac est prévu dans les salles françaises le 30 octobre pour la première partie et le 6 novembre pour la seconde. Est-ce que ce calendrier tient toujours sachant que la productrice de Zentropa a affirmé que l'avant-première mondiale se ferait à Copenhague, où le film ne sort que pour les fêtes ? Le Festival de Venise obtiendra-t-il le film avant? Pour l'instant, la production a signalé que des bribes de ces huit chapitres seraient dévoilés sur www.nymphomaniacthemovie.com au fil des prochains mois, comme s'il s'agissait d'un compte-à-rebours avant le lancement d'une fusée.
Devenu expert en marketing et en buzz, Von Trier continue d'attiser le désir pour rendre son film incontournable, même sans une sélection à Cannes ou des propos polémiques.

La pub pour le ciné à la TV ? Une fausse bonne idée…

Posté par redaction, le 1 juin 2013

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) veut engager dès juin une réflexion sur la publicité pour le cinéma à la télévision. La membre du CSA Christine Kelly avait déjà anticipé l'annonce en énonçant cette possibilité le 19 mai dernier lors du Festival de Cannes.
Actuellement c'est interdit en France mais les chaînes de TV, qui investissent dans les films français par obligation rappelons-le, espèrent ainsi freiner une chute des recettes publicitaires liées à une explosion de l'offre (nouvelles chaînes, concurrence du web...). Une étude récente estimait que les recettes publicitaires du secteur cinématographique s'élevaient à 10 millions d'euros de recettes nouvelles pour les chaînes généralistes.

Les auditions avec les organisations professionnelles, le CNC et les chaînes de TV débuteront dans la seconde partie du mois de juin. Le CSA nous rassurerait presque en signalant qu'à l'issue de celles-ci "le Conseil, soucieux de la prise en compte de la diversité des situations dans un contexte économique difficile, élaborera des propositions qu'il souhaite voir soumises à la concertation d'ici la fin de l'année". Le contexte difficile n'est pas celui du cinéma mais bien de la télévision.

Kelly avait justifié le revirement du CSA sur le sujet avec un argument assez étrange : la France est une exception en Europe : "En France, depuis les débuts de la télévision, la publicité pour le cinéma a été interdite, dans l'idée de se prémunir de grandes campagnes financées par des films étrangers. Avec ce protectionnisme, la France se distingue en Europe. Elle a été plusieurs fois critiquée pour cela par la Commission européenne". So what? la France est aussi le seul à avoir su préserver une certaine diversité cinématographique qui ont ainsi permis aux cinémas non-américains de rester populaires et attractifs dans les salles.

Alors que la France se bat pour protéger l'exception culturelle face à une Commission européenne qui voudrait l'intégrer dans le futur traité de libre-échange américaino-européen, cela sonne comme une incongruité. Car si la publicité a été interdite sur les chaînes de TV en France, c'est bien pour éviter que les films bénéficiant de moyens marketing conséquents (les productions des studios hollywoodiens, les gros budgets français) écrasent par leur notoriété les films plus fragiles. On imagine mal des distributeurs indépendants, déjà vulnérables financièrement, investirent des centaines de milliers d'euros dans des espaces publicitaires cathodiques alors que la presse écrite, web et radio leur coûtent déjà très cher.

On serait moins inquiet si les mêmes chaînes de télévision défendaient sur leurs antennes les "petits" films. Mais les grands talk-shows dits "culturels" (et en fait fourre-tout) préfèrent inviter les stars et autres vedettes de comédie. Avec ses "people" hors cinéma, le Grand Journal en est le parfait exemple à Cannes, malgré le statut de partenaire officiel du Festival de Canal +. Ne parlons pas des émissions culturelles dédiées ou partiellement consacrées au 7e art, qui se résument souvent à des échanges de critiques (Le Cercle, Ça balance pas mal à Paris), des talkshows ou un entretien (dans les JT). Contrainte de sabrer dans ses dépenses, France TV annonce l'arrêt absurde du peu coûteux Des Mots de minuit, laissant les attachés de presse choisir entre On n'est pas couché et Grand Public ; les autres chaînes généralistes gratuites n'ont pas un seul magazine même indigne ; Canal + a arrêté depuis longtemps son émission spécialisée, optant pour un gavage sportif ; quant aux chaînes infos, leur couverture des sorties est au mieux anecdotique au pire pathétique.

Autant dire que si le CSA décidait d'autoriser la publicités des films sur les chaînes de TV, il faudrait exiger des contreparties au niveau des programmes (diversité, qualité, spécialité). Difficile d'exiger des quotas ou une auto-régulation. Une fois libéralisée, la publicité pour les films aura pour conséquence ce qui a toujours voulu être évité : la domination d'un certain cinéma tant en nombre de copies le mercredi qu'en visibilité. L'écart entre les gros et les petits ne fera que s'accentuer, dans un marché qui se concentre déjà de plus en plus. Et rien ne dit, en plus, que ces 10 millions d'euros de cash publicitaire serviront à financer de meilleures créations ou émissions audiovisuelles...

Si les chaînes de TV ont besoin d'argent, c'est aussi parce que l'audience se disperse : la faute à des programmes le plus souvent médiocres. Hélas, pour ce nivellement par le bas, le CSA n'a toujours pas entamé de réflexion.

Glenn Close et Benicio Del Toro rejoignent Zoe Saldana et Chris Pratt dans Guardians of the Galaxy

Posté par vincy, le 31 mai 2013

Le nouveau blockbuster de Marvel, Guardians of the Galaxy, s'apprête à être tourné au Royaume Uni.

On savait que Chris Pratt (Zero Dark Thirty), qui oscille entre le surpoids et la gonflette, avait été confirmé pour le rôle de Peter Quill / Star-Lord.  Disney avait également enrôlé Michael Rooker (révélé il y a 27 ans par Henry : Portrait of a serial killer) pour Yondu et le catcheur Dave Bautista pour Drax le destructeur. Le méchant Basil Sandhurst est interprété par Lee Pace (Thranduil dans la trilogie du Hobbit). Au milieu de ce casting très viril, Deadline Hollywood a annoncé que Glenn Close et John C. Reilly étaient en négociation finale pour rejoindre le casting. Close devrait même endosser le rôle de leader des Nova Corps. Enfin la gracieuse Zoe Saldana (Avatar) a été choisie pour être Gamora.

Les gardiens de la galaxie sont une équipe rassemblant plusieurs héros Marvel. Le studio a opté pour la deuxième équipe, celle lancée en 2008 par l'éditeur, et non celle d'origine en 1969. A priori les Avengers (qu'ils croisent dans leurs aventures) ne feront pas partie de l'équipe.

Cela fait trois ans que Marvel développe le projet et la société a déposé la marque pour toutes sortes de produits dérivés il y a un an. Disney a engagé James Gunn (Horribilis, Super) pour réaliser le blockbuster.

Le film doit sortir en août 2014.

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MàJ  [4 juin 2013] : Benicio del Toro et Karen Gillan (qui sera une méchante) ont rejoint le casting. Close et Reilly sont confirmés. Tous les comédiens ont signé pour d'éventuelles suites et spin-off.

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Lire aussi : Disney gonfle ses muscles avec Lucasfilms, Marvel et Pixar

Joachim Rønning et Espen Sandberg réaliseront Pirates des Caraïbes 5

Posté par vincy, le 30 mai 2013

Le cinquième épisode de Pirates des Caraïbes sortira le 10 juillet 2015 dans le monde. Mais avant cela, il faut le tourner. Disney a annoncé avoir engagé les réalisateurs Joachim Rønning et Espen Sandberg.

Inconnus en France, ils ont déjà filmé ensemble Opération sabotage (Max Manus) en 2008, qui avait reçu 6 Amanda Awards (les Oscars norvégiens) en plus du prix du public, et surtout Kon-tiki (2012), nommé à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère cette année. On leur doit également Bandidas (2006), scénarisé par Luc Besson, avec Penélope Cruz et Salma Hayek.

Johnny Depp devrait reprendre son rôle du Capitaine Sparrow d'ici la fin de l'année ou le début 2014. Le scénario, tenu secret, est écrit par Jeff Nathanson (Attrape-moi si tu peux, Rush Hour 3, ...).

144 300 € pour un manuscrit du Mépris

Posté par vincy, le 29 mai 2013

jean luc godard michel piccoli brigitte bardot le méprisHier, mardi 28 mai, un manuscrit autographe du scénario du film Le Mépris, de Jean-Luc Godard, a été vendu 144 300 euros chez Artcurial. Le manuscrit (1963) était évalué entre 60 000 et 80 000 euros.

Le document, 59 pages écrites de la main de Godard ainsi que quelques textes écrits par Alberto Moravia, Fritz Lang, Michel Piccoli, Jack Palance et Brigitte Bardot, a été acquis par un collectionneur français. Il est d'autant plus unique que les autres versions du scénario sont des tapuscrits. Il appartenait au photographe de Brigitte Bardot, Ghislain Dussart.

Le manuscrit est avant tout la genèse d'un film que Godard décrivait comme l'histoire de "naufragés du monde occidental, des rescapés du naufrage de la modernité, qui abordent un jour, à l'image des héros de Jules Verne et de Stevenson, sur une île déserte et mystérieuse dont le mystère est inexorablement l'absence de mystère, c'est-à-dire la vérité."

Le Mépris est l'adaptation du roman éponyme d'Alberto Moravia. Le film est sorti en décembre 1963 en France. Considéré comme l'une des oeuvres majeures du cinéma, il a été rendu culte par une séquence (Bardot allumant Piccoli*) et un ultime mot ("Silenzio!" que Lynch a repris comme marque de fabrique).

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* La célèbre séquence

"- Tu vois mes pieds dans la glace ?
- .....Oui
- Tu les trouves jolis ?
- Oui, très !
- Et mes chevilles, tu les aimes ?
- Oui .....
- Tu les aimes mes genoux aussi ?
- Oui, j’aime beaucoup tes genoux
- Et mes cuisses ?
- Aussi !
- Tu vois mon derrière dans la glace ?
- Oui.
- Tu les trouves jolies mes fesses ?
- Oui, très !
- Je me mets à genoux ?
- Non, ça va ..
- Et mes seins tu les aimes ?
- Oui, énormément !
- Doucement, pas si fort !
- Pardon !
- Qu’est ce que tu préfères mes seins ou la pointe de mes seins
- Je sais pas ; c’est pareil
- Et mes épaules tu les aimes ?
- Oui
- Je trouve qu’elles ne sont pas assez rondes. Et mes bras ? Et mon visage ?
- Aussi !
- Tout ? Ma bouche, mes yeux, mon nez, mes oreilles ?
- Oui, tout !
- Donc tu m’aimes totalement
- Oui, je t’aime totalement, tendrement, tragiquement
- Moi aussi Paul !
"

Les sorties cinéma du 29 mai 2013

Posté par redaction, le 29 mai 2013

poster polluting paradise- Polluting Paradise **** de Fatih Akin (Turc. 1H38). Documentaire qui porte sur une catastrophe écologique. Hors-compétition à Cannes 2012.

- L'Attentat *** de Ziad Doueiri (franco-libanais, 01H45), adapté du best-seller de Yasmina Khadra.

- Shokuzai - Celles qui voulaient se souvenir ** de Kiyoshi Kurosawa (Japonais, 1H59).

- Very Bad Trip 3 * de Todd Phillips (USA, 1H40).

Reprise : L'Homme de Rio ***** de Philippe de Broca (France, 1964, 1h52)

Et aussi:

- The Call de Brad Anderson (USA, 1H35, film interdit aux moins de 12 ans), avec Halle Berry, Abigail Breslin - Un tueur en série kidnappe une adolescente, qu'une opératrice de centre d'appels va tenter de sauver à travers le seul lien d'un téléphone mobile, dépassant un traumatisme lié à son passé.

- Je suis supporter du Standard, de Riton Liebman (franco-belge, 1H30) avec Riton Liebman, Léa Drucker et Samir Guesmi - Milo est un fanatique du foot qui fait tout pour faire gagner son équipe, le "Standard de Liège".

- 48 Heures chrono de Morgan O'Neill (USA, 1H44, film interdit aux moins de 12 ans), avec John Cusack, Jennifer Carpenter - Un tueur en série rôde dans les rues de Buffalo, et s'attaque aux jeunes prostituées. L'inspecteur Mike Fletcher et sa partenaire Kelsey Walker sont sur la piste.

- Ginger and Rosa de Sally Potter (Royaume Uni), avec Elle Fanning, Christina Hendricks - Ginger et Rosa, deux copines inséparables vivent leur adolescence turbulente dans le Londres des années 60, entre guerre froide et révolution sexuelle, politique et rock contestataire. La vie aura raison de leur amitié.

- Vanishing Waves de Kristina Buozyte (Lituanien, français, belge, 1H45, tout public avec avertissement, certains contenus étant difficilement compréhensibles par un jeune public), avec Brice Fournier, Sharunas Bartas - Un jeune scientifique entre en communication avec l'esprit d'une femme plongée dans le coma après un accident de voiture. Contrevenant au protocole de l'équipe de recherche, il cache l'étendue de son contact avec la jeune femme et plonge de plus en plus dans son univers, au fil des connexions.

- La dernière fois que j'ai vu Macao de Joao Pedro Rodrigues (Franco-portugais, 1H25) - Le héros du film retrouve Macao après 30 ans d'absence, après avoir reçu un mail d'une amie perdue de vue depuis longtemps, Candy, qui évoque des choses effrayantes qui s'y déroulent. L'occasion de remonter le temps.

- Heavy girls d'Axel Ranisch. (Allemand, 1H17), avec Ruth Bickelhaupt, Heiko Pinkowski, Peter Trabner - Sven partage sa vie avec sa vieille mère, Edeltraut, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Lorsqu'il part au travail, c'est Daniel qui s'en occupe. Les deux hommes vont se rapprocher et découvrir leurs sentiments l'un pour l'autre.

- L'harmonie familiale de Camille de Casabianca (Français, 1H12) - Un réveillon de Noël familial avec ses petits et ses grands secrets, ses tensions et ... un invité supplémentaire qui risque de bouleverser l'équilibre précaire de la soirée.

- Pisse de chat d'Eduardo Lamora (Norvégien, 1H36, 1999) - Une ancienne comédienne aujourd'hui sans travail, Solveig, vit dans une grande maison avec ses chats. Sa soeur lui propose de louer une des chambres à une jeune photographe éthiopienne fraichement débarquée en Norvège. Cette dernière tente de s'isoler des chats et se réfugie dans l'écriture. Solveig s'identifie peu à peu au personnage du manuscrit.

Catherine Deneuve et Jamel Debbouze entrent à la Monstres Academy

Posté par vincy, le 28 mai 2013

catherine deneuve jamel debbouze monstres academy monsters university pixarWalt Disney a annoncé son casting vocal pour son prochain dessin animé, Monstres Academy, en salles le 10 juillet prochain. La préquelle de Monstres et Cie aligne des recrues de choix avec Catherine Deneuve, Jamel Debbouze, Malik Bentalha et Eric Metayer.

Deneuve sera la voix de la doyenne Hardscrabble, redoutable directrice du Programme Terreur de la Monstres Academy. Dans la version anglo-saxonne, le personnage est assurée par Helen Mirren! C'est la première fois que Peau d'âne s'invite dans l'univers Disney. Deneuve a déjà prêté sa voix dans un dessin animé, Persépolis (elle y était Mme Satrapi), en 2007.

Debbouze prêtera son talent vocal au personnage de Art, monstre velu, atypique et mystérieux au passé obscur. Il a déjà été la voix d'un cochon d'inde (Dr Dolittle), de Zini (Dinosaure), et de Manuel (Le chihuahua de Beverly Hills). Dans la version originale, Art est interprété par Charlie Day (qu'on verra dans Pacific Rim).

A ces deux stars s'ajoutent l'humoriste Malik Bentalha pour la voix de Squishy, timide étudiant en deuxième année, naïf, doux et gentil qui vit encore chez sa maman, Eric Metayer qui reprend la voix de Bob Razowski, et Xavier Fagnon qui remplace Jacques Frantz pour la voix de Sulli. En VO, Billy Crystal et John Goodman ont repris les voix respectives des deux héros.

Aux origines des Monstres

Chronologiquement ce deuxième épisode se déroule antérieurement à la première aventure. En effet, le film commence avec l'entrée de Bob en première année d’études à la prestigieuse université Monstres Academy, où sont formées les meilleures Terreurs. Son plan de carrière bien préparé est pourtant menacé par sa rencontre avec Sulli, un vrai crack qui a un don naturel pour Terrifier. Aveuglés par leur désir de se prouver l’un à l’autre qu’ils sont imbattables, tous deux finissent par se faire renvoyer de l’université. Pire encore : ils se rendent compte que s’ils veulent que les choses aient une chance de rentrer dans l’ordre, ils vont devoir travailler ensemble, et avec un petit groupe de monstres aussi bizarres que mal assortis…

Cela fait 8 ans que Disney prévoit un deuxième film avec ces héros. Le projet a été confirmé par Pixar en 2010. Sorti en 2001, Monstres & Cie est le 4e plus gros succès de Pixar en Amérique du nord, derrière Nemo et Toy Story 2 et 3. Mondialement, le film a cumulé 530 millions de $ de recettes. En France, le film a attiré 3,5 millions de spectateurs en 2002.

Le prochain film de Pixar n'est pas prévu avant mai 2014 avec The Good Dinosaur. Dinsey a programmé entre temps deux autres films d'animation : Planes en août et Frozen en novembre.