Olivier Assayas et Roman Polanski font équipe pour adapter un best-seller de Delphine de Vigan

Posté par vincy, le 21 juillet 2016

Best-seller de l'an dernier, le roman de Delphine de Vigan, D'après une histoire vraie, va être porté à l'écran. Le scénario sera signé Olivier Assayas (récemment primé à Cannes par un prix de la mise en scène pour Personal Shopper) et le film réalisé par Roman Polanski, qui cherchait un projet en attendant de pouvoir tourner D., son film sur l'affaire Dreyfus.

Le roman de Delphine de Vigan a reçu le Prix Renaudot, le Prix Goncourt des lycéens et vendu à plus de 450 000 exemplaires, est le récit de la rencontre d'une écrivaine (qui ressemble à l'auteure) dépressive et lasse avec une fan obsessionnelle, L., femme inquiétante. Dans ce thriller psychologique, où la frontière est très mince entre le réel de la fiction, le coup de foudre amical et l'apparente bienveillance protectrice de la fan se mue en relation oppressante, dangereuse et empoisonnante.

De Répulsion à La Locataire en passant par Carnage, Polanski a toujours aimé ces huis-clos paranoïaques, tendus et conflictuels. Pas surprenant que le roman de De Vigan l'ait séduit. Trois ans après La Vénus à la Fourrure, autre huis-clos mais davantage axé sur un jeu où intervertit le rapport de domination et de soumission, le cinéaste renoue donc avec un duel ambiguë et l'inversion des rôles.

Le film est produit par Wy Productions (Yves Saint Laurent, Un homme idéal). Il devrait sortir en salles en 2018.

Le festival de Cinéma en plein air de La Villette, institution estivale parisienne, est annulé

Posté par vincy, le 20 juillet 2016

Le 26e festival en plein air de La Villette est annulé. Débuté la semaine dernière et devant se poursuivre jusqu'au 21 août, cet événement rituel parisien est annulé "jusqu'à nouvel ordre" sur décision de la préfecture de police qui en appelle au principe de précaution.

"Les dispositifs de sécurisation des différentes manifestations ont fait l’objet d’un examen attentif et ont été, pour nombre d'entre eux, renforcés significativement par la mobilisation de forces de sécurité intérieure, de militaires ou d'agents de sécurité privés. Certains événements ne présentant pas de garanties satisfaisantes de sécurité, à l’instar de la piétonisation des Champs-Elysées prévue le 7 août, du festival de cinéma de plein air à Paris en juillet et août dans les parcs et jardins de Paris et du tournoi de basket Quai 54 sur la pelouse de Reuilly les 23 et 24 juillet, ont été annulés" explique dans son communiqué la Préfecture, qui a réunit l'ensemble des acteurs concernés suite à l'attentat de Nice le 14 juillet dernier.

Dans le cadre de la prolongation de l'état d'urgence, la préfecture de police a rappelé que "Pour assurer une sécurisation renforcée des grands événements, les forces mobiles et les militaires du dispositif Sentinelle sont déployées sur une quarantaine de sites de la Région Ile-de-France les plus sensibles et susceptibles d’accueillir un large public."

Le 26e Festival de Cinéma en Plein Air de La Villette avait pour thème "Dress Code". Ce mercredi 20 juillet était prévu Ida de Pavel Pawlikowski. Des films comme La Piel que habito, Star Trek, Sept ans de réflexion, Casino Royale, la visite de la fangate, Tamara Drewe ou encore Full Metal Jacket étaient programmés dans les jours à venir.

Amanda Sthers tourne « Madame » avec un casting international

Posté par vincy, le 20 juillet 2016

LGM et StudioCanal annoncent ce matin le début du tournage, pour six semaines, du nouveau film d'Amanda Sthers. Il s'agit de son premier film en langue anglaise, scénarisé par elle-même. Au générique, on retrouve Rossy de Palma (à l'affiche de Julieta), Harvey Keitel (Youth), Toni Collette (Little Miss Sunshine) et Stanislas Merhar (L'ombre des femmes).

Anne (Toni Colette) et Bob (Harvey Keitel), un couple d’américains fortunés récemment installé à Paris, s’apprêtent à donner un grand dîner, et convient douze invités triés sur le volet, réunissant la haute société anglaise, française et américaine. Mais lorsque Anne réalise qu’un treizième couvert est posé pour Steven, le fils du premier mariage de Bob, elle panique : pour cet événement mondain, hors de question de provoquer le mauvais sort!

Elle demande donc à Maria (Rossy de Palma), sa domestique, d’enfiler une robe et de se faire passer pour une riche amie espagnole. Maria se retrouve assise à côté de David, un expert en art issu de la noblesse britannique. Aussi quand, sous le charme de Maria, il la recontacte le lendemain, révéler sa véritable identité est impossible. Une romance commence, qui va faire trembler les valeurs élitistes et le mariage d’Anne.

A moins que cette dernière n’arrive à l’étouffer…

Le casting comprend aussi Michael Smiley ("Luther"), Tom Hughes (Il était temps), Sonia Rolland (ex Miss France), Joséphine de la Baume (Quai d'Orsay) et l'humoriste belge Alex Vizorek.

Amanda Sthers a écrit plusieurs romans, livres jeunesse et pièces de théâtre, notamment les récents Dans mes yeux, biographie sur et avec Johnny Hallyday, le roman Les Promesses et la pièce Conseil de Famille. Elle s'était faite remarquée, en dehors de la presse people, avec Le Vieux Juif blonde, pièce de théâtre : monologue créé pour Mélanie Thierry et mis en scène par Jacques Weber en 2006. Coscénariste de Un vrai bonheur le film, elle est passée derrière la caméra en 2009 avec Je vais te manquer, qui rassemblait Carole Bouquet, Pierre Arditi, Patrick Mille, Anne Marivin, Michael Lonsdale et Monique Chaumette. Le film n'avait attiré que 160 000 spectateurs.

Le réalisateur de Pretty Woman Garry Marshall s’éclipse (1934-2016)

Posté par vincy, le 20 juillet 2016

Le réalisateur, acteur et producteur américain Garry Marshall est décédé mardi à l'âge de 81 ans. Né le 13 novembre 1934 à New York, il est mort hier soir. Le président de la Guilde américaine des réalisateurs, Paris Barclay, lui a rendu hommage, saluant son talent pour raconter des histoires "qui ont amené la joie et les rires (...) sur tous les écrans, petits et grands".

Garry Marshall a créé de nombreuses séries TV, et notamment la culte Happy Days, avec un certain Ron Howard, qui dura dix saisons à partir de 1974. Au cinéma, il fut inégal mais a signé, au scénario comme à la réalisation, quelques grands films populaires. Il devient réalisateur sur le tard, en 1982 avec Docteurs in Love puis Le Kid de la plage deux ans plus tard, dans la lignée des films de John Hugues, avec un public déjà là. En 1986, il tourne avec le jeune Tom Hanks, Rien en commun, qui révèle le comédien. Mais le film qui deviendra sa marque de fabrique, sera Un couple à la mer (1987), avec le couple à la ville et à l'écran, Goldie Hawn et Kurt Russell. Cet enchaînement de bonnes recettes le conduit à s'aventurer sur un autre terrain.

Car c'est, étrangement, avec un mélo au féminin, Beaches (Au fil de la vie) réunissant Bette Midler et Barbara Hershey, qu'il connaît un premier hit au box office, en 1988. Cette histoire d'amitié sans retour sera aussi accompagné d'une BOF très vendue cette année-là.

Pretty Success

En 1990, Garry Marshall reprend un scénario plutôt dramatique qu'il transforme en comédie romantique pour une filiale de Disney. C'est Pretty Woman, le Cendrillon de la fin du XXe siècle. Richard Gere en est la star mais c'est Julia Roberts qui explose aux yeux des spectateurs. Son rire éclatant, son regard irrésistible et quelques séquences cultes en font un énorme succès mondial, et le plus important de sa carrière. 465 millions de $ de recettes (de l'époque) dans le monde, 4 millions d'entrées en France.

Dès lors, Julia Roberts sera sa muse. De nouveau avec Richard Gere (mais cette fois-ci elle est la star), avec Just married (ou presque) (Runaway Bride) en 1999, 2e plus gros succès du cinéaste dans sa carrière, et dans un film puzzle, Valentine's Day, en 2010, 3e plus gros succès du réalisateur.

La comédie romantique sera son domaine, avec une manière bien à lui d'exploiter les névroses de chacun de ses personnages (et une seule morale: ensemble, on peut surmonter tous les problèmes). Tous ses films montrent qu'un couple, un duo, une paire de désaxés peuvent réussir à s'affranchir de leurs angoisses, peurs ou hantises. Pas pour rien que sa première série TV s'appelait The Odd Couple (1970). Il aime les duels impairs, différents par l'âge, la condition sociale ou le caractère.

Princesses modernes

Professionnel apprécié et respecté, il tourne avec les plus grands comédiens américains : Al Pacino et Michelle Pfeiffer (Frankie and Johnny , 1991), Dan Aykroyd (Exit to Eden, 1994, son plus magistral flop), Greg Kinnear (Escroc malgré lui, 1996, autre fiasco), Juliette Lewis et Diane Keaton (L'Autre Sœur, 1999), Kate Hudson (Fashion Maman, 2004), Lindsay Lohan et Jane Fonda (Mère-fille, mode d'emploi, 2007)... C'est surtout avec Anne Hathaway (une de plus qu'il place au firmament) et Julie Andrews dans le diptyque Princesse malgré elle (2001) / Un mariage de princesse (2004) qu'il retrouve son style si vintage de la comédie américaine des années 1950, ces contes de princesses modernes. Les deux films cumulent 300 millions de $ de recettes dans le monde.

Il signe une trilogie avec Valentine's Day, Happy New Year et le récent Joyeuse fête des mères, où de multiples personnages se croisent (et le tout Hollywood au passage) pour une journée spéciale du calendrier. Malheureusement, la recette fait long feu et décline dès le deuxième film.

Boudé par les grands prix et les festival, Garry Marshall aura quand même reçu un prix pour l'ensemble de sa carrière en 2014 à la Writer's Guild of America. Mais, s'il a été un brillant scénariste, on ne peut s'empêcher de penser qu'il a parfois été très très inspiré en tant que réalisateur, trouvant les bons angles et le bon timing pour nous faire rire avec une scène d'escargot à la française dans un restaurant américain, par exemple.

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Le Prix Institut français de la critique en ligne récompense un court de Bertrand Bonello

Posté par vincy, le 19 juillet 2016

Décerné dans le cadre du 27e Festival International de Cinéma de Marseille, le Prix Institut français de la critique en ligne a récompensé Sarah Winchester, Opéra fantôme de Bertrand Bonello. Une mention spéciale a été remise à Atlal de Djamel Kerkar.

Le prix décerné hier par un jury international de trois critiques de cinéma en ligne - Michael Pattison (Royaume Uni), Mohamed Ismail Louati, (Tunisie) et Francisco Ferreira (Portugal) - veut favoriser le développement des réseaux et des nouvelles écritures numériques, du repérage et de la promotion de jeunes talents et plus largement de la promotion culturelle du cinéma français à l’étranger. E

Sarah Winchester, Opéra fantôme est la réponse de Bertrand Bonello à une proposition de l’Opéra de Paris. Le réalisateur L’Apollonide, Saint Laurent et de Nocturama, qui sort en septembre, revient au court métrage, en reprenant les codes d’une riche et longue tradition cinématographique, celle, initiée par le roman éponyme de Gaston Leroux, Le fantôme de l'opéra. Ici, en 24 minutes, il explore les coulisses, le plateau, ces lieux magiques de l'Opéra, hantés par l’histoire de Sarah W., héritière richissime sous l'emprise de la folie ayant vécue de 1839 à 1922. Dans cette coproduction entre Bonello et l'Opéra de Paris, on croise quand même Reda Kateb.

Atlal, premier film de Djamel Kerkar se déroule dans la bourgade de Ouled Allal. Un paysage où prennent corps, un à un, des visages et des récits d’hommes, de la décennie noire qui a meurtri l’Algérie des années 90 à aujourd’hui.

Deauville rendra hommage à Michael Moore

Posté par vincy, le 19 juillet 2016

Le 42e Festival du cinéma américain de Deauville qui se déroulera du 2 au 11 septembre rendra un hommage au documentariste et auteur Michael Moore, en sa présence, à l'occasion de la présentation en avant-première de son nouveau film Where to Invade Next. Le film sortira en salles le 14 septembre.

Dans Where to Invade Next, Michael Moore enfile le costume de l’envahisseur qui débarque de l’autre côté de l’Atlantique. Son but ? Importer les meilleures pratiques des pays étrangers pour changer l’avenir des États-Unis. En pleine campagne présidentielle, où le match Hillary Clinton/Donald Trump s'annonce aussi violent qu'incertain, cela aurait pu faire l'effet d'une bombe. Malheureusement, sorti trop tôt, en février dernier aux Etats-Unis, avec un Michael Moore malade, et incapable d'assurer la promotion de son film, le box office avait été décevant (3,8M$).

Dans le communiqué, le Festival de Deauville rappelle que Michael Moore "promène sa caméra le long des chemins et, avec sa seule parole, tient tête aux hommes de pouvoir les plus féroces." Il "est un héros américain, protégeant son pays de son pire ennemi : les États-Unis. D’un film à l’autre, il cherche à dissiper un rêve américain bâti sur des mirages : la toute-puissance patronale avec Roger et moi ou The Big One, le port d’arme dans Bowling for Columbine, la politique militaire postcoloniale de Georges W. Bush dans Farhenheit 9/11 (Palme d'or à Cannes), l’avidité du système de santé dans SiCKO ou encore les dérives du modèle économique dans Capitalism: A Love Story. En bientôt trente ans d’activisme artistique, Michael Moore s’est imposé comme un maître en la matière, pétrissant le réel et la fiction pour en extraire toute la vérité."

Les ressorties de l’été 2016 (4) : Fargo des frères Coen

Posté par MpM, le 19 juillet 2016

Fargo 2

L'été cinéphile se poursuit avec la ressortie cette semaine de Fargo des frères Coen, proposé par Ciné Sorbonne. Après le film culte Macadam à deux voies de Monte Hellman, le précurseur Silent running de Douglas Trumbull et l'inédit La panthère noire de Ian Merrick, c'est au tour du polar rural le plus décapant des années 90 de faire son retour sur grand écran.

On ne présente plus ce film noir et drôle à la fois, inspiré d'un fait divers "remanié" par le célèbre duo de réalisateurs, qui raconte l'histoire d'une vraie fausse prise d'otages qui tourne mal, en raison à la fois de la bêtise des criminels, et de la pugnacité d'une inspectrice de police. Récompensé par un prix de la Mise en scène à Cannes en 1996, puis par deux Oscars (meilleur actrice pour Frances Mc Dormand et meilleur scénario original pour Joel et Ethan Coen), il a depuis donné lieu à une série éponyme coproduite par les cinéastes.

S'inscrivant dans la lignée de ce que l'on a appelé le "neo-noir" (version contemporaine du film noir de la première moitié du 20e siècle, dont il reprend les codes, parfois pour mieux les détourner), le film présente une galerie de portraits à la fois cocasses et édifiants de criminels bas du front et d'Américains moyens veules et lâches. Entre le mari qui élabore l'improbable plan originel d'enlèvement avec grosse rançon à la clef, les preneurs d'otage à la gâchette facile qui accumulent les bourdes, le beau-père autoritaire et imbu de lui-même qui croit pouvoir maîtriser toutes les situations, juste parce qu'il est riche... il n'y a pas un personnage pour remonter le niveau.

Jeu de massacre

Pas un, non, mais une, car c'est la formidable Frances Mc Dormand, en policière enceinte astucieuse, qui apporte la touche d'humanité et d'intelligence nécessaire pour sauver ce monde de brutes (masculines) de l'horreur la plus complète. Avec son accent prononcé, sa physionomie joviale, sa simplicité un peu rude, elle apporte un contrepoint salutaire à la société jusque-là décrite par le film, celle d'une poignée d'individus prêts à tout (et surtout au pire) pour assouvir leurs plus bas instincts. Son air d’incompréhension totale à l'idée qu'on puisse tuer juste pour de l'argent est à la fois le climax et la clef (discrète) du film.

Au-delà de la caricature savoureuse d'une certaine Amérique, qui tourne presque systématiquement au jeu de massacre, les frères Coen se sont également amusés à illustrer avec une gourmandise cruelle (mais ô combien cinématographique) l'adage voulant que lorsqu'une chose peut mal tourner, elle tourne vraiment mal, c'est-à-dire au carnage. La surenchère de hasards, coups de malchance et erreurs grossières qui constituent les principaux rebondissements de l'intrigue font alors alterner le film entre farce grotesque, thriller glaçant et étude de mœurs décourageante.

Jubilatoire et virtuose, méchant et intense, Fargo enthousiasme ainsi toujours autant vingt ans après sa sortie initiale. Le revoir cet été sur grand écran, et dans une copie numérique restaurée projetée en haute définition 4K dans les salles équipées, est un plaisir dont il serait dommage, si ce n'est coupable, de se priver.

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Fargo des frères Coen
Sortie le 20 juillet en version numérique restaurée
Distribué par Ciné Sorbonne

Comic-con 2016: 6 événements attendus

Posté par cynthia, le 18 juillet 2016

Oyé oyé cinéphiles, sériephiles et autres geeks, la célèbre Comic-con de San Diego est de retour du 21 au 24 juillet prochain. Histoire de bien se faire du mal nous vous avons concocté un petit top de ce qui est y attendu:

1) Les animaux fantastiques

Tiré de l'univers Harry Potter et réalisé par David Yates à qui l'on doit les derniers opus du sorcier ainsi que Tarzan, Les animaux Fantastiques s'annonce déjà comme le film le plus attendu de cette décennie. Un semblant de Potter dans un monde de moldus tristounets. La Comic-con attend de nouvelles images d'Eddie Redmayne en Norbert Dragonneau, on a hâte!

2) Suicide Squad

Plus que quelques semaines pour découvrir ce que vaut Suicide Squad. Si le film sort le 3 août, la Comic-con a encore de quoi nous faire baver avant l'extase en salles. À l'inverse, il n'y aura pas d'images ou de surprises liées au film Justice League dont le tournage a déjà commencé. La sortie du film est prévue pour novembre 2017, il va falloir donc s'armer de patience jusqu'au Comic-con 2017.

3) L'état de santé de Dylan O'Brien

Plus qu'attendu, nous devrions avoir enfin des nouvelles de l'état de santé de l'acteur Dylan O'Brien et de l'avenir du tournage du troisième opus de Labyrinthe. Connu et adulé pour son rôle récurrent dans la série Teen Wolf, il a su s'imposer avec la franchise Labyrinthe (jumeau direct de Hunger Games). Il vient de reprendre le tournage de la sixième saison de Teen Wolf. L'acteur semble aller bien mieux. Espérons que la Comic-con éclair notre lanterne concernant ce joli brun ténébreux et sur l'avenir de la saga Labyrinthe dont la sortie du troisième épisode est toujours sans date depuis l'accident de l'acteur.

4) Des séries à gogo

La Comic-con c'est aussi des séries...beaucoup de séries. Cette année les séries The Simpsons, Agents of the shields, Mr Robot, Game of thrones ou encore Vikings sont attendues pour animer ces 4 jours.

5) Assassin's creed

De nouvelles images de l’adaptation cinématographique du jeu vidéo sont prévues. Rappelons que le film doit sortir pour décembre 2016 et qu'il réunit pour la seconde fois les acteurs Michael Fassbender et Marion Cotillard.

6) Anniversaires

Cette nouvelle édition sera également en fête puisque trois anniversaires sont prévus. Tout d'abord le 75e anniversaire de Captain America (le personnage et non l'acteur...ça coule de source). À cette occasion une gigantesque statue en son honneur a été érigé: c'est Chris Evans qui va s'éclater à faire des selfies.
Puis vient le 25e anniversaire de La Belle et la bête qui, on le suppose, dévoilera des nouvelles photos de son adaptation cinématographique prévue pour mars 2017 avec Emma Watson. Depuis quelques jours nous pouvons déjà nous délecter d'une magnifique affiche qui en dit long.
Et enfin la Comic-con a concocté un anniversaire gluant à souhait pour les 30 ans d'Alien. On ne sait pas encore si Sigouney Weaver sera de la partie mais en tout cas nous, on regrette de ne pas avoir eu d'invitation!

Bastille Day retiré des salles

Posté par vincy, le 17 juillet 2016

A la suite de l'attentat de Nice, qui a causé la mort de 84 personnes et blessé 200 autres, le distributeur Studiocanal a indiqué dimanche 17 juillet avoir demandé aux 237 salles de cinéma de déprogrammer le thriller Bastille Day qu'elles ont à l'affiche. Le film est sorti mercredi dernier et avait déjà attiré 37000 spectateurs lors de ses deux premiers jours d'exploitation.

Bastille Day est l'histoire d'une jeune Française (Charlotte Le Bon) préparant un attentat à la veille du 14 Juillet, jour surnommé « Bastille Day » aux Etats-Unis. Sean Briar, un agent de la CIA (Idris Elba), cherche à empêcher l'attentat.

"Nous avons demandé hier matin (samedi matin) à tous les exploitants, tous les complexes et toutes les salles sur nos 237 copies de faire le maximum pour retirer Bastille Day de l'affiche parce que certains aspects du film ne sont pas en phase avec l'esprit de recueillement national", a déclaré dimanche à l'AFP une porte-parole, confirmant une information du Figaro.

"Nous n'avons pas le pouvoir de le faire à la place des exploitants", a-t-elle néanmoins expliqué.

On ignore le nombre de salles qui ont déprogrammé le film. Dès vendredi, au lendemain de l'attentat de Nice, le distributeur avait maintenu la diffusion en salles de ce film et avait alors souligné que les cinémas pourraient décider de le retirer de l'affiche. Mais toutes les publicités sur le film avaient été retirées.

Rappelons qu'au lendemain des attentats du 13 novembre à Paris, Made in France avait été aussi déprogrammé. Reste à savoir si Moi, Olga connaîtra le même sort puisque le film tchèque, inspiré d'un fait divers des années 1970, met en scène une jeune femme asociale qui écrase volontairement des passants au volant d’un camion.

Edito: 20 ans déjà

Posté par redaction, le 16 juillet 2016

Bertrand, Alix, Sabrina, Yannick, Mathilde, France-Marie, Claire, Raphaël, Axel, Martin, Karine, Jules, Morgane, Geoffroy, Christophe, Denis, Kristofy, Benjamin, Benoît, Matthieu, Antoine, Elodie, Sarah, Emeline, Wyzman, Cynthia... Ils ont été nombreux en vingt ans à être de l'aventure du magazine Ecran Noir. Certains ont changé de villes (et même de pays), d'autres de vie, et d'autres encore travaillent pour des médias plus classiques. Depuis 20 ans, le "webzine" a évolué. Il a connu lui aussi un changement de pays et trois vies (au moins). En attendant la prochaine.

Ecran Noir est le plus ancien site sur le cinéma, en langue française, sur le web. Il a été créé avant Allociné. Il a flirté avec les grand groupes (France Telecom-Wanadoo, Allociné justement, TV5...).

S'il a été créé par un franco-canadien, il a grandit grâce à la rigueur et l'optimisme de Véronique, grâce à la passion et l'insouciance de Christophe, grâce à la générosité et le talent de Laurent, et aujourd'hui grâce au professionnalisme et à la persévérance de Marie-Pauline.

Un site web qui a 20 ans, c'est un dinosaure. Un site web qui est resté indépendant c'est un challenge, voire une gageure. Il va être temps de muer et de changer. Rajeunir n'est pas le moindre défi pour un "vieux" magazine qui a accumulé de milliers de fiches de films, des centaines de portraits de célébrités, des dizaines d'interviews...

Ecran Noir a 20 ans. Et au moment où nous nous réjouissions de faire la fête, de célébrer l'été avec une image de vacances, le sang a de nouveau coulé, sur la Baie des Anges chère à Jacques Demy. Jamais, depuis qu'Ecran Noir est en ligne, l'époque n'avait été aussi sombre, menaçante, oppressante. Plus que jamais nous croyons que le cinéma, tous les cinémas, et la culture sont des remparts à l'obscurantisme et la haine. La lumière qui jaillit de l'écran est celle qui peut éclairer les esprits et nous ouvrir aux autres. L'écran noir de nos nuits blanches, c'est cette grande toile blanche qui empêche la noirceur d'envahir le monde.

"Le cinéma, c’est l’écriture moderne dont l’encre est la lumière.” - Jean Cocteau.