Vous ne connaissez pas le Dr Viktor Frankl?

Posté par vincy, le 24 août 2016

Un biopic sur Viktor Frankl est en cours de développement par les producteurs de Hands of Stone (avec Robert De Niro et Edgar Ramirez), présenté à Cannes en séance spéciale. Qui est Viktor Frankl, nous direz-vous?

Viktor Emil Frankl est né à Vienne le 26 mars 1905 et mort dans sa ville le 2 septembre 1997. C'est un professeur autrichien de neurologie et de psychiatrie, à l'origine d'une nouvelle thérapie, la logothérapie, qui prend en compte le besoin de « sens » et la dimension spirituelle de la personne. Il a écrit une trentaine de livres sur le sujet.

Mais Viktor Frankl est aussi un survivant de la Shoah. Précoce (il correspond avec Sigmund Freud à l'âge de 15 ans, donne sa première conférence un an plus tard sur le thème « À propos du sens de la vie »), le médecin a dirigé le pavillon des femmes suicidaires de l’hôpital psychiatrique de Vienne dans les années 1930. Lorsque l'Autriche devient nazie, il n'obéit pas aux ordres afin de ne pas euthanasier les malades mentaux. En 1942, lui et sa famille sont déportés dans le camp de concentration de Theresienstadt et en 1944 il est envoyé à Auschwitz. Il perd toute sa famille et son épouse dans les camps. C'est aussi de cette expérience qu'il tire sa théorie du sens de la vie (la logothérapie). Neurologue et psychiatre réputé mondialement, il devient l'auteur de best-sellers dans le domaine.

Voilà de quoi faire un film. The Search est scénarisé par Adam Gibgot, qui a puisé dans la correspondance entre le médecin et Jerry Long, dont les rêves avaient été brisés par un accident et qui avait su se reconstruire grâce à la méthode de Frankl. Le film devrait se concentrer sur les années qui ont suivi sa libération des Camps.

Les cent meilleurs films du 21e siècle selon la BBC

Posté par MpM, le 23 août 2016

mulholland drive

Prenant le contre-pied du pessimisme ambiant qui répète à tout va que le cinéma est mort et que les films d'aujourd'hui n'arrivent pas à la cheville de ceux d'hier, la BBC a eu l'idée de demander à 177 critiques et universitaires de cinéma du monde entier quels étaient, pour eux, les meilleurs films du 21e siècle. Il en résulte une liste de cent titres, sortis entre 2000 et 2016, qui viennent rappeler que le siècle précédent n'a pas eu l'apanage des chefs-d'oeuvre.

Et si, comme l'écrit la rédaction de la BBC, nous n'étions juste pas capables de les voir dans le flot des blockbusters contemporains simplement parce qu'on ne les cherche pas vraiment ? C'est le temps, souvent, qui accorde à un film son label de classique, d'où le manque de recul qui nous empêche de distinguer les œuvres qui résisteront aux années.

"Nous croyons que les nouveaux classiques sur la liste sont destinés à devenir d'anciens classiques", conclut la rédaction de la BBC. "Que cela arrive ou non, cela dépend de vous, les spectateurs. Mais une chose est certaine : le cinéma n'est pas mourant, il est en train d'évoluer."

Et c'est vrai qu'on peut le croire en parcourant la liste élaborée par les spécialistes du monde entier, dont le premier n'est autre que l'incontournable Mulholland drive de David Lynch qui risque fort, en effet, de captiver et décontenancer les cinéphiles des prochaines décennies. Même chose pour l'envoûtant In the mood for love de Wong Kar-wai, dont la musique lancinante, l'esthétique élégante et l'histoire d'amour impossible hanteront probablement encore quelques générations, ou le si poétique Voyage de Chihiro de Hayao Miyazaki qui atteint des sommets de maîtrise formelle et de richesse symbolique. La totalité de la liste est d'ailleurs un excellent rappel (certes non exhaustif) des grands moments cinéphiles des 16 dernières années.

Apichatpong Weerasethakul à égalité avec les frères Coen

A noter que si la majorité des films viennent des Etats-Unis, la France est malgré tout bien représentée (Abdellatif Kechiche, Leos CaraxJacques Audiard, Agnès Varda, Jean-Luc Godard, Claire Denis, Jean-Pierre Jeunet...), de même que l'Asie au sens large (Abbas KiarostamiHou Hsiao-Hsien, Park Chan-Wook, Kim Ki-Duk, Edward Yang...).

Parmi les réalisateurs cités plusieurs fois, on retrouve Paul Thomas Anderson (3 fois), Apichatpong Weerasethakul (3 fois), Christopher Nolan (3 fois), les frères Coen (3 fois), Michael Haneke (3 fois), Wes Anderson (3 fois) ou encore Bela Tarr (2 fois), Richard Linklater (2 fois) et Terrence Malick (2 fois).

Enfin, le film le plus récent du top est la dernière sensation du dernier Festival de Cannes, Toni Erdman de Maren Ade, mais les dernières palmes (Moi, Daniel Blake de Ken Loach, Dheepan de Jacques Audiard ou Sommeil d'hiver de Nuri Bilge Ceylan) n'y figurent pas.

Histoire de se souvenir que quel que soit le plaisir que l'on prenne à explorer ce genre de classements, ceux-ci sont toujours on ne peut plus subjectifs. Et s'exposent à des discussions sans fin sur le choix de l'un, l'oubli de l'autre, et surtout la comparaison (évidemment dérisoire) entre des œuvres qui sont toutes par définition uniques et singulières (puisque c'est en quelque sorte la définition du chef d'oeuvre)...

Les dix premiers films du classement

1. Mulholland Drive (David Lynch, 2001)
2. In the Mood for Love (Wong Kar-wai, 2000)
3. There Will Be Blood (Paul Thomas Anderson, 2007)
4. Le Voyage de Chihiro (Hayao Miyazaki, 2001)
5. Boyhood (Richard Linklater, 2014)
6. Eternal Sunshine of the Spotless Mind (Michel Gondry, 2004)
7. The Tree of Life (Terrence Malick, 2011)
8. Yi Yi: A One and a Two (Edward Yang, 2000)
9. Une séparation (Asghar Farhadi, 2011)
10. No Country for Old Men (Joel and Ethan Coen, 2007)

Universal veut ressusciter Frankenstein

Posté par vincy, le 23 août 2016

Universal veut un nouveau monstre dans son catalogue. En relançant Frankenstein, l'homme-artificiel imaginé par Mary Shelley en 1818, le studio compte développer une série de blockbusters mi-action, mi-horrifique, à l'instar du remake de The Mummy avec Tom Cruise et Russell Crowe, prévu sur les écrans l'an prochain.

Pour Frankenstein, Universal a lancé les discussions avec Javier Bardem en tête d'affiche, tout en développant parallèlement un autre film, La fiancée de Frankenstein. Bardem avait déjà été approché par le studio pour incarner le Dr Jekyll de The Mummy. Après son refus, Russell Crowe était entré dans le projet.

Car, la démarche de Universal est bien de "connecter" les différents univers de ces films de monstres. Alex Kurtzman, réalisateur de The Mummy, est ainsi en charge de ce nouveau type de franchise. Il a déjà annoncé de nouvelles versions de Van Helsing et de L'Homme invisible.

Frankenstein reste l'un des personnages les plus récurrents du cinéma depuis 1910 avec près de 200 films dans le monde qui le mettent plus ou moins en vedette. Boris Karloff en fut sans l'interprète le plus célèbre dans les années 1930.

Reese Whitherspoon et Nicole Kidman en duo pour l’adaptation d’un roman de Liane Moriarty

Posté par cynthia, le 22 août 2016

Après avoir partagé l'affiche de la série Big Little Lies produite par HBO et adaptée du roman éponyme de Liane Moriarty, Nicole Kidman et Reese Whitherspoon viennent d’acquérir les droits du nouveau roman de l'auteure, Truly Madly Guilty, seulement sorti en juillet dernier aux Etats-Unis.

L'histoire est dans la même ligne littéraire que Big little lies et traite des relations humaines, à savoir le mariage, l'amitié et la parentalité, entre six adultes et trois enfants. On ignore si les deux actrices joueront dans le film ou se contenteront de le produire. Par ailleurs, il n'y a pas encore de date pour ce projet.

Big Little Lies, dont le tournage s'est achevé il y a peu, met en scène aux côtés des deux blondes talentueuses Shailene Woodley, Laura Dern, Zoe Kravitz et le sexy Alexander Skarsgard et participe de la politique très "glamour" de HBO qui aime attirer les stars du grand écran dans ses productions.

Le Studio Ghibli fête ses 30 ans avec une grande expo à Tokyo

Posté par vincy, le 22 août 2016

Tout l'été, à Tokyo, le Studio Ghibli fête son 30ème anniversaire avec une immense exposition rétrospective. Affiches, objets, dessins, produits dérivés d’époque, installations monumentales : cela n'a rien à voir avec ce qui est proposé au Musée Ghibli, à une demi-heure de train, partiellement fermé pour cause de travaux.

Créé en juin 1985 par Hayao Miyazaki et Isao Takahata, créent la compagnie Tokuma Shoten qui muera en studio Ghibli (du nom utilisé par les italiens pour désigner un avion de reconnaissance pendant la Seconde Guerre Mondiale). Depuis Ghibli est devenu une référence dans l'animation, avec un Ours d'or, un Lion d'or et un Oscar. A Roppongi Hill, le Tokyo City View, un observatoire à 250 mètres haut dessus du niveau de la mer offrant une vue panoramique à 360 degrés sur la ville, accueillent donc l'hommage spectaculaire à cette gloire (inter)nationale.

Derrière un bar, un Totoro grandeur nature, un chat-bus qui peut recevoir plusieurs adultes, une immense maquette qui vole, de haut en bas, etc... tout est fait pour revivre les grands moments des dessins animés issus des studios, de Nausicaa à La tortue rouge.

Kirsten Dunst enrôle Dakota Fanning pour son premier film

Posté par vincy, le 21 août 2016

L'actrice Kirsten Dunst va faire ses débuts derrière la caméra avec l'adaptation de l'unique roman de Sylvia Plath, La cloche de la détresse, paru en France en 1972, neuf ans après sa publication aux Etats-Unis. Sylvia Plath était décédée l'année où son livre est sorti en librairie.

Le roman, en partie autobiographique, se déroule dans les années 1950. Esther Greenwood, 19 ans, s'interroge sur la mort de son père, mais aussi les hommes, la perte de sa virginité et son désir de devenir écrivain. De retour à Boston d'un stage dans un magazine new-yorkais, elle apprend qu'elle n'a pas été acceptée au cours de littérature d'été. Elle tente alors de se suicider. Echouant, elle est internée dans un hôpital psychiatrique.

The Bell Jar sera écrit pour le cinéma par Dunst et Nellie Kim. Dakota Fanning, dans le rôle principal, et Ewan McGregor se partageront l'affiche. Le livre avait déjà fait l'objet d'une version pour le cinéma en 1979. Réalisé par Larry Peerce, avec Marilyn Hassett dans le rôle d'Esther, le film a été vite oublié.

Kirsten Dunst a déjà réalisé deux courts-métrages, Welcome en 2007 avec Winona Ryder et Bastard en 2010 avec Lukas Haas et Juno Temple.

Eran Kolirin adaptera « Et il y eut un matin » de Sayed Kashua

Posté par vincy, le 20 août 2016

Le cinéaste israélien Eran Kolirin (La Visite de la fanfare, Beyond the Mountains and Hills, The Exchange) va adapter le roman tragicomique de Sayed Kashua, Et il y eut un matin, paru il y a dix ans en France.

Le livre raconte l'histoire d'un journaliste arabe israélien qui est contraint de retourner vivre dans le village de son enfance, en Galilée. Le repos qu'il pensait y trouver, loin des absurdités qu'il rencontrait à Jérusalem, n'est qu'illusoire. Il est en perpétuel décalage dans la société de ses parents. Où qu'il soit il est confronté à ce dilemme: être Palestinien avec la citoyenneté israélienne.

Le tournage aura lieu au début de l'année 2017. Pour les besoins du film, le personnage du journaliste deviendra un comptable.

Sayed Kashua avait scénarisé l'adaptation de son roman Les Arabes dansent aussi, réintitulé Mon fils, et réalisé par Eran Riklis,

Knock: Omar Sy reprend le rôle culte de Louis Jouvet

Posté par vincy, le 19 août 2016

Omar Sy tourne dans le nouveau film de Lorraine Lévy, très librement inspiré de la pièce de Jules Romains, Knock ou le Triomphe de la médecine (1923) qui a déjà été adapté trois fois au cinéma: par René Hervil en 1925, avec Fernand Fabre, par Roger Goupillières en 1933, avec Louis Jouvet, et par Guy Lefranc en 1951, avec de nouveau Louis Jouvet.

La réalisatrice de La première fois que j'ai eu 20 ans, Mes amis, mes amours et Le fils de l'autre a réuni autour d'Omar Sy, Ana Girardot, Alex Lutz, Chantal Lauby, Hélène Vincent, Pascal Elbé, Christian Hecq et Audrey Dana.

Transposée dans les années 1950, la comédie reprend une partie de la trame initiale: Knock, voyou repenti, est devenu médecin diplômé. Dans un petit village, il va appliquer une méthode afin faire fortune, soit convaincre la population que "tout bien portant est un malade qui s'ignore". Il va donc s'attacher à trouver à chacun la maladie réelle ou imaginaire dont il souffre. Ce filou, charlatan et manipulateur de, Knock est sur le point d'atteindre son objectif quand il est rattrapé par deux impondérables: l'amour, et un sombre individu venu de son passé venu le faire chanter.

En tournage depuis le 8 août, et jusqu'au au 31 octobre, doté d'un bon budget aux alentours de 12 millions d'euros, le film devrait sortir au second semestre 2017.

Lorraine Lévy a réalisé Mes amis, mes amours et Le fils de l'autre.

Il faut sauver le soldat Zac Efron

Posté par wyzman, le 18 août 2016

A force de se reposer sur ses altères, Zac Efron ne verrait-il plus que le bout de ses biceps ? Voilà ce nous pouvons nous demander après avoir vu sa nouvelle catastrophe cinématographique, j'ai nommé Hors contrôle (Mike and Dave Need Wedding Dates en VO). Censé être une comédie ultra marrante et dans la lignée de Very Bad Trip, Mes meilleures amies ou encore Serial noceurs d'après le Hollywood Reporter, le film de Jake Szymanski est surtout une énorme perte de temps.

Perte de vitesse

Contraints de se trouver des rencards présentables pour le mariage de leur sœur, les turbulents Dave (Zac Efron) et Mike (Adam DeVine) passent une annonce à la télé. Résultat : ils dénichent Alice et Tatiana, deux filles encore plus délurées qu'eux et qui veulent simplement profiter du mariage organisé à Hawaï. Il est évident que nous aurions dû nous arrêter au pitch du film tant le tout est grotesque et dérangeant, pour les acteurs comme pour les spectateurs. Vulgaire et violent, Hors contrôle est de ces comédies que seuls les Américains peuvent nous pondre mais dont l'humour ne nous manque pas tant il est affreux.

Et même si l'on pourrait évoquer pendant des heures la manière dont Hollywood traite les personnages féminins dans ses comédies, c'est aujourd'hui le sort de Zac Efron qui nous chagrine. Connu pour son visage avenant et son imposante musculature, l'acteur de 28 ans semble encore incapable de se positionner à Hollywood. Il est actuellement dans un entre-deux : trop épais pour des rôles de personnage fragile mais pas assez pour porter tout seul une franchise. Depuis la fin de la saga High School Musical (c'était en 2008), il enchaîne donc les rôles de garçons sympas mais surtout beaux et sans profondeur dans des comédies qui s'oublient vite. S'il faut bien payer ses factures, nous sommes d'avis que l'ancien Troy Bolton est en train d'épuiser ses cartouches niveau comédies. De 17 ans encore à Dirty Papy en passant par Happy New Year et Nos pires voisins 1 et 2, c'est encore et toujours son physique qui est mis en avant. Zac Efron n'a que ça à offrir aux producteurs et forcément, cela se ressent au niveau de son jeu.

Choqués et déçus

Car pour le dire simplement, sa manière d'incarner les personnages n'a pas évolué depuis High School Musical. Et c'est bien dommage. Trop occupé à jouer les tombeurs, l'ancien petit copain de Vanessa Hudgens ne prend aucun risque et se contente simplement d'apparaître dans les films. Comme prisonnier de son propre corps (et un peu de la logique hollywoodienne), le jeune homme n'a que peu de marge de manœuvre. Nous pensions qu'il était sur la bonne route après Paperboy en 2012, Parkland en 2013 et Célibataires ou presque en 2014 mais non, rien n'y fait. Zac Efron refuse d'évoluer. Ou du moins, personne ne veut lui donner sa chance au moment de prouver qu'il peut évoluer. Même sa performance dans We Are Your Friends manquait d'intensité ! Bien qu'il y tenait le rôle-titre, les spectateurs n'ont finalement retenu du film de Max Joseph que la bande son et la bombe Emily Ratajkowski.

Dans Hors contrôle, Zac Efron se fait à nouveau voler la vedette. Cette fois, par Anna Kendrick et Aubrey Plaza. Certes prévisible, cela fait tout de même mal au cœur pour le garçon. (Non, en fait pas vraiment…) Bientôt à l'affiche du remake d'Alerte à Malibu (avec Dwayne Johnson et Priyanka Chopra), Zac Efron a plus ou moins signé pour une franchise. Espérons pour lui que celle-ci lui permettra d'offrir quelque chose de plus à ses fans qu'un joli minois. Souvent comparé à Tom Cruise (ne nous demandez pas pourquoi), il convient de rappeler que celui-ci avait déjà tourné Risky Business, Top Gun, Rain Man et Né un 4 juillet avant d'avoir l'âge qu'a aujourd'hui Zac Efron. Bref, de véritables cartons doublés de films intemporels.

Notre dernier espoir réside alors dans The Masterpiece, le prochain film de James Franco. Malheureusement, le casting all-star du film (Dave Franco, Seth Rogen, Josh Hutcherson, Alison Brie, Sharon Stone) pourrait bien nous empêcher d'apprécier la performance de Zac Efron. On vous le dit et on vous le répète : il faut sauver le soldat Efron !

Fin de tournage pour le nouveau film de Michael Haneke

Posté par vincy, le 18 août 2016

Happy End n'était pas le film que Michael Haneke avait prévu après Amour (Palme d'or, Oscar). Mais son histoire autour d'un flash-mob ayant fait long feu, le cinéaste autrichien a vite rebondit en écrivant un autre scénario.

Rapidement financé (c'est Haneke) malgré le budget de 12 millions d'euros, le tournage s'est déroulé cet été dans le nord de la France, pas très loin de celui du prochain film de Christopher Nolan, et s'achève ce mercredi 18 août. Pour une avant-première mondiale calée au prochain festival de Cannes, à n'en pas douter.

Entre Calais, Dunkerque et Douai, Jean-Louis Trintignant, Isabelle Huppert et Mathieu Kassovitz ont donc passé l'été dans les Hauts de France, avec de nombreux acteurs non professionnels.

Happy End raconte l'histoire d'une famille bourgeoise indifférente à la misère qui l'entoure, notamment les camps de migrants près du port de Calais, communément appelés "la jungle". "Tout autour le monde, et nous au milieu, aveugles", résume la note de production laconique… On sait aussi que la problématique migratoire n'est pas le sujet central.

Les films du Losange accompagneront la sortie du film.