Oscars 2020 : Deux films cannois en lice pour représenter la France

Posté par wyzman, le 16 septembre 2019

Cette année encore, le Festival de Cannes conserve son titre de place to be pour découvrir "avant tout le monde" l'éventuel représentant de la France aux prochains Oscars.

Trois films présélectionnés

Si l'on vous disait cet été que le CNC a modifié les conditions d’éligibilité des candidats français, ce n'était pas pour rien. En effet, avec sa nouvelle réglementation, le Centre national du cinéma et de l'image animée s'est assuré qu'un film français puisse déposer sa candidature dès lors qu’il a connu une exploitation en salle (même limitée) avant le 30 septembre. Une manière d'offrir à plus de films la possibilité de concourir. Plus encore, si l'on en croit Le film français, la commission chargée de désigner le futur représentant de la France s'est réunie une première fois aujourd'hui.

Les trois films désormais présents dans la shortlist ne sont autres que Les misérables de Ladj Ly (en salle le 20 novembre), Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma (en salle ce mercredi) et Proxima d'Alice Winocour (en salle le 27 novembre). Les deux premiers ont marqué le dernier Festival de Cannes puisque Les misérables a reçu le Prix du jury (ex-aequo avec Bacurau de Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles) tandis que Portrait de la jeune fille en feu s'est vu décerner le Prix du scénario.

Pour rappel, la commission est désormais composée de six professionnels du cinéma (deux réalisateurs, deux producteurs et deux vendeurs internationaux) choisis chaque année par le ministre de la Culture sur proposition du CNC et de trois membres de droit (le président d’UniFrance, le directeur général délégué du Festival de Cannes et le président des César). La commission se réunira à nouveau le 20 septembre pour choisir l'heureux élu.

Il convient de rappeler que le film en question doit en outre avoir un contrôle artistique majoritairement détenu par des citoyens ou résidents français et être réalisé en langue étrangère (pour l’Académie), c’est-à-dire dans une langue autre que l’anglais mais sans que la langue soit nécessairement celle du pays d’origine. Les prochains Oscars se tiendront le 9 février 2020.

Toronto 2019: Deux films avec Scarlett Johansson plébiscités par le public

Posté par vincy, le 16 septembre 2019

A Toronto, c'est le public qui choisit. Le People's Choice Award est d'autant plus convoité que les lauréats ont souvent fini aux Oscars, voire remporter l'Oscar du meilleur film. Ce fut le cas l'an dernier avec Green Book ou en 2013 avec Twelve Years a Slave. Depuis 2012, ce sont d'ailleurs des films nord-américains qui dominent le palmarès avec, en plus des deux précédemment cités, Happiness Therapy, The Imitation Game, Room, La La Land et Three Billboards.

C'est encore le cas cette année avec Jojo Rabbit, le film décalé de Taika Waititi, qui, du coup, se retrouve parmi les oscarisables inattendus. Distribué par Fox Searchlight, cette comédie noire sur l'Allemagne nazie met en scène Scarlett Johansson, Sam Rockwell, Rebel Wilson, et le réalisateur, dans le rôle d'un Hitler bouffon et imaginaire. Cette "satire anti-haine" sera dans les salles en janvier 2020.

Scarlett Johansson a décidément du flair. Entre deux Marvel, soucieuse de revenir à des films d'auteur et des personnages plus riches, elle est à l'affiche de Marriage Story, film Netflix de Noah Baumbach en compétition à Venise, qui se retrouve deuxième du classement. Là encore, quelques nominations aux Oscars sont à prévoir.

Ces deux films surclassent la Palme d'or Parasite (qui vise aussi les Oscars dans plusieurs catégories).

Dans la section Midnight Madness, c'est The Platform, thriller dystopique de Galder Gaztelu-Urrutia, qui a remporté les suffrages du public, devant The Vast of Night de Andrew Patterson, un film Amazon, et Blood Quantum de Jeff Barnaby, un film Apple. Et pour le prix du public dans la catégorie documentaire, le vainqueur est The Cave de Fera Fayyad, devançant I am not alone de Garin Hovannisian et Dads de Bryce Dallas Howards..

De multiples prix sont remis au TIFF, certains récompensant des films vus en avant-première mondiale ou internationale, d'autres déjà récompensés à Cannes ou à Venise.

Prix Mary Pickford pour un talent féminin: Mati Diop (Atlantique)

Section Platform
Meilleur film: Martin Eden de Pietro Marcello
Mentions spéciales: Anne at 13000 ft de Kazik Radwanski et Proxima d'Alice Winocour

Meilleur film canadien: Antigone de Sophie Deraspe.
Meilleur premier film canadien: The Twentieth Century de Matthew Rankin
Mention spéciale: The Body Remembers When the World Broke Open de Elle-Maija Tailfeathers et Kathleen Hepburn

Netpac Award (meilleur film d'Asie-Pacifique): 1982 de Oualid Mouaness

Prix Fipresci
Section Discovery: Murmur d'Heather Young
Section présentations spéciales: How to Build a Girl de Coky Giedroyc

Le Cartoon Forum 2019 fait le plein de projets pour son 30e anniversaire

Posté par MpM, le 15 septembre 2019

Pour son 30e anniversaire, le Cartoon Forum, unique plateforme de coproduction dédiée aux séries d’animation européennes, accueille 1000 professionnels venus à Toulouse pour découvrir 85 projets en provenance de 24 pays, dont la France (24 pitchs, et 31 en comptant les coproductions), la Belgique (9) et l'Allemagne (7) mais aussi l'Ukraine, la Macédoine, l'Estonie ou encore la Hongrie. Outre les producteurs, investisseurs, distributeurs et acheteurs traditionnels seront présentes cette année plusieurs plateformes SvoD/VoD telles que Netflix, WarnerMedia, Playkids or Hopster TV.

Une part écrasante des projets s'adresse au jeune public : 50% aux 6-11 ans et 29% aux 2-6 ans. Moins de 10% s'adressent à un public d'adultes ou jeunes adultes. Dans la grande majorité, il s'agit également de séries de courtes durées (moins de 11 minutes pour plus de la moitié des séries et seulement 5 "unitaires" de 26 minutes). Côté budget, il y en a globalement pour tous les porte-monnaie, avec 15 projets à moins d'un million d'euros, 44 entre 1 et 5 millions, 31 entre 5 et 9 millions, et 1 projet à plus de 10 millions.

Parmi l'offre foisonnante de projets présentés durant les trois jours du forum, on a d'ores et déjà repéré plusieurs adaptations d'univers connus : une nouvelle série 3D basée sur l’univers du Marsupilami, avec le réalisateur Philippe Vidal (Garfield & Cie, Boule & Bill…) aux manettes ; 26 épisodes de 26 minutes inspirés de l'incroyablement attendu long métrage Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary de Rémi Chayé ; un projet de 50 minutes tiré des bandes-dessinées Hôtel étrange de Katherine & Florian Ferrier ou encore Lip, des Héros Ordinaires (d'après la bande dessinée de Laurent Galandon), première épisode d'une série intitulée "Luttes"

Depuis sa création, le Cartoon Forum a aidé 782 séries d’animation à obtenir des financements pour atteindre plus de 2,7 milliards d’euros. En parallèle, l’animation européenne est devenue leader sur son propre territoire, avec la France et son dynamisme exceptionnel, que cela soit sur le plan de la création comme de la formation, en incontournable figure de proue.
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Cartoon Forum 2019
Du 16 au 19 septembre

Bull fait l’unanimité à Deauville 2019

Posté par vincy, le 14 septembre 2019

Le 45e Festival de Deauville a remis son 25e Grand prix à Bull d'Annie Silverstein, distribué par Sony Pictures. Le jury de Catherine Deneuve s'est ainsi retrouvé en phase avec les journalistes qui ont également remis au film le Prix de la critique et avec le jury de la Révélation, présidé par Anna Mouglalis, qui lui a décerné le Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation.

Premier long métrage de fiction de la documentariste et réalisatrice de courts Annie Silverstein, Bull avait été présenté en avant-première mondiale dans la section Un certain regard à Cannes en mai dernier. Le film raconte l'histoire d'une ado paumée qui rencontre son voisin, torero vieillissant en déclin, dans une banlieue de laissés pour compte de Houston (Texas). Sa forme réaliste expose ainsi une Amérique profonde, misérable, où seule la solidarité peut encore faire espérer à un monde meilleur.

Deux autres films cannois ont été récompensés par le jury de Deauville. Le prix du jury a distingué The Climb, chronique drôle et amère de Michael Angelo (coup de cœur du jury Un certain regard), distribué par Metropolitan, et The Lighthouse, drame presqu'horrifique de Robert Eggers (Prix Fipresci dans les sections parallèles cannoises), distribué par Universal le 18 décembre.

Un prix spécial pour l'édition anniversaire du festival a récompensé Swallow de Carlo Mirabella-Davis, primé à Tribeca au printemps, et distribué en France chez UFO.

Le Prix du Public de la Ville de Deauville s'est distingué en préférant The Peanut Butter Falcon de Tyler Nilson et Michael Schwartz, mélange de drame, de comédie et d'aventures, avec Zachary Gottsagen, Shia LaBeouf et Dakota Johnson. Le film avait fait son avant-première au festival SXSW en mars. Il remporte un joli succès dans les salles américaines depuis sa sortie fin août, avec un box office de 13M$ à date, et se positionnant dans les 12 succès du week-end depuis trois semaines.

Les trois autres prix remis à Deauville ont couronné Les Misérables de Ladj Ly (Prix d’Ornano-Valenti), Cuban Network d'Olivier Assayas (Prix du 45e Festival de Deauville) et le roman A sang perdu de Rae DelBianco (Prix Littéraire Lucien Barrière).

Deauville 2019: les destins inégaux des Grands prix du jury

Posté par vincy, le 14 septembre 2019

Deauville va remettre son 25e Grand prix à l'occasion de sa 45e édition. Les jurys successifs du festival du cinéma américain ont su parfois flairer des talents aujourd'hui bien installés à Hollywood - Jeff Nichols, Damien Chazelle, Chloé Zhao pour les plus récents -, couronner des films désormais cultes - Hedwig en tête de liste -, ou anticiper des gros succès publics - Dans la peau de John Malkovitch, Little Miss Sunshine, Whiplash... Surtout, pas mal de ces grands prix ont été nommés aux Oscars quelques mois plus tard. Si ce n'est pas vraiment le festival normand qui les a découverts (souvent les films passent d'abord par Sundance, Tribeca, SXSW ou même Cannes), il a contribué à la montée du buzz pour des œuvres aussi variées que Collision (Oscar du meilleur film), Maria, pleine de grâce, The Messenger, Les bêtes du sud sauvage, Whiplash etc...

Côté box office français, le résultat est plus inégal. Certains films qui ont reçu le Grand prix du jury n'ont même pas eu le droit d'une sortie en salles: c'est le cas de Case départ (What Alice Found) de A. Dean Bell (2003), The Messenger de Oren Moverman (2009), et de 99 Homes de Ramin Bahrani (2015). Cela interroge à la fois sur l'impact des festivals, aussi prestigieux soient-ils, sur la prudence des distributeurs dans un marché de plus en plus concentrés sur les importantes productions.

Pourtant à regarder les 21 films sortis en salles, il y a eu quelques destins heureux dans les salles, avec un film millionnaire, trois autres au dessus des 500000 entrées. Mais la plupart de ces films indépendant américains, qu'ils soient feel-good ou appréciés par l'élite critique ont séduit moins de 70000 spectateurs. Ce qui ne retire rien à leurs qualités. On peut aussi voir le verre à moitié plein: sans un grand prix dans un festival aussi médiatisé que Deauville, on doute que des film de Tom DiCillo, Thomas McCarthy, Jeff Nichols, Kelly Reichardt ou Ira Sachs aient attiré autant de français dans les salles. Si ce n'est pas le critère essentiel, cela reste un soutien non négligeable dans la promotion. Mieux, il y a quelques excellents films dans ce palmarès...

Car ce que l'on constate dans ce tableau - aux films très variés dans leurs styles comme dans leurs genres, avec ou sans stars - n'est pas lié à une grande époque ou un déclin éventuel. les années 2010 se portent d'ailleurs plutôt mieux que les années 1990.

Année Film Entrées
2006 Little Miss Sunshine 1129000
1999 Dans la peau de John Malkovich 717000
2014 Whiplash 640000
2005 Collision 554000
2012 Les Bêtes du sud sauvage 288000
2004 Maria, pleine de grâce 237000
1995 Ça tourne à Manhattan 235000
2008 The Visitor 230000
2011 Take Shelter 201000
2016 Brooklyn Village 117000
2017 The Rider 95000
2018 Thunder Road 77000
2010 Mother and Child 70000
2000 Girlfight 66000
2002 Long Way Home 65000
2013 Night Moves 56000
1996 En route vers Manhattan 53000
1997 Sunday 40000
1998 Et plus si affinités 40000
2001 Hedwig and the Angry Inch 37000
2007 The Dead Girl 15000

L’agent OSS 117 envoyé en mission en Afrique

Posté par vincy, le 13 septembre 2019

Le Film Français annonce la mise en production du troisième volet de la franchise française OSS 117. Jean Dujardin avait déjà révélé il y a quelques mois que le projet était en préparation lors de l'émission "Quotidien" sur TMC.

Selon l'hebdomadaire professionnelle, Hubert Bonnisseur de la Bath se verra confier une mission en Afrique cette fois-ci. Le film s'intitulera OSS 117 : alerte rouge en Afrique noire. Le tournage débutera le 18 novembre, près de dix ans après la sortie du deuxième film. Il se déroulera d'abord en France puis durant l'hiver au Kenya. La sortie est prévue pour février 2021.

La société Mandarin cinéma, accompagnée de Gaumont, Canal+ et M6, aura en charge l'un des plus gros budgets de l'année (19M€). Il sera confié à Nicolas Bedos. Michel Hazanavicius n'a pas rempilé, occupé à d'autres projets, notamment l'adaptation en film d'animation du livre de Jean-Claude Grumberg, La plus précieuse des marchandises. Son prochain film, Le prince oublié, sortira le 29 janvier prochain.

Nicolas Bedos (dont le dernier film, la belle époque a été présenté en avant-première à Cannes en mai dernier) a écrit le scénario avec Jean-François Halin, qui avait participé à l'écriture des deux premiers films. L'histoire se situerait cette fois dans les années 1980 OSS 117 serait associé à un nouveau et jeune agent.

Wladimir Yordanoff (Un air de famille) remplacera le défunt Pierre Bellemare à la tête des renseignements français et le casting comprendrait aussi Fatou N’Diaye ("Engrenages").

Le Caire nid d’espions (2006) et Rio ne répond plus (2009) ont cumulé plus de 4,8 millions d'entrées en France.

Le prochain film d’Alexander Payne chez Netflix

Posté par vincy, le 12 septembre 2019

Et un cinéaste oscarisé de plus dans le panier de Netflix. Alexander Payne - deux Oscars du meilleur scénario pour The Descendants et Sideways (et cinq nominations en plus), deux fois en compétition à Cannes (Monsieur Schmidt et Nebraska qui valu un prix d'interprétation à Bruce Dern) - est la nouvelle prise de la plateforme de streaming. Netflix financera et diffusera son nouveau film, sans titre pour l'instant.

Mads Mikkelsen en sera la star. L'histoire serait celle d'une relation père-fille. Un journaliste danois entreprend un road-trip avec sa fille adolescente à travers les Etats-Unis, tandis qu'il effectue un reportage pour son journal.

On y croise donc plusieurs thèmes du cinéma de Payne: les relations intergénérationnelles comme le voyage dans l'Amérique profonde qui sert de catharsis.

Le tournage débutera le mois prochain en Suède, au Danemark et aux Etats-Unis. La sortie est calée pour 2020. Sans doute, sauf si le festival de Cannes change son règlement, le verra-t-on à Venise où le réalisateur avait présenté son dernier film, Downsizing en 2017.

Laurent Cantet va tourner « Arthur Rambo »

Posté par vincy, le 11 septembre 2019

Laurent Cantet s'apprête à tourner son 8e long métrage, deux ans après la sortie de L'Atelier. Le réalisateur d'Entre les murs, Palme d'or en 2008, deux fois césarisé, va commencer le tournage d'Arthur Rambo le 25 septembre, produit par Les films de Pierre (la société fondée par Pierre Bergé et qui a produit 120 battements par minute et C'est ça l'amour) et Memento films.

Le scénario, coécrit par le réalisateur, Fanny Burdino et Samuel Doux, raconte l'histoire d'un jeune homme, Karim, écrivain engagé, chouchou des médias, qui va se retrouver pris dans une polémique sur les réseaux sociaux quand on découvre qu'il poste des messages haineux sous pseudonyme. L'histoire rappelle celle de Mehdi Meklat, l'ex-chroniqueur du Bondy Blog, de Libération et de Radio France et n'a donc rien à voir avec le court-métrage de Guillaume Levil, sorti en 2018, qui portait le même titre.

Rabah Naït Oufella, déjà à l'affiche d'Entre les murs, incarnera Karim aka Arthur. On l'a aussi vu dans Grave, Nocturama, Patients et Bande de filles.

Le film, qui sera distribué par Memento, a reçu l'Avance sur recettes et l'aide de la région Ile-de-France. Il devrait être prêt pour le prochain festival de Cannes.

Un film sur Steve McQueen en préparation

Posté par vincy, le 10 septembre 2019

Il est apparu furtivement dans Once Upon a Time in Hollywood de Quentin Tarantino. C'est d'ailleurs l'un des acteurs modèle dont parle le personnage de Leonardo DiCaprio. On le voit ami de Sharon Tate. Et c'est justement ça qui intéresse Hollwyood. Le "King of Cool" a fait l'objet d'un livre Steve McQueen: The Life and Legend of a Hollywood Icon, de Marshall Terrill, et son adaptation attise le buzz à Hollywood.

Il a déjà fait l'objet de nombreux projets, jamais réalisés, notamment par James Gray et Steven Soderbegh. Wonderfilm Media a acquis les droits du livre qui raconte notamment comment la star a croisé la destinée de Charles Manson. En refusant un script de Manson, McQueen aurait été l'une des cibles de la famille Manson lors du carnage qui coûta la vie de Sharon Tate, alors épouse de Roman Polanski.

Marshall Terrill a été longtemps obsédé par Steve McQueen, écrivant Steve McQueen: Portrait of an American Rebel, (1993), The King, McQueen and the Love Machine: My Secret Hollywood Life with Elvis Presley, Steve McQueen and the Smiling Cobra, (2002), Steve McQueen: The Last Mile (2006), Steve McQueen: A Tribute to the King of Cool (2010), Steve McQueen: The Life and Legacy of a Hollywood Icon (2010), Steve McQueen: Le Mans in the Rearview Mirror (2017) et Steve McQueen: The Salvation of an American Icon (with Greg Laurie) (2017).

Il a aussi produit trois documentaires sur l'acteur: An American Rebel: Steve McQueen en 2007, Steve McQueen: The Man & Le Mans en 2015, et Steve McQueen: American Icon en 2017.

Steve McQueen, né le 24 mars 1930 et mort le 7 novembre 1980, a été l'un des plus grands acteurs hollywoodiens avec des films comme Les Sept Mercenaires (1960), La Grande Évasion (1963), Le Kid de Cincinnati (1965), La Canonnière du Yang-Tse (1966), qui lui vaut sa seule nomination à l'Oscar, L'Affaire Thomas Crown (1968), Bullitt (1969), Guet-apens (1972), Papillon (1973) et La Tour infernale (1974).

La vie de Jésus par Terrence Malick

Posté par vincy, le 9 septembre 2019

Alors qu'Une vie cachée, en compétition à Cannes, est attendu dans les salles françaises le 11 décembre prochain, Terrence Malick prépare son prochain film. The Last Planet, qui racontera une partie de la vie de Jésus, sera en tournage à Anzo, un port italien au sud de Rome, dès octobre. Des prises de vues ont cependant déjà commencé cet été.

Le casting sera composé de Géza Röhrig (Le fils de Saul) dans le rôle de Jésus, de Mark Rylance, qui a confirmé l'information à Deauville auprès d'Allociné, sera Satan et Matthias Schoenaerts incarnera l'apôtre Pierre.

Satan aura quatre visages, affirme Mark Rylance à Allociné. Le film est écrit sous formes de paraboles de différents passages de la vie de Jésus Christ. Déjà, dans Une vie cachée, son attirance pour la foi chrétienne est palpable, notamment à travers deux séquences: la restauration de l'église et le calvaire du personnage principal. Martin Scorsese avait récemment expliqué que Terrence Malick se posait une question: "Qu’est-ce que Christ veut de nous ?".