Cabourg 2020 : Guillaume Brac couronné, Robert Guédiguian sacré

Posté par kristofy, le 3 juillet 2020

Le 34e Festival du Film de Cabourg est le premier festival de cinéma en France a voir pu s'organiser avec le récent déconfinement. Il y a donc eu des projections dans les salles pour le public,t en présence de certaines équipes, des jurys, et aussi un tapis-rouge en bord de mer avec de nombreuses stars pour la cérémonie de remise des prix. Cette année reste spéciale avec une édition de Cabourg réduite à 3 jours (au lieu de 5  habituellement) du 29 juin au 1er juillet, mais avec un concentré de films en avant-première.

Le palmarès :

- Grand Prix du Jury : A l’abordage de Guillaume Brac

Guillaume Brac a révélé au cinéma deux interprètes de théâtre ,Vincent Macaigne et Laure Calamy (depuis devenus des noms de plusieurs gros films) avec son moyen-métrage Un monde sans femme sorti en 2012. Son court-métrage précédent, Le Naufragé , avec Vincent Macaigne (déjà), était d'ailleurs à Cabourg en 2010. Ce nouveau film A l’abordage, déjà présenté à Berlin, flirte en apparence avec le cinéma d'Éric Rohmer. mais il se révèle progressivement plein d'audace autant en traits d'humour qu'en petites observations de la société. C'est un grand film romantique (joué par  des jeunes du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris), déjà l'un des meilleur film français de l'année ...

- Mention Spéciale du Jury : Balloon de Pema Tseden (sortie le 18 novembre 2020)

Les films de Pema Tseden sont à chaque des invitations à la poésie et au voyages dans diverses régions du Tibet, et on a la chance que certains sortent en salles en France : Tharlo en 2018 et Jinpa en 2020 après être sélectionnés aux festivals de Venise et de Vesoul (en remportant d'ailleurs 2 Cyclo d'or), ce dernier Balloon va suivre la même trajectoire (Venise, puis Vesoul) avec une sortie à venir prévue au 18 novembre 2020. Balloon est son film peut-être le plus 'accessible' avec en particulier une histoire d'amour contrariée (et aussi derrière le sujet de l'accès à des moyens de contraception) : cette mention spéciale du Festival Romantique de Cabourg est logique.

- Meilleur court-métrage : La Grande nuit de Sharon Hakim
- Prix du Jury court-métrage : Aline de Simon Guélat
- Mention Spéciale du Jury Court-Métrage : Shakira de Noémie Merlant
- Meilleure actrice court-métrage ex-aequo : Catalina Danca dans Shakira et Tamara Saade dans La Grande nuit
- Meilleur acteur court-métrage ex-aequo : Paulin Jaccoud et Schemci Lauth dans Aline

La spécificité du Festival de Cabourg est aussi de décerner des prix, le romantique Swann d'Or, qui viennent saluer les talents des films français de l'année entre chaque été. L'un de ces films est d'ailleurs de nouveau distribué en salles depuis leur réouverture : De Gaulle avec Lambert Wilson

- Swann d’Or du meilleur film : Gloria Mundi de Robert Guédiguian
- Swann d’Or de la meilleure réalisation : Nicolas Bedos pour La Belle Époque
- Prix Gonzague Saint-Bris du scénario adapté d'une oeuvre littéraire : Seules les bêtes par Dominik Moll et Gilles Marchand (d’après le roman de Colin Niel)
- Swann d’Or de la meilleure actrice : Chiara Mastroianni dans Chambre 212 de Christophe Honoré
- Swann d’Or du meilleur acteur : Lambert Wilson dans De Gaulle de Gabriel Le Bomin
- Swann d’Or de la révélation féminine : Luàna Bajrami dans Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma
- Swann d’Or de la révélation masculine : Benjamin Voisin dans Un vrai bonhomme de Benjamin Parent
- Swann d’Or du meilleur premier film : Tu mérites un amour de Hafsia Herzi

Par ailleurs les Prix Premiers Rendez-Vous qui récompensent les débuts à l’écran d’une actrice et d’un acteur dans un premier grand rôle ont été donné à Zahia Dehar dans Une Fille facile de Rebecca Zlotowski et à Alexandre Wetter dans Miss de Ruben Alves

César 2020: « Les Misérables » triomphe

Posté par vincy, le 28 février 2020

Florence Foresti a ouvert cette cérémonie pas comme les autres, avec Tchéky Karyo, qui ne s'est pas "rasé depuis Nikita". La 45e cérémonie des "connards, euh des César" a commencé avec un film court où elle parodie le Joker, personnage qui, rappelons-le, tente de faire rire en se croyant fait pour le stand-up.

Comme quoi le cinéma américain est toujours plus inspirant pour les ouvertures de cette soirée annuelle. Mais il fallait bien chauffer la salle depuis que ces César étaient menacés de gel. "Ça va la diversité? Vous vous êtes crus à la MJC de Bobigny. ici, c'est l'élite, on dégage".  Une polémique de moins. "Je suis très heureuse d'être là... enfin non... je suis très courageuse. Elle a bien choisi son année pour revenir la Foresti", balance-t-elle. "On est sur du rire bio".

Brillante, évidemment, elle s'est moquée de l'époque avec son autodérision habituelle (blackface et salut nazi): "Il semblerait que je sois blanche, hétéro, d'héritage chrétien. C'est pas grave!" Mais évidemment on l'attendait sur J'accuse -" douze moments où on va avoir un souci". Et elle s'en est bien sortie, avouons-le. Piquant avec humour Céline Sciamma et son équipe à 80% féminine, loin des objectifs du collectif 50/50. Du coronavirus à la bite de Benjamin Griveaux, toute l'actu y est passée pendant la cérémonie. Jusqu'à se payer l'Académie: "Y a plus de patron, c'est pas une intérim qui va m'arrêter". Jusqu'à rencontrer Isabelle Adjani dans un sketch filmé. Rappelons que Foresti avait fait il y a 5 ans une parodie de la star qui est devenue culte. Et Adjani de jouer les fausses folles, reprenant ainsi le sketch télévisuel de Foresti.

Sandrine Kiberlain a alors ouvert la soirée en tant que présidente. "Heureuse et touchée" d'être présidente de cette cérémonie, "la dernière d'une époque, la première d'une nouvelle", elle a pesé chacun de ses mots et clamé un discours résolument féministe. Un discours très social aussi  "Je crois profondément aux vertus de la crise" affirme-t-elle, citant Victor Hugo, mai 68, mais aussi des films oubliés par les nominations comme Les invisibles, C'est ça l'amour et Tu mérites un amour. Classe.

Moins convaincants, les discours des remettants, trop insistants, maladroits, parfois lourds ou plombants (on ne le dira jamais assez: l'écriture est le parent pauvre du cinéma), ou alors complètement insipides. Dommage parce que ça allait dans le bon sens de l'inclusion et de la diversité. Au final, beaucoup d'intermèdes étaient trop longs et assez vains. Il a fallu attendre deux heures et demi pour passer aux catégories reines. Imaginez notre supplice. Heureusement, il y a eu le bel hommage à Agnès Varda, en chanson, en voix et en images.

La diversité, l'égalité et la mixité étaient pourtant sur scène, notamment avec beaucoup de femmes lauréates (y compris dans les métiers techniques). Les remettants, bien sûr, mais aussi du côté des lauréats avec la belle double victoire Papicha. Ce n'est pas la seule réalisatrice couronnée puisque Yolande Zauberman a été primée côté documentaires, succédant à Agnès Varda et Mélanie Laurent dans cette catégorie essentiellement masculine. Et le court métrage a récompensé une co-réalisatrice (Lauriane Escaffre).
Avec sa nouvelle règle, le César du public a échappé à Qu'est-ce qu'on a encore fait au bon Dieu?, champion du box office, au profit des Misérables de Ladj Ly.

C'est une fois de plus le festival de Cannes qui cartonne avec J'ai perdu mon corps, La belle époque, Roubaix une lumière, Portrait de la jeune fille en feu, Parasite, Alice et le maire, Les Misérables et Papicha parmi les vainqueurs. Il n'y a pas eu de vrais perdants parmi les multi-nommés. C'est même plutôt un palmarès plutôt équilibré. Et de Roschdy Zem à Anaïs Demoustier en passant par Fanny Ardant et Swann Arlaud, les remerciements étaient beaux, les prix mérités.

Mais c'est bien Roman Polanski, récompensé personnellement par deux César dont celui de la réalisation, qui aura fait un bras d'honneur à tous.  On aurait tellement aimé, pour le symbole, que Céline Sciamma, soit distinguée. Les professionnels ont finalement fait de la résistance en séparant l'homme de l'artiste. Mais c'est quand même une provocation ce César pour Polanski (certes pas le premier). Un "symbole mauvais" comme anticipait le ministre de la Cuture. Adèle Haenel en a quitté la salle. Elle qui a tout bousculé, ouvert la voie, donner de la voix aux femmes, aura finalement été humiliée par les votants de l'Académie. D'autres personnes, dont Céline Sciamma, la suivent en criant "Quelle honte !". Un silence glacial paralyse la salle. Florence Foresti balance un "écoeurée" sur Instagram.

Heureusement, le seul vainqueur est un premier film venue de la banlieue, métissé et certes très masculin. Les Misérables, et son petit budget, a été récompensé quatre fois et sacré par le prix meilleur film. Le cinéma français, terre de contrastes et de contradictions...

Palmarès

César du meilleur film : Les Misérables
César de la meilleure réalisation : Roman Polanski pour J'accuse
César du meilleur premier film : Papicha de Mounia Meddour
César du film d'animation (long métrage) : J'ai perdu mon corps de Jérémy Clapin
César du film d'animation (court métrage) : La nuit des sacs plastiques de Gabriel Harel
César du meilleur film documentaire : M de Yolande Zauberman
César du meilleur court métrage : Pile poil de Lauriane Escaffre et Yvonnick Muller
César du public : Les Misérables
César du meilleur film étranger : Parasite de Bong Joon-ho

César de la meilleure actrice : Anaïs Demoustier dans Alice et le maire
César du meilleur acteur : Roschdy Zem dans Roubaix, une lumière
César du meilleur second-rôle féminin : Fanny Ardant dans La belle époque
César du meilleur second-rôle masculin : Swann Arlaud dans Grâce à Dieu
César du meilleur espoir féminin: Lyna Khoudri dans Papicha
César du meilleur espoir masculin: Alexis Manenti dans Les Misérables

César du meilleur scénario original : Nicolas Bedos pour La belle époque
César de la meilleure adaptation: Roman Polanski et Robert Harris pour J'accuse, d'après le roman D. de Robert Harris
César de la meilleure musique : Dan Levy pour J'ai perdu mon corps
César de la meilleure photo : Claire Mathon pour Portrait de la jeune fille en feu
César du meilleur montage : Flora Volpelière pour Les Misérables
César des meilleurs décors: Stéphane Rozenbaum pour La belle époque
César des meilleurs costumes: Pascaline Chavanne pour J'accuse
César du meilleur son : Nicolas Cantin, Thomas Desjonquières, Raphaël Mouterde, Olivier Goinard et Randy Thom pour Le Chant du loup

3 cinéastes français parmi les talents à suivre de « Variety »

Posté par vincy, le 20 novembre 2019

Variety a dévoilé sa liste annuelle des nouveaux cinéastes à suivre. Parmi les dix réalisateurs prometteurs, le magazine professionnel américain a retenu trois français: Mati Diop, Grand prix du jury à Cannes avec Atlantique, candidat aux Oscars pour le Sénégal, Ladj Ly, Prix du jury à Cannes pour Les Misérables, candidat aux Oscars pour la France, et Nicolas Bedos, pour La Belle époque, son deuxième long-métrage.

Les autres cinéastes sont les américains Esteban Arango (Blast Beat), Radha Blank (The 40-Year-Old Version), Chase Palmer (Naked Singularity), Janicza Bravo (Zola) et Nicole Riegel (Holler), le britannique Rupert Goold (Judy) et l'australienne Shannon Murphy (Babyteeth, qui a fait sensation à Venise).

Ces cinéastes seront honorés au festival de Palm Springs en Californie le 3 janvier.

Ces dernières années, des réalisateurs comme Ali Anbasi, Pippa Bianco, Greta Gerwig, Samuel Maoz, Chloé Zhao, Barry Jenkins, Kleber Mendonça Filho, Maren Ade, Laszlo Nemes, Ciro Guerra, Alex Garland, Matt Ross, Sean Baker, Ava DuVernay, Ruben Osltund avaient été cité dans les listes des réalisateurs à suivre de Variety. C'es la première fois que trois français sont nommés la même année. Xavier Legrand, Julie Ducourneau et Deniz Gamze Erguven avaient été sélectionnés au cours des années récentes.

L’agent OSS 117 envoyé en mission en Afrique

Posté par vincy, le 13 septembre 2019

Le Film Français annonce la mise en production du troisième volet de la franchise française OSS 117. Jean Dujardin avait déjà révélé il y a quelques mois que le projet était en préparation lors de l'émission "Quotidien" sur TMC.

Selon l'hebdomadaire professionnelle, Hubert Bonnisseur de la Bath se verra confier une mission en Afrique cette fois-ci. Le film s'intitulera OSS 117 : alerte rouge en Afrique noire. Le tournage débutera le 18 novembre, près de dix ans après la sortie du deuxième film. Il se déroulera d'abord en France puis durant l'hiver au Kenya. La sortie est prévue pour février 2021.

La société Mandarin cinéma, accompagnée de Gaumont, Canal+ et M6, aura en charge l'un des plus gros budgets de l'année (19M€). Il sera confié à Nicolas Bedos. Michel Hazanavicius n'a pas rempilé, occupé à d'autres projets, notamment l'adaptation en film d'animation du livre de Jean-Claude Grumberg, La plus précieuse des marchandises. Son prochain film, Le prince oublié, sortira le 29 janvier prochain.

Nicolas Bedos (dont le dernier film, la belle époque a été présenté en avant-première à Cannes en mai dernier) a écrit le scénario avec Jean-François Halin, qui avait participé à l'écriture des deux premiers films. L'histoire se situerait cette fois dans les années 1980 OSS 117 serait associé à un nouveau et jeune agent.

Wladimir Yordanoff (Un air de famille) remplacera le défunt Pierre Bellemare à la tête des renseignements français et le casting comprendrait aussi Fatou N’Diaye ("Engrenages").

Le Caire nid d’espions (2006) et Rio ne répond plus (2009) ont cumulé plus de 4,8 millions d'entrées en France.

Nicolas Bedos et Doria Tillier reçoivent le Prix Lucien Barrière 2017

Posté par vincy, le 9 février 2017

Le Prix Cinéma 2017 de la Fondation Barrière «De l'écrit... à l'écran et à la scène» a été décerné à Nicolas Bedos pour la réalisation de son premier long métrage Mr & Mme Adelman, co-écrit avec Doria Tillier. Les deux scénaristes jouent les rôles principaux au côtés de Denis Podalydès, Christiane Millet, Antoine Gouy, Pierre Arditi, Zabou Breitman et Julien Boisselier. Le film sort le 8 mars, distribué par Le Pacte. Il raconte l'histoire de Sarah, qui rencontre Victor en 1971. Elle ne sait pas encore qu’ils vont traverser ensemble 45 ans d’une vie pleine de passion et de secrets, de chagrins et de surprises...

Le jury Cinéma du pri, présidé cette année par l'actrice Emmanuelle Bercot, était composé des comédiens Manu Payet, Emmanuelle Seigner, des réalisateurs Jalil Lespert et Igor Gotesman (Lauréat 2016 de la Fondation) des journalistes Mathieu Charrier, Fred Cavayé et Marie-Elisabeth Rouchy ainsi que de Blandine Harmelin (Directrice artistique du groupe Barrière).

La dotation globale annuelle est de 31 000 euros par discipline, soit 8 000 € remis à l'auteur et 23 000 € attribués à la promotion de l'œuvre primée.

Parmi les œuvres primées depuis la création du prix en 1999, notons Une affaire privée de Guillaume Nicloux, Le Cœur des hommes de Marc Esposito, Tête de turc de Pascal Elbé, Les héritiers de Marie-Castille Mention-Schaar et l'an dernier Five d'Igor Gotesman.

Sandrine Kiberlain et Edouard Baer tournent Imagine

Posté par vincy, le 6 janvier 2015

sandrine kiberlainCésar de la meilleure actrice en février dernier pour Neuf mois ferme, Sandrine Kiberlain enchaîne les sorties et les tournages. Cette année, elle était du dernier film d'Alain Resnais, Aimer, boire et chanter puis fan absolue dans un premier film qui a séduit le public, Elle l'adore. Elle a tourné pour Bruno Podalydès - Comme un avion -, aux côtés d'Agnès Jaoui, Pierre Arditi, Denis Podalydès et Michel Vuillermoz et Philippe Le Guay - Floride - avec Jean Rochefort (lire notre actualité du 19 août).
Elle est actuellement en plein tournage de Imagine, troisième long métrage de Benoît Graffin (12 ans après Café de la plage en 2002).
On ne sait rien de l'histoire du film, hormis le fait que Nicolas Bedos a participé au scénario.

Graffin a surtout collaboré aux scénarios de films comme Après vous..., Hors de Prix, Dans la cour, Sans arme ni haine ni violence, La fille de Monaco, Trois mondes, Cookie, etc...

Dans Imagine, Sandrine Kiberlain est entourée d'Edouard Baer et de Bulle Ogier. Le tournage se terminera fin janvier.

Laurent Laffite, Benjamin Biolay, Yann Barthès et Nicolas Bedos autour d’Agnès Jaoui

Posté par vincy, le 26 août 2011
Brice Cauvin (De Particulier à Particulier) s'apprête à tourner, dès le 20 septembre, L'art de la fugue, d'après le roman éponyme de Stephen McCauley. Le tournage devrait durer trente jours entre Paris et Bruxelles.
Agnès Jaoui sera pour l'occasion entourée d'une pléiade de vedettes cathodiques : l'humoriste Laurent Laffite (à qui l'on doit la présentation désopilante des récents Molière, et sinon vu dans les films de Guillaume Canet), son collègue plus cynique Nicolas Bedos (qui va commencer une chronique dans Marianne), le présentateur sexy et pince-sans-rire Yann Barthès, une ex-vedette de la Star Academy Elodie Frégé (dont les clips signés Catherine Breillat ont fait sensation), sans oublier le chanteur-compositeur-auteur-acteur Benjamin Biolay... A ces chanteurs et humoristes s'ajoutent Guy Marchand et Marie-Christine Barrault, récemment éclairés par Christophe Honoré, respectivement Dans Paris et Non ma fille, tu n'iras pas danser.
Ce sera l'histoire d'Antoine (Laurent Laffite), oyagiste, son compagnon avec qui il doit acheter une maison, sa collègue et amie Ariel (Agnès Jaoui), ses frères le névrosé Gérard et Louis qui est fiancé, son père cardiaque, sa mère acariâtre… Tout va bien, mais rien ne va puisqu'il ne veut pas de la maison, que Gérard ne s’en sort pas de son ex-femme, que Louis trompe sa future… Pendant ce temps, Ariel fait figure d’ouragan dans ce petit monde. Adepte de "l’art de la fugue", d'où le titre, Antoine va devoir prendre une décision…
Le film sera en salles au second trimestre 2012.