War Horse et Funny Girl: après le cinéma, la scène!

Posté par vincy, le 15 décembre 2019

Défiez les grèves, prenez un taxi, un bus, un vélo, et pourquoi pas un cheval pour aller voir deux sublimes spectacles qui se produisent ce mois-ci à Paris.

Cheval de guerre est un film mésestimé de Steven Spielberg, adapté d'un roman culte pour la jeunesse de Michael Morpurgo, paru en 1982. Le prestigieux National Theatre à Londres créé la pièce qui en est l'adaptation en 2007. Depuis War Horse a tourné dans 13 pays et près de 100 villes, devant 8 millions de spectateurs éblouis par les prouesses des marionnettistes  qui font "vivre" les chevaux (et autres animaux) sur scène. Actuellement à La seine musicale, à Boulogne-Billancourt, le spectacle se base sur un récit simple - un jeune paysan voit son cheval, son seul véritable ami, partir sur le front de la première guerre mondiale, et fera tout pour le retrouver.

Epoustouflant

Le cheval respire, bouge ses oreilles, n'est jamais immobile. il suffit en pus d'un décor dessiné sur un écran en forme de bout de papier déchiré pour comprendre où se déroule l'histoire. Avec un minimum de décors, on voyage de la ferme au village, de la France aux tranchées. Rarement, le théâtre parvient à produire une sensation "cinématographique", proprement émotionnelle. C'est le cas ici avec War Horse, à quelques reprises. Quand Joey se métamorphose de poulain à bel étalon, c'est un premier choc. Et que dire des scènes de guerre - avec le char ou dans le piège des barbelés - époustouflantes. Sans oublier le suspens vers l'épilogue où les deux héros manquent de se retrouver. Bien sûr, la plus belle scène est proprement théâtrale: la mort de Topthorn où l'on frissonne à la simple vue de son âme incarnée par ses marionnettistes.

Cette création a récolté 5 Tony Awards à Broadway, dont celui de la meilleure pièce. Amplement mérité. Et après, on vous conseille de (re)voir) le film de Spielberg. Attention, la dernière représentation est le 29 décembre. En espérant que ces chevaux reviennent à Paris.

Dans le centre de Paris, au très beau théâtre Marigny complètement rénové, c'est un autre film qui débarque sur les planches. Funny Girl est, en fait, à l'origine, un musical typique de Broadway, créé en 1964 au Winter Garden Theatre de Broadway, avec Barbra Streisand dans le rôle principal. Mais c'est sa version cinématographique en 1968, réalisée par William Wyler avec Barbra Streisand et Omar Sharif, qui l'a fit connaître dans le monde entier. C'est avant tout une histoire inspirée de faits réels, celle de Fanny Brice (1891-1951), star comique de cinéma et chanteuse vedette des Ziegfeld Follies à Broadway, et de sa relation houleuse avec l'entrepreneur et joueur Nicky Arnstein.

Le film a été huit fois nommé aux Oscars (pour le meilleur film notamment) et n'en a ramené qu'un: celui de la meilleure actrice pour Streisand.

Bianco fait banco

Difficile de passer après la star américaine, pourtant c'est l'exploit de ce revival (entièrement en anglais, tout comme War Horse, même si certaines traductions laissent à désirer dans les sous-titrages). Bien sûr, l'époque où il se déroule rend certainement quelques dialogues un peu sexistes, en tout cas, peu féministes. Le parcours de Fanny Brice montre cependant qu'une femme peut s'émanciper du patriarcat à condition de ne pas se soumettre pour son beau jabot.

Christina Bianco est proprement fabuleuse, aussi bien en tant que comédienne qu'en tant que chanteuse. Elle envoie, comme on dit. Charismatique, malgré sa petite taille, elle dévore le show du début à la fin, au milieu d'une troupe au casting parfait. Respectant tous les codes de la comédie musicale américaine, Funny Girl offre de l'espace pour les seconds-rôles, notamment la mère et la tante, véritables mères juives excessives. Certaines séquences sont spectaculaires et drôles, à l'image de cette parade patriotique presque parodique.

Le succès est tel que le théâtre Marigny a annoncé des prolongations jusqu'à début mars.

De son vivant: Catherine Deneuve reprendra le tournage au printemps

Posté par vincy, le 14 décembre 2019

Le Parisien confirme que Catherine Deneuve est rentrée chez elle, un mois après un léger AVC, le 5 novembre, en plein tournage du nouveau film d'Emmanuelle Bercot, De son vivant. L'accident a eu lieu dans un hôpital de la banlieue parisienne où se tournait le film. Elle a été prise en charge immédiatement avant d'être transférée à la Fondation Adolphe de Rothschild, à Paris.

"De nombreux passants et commerçants l'ont vu déambuler dans son quartier, celui de Saint-Germain-des-Prés" affirme le quotidien. "L'entourage avait rassuré, expliquant que l'AVC était "très limité et donc réversible"" précise le journal.

Mais tout cela a interrompu le tournage du film, où elle retrouve Benoît Magimel avec qui elle avait tourné La tête haute, toujours d'Emmanuelle Bercot. De son vivant raconte le déni d'un fils condamné trop jeune par la maladie, et la souffrance de sa mère.

Après une interruption le 25 novembre, sans l'actrice, le tournage ne reprendra qu'au printemps. L'actrice ayant besoin de repos. Elle sera à l'affiche de la comédie familiale acide La Vérité, le 25 décembre, où elle brille en mère (et star de cinéma) monstrueuse et attachante, face à Juliette Binoche.

Kiberlain et Lindon de nouveau en couple chez Stéphane Brizé

Posté par vincy, le 13 décembre 2019

Dix ans après Mademoiselle Chambon, Vincent Lindon et Sandrine Kiberlain font de nouveau équipe. Le Film Français annonce qu'ils se retrouveront devant la caméra de Stéphane Brizé pour Pour le meilleur et pour le pire. Anthony Bajon (La prière, Au nom de la terre, Tu mérites un amour) sera également au générique, recroisant ainsi Lindon, trois ans après Rodin.

Ce sera l'histoire de Philippe Lemesle, 57 ans, qui voit sa femme partir parce qu'il s'est laissé dévorer par son travail. A bout de souffle, il est cadre dirigeant dans un groupe industriel américain et ne sait plus comment répondre aux injonctions de ses supérieurs. A

Ce neuvième film de Stéphane Brizé, histoire coécrite avec son fidèle partenaire Oliver Gorce, sera produite par Nord-Ouest et distribuée par Diaphana.

Brizé a déjà tourné quatre fois avec Vincent Lindon: Mademoiselle Chambon, Quelques heures de printemps, La loi du marché (Prix d’interprétation au Festival de Cannes en 2015 et le César du meilleur acteur en 2016) et En Guerre, en compétition à Cannes également.

Le tournage débutera en janvier 2020.

Baz Luhrmann veut adapter un roman russe culte

Posté par vincy, le 12 décembre 2019

Alors qu'il s'apprête à tourner un film sur Elvis Presley pour la Warner Bros, Baz Luhrmann a sécurisé les droits pour adapter Le Maître et Marguerite, un roman de l'écrivain soviétique Mikhaïl Boulgakov écrit entre 1927 et 1939.

Le cinéaste australien a longtemps convoité ce livre pour le transposer au cinéma, lui vouant une véritable passion. Cette satire fantastique et désespérée, publiée dans une version censurée dans les années 1960, est une revisitation de la crucifixion du Christ et du pacte de Faust. Boulgakov a écrit plusieurs manuscrits avant son décès en prison en 1940. Son épouse a achevé l'œuvre. Il faudra attendre 1973 pour qu'une version complète du livre soit publiée. Et 1989 pour que la version intégrale paraisse.

Traduit en plus de 40 langues et vendu à 100 millions d'exemplaires, le roman se déroule dans les années 1930. Un magicien, Woland, qui n'est en fait que Satan, et sa bande vise les écrivains, les élites et les rebelles. Les écrivains, poètes et autres auteurs sont les victimes d'un système et finissent morts ou à l'asile. Mais le livre se découpe en trois parties distinctes et ce n'est qu'à la fin que Woland, le Maître (un écrivian aigri), le procureur antique Ponce Pilate et la sorcière Marguerite vont se retrouver dans un grand bal de Satan.

Le roman a souvent inspiré musicien, écrivains et évidemment réalisateurs, qui n'ont souvent pris qu'une des trois parties, et souvent celle de Ponce Pilate, biblique. Andrzej Wajda a ainsi réalisé Pilatus und Andere pour la télévision allemande. Les cinéastes d'Europe de l'Est ont été nombreux à transposer l'histoire.En 2013, le producteur américain Scott Steindorff avait annoncé un projet américain. Caroline Thompson en avait écrit le scénario. Le producteur jeta l'éponge en 2017 et les droits d’auteur du roman Le maître et Marguerite ont alors été attribués à Svetlana Migunova-Dali, co-propriétaire de la maison de production Logos Film Company à Moscou, et Grace Loh, chef de la société de production New Crime Productions à Hollywood. C'est avec elles que Baz Luhrmann a négocié. D'ici la mise en production du projet, on verra peut-être la version du réalisateur russe Nikolaï Lebedev, qui a profité d'un gros budget (11,5 millions d'euros), et qui devrait sortir en 2021.

Le film sur Elvis de Baz Luhrmann sortira lui aussi en 2021, avec Austin Butler, Tom Hanks et Olivia DeJonge.

Surprises et snobés parmi les nominations aux Screen Actors Guild Awards

Posté par vincy, le 12 décembre 2019

Les nominations dévoilées par la Screen Actors Guild, la guilde la plus puissante d'Hollywood, et celle qui compte le plus de votants aux Oscars, ont chamboulé les pronostics pour les Oscars. Jusque là parmi les favoris côté acteur, après avoir reçu une nomination aux Golden Globes et deux prix d'interprétation majeurs (Critiques de New York et de Los Angeles), Antonio Banderas (Douleur et Gloire) n'a pas été nommé. Idem pour Eddie Murphy avec Dolemite is my Name et Adam Sandler avec Uncut Gems.

Marriage Story n'a pas été retenu pour le prix du meilleur ensemble mais Scarlett Johansson s'offre un beau doublé (avec Jojo Rabbit). The Two Popes (Les deux papes), autre film Netflix, n'a pas plus imprimé, alors que les Golden Globes l'ont placé assez haut.

Little Women a été complètement snobé, tout comme 1917. Si The Irishman, avec Once Upon a Time in Hollywood et Bombshell (Scandale), est le film le plus nommé (et toujours le favori pour l'Oscar du meilleur film), De Niro est une fois de plus absent des listes finales. Et parmi les autres oubliés, il y a Awkwafina (The Farewell)...

Evidemment le jeu de chaises musicales a fait des heureux: Taron Egerton (Rocketman) revient dans la course, Parasite s'affirme un peu plus avec une citation pour le meilleur ensemble, tout comme Bombshell qui place en plus ses trois actrices (y compris Kidman, pourtant absente pour la série Big Little Lies). Et, on ne l'avait pas vu venir, dans cette catégorie du meilleur ensemble, Jojo Rabbit s'invite dans la danse.

On y verra plus clair le 19 janvier avec l'annonce des lauréats. Une chose est certaine, la compétition va être très ouverte pour les Oscars.

Acteur
Christian Bale (Le Mans 66)
Leonardo DiCaprio (Once Upon a Time in Hollywood)
Adam Driver (Marriage Story)
Taron Egerton (Rocketman)
Joaquin Phoenix (Joker)

Actrice
Cynthia Erivo (Harriet)
Scarlett Johansson (Marriage Story)
Lupita Nyong’o (Us)
Charlize Theron (Bombshell)
Renée Zellweger (Judy)

Second-rôle masculin
Jamie Foxx (Just Mercy)
Tom Hanks (A Beautiful Day in the Neighborhood)
Al Pacino (The Irishman)
Joe Pesci (The Irishman)
Brad Pitt (Once Upon a Time in Hollywood)

Second-rôle féminin
Laura Dern (Marriage Story)
Scarlett Johansson (Jojo Rabbit)
Nicole Kidman (Bombshell)
Jennifer Lopez (Hustlers)
Margot Robbie (Bombshell)

Ensemble du casting
Bombshell (Lionsgate)
The Irishman (Netflix)
Jojo Rabbit (Fox)
Once Upon a Time in Hollywood (Sony)
Parasite (Neon)

Acteur - minisérie/téléfilm
Mahershala Ali (True Detective)
Russell Crowe (The Loudest Voice)
Jared Harris (Chernobyl)
Jharrel Jerome (When They See Us)
Sam Rockwell (Fosse/Verdon)

Actrice - - minisérie/téléfilm
Patricia Arquette (The Act)
Toni Collette (Unbelievable)
Joey King (The Act)
Emily Watson (Chernobyl)
Michelle Williams (Fosse/Verdon)

Acteur - série dramatique:
Sterling K. Brown (This Is Us)
Steve Carell (The Morning Show)
Billy Crudup (The Morning Show)
Peter Dinklage (Game of Thrones)
David Harbour (Stranger Things)

Actrice - série dramatique
Jennifer Aniston (The Morning Show)
Helena Bonham Carter (The Crown)
Olivia Colman (The Crown)
Jodie Comer (Killing Eve)
Elisabeth Moss (The Handmaid’s Tale)

Acteur - comédie
Alan Arkin (The Kominsky Method)
Michael Douglas (The Kominsky Method)
Bill Hader (Barry)
Andrew Scott (Fleabag)
Tony Shalhoub (The Marvelous Mrs. Maisel)

Actrice - comédie:
Cristina Applegate (Dead to Me)
Alex Borstein (The Marvelous Mrs. Maisel)
Rachel Brosnahan (The Marvelous Mrs. Maisel)
Catherine O’Hara (Schitt’s Creek)
Phoebe Waller-Bridge (Fleabag)

Ensemble du casting - série dramatique
Big Little Lies (HBO)
The Crown (Netflix)
Game of Thrones (HBO)
The Handmaid’s Tale (Hulu)
Stranger Things (Netflix)

Ensemble du casting - série comique
Barry (HBO)
Fleabag (Amazon)
The Kominsky Method (Netflix)
The Marvelous Mrs. Maisel (Amazon)
Schitt’s Creek (CBC Television)

Cascades - séries
Game of Thrones
GLOW
Stranger Things
The Walking Dead
Watchman

Cascades - cinéma:
Avengers: Endgame
Le Mans 66
The Irishman
Joker
Once Upon a Time in Hollywood

3 bonnes raisons de voir Lola vers la mer de Laurent Micheli

Posté par wyzman, le 11 décembre 2019

Deux ans après le très intelligent Even Lovers Get the Blues, Laurent Micheli s'intéresse à nouveau aux passions qui dévorent une jeunesse marginale. Après la peur de l'attachement, le réalisateur-scénariste belge propose une plongée consciencieuse dans l'enfer que représente le quotidien des femmes transgenres. Lola vers la mer est à voir de toute urgence. Voici pourquoi.

Une histoire simple. Jeune fille transgenre de 18 ans, Lola apprend qu'elle va pouvoir être opérée. Malheureusement, sa mère qui devait l'aider financièrement vient de décéder. Afin de respecter ses dernières volontés, Lola embarque donc dans un voyage vers les plages belges avec un père qu'elle n'a pas vu depuis deux ans. Mais au fil des kilomètres, le père et la fille réalisent qu'ils ne sont peut-être pas si différents l'un de l'autre... Pour camper ses deux personnages, Laurent Micheli s'est entouré d'acteurs taillés pour ces rôles. L'actrice elle-même transgenre Mya Bollaers rayonne et rend justice à des personnages trop souvent confiés à des acteurs.trices cisgenres et donc incapables de révéler toute la douleur vécue par ces individus. En face, Benoît Magimel est particulièrement convaincant. Confronté à sa propre virilité lorsqu'il comprend que son fils a toujours été une fille, l'acteur récemment à l'affiche d'Une fille facile de Rebecca Zlotowski  semble se bonifier avec le temps.

Un road-movie atypique. Si Lola vers la mer s'intéresse au regard que les personnes transgenres subissent, c'est bien la relation père-fille qui captive Laurent Micheli — autant que le spectateur. A la fois en colère et en plein deuil, le père de Lola ne parvient pas à comprendre les motivations de sa fille. Miroir adéquat des proches incapables de percevoir la douleur de ces individus, le road-trip du duo s'accompagne sans surprise d'une trajectoire intellectuelle voire spirituelle. Lionel a toujours été Lola mais Lola n'est pas Lionel. Et c'est cette antithèse que Philippe (Benoît Magimel) se refuse à appréhender. Au détour de passages tragi-comiques (le club de strip-tease, le seau de peinture, les klaxons d'automobilistes, etc.), Lola vers la mer délivre son lot de séquences nécessaires pour comprendre l'importance de la filiation dans l'acceptation des personnes transgenres tout en nous faisant rire.

Un film sur la différence. A l'inverse du Girl de Lukas Dhont, Lola vers la mer évite tout voyeurisme et ne fétichise pas le corps de son interprète principale. Il n'est pas ici question d'une personne en pleine transformation mais bien de la manière dont le reste du monde accepte ce changement — qui ne le regarde pourtant pas. Grâce à un style naturaliste qui n'est pas sans rappeler le documentaire et une bande-son intemporelle, Lola vers la mer évite également le jargon médical pour ne laisser qu'une seule impression, celle d'un film qui dépasse sa thématique. A quelques passages près, le film pourrait ainsi évoquer une adolescente révélant son homosexualité, une éventuelle grossesse ou un désir de tatouage. Bref, quelque chose de bien moins tabou à l'heure où nous écrivons ces lignes. Porté par une seule envie, celle de faire un film authentique, Laurent Micheli a même le temps de sublimer Bruxelles et la côte belge et d'offrir un nouveau rôle surprenant au beau Sami Outalbali. Un exploit !

Les premières images du Pinocchio de Matteo Garrone

Posté par vincy, le 11 décembre 2019

Une nouvelle version de Pinocchio sera dans les salles françaises le 18 mars 2020. Cette fois-ci, c'est Matteo Garrone qui en est le réalisateur. Le film pourrait être l'un des événements de la Berlinale, mais avant cela il testera son succès auprès des spectateurs italiens dès le 19 décembre.

Selon la note d'intention, il s'agira de l'adaptation fidèle du conte de Carlo Collodi, paru en 1883, en utilisant l'art des maquillages et des trucages plutôt que les technologies numériques. "Quiconque s'est approché de Pinocchio a toujours pris la liberté de réinventer, d'actualiser. Chaque époque a cherché à se l'approprier. De sorte qu'en relisant l'original, presque tout y paraît inédit" explique le réalisateur.

Matteo Garrone, Grand prix du jury à Cannes pour Gomorra en 2008 et Reality en 2012, renoue avec son amour des fables, quatre ans après Tale of Tales, présenté lui aussi à Cannes, tout comme son dernier film, Dogman (2018).

Le rôle de Gepetto sera interprété par Roberto Benigni. C'est son premier film depuis 2012 (To Rome with love de Woody Allen). Benigni, Grand prix du jury à Cannes pour La vie est belle en 1997, avait lui-même réalisé une version de Pinocchio en 2002, où il incarnait le pantin au nez qui s'allonge quand il ment.

Federico Ielapi (Pinocchio), Rocco Papaleo (Gatto), Marine Vacth (Fata Turchina) et Massimo Ceccherini (Volpe) complètent le casting.

Outre la version de Walt Disney en 1940, Pinocchio a été le héros de nombreux films et variations cinématographiques comme A.I. Intelligence artificielle de Steven Spielberg. Guillermo del Toro prépare lui-même une adaptation pour 2021 pour Netflix.

Notre guide pour le 17e Carrefour de l’animation

Posté par MpM, le 10 décembre 2019

La 17e édition du Carrefour de l'animation, qui se tient au Forum des images du 11 au 15 décembre, vient clore une année qui fut extrêmement riche pour le cinéma d'animation en général, et pour l'animation française en particulier.

Citons en vrac le Grand prix à la Semaine de la critique pour J'ai perdu mon corps de Jérémy Clapin, puis son doublé Cristal du long métrage et prix du public à Annecy, la sélection à Un Certain Regard des Hirondelles de Kaboul de Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec et de La Fameuse invasion des ours en Sicile de Lorenzo Mattotti, les multiples hommages rendus à Jean-François Laguionie dont le dernier film en date, Le Voyage du Prince, vient tout juste de sortir... sans oublier la formidable vitalité du court métrage, de L'Heure de l'Ours d'Agnès Patron qui était en sélection officielle à Cannes et vient de remporter le grand prix des Sommets de l'animation de Montréal, à Moutons, loup et tasse de thé de Marion Lacourt découvert notamment à Locarno, en passant par Mémorable de Bruno Collet qui a lui aussi réussi un doublé Cristal et Prix du Public à Annecy.

On a le sentiment que l'animation a de plus en plus la visibilité qu'elle mérite, parvenant enfin à s'extraire des préjugés et du manque de connaissance, voire parfois d'intérêt, de la part des professionnels comme du public. Il reste évidemment beaucoup à faire, mais aussi beaucoup à découvrir, et tout autant de raisons de s'enthousiasmer. C'est pourquoi la longévité du Carrefour de l'animation, organisé pour la 17e fois par le Forum des images, est une chance pour les cinéphiles franciliens, qui pourront cette année encore découvrir un vaste panorama de ce qu'est l'animation contemporaine à travers des avant-premières, des programmes de courts, des focus sur des studios ou des réalisateurs et des work-in-progress. Pour ne rien rater de cette édition 2019 et de ses multiples événements, suivez le guide !

Bombay Rose de Gitanjali Rao : une ouverture sous le signe de la peinture animée

C'est rien de dire que l'on attendait le premier long métrage de Gitanjali Rao, réalisatrice indienne dont le travail fut notamment montré à la Semaine de la Critique à Cannes en 2014 (TrueLoveStory). Après une première remarquée en ouverture de la Semaine de la Critique de Venise cette année, Bombay rose sera présenté en grande avant-première au Carrefour. Le film, qui raconte une romance impossible sur fond de cinéma bollywoodien, a été entièrement peint à la main. Une rencontre avec la réalisatrice permettra notamment d'en savoir plus sur ce mode de création particulier à travers un making-off exceptionnel.

Focus sur Konstantin Bronzit : la masterclasse phare


C'est la première fois que le réalisateur russe Konstantin Bronzit vient au Carrefour de l'animation ! Il présentera une rétrospective de son travail et donnera par ailleurs une masterclasse exceptionnelle. L'occasion de découvrir son long métrage inédit Aliocha Popovitch et Tougarine Zmeï et une sélection de ses courts métrages (Le Chat et la Renarde, Le Dieu, Au bout du monde, etc.), mais aussi d'en savoir plus sur la méthode de travail et les inspirations de cet acteur central de l'animation contemporaine.

Away de Gints Zilbalodis : l'inédit à ne rater sous aucun prétexte


Récompensé par le premier prix de la section Contrechamp lors du dernier festival d'Annecy, Away est probablement la plus grande découverte de l'année côté cinéma d'animation. Rares sont ceux qui avaient vu venir ce long métrage letton réalisé quasiment seul par un jeune cinéaste de 25 ans ! D’une grande beauté sensorielle, il raconte sur un mode minimaliste et contemplatif la quête d'un jeune homme littéralement tombé du ciel dans un monde inconnu pour trouver une issue et échapper à la créature fantomatique qui le poursuit.

L'extraordinaire voyage de Marona : l'avant-première à voir en famille


Attendu dans les salles le 8 janvier, L'extraordinaire voyage de Marona pourrait bien déjà être le plus beau film de l'année 2020 (il fait en tout cas résolument partie des coups de coeur du dernier festival d'Annecy où il était en compétition). Explosion de couleurs et d'émotions, le nouveau long métrage de la réalisatrice Anca Damian (Le voyage de Monsieur Crulic) est une splendeur visuelle qui raconte la vie mouvementée d'une petite chienne nommée Marona. Si le sujet peut a priori sembler rebutant pour un public adulte, l'audace formelle et les innombrables idées visuelles et poétiques de la réalisatrice en font un film éblouissant et précieux.

Coup de projecteur sur Patar et Aubier : la rencontre décalée


On ne présente plus Vincent Patar et Stéphane Aubier à qui l'on doit l'inénarrable Panique au village, décliné en une série, un long et plusieurs courts métrages. Le duo viendra présenter son prochain projet, la série Chien Pourri, ainsi qu'un documentaire qui lui est consacré, signé Fabrice du Welz, et proposera également une rencontre autour d'une sélection de leurs cours métrages.

Les courts métrages pro et étudiants : les fondamentaux


Format phare du cinéma d'animation, le court métrage est évidemment à l'honneur au Carrefour, qui propose quatre programmes de courts français et une sélection de films d'école. On pourra ainsi revoir certains des grands succès de l'année, comme L'Heure de l'ours d'Agnès Patron ou Moutons, loup et tasse de thé de Marion Lacourt, mais aussi des films qui sont en début de carrière à l'image des Songes de Lhomme de Florent Morin et d'Asmahan, la diva de Chloé Mazlo.

Hommage à Rosto : la mémoire vive


"Voir ou revoir ses films, écouter sa musique, pleurer et rire", tel est le programme de la soirée imaginée avec Nicolas Schmerkin, son producteur français fidèle (Autour de Minuit), et ses proches pour rendre hommage à l'auteur, réalisateur, illustrateur et musicien néerlandais Rosto décédé en mars dernier. Les quatre films de sa tétralogie (No Place Like Home (2008) ; Lonely Bones (2013) ; Splintertime (2014) et Reruns (2018)) et le documentaire Everything’s Different, Nothing Has Changed de Joao MB Costa et Rob Gradisen seront projetés.

A noter enfin que de nombreuses rencontres autour de la "fabrication de l'animation" auront également lieu tout au long du festival, avec notamment une rencontre autour du prochain long métrage de Benoit Chieux, Sirocco et le royaume des courants d'air, et un focus sur le studio Vivement Lundi ! Les amateurs de cinéma japonais seront également comblés avec une programmation dédiée : hommage à Satoshi Kon, avant-premières des Mondes parallèles de Yuhei Sakuragi et de Ride your wave de Masaaki Yuasa, ou encore projection du film culte Ghost in the shell de Mamoru Oshii. Par ailleurs, plusieurs événement à destination des professionnels sont également organisés, dont un rendez-vous autour de l'écriture du court métrage d'animation.

Critics’ Choice Awards 2020 : The Irishman décroche 14 nominations

Posté par wyzman, le 9 décembre 2019

Longtemps baptisés Broadcast Film Critics Association Award, les Critics’ Choice Awards continuent d’être la cérémonie de remise de prix que l’on a tendance à oublier mais qui en dit long sur la suite de la saison. Organisée chaque année par l’American-Canadian Broadcast Film Critics Association (BFCA) et ce depuis 1996, les Critics’ Choice Awards ont pour ambition de récompenser les meilleures productions cinématographiques et télévisuelles.

Mais à l’inverse de ses concurrentes, cette cérémonie n’a pas peur de changer le nombre de nommés possibles. Une manière de faire qui lui permet cette année de sur-nommer The Irishman de Martin Scorsese (14 mentions) tandis que la série de Netflix When They See Us (6 mentions) fait de l’ombre à celles de NBC et Pop : This Is Us et Schitt’s Creek ne décrochent en effet « que » 5 nominations. On notera bien évidemment les 2 mentions de Once Upon a Time… in Hollywood de Quentin Tarantino ainsi que les 9 nominations de Little Women de Greta Gerwig. Des films qui, à l’instar de The Irishman, devraient terminer leur course aux Oscars, le 9 février prochain.

Avant cela et côté séries, la lutte sera bien évidemment acharnée entre les projets phares de HBO (Game Of Thrones, Watchmen) et ceux de Netflix (The Crown). Si le premier studio a longtemps régné sur les cérémonies de remise de prix, depuis quelques années, l’impact de Netflix n’est plus à prouver. Ainsi, après avoir changé la donne aux Emmy Awards, le géant du streaming peut se vanter d’avoir récolté 61 nominations à travers toutes les catégories quand HBO devra se contenter de 33 mentions… Pour connaître les gagnants des Critics’ Choice Awrads 2020, il faudra simplement attendre le 12 janvier, date à laquelle la cérémonie sera retransmise sur The CW, la chaîne qui diffuse entre autres The Flash, Riverdale et Dynasty.

Meilleur film

1917
Ford v Ferrari
The Irishman
Jojo Rabbit
Joker
Little Women
Marriage Story
Once Upon a Time… in Hollywood
Parasite
Uncut Gems

Meilleur acteur

Antonio Banderas – Pain and Glory
Robert De Niro – The Irishman
Leonardo DiCaprio – Once Upon a Time… in Hollywood
Adam Driver – Marriage Story
Eddie Murphy – Dolemite Is My Name
Joaquin Phoenix – Joker
Adam Sandler – Uncut Gems

Meilleure actrice

Awkwafina – The Farewell
Cynthia Erivo – Harriet
Scarlett Johansson – Marriage Story
Lupita Nyong’o – Us
Saoirse Ronan – Little Women
Charlize Theron – Bombshell
Renée Zellweger – Judy

Meilleur acteur dans un second rôle

Willem Dafoe – The Lighthouse
Tom Hanks – A Beautiful Day in the Neighborhood
Anthony Hopkins – The Two Popes
Al Pacino – The Irishman
Joe Pesci – The Irishman
Brad Pitt – Once Upon a Time… in Hollywood

Meilleure actrice dans un second rôle

Laura Dern – Marriage Story
Scarlett Johansson – Jojo Rabbit
Jennifer Lopez – Hustlers
Florence Pugh – Little Women
Margot Robbie – Bombshell
Zhao Shuzhen – The Farewell

Meilleur.e jeune acteur.trice

Julia Butters – Once Upon a Time… in Hollywood
Roman Griffin Davis – Jojo Rabbit
Noah Jupe – Honey Boy
Thomasin McKenzie – Jojo Rabbit
Shahadi Wright Joseph – Us
Archie Yates – Jojo Rabbit

Meilleur casting

Bombshell
The Irishman
Knives Out
Little Women
Marriage Story
Once Upon a Time… in Hollywood
Parasite

Meilleur réalisateur

Noah Baumbach – Marriage Story
Greta Gerwig – Little Women
Bong Joon Ho – Parasite
Sam Mendes – 1917
Josh Safdie and Benny Safdie – Uncut Gems
Martin Scorsese – The Irishman
Quentin Tarantino – Once Upon a Time… in Hollywood

Meilleur scénario original

Noah Baumbach – Marriage Story
Rian Johnson – Knives Out
Bong Joon Ho and Han Jin Won – Parasite
Quentin Tarantino – Once Upon a Time… in Hollywood
Lulu Wang – The Farewell

Meilleur scénario adapté

Greta Gerwig – Little Women
Noah Harpster and Micah Fitzerman-Blue – A Beautiful Day in the Neighborhood
Anthony McCarten – The Two Popes
Todd Phillips & Scott Silver – Joker
Taika Waititi – Jojo Rabbit
Steven Zaillian – The Irishman


Meilleure photographie

Jarin Blaschke – The Lighthouse
Roger Deakins – 1917
Phedon Papamichael – Ford v Ferrari
Rodrigo Prieto – The Irishman
Robert Richardson – Once Upon a Time… in Hollywood
Lawrence Sher – Joker

Meilleurs décors

Mark Friedberg, Kris Moran – Joker
Dennis Gassner, Lee Sandales – 1917
Jess Gonchor, Claire Kaufman – Little Women
Lee Ha Jun – Parasite Barbara Ling, Nancy Haigh – Once Upon a Time… in Hollywood
Bob Shaw, Regina Graves – The Irishman
Donal Woods, Gina Cromwell – Downton Abbey

Meilleur montage

Ronald Bronstein, Benny Safdie – Uncut Gems
Andrew Buckland, Michael McCusker – Ford v Ferrari
Yang Jinmo – Parasite
Fred Raskin – Once Upon a Time… in Hollywood
Thelma Schoonmaker – The Irishman
Lee Smith – 1917

Meilleurs costumes

Ruth E. Carter – Dolemite Is My Name
Julian Day – Rocketman
Jacqueline Durran – Little Women
Arianne Phillips – Once Upon a Time… in Hollywood
Sandy Powell, Christopher Peterson – The Irishman
Anna Robbins – Downton Abbey

Meilleur maquillage et coiffure

Bombshell
Dolemite Is My Name
The Irishman
Joker
Judy
Once Upon a Time… in Hollywood
Rocketman

Meilleurs effets spéciaux

1917
Ad Astra
The Aeronauts
Avengers: Endgame
Ford v Ferrari
The Irishman
The Lion King

Meilleur film d’animation

Abominable
Frozen II
How to Train Your Dragon: The Hidden World
I Lost My Body
Missing Link
Toy Story 4

Meilleur film d’action

1917
Avengers: Endgame
Ford v Ferrari
John Wick: Chapter 3 - Parabellum
Spider-Man: Far From Home

Meilleure comédie

Booksmart
Dolemite Is My Name
The Farewell
Jojo Rabbit
Knives Out

Meilleur film d’horreur ou de science-fiction

Ad Astra
Avengers: Endgame
Midsommar
Us

Meilleur film en langue étrangère

Atlantics
Les Misérables
Pain and Glory
Parasite
Portrait of a Lady on Fire

Meilleure chanson

"Glasgow (No Place Like Home)" – Wild Rose
"(I’m Gonna) Love Me Again" – Rocketman
"I’m Standing With You" – Breakthrough
"Into the Unknown" – Frozen II
"Speechless" – Aladdin
"Spirit "– The Lion King
"Stand Up" – Harriet

Meilleure bande originale

Michael Abels – Us
Alexandre Desplat – Little Women
Hildur Guðnadóttir – Joker
Randy Newman – Marriage Story
Thomas Newman – 1917
Robbie Robertson – The Irishman


Meilleure série dramatique

The Crown (Netflix)
David Makes Man (OWN)
Game of Thrones (HBO)
The Good Fight (CBS All Access)
Pose (FX)
Succession (HBO)
This Is Us (NBC)
Watchmen (HBO)

Meilleur acteur dans une série dramatique

Sterling K. Brown – This Is Us (NBC)
Mike Colter – Evil (CBS)
Paul Giamatti – Billions (Showtime)
Kit Harington – Game of Thrones (HBO)
Freddie Highmore – The Good Doctor (ABC)
Tobias Menzies – The Crown (Netflix)
Billy Porter – Pose (FX)
Jeremy Strong – Succession (HBO)

Meilleure actrice dans une série dramatique

Christine Baranski – The Good Fight (CBS All Access)
Olivia Colman – The Crown (Netflix)
Jodie Comer – Killing Eve (BBC America)
Nicole Kidman – Big Little Lies (HBO)
Regina King – Watchmen (HBO)
Mj Rodriguez – Pose (FX)
Sarah Snook – Succession (HBO)
Zendaya – Euphoria (HBO)

Meilleur acteur de second rôle dans une série dramatique

Asante Blackk – This Is Us (NBC)
Billy Crudup – The Morning Show (Apple)
Asia Kate Dillon – Billions (Showtime)
Peter Dinklage – Game of Thrones (HBO)
Justin Hartley – This Is Us (NBC)
Delroy Lindo – The Good Fight (CBS All Access)
Tim Blake Nelson – Watchmen (HBO)

Meilleure actrice de second rôle dans une série dramatique

Helena Bonham Carter – The Crown (Netflix)
Gwendoline Christie – Game of Thrones (HBO)
Laura Dern – Big Little Lies (HBO)
Audra McDonald – The Good Fight (CBS All Access)
Jean Smart – Watchmen (HBO)
Meryl Streep – Big Little Lies (HBO)
Susan Kelechi Watson – This Is Us (NBC)

Meilleure série comique

Barry (HBO)
Fleabag (Amazon)
The Marvelous Mrs. Maisel (Amazon)
Mom (CBS)
One Day at a Time (Netflix)
PEN15 (Hulu)
Schitt’s Creek (Pop)

Meilleur acteur dans une série comique

Ted Danson – The Good Place (NBC)
Walton Goggins – The Unicorn (CBS)
Bill Hader – Barry (HBO)
Eugene Levy – Schitt’s Creek (Pop)
Paul Rudd – Living with Yourself (Netflix)
Bashir Salahuddin – Sherman's Showcase (IFC)
Ramy Youssef – Ramy (Hulu)

Meilleure actrice dans une série comique

Christina Applegate – Dead to Me (Netflix)
Alison Brie – GLOW (Netflix)
Rachel Brosnahan – The Marvelous Mrs. Maisel (Amazon)
Kirsten Dunst – On Becoming a God in Central Florida (Showtime)
Julia Louis-Dreyfus – Veep (HBO)
Catherine O'Hara – Schitt’s Creek (Pop)
Phoebe Waller-Bridge – Fleabag (Amazon)

Meilleur acteur de second rôle dans une série comique

Andre Braugher – Brooklyn Nine-Nine (NBC)
Anthony Carrigan – Barry (HBO)
William Jackson Harper – The Good Place (NBC)
Daniel Levy – Schitt’s Creek (Pop)
Nico Santos – Superstore (NBC)
Andrew Scott – Fleabag (Amazon)
Henry Winkler – Barry (HBO)

Meilleure actrice de second rôle dans une série comique

Alex Borstein – The Marvelous Mrs. Maisel (Amazon)
D'Arcy Carden – The Good Place (NBC)
Sian Clifford – Fleabag (Amazon)
Betty Gilpin – GLOW (Netflix)
Rita Moreno – One Day at a Time (Netflix)
Annie Murphy – Schitt’s Creek (Pop)
Molly Shannon – The Other Two (Comedy Central)

Meilleure mini-série

Catch-22 (Hulu)
Chernobyl (HBO)
Fosse/Verdon (FX)
The Loudest Voice (Showtime)
Unbelievable (Netflix)
When They See Us (Netflix)
Years and Years (HBO)

Meilleur téléfilm

Brexit (HBO)
Deadwood: The Movie (HBO)
El Camino: A Breaking Bad Movie (Netflix)
Guava Island (Amazon)
Native Son (HBO)
Patsy & Loretta (Lifetime)

Meilleur acteur de mini-série ou de téléfilm

Christopher Abbott – Catch-22 (Hulu)
Mahershala Ali – True Detective (HBO)
Russell Crowe – The Loudest Voice (Showtime)
Jared Harris – Chernobyl (HBO)
Jharrel Jerome – When They See Us (Netflix)
Sam Rockwell – Fosse/Verdon (FX)
Noah Wyle – The Red Line (CBS)

Meilleure actrice de mini-série ou de téléfilm

Kaitlyn Dever – Unbelievable (Netflix)
Anne Hathaway – Modern Love (Amazon)
Megan Hilty – Patsy & Loretta (Lifetime)
Joey King – The Act (Hulu)
Jessie Mueller – Patsy & Loretta (Lifetime)
Merritt Wever – Unbelievable (Netflix)
Michelle Williams – Fosse/Verdon (FX)

Meilleur acteur de second rôle dans une mini-série ou un téléfilm

Asante Blackk – When They See Us (Netflix)
George Clooney – Catch-22 (Hulu)
John Leguizamo – When They See Us (Netflix)
Dev Patel – Modern Love (Amazon)
Jesse Plemons – El Camino: A Breaking Bad Movie (Netflix)
Stellan Skarsgård – Chernobyl (HBO)
Russell Tovey – Years and Years (HBO)

Meilleure actrice de second rôle dans une mini-série ou un téléfilm

Patricia Arquette – The Act (Hulu)
Marsha Stephanie Blake – When They See Us (Netflix)
Toni Collette – Unbelievable (Netflix)
Niecy Nash – When They See Us (Netflix)
Margaret Qualley – Fosse/Verdon (FX)
Emma Thompson – Years and Years (HBO)
Emily Watson – Chernobyl (HBO)

Meilleure série animée

Big Mouth (Netflix)
BoJack Horseman (Netflix)
The Dark Crystal: Age of Resistance (Netflix)
She-Ra and the Princesses of Power (Netflix)
The Simpsons (Fox)
Undone (Amazon)

Meilleur Talk-show

Desus & Mero (Showtime)
Full Frontal with Samantha Bee (TBS)
The Kelly Clarkson Show (NBC)
Last Week Tonight with John Oliver (HBO)
The Late Late Show with James Corden (CBS)
Late Night with Seth Meyers (NBC)

Meilleur programme comique

Amy Schumer: Growing (Netflix)
Jenny Slate: Stage Fright (Netflix)
Live in Front of a Studio Audience: Norman Lear’s All in the Family and The Jeffersons (ABC)
Ramy Youssef: Feelings (HBO)
Seth Meyers: Lobby Baby (Netflix)
Trevor Noah: Son of Patricia (Netflix)
Wanda Sykes: Not Normal (Netflix)

Golden Globes 2020: Netflix domine les nominations

Posté par vincy, le 9 décembre 2019

6 nominations pour Marriage Story, 5 pour The Irishman (et 4 pour les séries The Crown et Unbelievable): les Golden Globes ont fait de Netflix le grand gagnant de leurs nominations. Au total, 17 pour le cinéma et 17 pour la télévision, la plateforme cumule 34 citations!!! Parmi cette razzia, soulignons la présence de The Two Popes et de Dolemite is My Name, avec respectivement 4 et 2 nominations.

Once Upon a Time in Hollywood de Quentin Tarantino est le seul autre film capable de rivaliser avec 5 nominations. Sony est d'ailleurs le 2e studio en nombre de nominations (10 dont 8 pour sony Pictures). Le groupe Disney (avec la Fox) a aussi récolté 10 nominations. Joker n'a été cité "que" 4 fois. Côté série, HBO réussit à être à jeu égal avec Chernobyl (4 nominations). Signalons quand même la belle performance de Parasite avec 3 nominations (film étranger, réalisateur, scénario) et celle de Douleur et Gloire (film étranger, acteur dans un drame). Les Misérables et Portrait de la jeune fille en feu sont aussi en lice pour le GG du meilleur film étranger.

Parmi les surprises, les nouveaux films de Clint Eastwood, Greta Gerwig, Sam Mendès et Cats n'ont reçu que une ou deux mentions. Ont été oubliés Robert De Niro dans The Irishman, Adam Sandler (et plus généralement Uncut Gems), Noah Baumbach en réalisateur, et les réalisatrices en général, Lupita Nyong'o et Us, et J'ai perdu mon corps, jusque là favori un peu partout aux Etats-Unis en animation.

Meilleur film - Drame
The Irishman (Netflix)
Marriage Story (Netflix)
1917 (Universal)
Joker (Warner Bros.)
The Two Popes (Netflix)

Meilleur film - Musical ou comédie
Once Upon a Time in Hollywood (Sony)
Jojo Rabbit (Fox Searchlight)
Knives Out (Lionsgate)
Rocketman (Paramount)
Dolemite Is My Name (Netflix)

Meilleur réalisateur
Bong Joon-ho (Parasite)
Sam Mendes (1917)
Todd Phillips (Joker)
Martin Scorsese (The Irishman)
Quentin Tarantino (Once Upon a Time in Hollywood)

Meilleure actrice - Drame
Cynthia Erivo (Harriet)
Scarlett Johansson (Marriage Story)
Saoirse Ronan (Little Women)
Charlize Theron (Bombshell)
Renée Zellweger (Judy)

Meilleure actrice - Musical ou comédie
Awkwafina (The Farewell)
Ana de Armas (Knives Out)
Cate Blanchett (Where’d You Go, Bernadette)
Beanie Feldstein (Booksmart)
Emma Thompson (Late Night)

Meilleur acteur - Drame
Christian Bale (Ford v Ferrari)
Antonio Banderas (Douleur et gloire)
Adam Driver (Marriage Story)
Joaquin Phoenix (Joker)
Jonathan Pryce (The Two Popes)

Meilleur acteur - Musical ou comédie
Daniel Craig (Knives Out)
Roman Griffin Davis (Jojo Rabbit)
Leonardo DiCaprio (Once Upon a Time in Hollywood)
Taron Egerton (Rocketman)
Eddie Murphy (Dolemite Is My Name)

Meilleur second-rôle féminin
Kathy Bates (Richard Jewell)
Annette Bening (The Report)
Laura Dern (Marriage Story)
Jennifer Lopez (Hustlers)
Margot Robbie (Bombshell)

Meilleur second-rôle masculin
Tom Hanks (A Beautiful Day in the Neighborhood)
Anthony Hopkins (The Two Popes)
Al Pacino (The Irishman)
Joe Pesci (The Irishman)
Brad Pitt (Once Upon a Time in Hollywood)

Mailleur film d'animation
La Reindes neiges 1 (Disney)
Dragons 3 (Universal)
Monsieur Link (United Artists Releasing)
Toy Story 4 (Disney)
Le Roi Lion (Disney)

Meilleur film étranger
The Farewell (A24)
Pain and Glory (Sony)
Portrait de la jeune fille en feu (Pyramide Films)
Parasite (CJ Entertainment)
Les Misérables (BAC Films, Amazon)

Meilleur scénario
Noah Baumbach (Marriage Story)
Bong Joon-ho et Han Jin-won (Parasite)
Anthony McCarten (The Two Popes)
Quentin Tarantino (Once Upon a Time in Hollywood)
Steven Zaillian (The Irishman”)

Meilleure musique
Daniel Pemberton (Brooklyn Affairs)
Alexandre Desplat (Little Women)
Hildur Guðnadóttir (Joker)
Thomas Newman (1917)
Randy Newman (Marriage Story)

Meilleure chanson originale
“Beautiful Ghosts” (Cats)
“(I’m Gonna) Love Me Again” (Rocketman)
“Into the Unknown” (La reine des neiges 2)
“Spirit” (Le Roi Lion)
“Stand Up” (Harriet)