Le Grand Rex accueille La Reine des neige en avant-première mondiale, avec une féérie des eaux

Posté par vincy, le 19 novembre 2013

la reine des neiges frozenLe Disney des fêtes fera sa sortie mondiale à Paris. Le Grand Rex accueille une fois de plus le nouveau dessin animé du studio en exclusivité française, durant deux semaines. Cependant La Reine des neiges ne sort que dans une semaine en Amérique du nord, et le 4 décembre dans toute la France. Si bien que la vénérable salle des grands boulevards (ouverte en 1932) s'offre une exclusivité mondiale.

C'est une longue tradition pour la salle parisienne d'accueillir le Disney de Noël. Et comme d'habitude, à chaque séance, il sera accompagné d'une féérie des eaux, spectacle aquatique et musical en prologue du long métrage. Le show débutera dès le 20 novembre 2013 et s'achèvera le 5 janvier 2014.

La Féerie des Eaux a été inaugurée au Grand Rex en 1954 (avant la séance de Tant qu’il y aura des hommes). Elle s'est modernisée au fil des années.

La Reine des neiges est l'adaptation du conte éponyme d'Hans Christian Anderson, qui avait déjà été mis en image par les studios Disney avec La petite sirène. Disney en profite pour ajouter un court métrage avec Mickey en avant séance.

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Réservations

2800 fans enchaînent la trilogie de l’Auberge espagnole au Grand Rex

Posté par antoine, le 10 novembre 2013

audrey tatutou cédric klapisch romain duris © antoine adamDimanche 10 novembre avait lieu, au Grand Rex, la diffusion de la trilogie de Cédric Klapisch : L’Auberge Espagnole, Les Poupées Russes, et en avant première le nouvel opus Casse-tête Chinois. C’était l’occasion pour les fans du cinéaste ou de ce triptyque de voir ou revoir les aventures de Xavier depuis son entrée ratée dans le marché du travail, au ministère de l'Economie et des Finances. C'était il y a une éternité. A l'époque l'Europe était une valeur populaire et positive. Toute une génération Auberge espagnole naissait et voulait s'inscrire au programme Erasmus.

La réception d’un film sur grand écran est différente des petits écrans 13 pouces de nos ordinateurs. Ce soir-là, 2800 personnes s’étaient déplacées pour revivre, sur toile et en surround une série de films commencée il y a 11 ans. Et quand 2800 personnes rient en même temps dans un cinéma, les sensations sont garanties.

Cela a aussi été l’occasion pour Cédric Klapisch de venir présenter son nouveau film et de rencontrer une partie de son public. Il est venu accompagné de Romain Duris et Audrey Tautou, qui ont dit quelques mots sur le film et sur leur ressenti quant au tournage et à l’évolution de leurs personnages. Enfin, il a en profiter pour remercier, et présenté, la personne responsable des musiques des films, Kraked Unit, musiques qui font maintenant partie l’identité d'un cinéma français générationnel, et nomade.

Lire aussi : L’auberge espagnole, Les poupées russes et Casse-tête chinois : trois affiches dans la même lignée

L’auberge espagnole, Les poupées russes et Casse-tête chinois : trois affiches dans la même lignée

Posté par antoine, le 26 octobre 2013

casse tete chinois duris reilly tautou de france

l'auberge espagnoleLa génération Auberge Espagnole sera-t-elle séduite par le Casse-tête chinois? Pour cela rien ne vaut une affiche qui ne perturbe pas les fidèles et autres fans. L’affiche de Casse-tête Chinois vient d’être dévoilée sur la page Facebook. Tout comme les deux précédentes affiches de la série - L’Auberge Espagnole et Les Poupées Russes - sa composition est basée sur la fragmentation.

Dans le premier film de la trilogie, L'auberge espagnole, cela correspond à ce que voulait faire passer le film, la composition européenne du groupe : « Je suis Français, Espagnol, Anglais, Danois. J’suis pas un, mais plusieurs. J’suis comme l'Europe, j’suis tout ça. J’suis un vrai bordel. »

L’affiche est certes éclatée, mais une unité est tout de même présente. On y voir en effet le personnage de Xavier (Romain Duris) avec tous ces camarades de son auberge espagnole, copine et maitresse inclues, telle une photo de famille. Il s'agit d'un photomontage de plusieurs photos qui permet de créer un aspect mosaïque.

les poupées russesPour Les Poupées Russes, l’effet est similaire. Cependant nous ne sommes plus face à une photo de famille. L’effet cubique-mosaïque est toujours présent, mais il s’agit là de différents portraits bien détachés les uns des autres. On y voit celui de Xavier au centre de l’affiche, entouré par sept portraits de femmes uniquement. Cinq d’entre elles sont ses conquêtes sexuelles et amoureuses, et les deux autres femmes ont une importance dans l’histoire de Xavier (Isabelle sa copine lesbienne, interprétée par Cécile de France, et Natacha, l’épouse russe de William). Ici cette fragmentation peut également rappeler le « Je ne suis pas un mais plusieurs », mais il s’agit aussi de faire un lien avec le film, son titre, et son message qui se résume à travers la métaphore finale énoncée par Xavier, et que nous entendons en voix off : « J’ai repensé à toutes les filles que j’avais connu, avec qui j’avais couché, ou même que j’avais seulement désiré. Je me suis dit qu’elles étaient comme des poupées russes. On passe sa vie entière à jouer à ce jeu là, on est curieux de savoir qui sera la dernière, la toute petite qui était cachée depuis le début dans toutes les autres. »

casse tete chinoisL’affiche de Casse-tête Chinois, qui a été révélée cette semaine, reproduit le même schéma, avec quelques variations.  En haut de l’affiche quatre portraits seulement, de tailles similaires, et alignés de manière horizontale : ceux des personnages de Wendy, Xavier, Martine, et Isabelle (respectivement Kelly Reilly, Romain Duris, Audrey Tautou, Cécile de France, les piliers récurrents de la trilogie). Il s’agit donc toujours de Xavier, accompagné des trois femmes de sa vie : Martine (Tautou) son premier amour, Wendy son grand amour (avec qui il a eu des enfants comme nous l’indique la bande annonce) et Isabelle sa meilleure amie (et peut être son véritable amour, sans grand A). On peut donc imaginer que Casse-tête Chinois sera orienté principalement autour de ces femmes et de leur rôle dans la vie de Xavier aujourd’hui.

On notera au passage le choix de ne pas avoir mis les noms des acteurs dans le même ordre que les portraits, ce qui semble curieux.  Enfin, sur cette affiche, c’est le titre qui est mis en avant. Il est situé en plein milieu, et occupe presque la moitié de l’affiche. De plus les traits de trois lettres (T, E, N) sont prolongés jusqu’en dehors de l’affiche. TEN, soit dix en français : on peut ici y voir peut être une sorte de clin d’œil puisque L’Auberge Espagnole est sortie en 2002, et le tournage de Casse-tête Chinois a démarré fin 2012, soit dix ans après. Ce sera aussi probablement le temps écoulé dans le récit depuis le premier volet (Les Poupées Russes se déroule cinq ans après le récit de L’Auberge Espagnole). Quant au titre en lui même, comme pour les deux précédents films, il contient une marque d’une nationalité étrangère (espagnole, russe, chinois), rappelant encore une fois le « Je ne suis pas un mais plusieurs », et avant tout citoyen du monde. N'oublions pas que le film fait l'ode du métissage... Ici, la fragmentation de l’affiche rappelle évidemment un casse-tête chinois.

Casse-tête Chinois sortira dans les salles le 4 décembre prochain. Une avant-première est prévue le 10 novembre au Grand Rex, avec projection de toute la trilogie, et présence du réalisateur Cédric Klapisch, et des acteurs Audrey Tautou, et Romain Duris, qui étaient déjà à l'affiche de L'écume des jours en avril dernier.

Cinespana 2013 : Les sorcières de Zugarramurdi, nouveau délire grinçant d’Alex de la Iglesia

Posté par redaction, le 2 octobre 2013

Les Sorcières de ZugarramurdiLes sorcières de Zugarramurdi, le nouveau et très attendu film d’Alex de la Iglesia, comédie noire et extravagante sur fond de sorcellerie, était présenté mardi en grande avant-première dans le cadre du 18e Festival du cinéma espagnol Cinespaña, où il a reçu un très bon accueil du public. Prochainement sur les écrans en France (Sortie Rezo Films), le film est déjà devenu numéro un des entrées en Espagne depuis sa sortie en salles le 27 septembre dernier, rapportant plus d’1,2 million d’euros.

Un groupe d’hommes décide de braquer un magasin, malheureusement Jose amène son fils Sergio de 8 ans pour le réaliser (les mardis et un week-end sur deux il en a la garde), la femme d’Antonio prend le véhicule destiné à la fuite pour faire des courses, et ils se retrouvent obligés de continuer la course poursuite en taxi, avec un otage et leur butin composé de 25000 bagues d’or, jusqu’à Zugarramurdi, un village de sorcières.

Ce petit village du pays basque, sorte de Salem espagnol, est tristement célèbre puisqu’en 1610 s’y est tenu le plus grand procès en sorcellerie : arrestations, condamnations, torture et mise à mort sur le bûcher.

Zugarranmurdi sert donc à Alex de la Iglesia de prétexte et de toile de fond pour faire un film actuel qui mélange fantastique et comédie, pour déployer un humour noir doublé d’un arrière fond social et pour renouer avec la folie de ses premiers films en se dotant des moyens d’une production spectaculaire. Ces moyens lui permettent d’avoir recours à toute une série d’effets spéciaux, gags, dialogues qui fonctionnent à la perfection. De plus, il réunit de très bons acteurs, têtes d’affiche en Espagne comme Hugo Silva, Mario Casas ou Carmen Maura (qui vient de recevoir un prix honorifique pour l’ensemble de sa carrière au festival de Saint-Sébastien).

Seul regret : des excès dans une mise en scène trop chargée, une cérémonie de sorcières noyée par l’opulence, et du coup une certaine perte de vitesse vers la fin.  Ce qui ne l’empêche pas d’être un très bon film dans son ensemble, et une comédie exceptionnellement réussie.

Banafcheh Pérez

Eytan Fox présente son nouveau film, Yossi : « Aujourd’hui, il est possible d’être ouvertement gay dans l’armée israélienne »

Posté par redaction, le 16 décembre 2012

eytan foxMardi 11 décembre a eu lieu l’avant première de Yossi, la suite d’un de son culte Yossi & Jagger (2004), au MK2 Beaubourg en présence du réalisateur Eytan Fox, qui s'est révélé ouvert, drôle et simple.

Lors d'une brève présentation, il a indiqué qu’il faisait des films pour les partager et introduire un dialogue avec le public. Le scénariste et l’ingénieur du son étaient également présents. On regrettera tout de même l’absence de la chanteuse Keren Ann qui aurait du être présente mais n’a pas pu se libérer suite à son récent accouchement.

Après la projection, Eytan Fox a répondu aux diverses questions des spectateurs de la salle. Avec beaucoup d’humour. La majorité des interventions tournaient autour de l’homosexualité. Le cinéaste avouait qu'il trouvait intéressant de revisiter un de ses personnages et de lui faire vivre l’évolution de la société et d’Israël. Il croit être le seul et unique réalisateur gay israélien.

Ce film est pour lui plus personnel et moins politique que les précédents. Aujourd’hui, il est possible d’être ouvertement gay dans l’armée israélienne. Eytan Fox veut montrer aux jeunes générations que c’est possible. Il faut savoir qu’en Israël, tous les jeunes de 18 ans sont soldats. Il existe donc une nouvelle Israël à laquelle Yossi est confronté. Le réalisateur se rappelle d'une certaine tension dans la salle lorsque les soldats israéliens apparaissaient à l’écran ; c’était la première fois qu’il ressentait ça.

Il a également expliqué qu’il voulait faire une certaine critique de la culture gay, notamment avec un personnage que rencontre Yossi, au début du film, sur internet. Il pense que l’image de l’homme de nos jours est celle d’un homme qui doit être sexy et musclé et que cela vient probablement directement de la culture américaine : il le regrette et le montre d’ailleurs très bien dans son film.

La musique, pilier fondamental de son film, permet au cinéaste, selon lui, de transmettre les émotions de manière juste, mais aussi de séparer différents univers et différentes interprétations de la vie. Keren Ann, née en Israël, est très présente dans le film et quand on lui a demandé pourquoi, il a simplement répondu « car elle écrit des chansons d’amour ».

Yossi sort en France le 2 janvier 2013.

Antoine


Le Hobbit : un voyage finalement très convenu

Posté par vincy, le 6 décembre 2012

bilbo le hobbit

Sans aucun doute le film le plus attendu de cette fin d'année 2012, Le Hobbit : Un voyage inattendu a été présenté à la presse française ce jeudi matin. 2h45 en 3D.

En quelques mots, avant de lire notre critique argumentée, voici ce que nous avons pensé de ce premier volet de la nouvelle trilogie de Peter Jackson/J.R.R. Tolkien.

Le prologue, d'une bonne durée, nous immerge dans un territoire très bien connu : la Comté des Hobbits. Elijah Wood et Ian Holm font le lien avec la trilogie du Seigneur des Anneaux. Le Hobbit n'est finalement qu'un long flash-back. Jackson tisse des liens, insèrent des éléments, invitent des personnages qu'on retrouvera dans Le Seigneur. Il a clairement conçu son projet pour donner une unité à l'ensemble des six films.

Si on est surpris d'être immédiatement aussi familier avec l'univers, comme si Le Retour du roi était sorti il y a un an, c'est sans aucun doute grâce à une narration maîtrisée, fluide, qui laisse peu de temps morts, tout en prenant son temps pour raconter cette Quête. Le spectacle n'est pas absent. Les cadrages vont à l'essentiel et décrivent parfaitement les actions ou les espaces.

Mais voilà. Si Jackson n'a rien à envier de ce côté là à un James Cameron ou un Steven Spielberg, deux références outrageusement visibles dans ce film (notamment son dernier plan très "Jurrasic Park"), force est de constater que le cinéaste néo-zélandais échoue à atteindre le niveau du premier (Avatar demeure largement supérieur) en matière d'effets visuels et de qualité numérique et la légèreté du second.

Le numérique gâche l'essentiel du visionnage. Au mieux certains décors deviennent kitsch ou complètement irréalistes. Au pire, on regrette l'analogique et les accessoiristes. Des effets parfois si visibles que c'en est gênant. Sans parler de certaines invraisemblances (quelques os cassés auraient donné un minimum de crédibilité).

Et puis, contrairement au livre, ce Hobbit a perdu son humour, sa joyeuseté. Jackson a préféré tout noircir. Il a, en fait, répliqué exactement la construction de sa première trilogie. Avec l'absence de vrais méchants, un monstre encore masqué, et une Quête peu fédératrice, difficile d'être autant captivé qu'une guerre globale contre le Mal. Pour le reste, les arbres géants sont remplacés par des montagnes qui se combattent, Gandalf nous refait le coup du lever de soleil qui tue, les Orques sont de retour, l'anneau est déjà là, les invités vedettes font un passage remarqué (comme on retrouve des amis perdus depuis 10 ans)...

Mais cette histoire de Hobbit et ses 13 nains ne produit rien d'original et s'annonce plus plat dramatiquement. Si le spectacle divertit efficacement, si l'ambition est bien présente, il est reste loin du choc du premier épisode du Seigneur des Anneaux. Là, pour le coup, ce serait davantage Star Wars la référence, avec une deuxième trilogie loin d'être convaincante. Mais attendons les suites pour juger de l'ensemble.

Dinard 2012 : Astérix et Obélix au service de Sa Majesté en avant-première

Posté par kristofy, le 7 octobre 2012

C’est le 4ème film (hors animation) avec les personnages de Goscinny et Uderzo, c’est le 3ème acteur a porter le costume de Astérix, c’est l’adaptation de 2 albums de bande-dessinée en même temps, et c’est la 1ère fois que la gaulois castagne en 3D… L’avant-première de Astérix et Obélix au service de Sa Majesté réalisé par Laurent Tirard était un des évènements de ce 23ème Festival du film britannique de Dinard, avec la présence de Guillaume Gallienne, alias Joritorax, et Valérie Lemercier. Les enfants ont rigolé durant la projection. Mais les adultes ne faisaient que sourire devant ce devoir appliqué de Laurent Tirard.

Les différences entre bande-dessinée et film :

Si le premier film de Claude Zidi montrait le meilleur mimétisme possible entre les acteurs et les dessins de Albert Uderzo, celui-ci est peut-être la transposition la plus fidèle des scénarios de René Goscinny, même si l’histoire mélange  Astérix chez les Bretons et Astérix chez les Normands. A noter que les deux, séparément, ont fait l'objet d'une adaptation en film d'animation. La liaison entre ces deux aventures est tout de même un peu artificielle : César demande le renfort des normands…mais ensuite, il n’y aura pas un seul contact entre ceux-ci et les romains. Pour le reste Astérix et Obélix au service de Sa Majesté est fidèle à presque tous les rebondissements des albums avec Jolitorax l’émissaire breton qui fait venir les gaulois pour leur "magique potion" et les normands qui veulent découvrir la peur en capturant le jeune Goudurix (Vincent Lacoste) pour apprendre la peur. Certains personnages sont cette fois totalement absent : le druide Panoramix, le barde Assurancetourix. La façon de parler des anglais et le flegme britannique à toute épreuve ainsi que leurs manières courtoises qui font l’humour de la BD se retrouvent bien transposées dans le film. Obélix-Gérard Depardieu et le nouvel Astérix-Edouard Baer forme un duo tout à fait convaincant même s'il n'est pas très fidèle à l’esprit de la BD : le premier est plus stupide et le second est moins héroïque.

Un casting all-stars :

Comme pour les précédents films, c’est le bottin mondain du cinéma français qui se retrouve au générique avec cette fois Catherine Deneuve et Fabrice Luchini (qui ne se croisent jamais), Vincent Lacoste, Dany Boon, Bouli Lanners, la surprise Atmen Kelif et aussi Charlotte Le Bon qui est l’atout charme du film (ex miss météo qu’on verra beaucoup en 2013 chez Clément Michel et chez Michel Gondry). On y remarque dans certaines séquences quelques guests célèbres comme Jean Rochefort et Gérard Jugnot (pas rancunier après l’annulation de son projet de réaliser le troisième film Astérix en Espagne), et d’autres encore qui se montrent pour dire à peine deux répliques comme Nader Boussandel. A noter qu’il s’agit de la dernière apparition au cinéma de l’acteur Michel Duchaussoy (dans le furtif rôle du chef Abraracourcix) avant son décès. Après Jamel et Gérard Darmon dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre et Benoît Poelvoorde dans Astérix aux Jeux olympiques, deux autres personnages principaux deviennent les moteurs à gags : Guillaume Gallienne et Valérie Lemercier avec leur savoureux accent british. Une case de la BD avec les Beatles a inspiré le générique de fin chanté par les BB Brunes. On regrettera qu'aucun acteur anglais ne fasse parti de la distribution. Le cinéma européen ce n'est pas pour maintenant.

Les nouveaux gags :

L’opus le plus drôle venait de l’humour spécifique d'Alain Chabat et de Jamel ; ici le scénario s’inspire de l’actualité la plus récente et joue aussi avec la parodie de d’autres films célèbres. On y voit des clins d’œil à Kill Bill, Star Wars et Orange Mécanique ! Plusieurs dialogues font écho à la politique sous la présidence Sarkozy avec notamment des dépenses excessives et "bling-bling" reprochées par le Sénat et la chasse aux clandestins (des sans papyrus) qui traversent la Manche. Côté gaulois on ironise sur les cheveux coiffés avec effet décoiffé, et côté breton on pourra remarquer les courbes des fesses de Pippa Middleton... La plus grande nouveauté est de s’amuser avec le sujet adulte de la sexualité. On y évoque le couple homosexuel (Astérix et Obélix sont deux hommes qui vivent ensemble avec un petit chien…), Astérix se met à draguer dans un bar, et César organise des orgies pour ses sénateurs. Sans compter le dépucelage électrique et tactile d'Obélix. Les enfants qui sont aussi le public-cible du film essaieront de comprendre ce que signifie une "orgie à emporter"… Ces différents nouveaux gags qui sont dans l’air du temps ne se substituent pas pour autant à la ligne directrice qui guide l’humour de ce film : nos personnages en provenance de la Gaule découvrent tout le charme de l’excentricité des Bretons. "To be a gentilhomme or not to be, that is the question". Reste que le film est l'une des cartouches principales pour résister à le véritable espion de sa majesté, James Bond, qui sort sur les écrans le 26 octobre, une semaine après l'arrivée d'Astérix et Obélix au service de Sa Majesté sur nos "gaulois écrans" le 17 octobre.

Les mondes de Ralph : Disney en mode Gameplay*

Posté par cynthia, le 25 septembre 2012

Il y a quelques jours le producteur américain, Clark Spencer était à Paris, afin de nous présenter certaines images du nouveau Disney, Les mondes de Ralph, tout en se prêtant au jeu des questions/réponses au sujet de son nouveau bébé.Le film sortira en salle le 5 décembre prochain et sera présenté en avant-première au Grand Rex dès le 21 novembre.

L'histoire : Dans une salle d'arcade, Ralph "la casse" est le héros détesté d'un jeu des années 80. Sa mission est simple: tout détruire sur son passage. Pourtant son plus grand rêve est de devenir le personnage que l'on aime et ne plus être le méchant de service. De l'autre côté Vanellope Van Schweetz est l'un des personnages d'un jeu de course. Son problème: elle est une erreur de programmation, ce qui l'isole du reste de ses collègues. Ces deux personnages n'étaient pas sensés se rencontrés et encore moins faire équipe ensemble, et pourtant le destin en a décidé autrement...

La naissance de Ralph : Tout commence en 2005 avec le scénariste Sam Levine qui travaille sur le concept d'un  personnage de jeu vidéo qui sauterait de jeu en jeu après avoir s'être lassé de son jeu. Le projet reste, néanmoins, en suspend jusqu'à l'arrivée de du réalisateur Rich Moore (Les Simpsons, Futurama) et le producteur Clark Spencer se joint au projet. “L’idée d’un film sur les jeux vidéos est dans les tuyaux depuis longtemps. Mais tout s’est concrétisé lorsque Rich Moore a rejoint le studio il y a 4 ans. A son arrivée John Lasseter lui a dit : “j’aimerai que tu réfléchisses à un film qui se passerait dans l’univers du jeu”. Rich de son côté voulait travailler sur l’histoire d’un type qui se réveille un jour en se disant que sa vie est ailleurs. On en a parlé un peu et on s’est rendu compte que le monde des JV conviendrait parfaitement pour développer son sujet." Avec leur collaboration, Ralph était né.

Un film pour tous: Le film étant en finition, le réalisateur est tout de même resté évasif concernant le scénario exact. Mais nous savons grâce aux images montrées et à ses réponses que les fans des jeux vidéos devraient se retrouver dans ce film: "Les dessinateurs ont pu choisir quel univers de jeu video ils voulaient exploiter. Certains favorisaient les jeux des années 80, d'autres se sentaient plus à l'aise avec les jeux actuels." Il y en aura donc pour tout le monde. Les fans de zombies, les fans de bonbons et même les fidèles de Pacman et de Mario seront dans leur élément.

Quand on a lancé le film, on voulait vraiment s’adresser à tout le monde. Il fallait être universel. L’histoire est une quête existentielle. C’est celle du type qui se réveille un matin et se dit que sa vie tourne en rond, qu’il y a forcément quelque chose de différent. Les jeux vidéos ne sont finalement qu’un décor. On aurait pu créer cette histoire dans pleins d’autres univers. Vieux, jeunes, on s’est tous posé cette question : est-ce que je ne pourrai pas être quelqu’un d’autre ? Le film joue sur plein de niveaux. Il n’y avait pas de nostalgie évidente... Les JV sont là depuis 30 ou 35 ans. ils font partie de notre quotidien. Evidemment, ça parle aux gens de ma génération, mais pas seulement. Je pense que ça parle aussi aux enfants."

Au milieu de ces décors high-tech et geek à souhait, il y a une histoire d'amitié entre les deux personnages, une histoire que seul Disney pourrait faire et qui permettront à tous de s'y retrouver: "la relation entre Vaneloppe et Ralph, elle, plaira également à ceux qui pourraient être allergiques aux arts vidéoludiques”.

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*Gameplay :  terme anglais signifiant la jouabilité du jeu vidéo

Avec Arctique IMAX, la Géode s’habille en polaire

Posté par vincy, le 21 septembre 2012

A partir du 17 octobre, Arctique, l'un des meilleurs films IMAX depuis des années, envahira la Géode. Dans sa version américaine, le film est narré par Meryl Streep. En français, le public pourra entendre la voix de Sophie Marceau.

A l'occasion de cette sortie, la Géode a décidé de créer un week-end événement. Six séances en avant-première sont prévues le week-end du 13 et 14 octobre, à 14h30, 16h et 17h30 (10€50 pleintarif / 9 tarif réduit). Les séances de 14h30 et 16h00 seront suivies d’une rencontre en alternance avec Rémy Marion, auteur de nombreux ouvrages sur les régions polaires, Nicolas Dubreuil, ethnologue, les équipes de Grand Nord Grand Large et Eric Brossier (le dimanche), ingénieur en génie océanique.

Pour les enfants, des ateliers et des jeux sont organisées autour du monde des Inuits, de 14h30 à 18h.

Enfin une exposition, "L'Arctique au fil des saisons", à partir des photographies de Florian Schulz (VisionsoftheWild.com) sera accessible à tous.

A noter que pour chaque spectateur d’Arctique, Coca-Cola, en partenariat avec la Géode, reverse 0,50 € à GoodPlanet. Les fonds versés à la fondation de Yann Arthus-Bertrand financeront un projet d’agroforesterie en France, permettant d’accompagner les agriculteurs vers des pratiques agricoles durables et de participer à la lutte contre le changement climatique.

Rock Forever : Tom Cruise, 50 ans, star décadente du rock des années 80

Posté par cynthia, le 3 juillet 2012

Samedi dernier, à l'occasion de l'avant-première du nouveau film d'Adam Shankman, Rock Forever (Rock of Ages en vo), le Grand Rex vibrait aux sons du Rock 'n' roll américain (tendance années 80). Talons, collants en résille et veste en cuir étaient requis pour assister à la première projection publique de cette comédie musicale, qui approche des 1 300 représentations à Broadway. En effet, le public était invité à se déguiser dans le style Glam rock des années 80. L'animation très "rock" était emmenée par un chauffeur de salle et trois animatrices, tous vêtus comme des rockeurs de l'époque (pas forcément le look le plus sexy), dansant sur la scène de la plus grande salle de Paris (ça change des féérie des eaux de Disney), tout en demandant au public de taper dans les mains et de crier pour mettre tout le monde dans l'ambiance. Un peu ringard, certes. En bonus, comme un cheveu de rockeur sur la soupe (musicale), Warner (distributeur du film) a diffusé la bande annonce de The Dark Knight Rises, le troisième Batman de Christopher Nolan. La comparaison est évidemment cruelle entre Rock of Ages et le film le plus attendu de l'été..

Puis le film débuta, nous laissant seul face à un long-métrage divertissant mais peu palpitant.

Parlons surtout de Tom Cruise dont c'est l'anniversaire aujourd'hui (qu'il célèbre en apprenant la demande de divorce de sa femme, Katie Holmes). Sa prestation est (d)étonnante. Le héros de Mission impossible qui adore également jouer au trampoline sur le canapé d'Oprah Winfrey, sauve la mise de l'ensemble (si l'on excepte l'excellent Alec Baldwin) à coup de tatouages (invraisemblables et bien exhibés), de déhanchés salaces et d'excès alcooliques : dans la peau d'un artiste sex, drug and Rock 'n' roll, il épate, en mix étrange de Jean-Claude Van Damme et de Bon Jovi. Parfaite synthèse des chanteurs du genre, il se met à nu pour incarner une star décadente et allumée, sex addict et légèrement provocateur.

Les chansons qui illustrent le film et qui font de cette comédie musicale davantage un film à écouter qu'à regarder. Il est vrai que l'explosive bande originale nous ferais presque oublier le scénario. Les reprises sont revisitées nous donnent envie de sauter, de danser et de chanter. De Bon Jovi à Foreigner, de Twisted Sister à Poison, de Journey à David Lee Roth, la bande FM années 80 ravira les nostalgiques.

Le film Rock forever sort le 11 juillet dans les salles françaises.