Un biopic sur Tolkien en préparation

Posté par cynthia, le 13 novembre 2016

Après la trilogie du Seigneur des anneaux et celle de Bilbo Le Hobbit, l'univers de Tolkien est devenu une mine d'or pour Hollywood. Mais si certaines de ces œuvres ne sont plus un secret pour nous, ce qui lui a inspiré ces géantslittéraires reste un mystère pour le commun des mortels.

Le réalisateur britannique James Strong (la série Broadchurch) vient de signer afin de réaliser Middle Earth, un épique biopic sur J.R.R. Tolkien et les événements tumultueux qui lui ont inspiré ses célèbres romans. Le film mettra en scène le passé du célèbre écrivain et de son épouse Edith Bratt mais aussi son service lors de la guerre de 1914 (il y a servi pendant 4 ans), une expérience traumatisante qui lui a inspiré ses histoires de La Terre du Milieu.

Après plus de six années de documentation et de recherches sur Tolkien, le film dont le script sera écrit par Augus Fletcher, sera produit par Rachael Horovitz, Bob Shave et Michael Lynne qui avaient déjà participé à la production de la trilogie du Seigneur des anneaux.

Christopher Lee s’est échappé (1922-2015)

Posté par vincy, le 11 juin 2015

L'immense Christopher Lee aura laissé une trace indélébile dans le cinéma populaire. Il aura été de toutes les grandes sagas - James Bond, Star Wars, Le Seigneur des Anneaux - et surtout l'incarnation la plus mythique de Dracula mais aussi de Frankenstein et de Raspoutine. Né le 27 mai 1922, il est décédé dimanche dernier à l'âge de 93 ans. Dans la plus grande discrétion.

Du haut de son mètre quatre-vingt-quinze, l'acteur britannique, aussi inquiétant à l'écran que doux et gentil dans la vie réelle, avait tout pour être un affreux méchant du cinéma. Sa voix grave, une véritable basse, ajoutait même un soupçon de frayeur à son regard assombri par d'épais sourcils.

Christopher Lee a pourtant tout d'un aristocrate, en digne descendant de Charlemagne. 11 fois Dracula, y compris en se parodiant chez Edouard Molinaro dans Dracula père et fils, il s'est gavé de ce personnage jusqu'à plus soif; renvoyant Bela Lugosi, Max Schrek et Gary Oldman à leurs cercueils.

Monstres sacrés

Pilote de la Royal Air Force durant la guerre (il est fils de colonel après tout), latiniste et helléniste, assez doué en langues étrangères parlant couramment 9 langues (il a joué dans un français parfait pour Les Rivières pourpres 2: Les anges de l'Apocalypse), mélomane, aimant Wagner comme le Heavy Metal, grand lecteur, Christopher Lee a commencé au théâtre avant de décroché des petits rôles. Il incarne un attaché militaire dans Le Corsaire rouge en 1952 et le peintre Seurat dans Moulin Rouge en 1953. Il participera aussi à Capitaine sans peur de Raoul Walsh et Amère victoire de Nicholas Ray. Mais c'est Frankenstein, dans une production Hammer de 1957, qui le fait décoller. Même quand il joue un monstre, il y apporte une forme d'allure noble, un jeu presque précieux. Il a beau être Fu Manchu, Jekyll ou Hyde, Sherlock Holmes, ou un vampire, Lee avait ce talent de rendre classieux n'importe quel film de genre, même des séries B.

Cet aspect élégant, on le retrouve dans son personnage de Scaramanga face à James Bond dans L'Homme au pistolet d'or. Il donne une distance chic et une froideur calculée, presque cérébrale, qui contraste avec la fadeur de Roger Moore et sauve le film.

De Frankenstein s'est échappé aux Deux visages de Docteur Jekyll, l'acteur n'aura tourné pendant 3 ans qu'avec Terence Fisher au sein de la Hammer Film Productions. Suivent La Malédiction des Pharaons, l'Attaque de San Cristobal, ... Des péplums aux pirates, des sacrifices humains aux sciences occultes, l'acteur n'a jamais hérité de rôles sympathiques ni participé à des chefs d'oeuvres.

Burton, Spielberg, Scorsese, Jackson, Lucas...

Avec une filmographie qui frôle les 300 films et téléfilms (dont une partie où il n'est pas au générique) sur 8 décennies, il est assurément l'un des acteurs les plus prolifiques de l'Histoire du cinéma. Car Christopher Lee a aussi tourné de nombreux films d'aventures, de guerre, des séries TV (y compris dans Chapeau melon et bottes de cuir). Il fut même Rochefort dans Les trois mousquetaires, On l'appelait Milady et Le Retour des mousquetaires.

Mais, de Tim Burton (qui le recruta pour Sleepy HollowCharlie et la Chocolaterie et Dark Shadows) à Steven Spielberg (qui l'invita à être un Capitaine nazi dans son désopilant 1941), il a ses fans. Martin Scorsese l'enrôla récemment pour être Monsieur Labisse dans Hugo Cabret. Acteur culte des années 50 à 70, il s'offre une seconde jeunesse à l'ère des blockbusters en images de synthèse. Et pas seulement chez Peter Jackson (3 Seigneur des Anneaux, si on prend en compte la version longue de 3e opus, et deux Hobbits). George Lucas l'enrôle pour la deuxième trilogie de Star Wars pour les épisodes II et III, où il devient le Comte Dooku aka Dark Tyranus. On le choisissait pour être dans l'excès, l'extravagance, l'extrême limite de personnages complètement maléfiques et dérangés.

Sacré par un BAFTA d'honneur en 2011 et par un prix honorifique du British Film Institute en 2013, star des festivals de films fantastiques à Porto, Troia, Sitgès, il aura attendu pour être reconnu parmi les plus grands comédiens britanniques de son temps. Locarno lui a décerné un prix d'Excellence il y a deux ans. C'était mérité tant sa silhouette reconnaissable, sa présence charismatique, son jeu si distingué ont marqué le 7e art et alimenté nos fantasmes les plus inavouables.

Bilan 2014: la France, la très bonne élève du cinéma en Europe

Posté par redaction, le 5 mai 2015

L'Observatoire européen de l'audiovisuel a fournit ses données provisoires pour le continent concernant l'année 2014.

La France et la Turquie bons élèves, le retour de l'Espagne

© oeaPremier élément: les recettes brutes des salles dans l’Union européenne ont connu en 2014 une légère hausse de 0,6 % pour atteindre 6,32 milliards d’EUR. Il s’agit du deuxième résultat le plus faible sur les cinq dernières années. Les recettes ont particulièrement chuté en Italie et en Allemagne, alors qu'elles ont augmenté en France, en Espagne et en Pologne. Comme en 2013, la courbe des recettes brutes des salles suit celle de la fréquentation, qui connaît une modeste croissance de 0,7 % et se situe à 911 millions de places vendues, soit environ 6,5 millions de plus qu’en 2013.
En nombre d'entrées la France reste le plus gros marché européen avec 208M de spectateurs, devant la Russie (hors calcul), le Royaume Uni, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. La Turquie (hors calcul) connaît la plus forte croissance et devance la Pologne.
Sur les 36 marchés analysés, deux ont une part de marché nationale supérieure à 30% (la Turquie avec 58% et la France avec 44%). La république Tchèque, l'Allemagne, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, le Royaume Uni, l'Italie, la Lituanie, les Pays Bas, la Pologne, la Suède et la Norvège limitent la casse avec plus de 20% de part de marché pour les films nationaux.

Deux films français dans le Top 10, des scores décevants pour Hollywood

© oeaDeuxième point: Le derniers volet de The Hobbit et le troisième épisode de The Hunger Games sont en tête des box-offices de l’Union européenne, avec respectivement 22,7 millions de spectateurs et 20,1 millions de tickets vendus. Juste derrière se trouve Dragons 2. Au total, 9 suites ou spin-off se classent dans le Top 20 des films les plus fréquentés. Pire, seuls trois films européens ont réussi à se faire une place au soleil: Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu? (5e avec 17,1 millions d'entrées), Lucy (6e, avec 15,2 millions d'entrées) et Ocho apellidos vascos (18e, avec 9,3 millions d'entrées et plus gros succès historique du cinéma espagnol). Tout le reste du Top 20 est américain ou coproduit avec les Etats-Unis. 16 films ont dépassé les 10 millions de spectateurs. Cependant, les superproductions hollywoodiennes ont attiré largement moins de spectateurs que les champions des années précédentes, généralement au dessus des 35 millions d'entrées.

Le cinéma français domine dans un marché europhile

© oeaCe qui conduit à un troisième constat: La part de marché des films européens atteint 33,6 %, soit un record depuis 1996. 12 films ont même dépassé les 3 millions d'entrées en 2014. Outre les deux champions français cités plus haut et le carton du film espagnol, des films comme Paddington, Supercondriaque ou la suite de The Inbetweeners ont fédéré plus de 5 millions de spectateurs. Le cinéma français est en pleine forme avec 5 films dans le Top 10 et 10 dans le Top 20. Certains ont fait l'essentiel de leurs recettes en France et en Wallonie, mais d'autres ont connu le succès dans plusieurs pays. Le cinéma britannique place 3 films, les cinémas allemand et espagnol 2 chacun, les cinémas belge, suédois et polonais un chacun. Quatre films de ce Top 20 sont sortis en 2013 et un gros tiers n'était pas encore sorti dans tous les gros marchés.

Plus de films produits et plus de salles numérisées

Quatrième donnée: Avec 1603 longs métrages (y compris les documentaires), la production de films dans l’Union européenne poursuit sa progression, après avoir déjà atteint un record l'an dernier avec 1587 longs métrages. 32% d'entre eux sont des coproductions.

Enfin, dernière observation; La numérisation des écrans est presque achevée puisque 92 % du parc de l’Union européenne étaient convertis fin 2014, contre 14% en 2010 et 87% en 2013. Il reste quelques points noirs comme la République Tchèque, la Grèce et les pays Baltes.

Quels seront les vainqueurs du box office nord-américain d’ici la fin de l’année?

Posté par geoffroy, le 14 novembre 2014

Après avoir décerné à l’outsider Les Gardiens de la galaxie la première marche d’un été US décevant en termes de fréquentation (avec 4,045 milliards de dollars de recettes, l’été 2014 réalise le plus mauvais score de la période depuis 2006 et ses 3,732milliards de dollars), place aux pronostics de fin d’année. Sous le signe de la famille entre comédies loufoques (La nuit au musée : le secret des Pharaons, Dumb & Dumber De avec le duo d’origine Jim Carrey et Jeff Daniels), films d’animation (Les nouveaux héros, Les pingouins de Madagascar), films épiques (Exodus de Ridley Scott et l’épisode final du Hobbit de Jackson), saga adolescente (Hunger Games partie 3) ou trip spatial (Interstellar de Nolan), cette fin d’année risque bien de livrer, comme en 2009 (Avatar) et 2013 (Hunger Games 2) le vainqueur de l’année. Il suffit, pour cela, de faire mieux que les 330 millions de $ des Gardiens de la Galaxie.

5 novembre

Interstellar. Nolan/McConaughey

Comment ne pas être intrigué par le nouveau film de Christopher Nolan, méga trip écolo-futuriste incarné, entre autres, par l’oscarisé Matthew McConaughey ? Si vous en avez marre des distractions décérébrées d’un Hollywood proprement vulgaire, le voyage intersidéral du père des Batman semble osciller entre 2001, l’Odyssée de l’espace, Tree Of Life, Solaris ou encore Contact. Rien que cela ! Alors ? Pétard mouillé mégalo ou nouvelle référence philosophico-dramatique d’une SF adulte ? Deux ans après le pompeux The Dark Knight Rise, Nolan a l’occasion de rectifier le tire de façon indiscutable. De toute façon, la curiosité autour d’une expérience filmique exclusive – même si bancale – ne laisse que peu de suspense quant au potentiel en salles du nouveau Nolan, bien parti pour terminer sa course entre Gravity et Inception, en tout cas au niveau international. Aux Etats-Unis, le démarrage ce week-end a été légèrement décevant et rien de dit qu'il ira au de-là des 200 millions de $.

Pronostics : 215M$

7 novembre

Big Hero 6 (Les nouveaux héros). Disney/Animation

Disney ne veut pas se laisser enfermer dans le conte pour enfants malgré l’incroyable succès de la Reine des neiges. À la bonne heure! Le studio, qui a racheté la Marvel Entertainment en 2009 pour 4 milliards de dollars, se lance dans sa toute première adaptation de Comics avec ces Nouveaux héros et son univers high-tech décoiffant. La cible, plus adolescente puisque moins familiale, peut néanmoins faire mouche même si le score de la Reine des neiges nous semble inatteignable. La nouvelle crédibilité du studio; ainsi que l’absence de concurrence jusqu’au spin off de Dreamworks les Pingouins de Madagascar, devraient lui assurer le succès. Et avec un très bon premier week-end, surclassant le Nolan, Disney pourrait signer son quatrième gros hit de l'année.

Pronostics : 230M$

14 novembre.

Dumb and Dumber To. Frères Farelly/Jim Carrey & Jeff Daniels

Le duo de D & D des frères Farelly se reforme donc vingt ans après le délire très 90’S d’un premier film devenu culte. On se dit, de prime abord, pourquoi pas ? Et puis, après réflexion, on se dit aussi que le projet laisse quand même songeur. Car revoir nos deux acolytes de 52 et 59 ans faire les pitres n’est peut-être pas la meilleure idée qui soit. S’ils savent mettre en boîte leurs comédies, les Farelly brothers arriveront-ils à se renouveler ou, tout au moins, à retrouver le ton qui a fait, jadis, le succès de leurs comédies ? Une génération est passée par là. Pas sûr que l’actuelle, biberonnée aux réseaux sociaux, plébiscite un humour old school pour quarantenaires nostalgiques.

Pronostics : 100M$

21 novembre

Hunger Games la révolte : partie 1. Francis Lawrence/Jennifer Lawrence

Comme une habitude – mauvaise ? – depuis le dernier film des Harry Potter, l’épisode final des sagas à succès se trouve étrangement diviser en 2. On peut y voir une volonté d’approfondir la densité narrative du dénouement attendu ou, ne s’arrêter, que sur la question pécuniaire qu’un tel découpage engendre. Suite au succès incroyable des deux premiers épisodes, on ne voit pas comment celui-ci pourrait manquer son démarrage et, au final, son exploitation en salles. Néanmoins, l’avant-dernier film a toujours connu (que ce soit sur HP ou sur Twilight) une légère baisse de ses fréquentations avant de repartir à la hausse avec le dernier opus. Portée par la charismatique Jennifer Lawrence, Hunger Games, la révolte partie 1, sera assurément le carton de cette fin d’année et de l’année 2014.

Pronostics : 395M$

26 novembre

Comment tuer son boss 2. Sean Sanders/Jason Bateman

En 2011 la comédie Comment tuer son boss, porté par son casting de star (Jason Bateman, Jennifer Aniston, Kevin Spacey, Colin Farell, Jamie Foxx, Jason Sudeikis), avait réussi, malgré un mauvais goût affiché assez remarquable, à séduire un public nombreux. Trois ans ont passé et le couvert est remis pour cette suite réalisée par le réalisateur de la Famille Miller. Aucune inquiétude à l’horizon puisque la recette semble la même, jusqu’à l’appel de stars. Notons que la sortie de cette suite à été décalée en novembre (juillet pour le premier film), lui assurant ainsi une adversité moins rude mais plus ramassée dans le temps (il faudra compter sur D & D et le troisième film de la Nuit au musée). L’impertinence trash va-t-elle payer ?

Pronostics : 105M$

Les pingouins de Madagascar. Dreamworks/Animation

Dreamworks nous refait le coup. Après le spin off de Shrek, le Chat Potté, voici que débarquent, le temps d’un film, les fameux pingouins issus des trois films d’animation de la série Madagascar. Vraie bonne idée ou manque cruel d’imagination ? S’il est toujours aisé de parsemer un long-métrage de quelques scènes "rigolotes" via des personnages itou (on pense, notamment, au scrat dans l’Age de glace), en faire un film à part entière avec un univers propre l’est beaucoup moins. D'autant, que, de ce côté là, on attend davantage les Minions de Moi, Moche et Méchant. Bon, question box office, Dreamworks s’en était bien tiré avec son Chat Potté (149M$). Il nous semble que ces pingouins aussi barrés que futés peuvent faire aussi bien que le minou aux grandes bottes.

Pronostics : 135M$

12 décembre

Exodus. Ridley Scott/Christian Bale

Contrairement au Noé d’Aronosky, Ridley Scott s’est emparé d’une mythologie moins "casse-gueule" en réadaptant l’exode, hors d’Égypte, des Hébreux conduits par Moïse. Le péplum s’affiche dans de luxuriantes bandes annonces au souffle épique, ce qui n’est pas sans rappeler un certain Gladiator (le plus gros succès de Scott à ce jour). Si le film ne sort que cinq jours avant le dernier épisode du Hobbit – ce qui risque de le désavantager –, il devra également se défaire de l’ombre tutélaire du film de Cecil B. DeMille, Les dix Commandements, avec Charlton Heston dans le rôle de Moïse. L’universalité du livre de l’exode du dernier Testament devrait, de toute façon, assurer au long-métrage une belle carrière à l’international.

Pronostic : 130M$

17 décembre

Hobbit : la bataille des cinq armées. Peter Jackson/Tolkien

La boucle est désormais bouclée. Surtout pour celui qui ne voulait pas réaliser les aventures de Bilbon. La nouvelle trilogie, 13 ans après la sortie du Seigneur des anneaux, se clôt par l’espoir d’une bataille spectaculaire attendue de pied ferme par une horde de fans soulagée depuis la Désolation de Smaug. La tournure sombre que prend cette trilogie sonne comme une expression juste d’un temps trouble, bien loin du ton général d’une œuvre pour enfant. Jackson aurait donc fait le choix du lien entre deux Hobbits, Bilbon et Frodon, afin de proposer une seule et même saga étalée sur six films. Cette approche sera-t-elle suffisante pour permettre à ces cinq armées de côtoyer les cimes du B.O ? Sans doute même si la concurrence d’Exodus et de Promenons-nous dans les bois (Rob Marshall) peuvent entamer sa marche vers les 300 millions de dollars.

Pronostics : 270M$

19 décembre

La nuit au musée : le secret des Pharaons. Shawn Lévy/Ben Stiller & Robin Williams

Trois ans séparent le premier film du deuxième opus. Cinq et demi séparent le deuxième long-métrage à celui qui sort cette année pendant les fêtes. C’est beaucoup. Surtout pour un film familial. Encore plus pour un film familial au pitch aussi exclusif qui aura permis au premier film de remporter un grand succès. Le risque d’érosion, à l’instar de la trilogie Mon beau-père et moi (Ben Stiller encore), semble inévitable sans pour autant craindre le bide absolu. Seul espoir, la présence, pour son dernier rôle majeur au cinéma, du regretté et génial Robin Williams. À lui seul il peut booster une audience sans doute pas très convaincue de l’utilité d’explorer dans un troisième film un concept déjà fatigué en deux épisodes.

Pronostics : 115M$

25 décembre

Into the Woods (Promenons-nous dans les bois). Rob Marshall/Meryl Streep & Johnny Deep

Promenons-nous dans les bois est un conte horrifique en forme de comédie musicale produit par Disney qui fait se croiser plusieurs personnages de conte aussi différents que Cendrillon, le Petit Chaperon Rouge ou encore Raiponce. Disney, sans surprise, continue à tirer profit d’un filon juteux qui lui aura permis de triompher avec Oz, Maléfique, Alice au pays des merveilles et les deux films d’animation Raiponce et la Reine des neiges. Doté d’un casting prestigieux (Emily Blunt, Chris Pine, Anna Kendrick, Johnny Deep et Meryl Streep), le film de Rob Marshall a toutes les chances de surfer sur la vague des contes revisités – souvent pour le pire. Bon, la fin d’année, très saturée, ne le portera sans doute pas au-delà des 150M$. Mais nous le voyons très bien réaliser un score proche d’Enchanted, film Disney sortit en 2007 et qui cumula en fin de carrière à 127M$.

Pronostics : 140M$

Unbroken. Angelina Jolie/les frères Coen & Jack O'Connell.

Et si c'était la surprise de cette fin d'année? Un film réalisé par Angelina Jolie, écrit par les frères Coen et Richard LaGravenese, et une pléiade de beaux gosses en tête d'affiche, à commencer par Jack O'Connell et Garrett Hedlund. Unbroken est un biopic sur un homme, finaliste olympique, prisonnier de guerre au Japon et survivant à tous ses échecs. Pour peu que le film soit porté par un buzz pré-Oscars et le film pourrait marquer des points durant les fêtes. Cependant les récents films de guerre rapporte rarement plus de 100 millions de $ ces derniers temps.

Pronostics : 100M$

The Interview. Seth Rogen/James Franco.

Le retour du duo de This is The End. The Interview a déjà fait le buzz, avec la polémique diplomatiquement incorrecte opposant Rogen & Franco à Kim Jong-un, le dirigeant nord coréen. Pas loin de l'humour de Sacha Baron Cohen, le film sera l'objet de controverses, interdits aux enfants non accompagnés et la satire est toujours difficile à vendre. Mais Seth Rogen n'a jamais été aussi populaire et James Franco est une star. Durant les fêtes, les films excessifs ont toujours trouvé leur public.

Pronostics: 110M$

Le 3ème Hobbit décalé à décembre 2014

Posté par vincy, le 1 mars 2013

le hobbit histoire d'un aller et retour orlando bloom

Warner Bros retarde la sortie du dernier volet de la trilogie du Hobbit, de Peter Jackson. Le Hobbit : Histoire d'un aller et retour (The Hobbit: There And Back Again) ne sort plus aux USA le 18 juillet 2014, comme prévu, mais le 13 décembre 2014, soit un an après le deuxième opus Le Hobbit : La désolation de Smaug. Ce deuxième Hobbit est prévu dans les salles françaises le 11 décembre 2013 (et aux USA le 13 décembre 2013).

En guise de justification, la Warner explique qu'elle veut éviter la confrontation avec le blockbuster de la Fox, la suite de X-Men : le commencement, prévu mi juillet 2014 dans les salles américaines. La Paramount a programmé la sortie d'Hercule le 22 juillet 2014 aux USA. Pour l'instant la Warner n'a qu'un blockbuster prévu durant l'été 2014 : Godzilla (le 16 mai).

Ce troisième Hobbit devra affronter la concurrence de deux films qui sortent le 19 décembre 2014 : Tomorrowland (Disney), réalisé par Brad Bird, avec George Clooney en vedette, et le film d'animation de Universal, Les Minions, spin-off de Moi moche et méchant.

Le Hobbit : Un voyage inattendu a déjà rapporté 980 millions de $ dans le monde. Il sort en vidéo en France le 17 avril prochain.

Un Hobbit en HFR chez Gaumont et Pathé

Posté par vincy, le 9 décembre 2012

the hobbit un voyage inattendu

Les cinémas Gaumont et Pathé vont proposer des projections de The Hobbit : un voyage inattendu en HFR (High Frame Rate) dès sa sortie en salles le 12 décembre prochain. Techniquement, le HFR multiplie par deux la vitesse de projection habituelle, passant de 24 images par seconde  à 48 images/seconde.

Si la presse n'a pas vu le film dans ce format là, jeudi matin, le procédé promet des sensations accrues d'ultra-réalisme et de fluidité. Le communiqué indique que "les mouvements de caméra paraissent moins saccadés, plus coulés, et les effets stroboscopiques et autres effets de scintillements disparaissant alors complètement." En plus de la 3D.

Voici la liste des cinémas qui projetteront le film avec cette technologie.

- Paris et region Ile-de-France : Gaumont Aquaboulevard , Gaumont Champs Elysées Marignan, Gaumont Opéra (côté Capucines), Gaumont Parnasse, Pathé Wepler, Gaumont Carré Sénart , Pathé Belle-Epine, Pathé Conflans, Pathé Ivry (en IMAX HFR)

- Province : Gaumont Amiens, Gaumont Angers Multiplexe, Gaumont Archamps, Pathé Avignon Cap Sud, Gaumont Talence Universités, Pathé Chambéry Les Halles, Pathé Chavant à Grenoble, Gaumont Docks Vauban Le Havre, Pathé Bellecour à Lyon, Pathé Vaise, Pathé Plan de Campagne, Gaumont Montpellier Multiplexe, Pathé Atlantis à Nantes, Pathé Lingostière à Nice, Gaumont Rennes, Pathé Docks 76 à Rouen, Pathé Brumath, Pathé Grand Ciel à Toulon, Gaumont Wilson à Toulouse, Gaumont Valenciennes

Le Hobbit : un voyage finalement très convenu

Posté par vincy, le 6 décembre 2012

bilbo le hobbit

Sans aucun doute le film le plus attendu de cette fin d'année 2012, Le Hobbit : Un voyage inattendu a été présenté à la presse française ce jeudi matin. 2h45 en 3D.

En quelques mots, avant de lire notre critique argumentée, voici ce que nous avons pensé de ce premier volet de la nouvelle trilogie de Peter Jackson/J.R.R. Tolkien.

Le prologue, d'une bonne durée, nous immerge dans un territoire très bien connu : la Comté des Hobbits. Elijah Wood et Ian Holm font le lien avec la trilogie du Seigneur des Anneaux. Le Hobbit n'est finalement qu'un long flash-back. Jackson tisse des liens, insèrent des éléments, invitent des personnages qu'on retrouvera dans Le Seigneur. Il a clairement conçu son projet pour donner une unité à l'ensemble des six films.

Si on est surpris d'être immédiatement aussi familier avec l'univers, comme si Le Retour du roi était sorti il y a un an, c'est sans aucun doute grâce à une narration maîtrisée, fluide, qui laisse peu de temps morts, tout en prenant son temps pour raconter cette Quête. Le spectacle n'est pas absent. Les cadrages vont à l'essentiel et décrivent parfaitement les actions ou les espaces.

Mais voilà. Si Jackson n'a rien à envier de ce côté là à un James Cameron ou un Steven Spielberg, deux références outrageusement visibles dans ce film (notamment son dernier plan très "Jurrasic Park"), force est de constater que le cinéaste néo-zélandais échoue à atteindre le niveau du premier (Avatar demeure largement supérieur) en matière d'effets visuels et de qualité numérique et la légèreté du second.

Le numérique gâche l'essentiel du visionnage. Au mieux certains décors deviennent kitsch ou complètement irréalistes. Au pire, on regrette l'analogique et les accessoiristes. Des effets parfois si visibles que c'en est gênant. Sans parler de certaines invraisemblances (quelques os cassés auraient donné un minimum de crédibilité).

Et puis, contrairement au livre, ce Hobbit a perdu son humour, sa joyeuseté. Jackson a préféré tout noircir. Il a, en fait, répliqué exactement la construction de sa première trilogie. Avec l'absence de vrais méchants, un monstre encore masqué, et une Quête peu fédératrice, difficile d'être autant captivé qu'une guerre globale contre le Mal. Pour le reste, les arbres géants sont remplacés par des montagnes qui se combattent, Gandalf nous refait le coup du lever de soleil qui tue, les Orques sont de retour, l'anneau est déjà là, les invités vedettes font un passage remarqué (comme on retrouve des amis perdus depuis 10 ans)...

Mais cette histoire de Hobbit et ses 13 nains ne produit rien d'original et s'annonce plus plat dramatiquement. Si le spectacle divertit efficacement, si l'ambition est bien présente, il est reste loin du choc du premier épisode du Seigneur des Anneaux. Là, pour le coup, ce serait davantage Star Wars la référence, avec une deuxième trilogie loin d'être convaincante. Mais attendons les suites pour juger de l'ensemble.

Le Hobbit envahit le métro et les librairies

Posté par vincy, le 24 novembre 2012

le hobbit événement ratp warner brosA partir de lundi, et jusqu'au 30 novembre, la station RER d'Auber, à proximité de l'Opéra de Paris, sera refaite aux couleurs du Hobbit. Les décors inspirés de Cul-de-Sac, la maison de Bilbon Sacquet (village de Hobbitebourg, impossible à rejoindre par les transports en commun) occuperont un espace de 150 m2 : trois maisons s'installent aux côtés d'une carte géante de la Terre du Milieu, plaquée au sol.

Les fans pourront également se faire photographier avec Bilbon et Gandalf, dans un "photo-stand" prévu à cet effet. Des bornes interactives mettront à disposition le jeu vidéo « Légo® Seigneur des AnneauxTM », qui vient de sortir en magasin.

C'est évidemment l'événement le plus singulier à l'occasion de la  sortie au cinéma le 12 décembre prochain du premier volet de la trilogie de Peter Jackson, Le Hobbit: un voyage inattendu, inspiré du roman de J.R.R. Tolkien.

Bouquins

Quatre livres viennent aussi d'être publiés : "Le guide officiel du film", de Brian Sibley, "Le Hobbit, un voyage inattendu : chroniques art et design" de Daniel Falconer et "Le livre du film", de Jude Fisher (tous deux aux éditions Fetjaime Christian Bourgeois) ; et "Le guide du monde de Bilbo" (L'Archipel). Sans compter tous les livres ludiques pour les plus jeunes.

Une nouvelle traduction, par Daniel Lauzon, du livre de Tolkien est parue depuis le 4 octobre, 43 ans après la première. Ainsi « Bilbo Baggins » devient « Bilbo Bessac ». Le Livre de poche réédite l'ancienne traduction, mais en version collector. Un "Dictionnaire Tolkien" de Vincent ferré est disponible aux éditions CNRS.

Enfin, la BOF d'Howard Shore sera en vente le 10 décembre prochain.

2014 : un programme déjà très chargé en blockbusters

Posté par vincy, le 2 octobre 2012

Avec la récente confirmation de All You Need is Kill le 14 mars 2014 et de la sortie de The Amazing Spider-Man 2 le 2 mai 2014, le programme des studios hollywoodiens commence à frôler l'embouteillage en 2014.

Sony vient en effet de confirmer la mise en production d'une suite à The Amazing Spider-Man, toujours réalisé par Marc Webb, avec Andrew Garfield et Emma Stone dans les rôles principaux. Le reboot, sorti au débute de l'été, a rapporté 750 millions de $ dans le monde.

Sony a déjà prévu un film d'animation, la suite de Tempête de boulettes géantes (février), The Equalizer, adaptation de la série TV, avec Denzel Washington (avril) et un autre film d'animation, Pixels (mai).

Outre All You Need is Kill, Warner bros a prévu Lego (février), une nouvelle tentative de Godzilla (mai), et surtout la fin de la trilogie du Hobbit (18 juillet).

Autre récente confirmation, le nouveau Steven Spielberg, Robopocalypse (avril), distribué par Disney aux USA. Le studio a déjà en prévision Maleficient, transposition de La Belle au bois dormant avec Angelina Jolie (mars), une suite à Captain America (avril), un film d'animation, The Good Dinosaur (mai), et une nouvelle adaptation Marvel, Guardians of the Galaxy (août).

Forte de son récent accord avec DreamWorks animation, la 20th Century Fox a dopé son agenda : Me and My Shadow (mars), Rio 2 (avril), Dragons 2 (juin) pour l'animation, mais aussi la suite de La Planète des singes (mai) et celle des X-Men (juillet).

Paramount tentera de résister aux quatre géants avec le nouveau film de Darren Arnofsky, Noah (mars), le retour des Teenage Mutant Ninja Turtles (mai), le4e épisode de Transformers (juin).

Pour l'instant, Universal n'a encore rien dévoilé de son calendrier et Lionsgate n'a prévu, à date que la première partie du chapitre final de The Hunger Games, en novembre.

Il reste cependant des créneaux pour des comédies (romantiques ou incorrectes), des films art et essai, des drames. Hollywood a une bonne visibilité jusqu'en mai 2014. Après tout est encore permis. Avec une donnée qui n'est pas anodine : la coupe du monde de football au Brésil et les J.O. d'hiver en Russie vont contraindre les distributeurs à éviter quelques week-ends.

Happy Birthday Bilbo le Hobbit !

Posté par vincy, le 22 septembre 2012

Le 21 septembre, Bilbo le Hobbit vient de célébrer son 75e  anniversaire. Le livre est en effet paru le 21 septembre 1937. Warner en a profité pour lancer sur les réseaux la bande annonce définitive du Hobbit : un voyage inattendu, premier volet de la trilogie de Peter Jackson.

C'est donc le vendredi que nous avons fêtés les anniversaire de Bilbo et Frodon Sacquet. C'est aussi cette semaine qu'on célèbre la Journée du Hobbit et la semaine Tolkien, instituées par l'American Tolkien Society en 1978.

C'est donc le vendredi que nous avons fêtés les anniversaire de Bilbo et Frodon Sacquet. Ils seraient nés le même jour (mais pas la même année) : le premier en 2890 et le second en 2968 du Troisième Age (ou 1290 et 1368, respectivement, selon le calendrier de la Terre du Milieu).Warner s'est pour le coup associé aux événements. Dans le communiqué, le studio indique que "tout au long du mois de septembre,  la page Facebook du film présentera tout un ensemble d'initiatives et d'idées pour célébrer au mieux la Semaine Tolkien et en faire une expérience collective ludique et mémorable. On y trouvera ainsi un mode d'emploi pour savoir comment organiser une Fête du Hobbit, un concours du "Fan de la Semaine", et une application spéciale grâce à laquelle les fans pourront s'échanger des recettes inspirées par la Terre du Milieu."

A noter que l'éditeur français de l'oeuvre de Tolkien, les éditions Christian Bourgois, sort début octobre une nouvelle traduction. Bilbo le Hobbit devient Le Hobbit où Bilbo Baggins change son nom en Bilbo Bessac. Dictionnaires, guides, livres autour du film, encyclopédie autour de l'univers imaginé par l'écrivain vont fleurir en librairie.

Le Hobbit : un voyage inattendu sortira le 12 décembre prochain en France. Le Hobbit : the desolation of smaug est prévu pour décembre 2013 tandis que Le Hobbit : histoire d'un aller retour est programmé pour l'été 2014.