Il est non seulement l'acteur le mieux payé, mais il est également le plus puissant selon le magazine Forbes. Iron Man, aka Robert Downey Jr, est même la seule star hollywoodienne à se classer dans le Top 10 des 100 personnalités les plus "puissantes" du monde (qui se résume essentiellement aux Etats-Unis dans ce classement, à l'exception de sportifs).
Dans ce top 10, on retrouve, en reine, Beyonce Knowles, certes parfois comédienne, Le Bron James, Dr Dre, Oprah Winfrey, elle aussi comédienne par intermittence, Ellen DeGeneres, présentatrice des Oscars, Jay-Z, Floyd Mayweather, Rihanna, Katy Perry et donc Downey Jr. Plus généralement la musique, la télévision et le sport se taillent la part du lion de ce Top 100.
Par catégories, Steven Spielberg domine aisément les réalisateurs (11ème), devant Peter Jackson (48ème), Michael Bay (50ème), Tyler Perry (56ème), Joss Whedon (68ème), J.J. Abrams (71ème) et Seth MacFarlane (86ème).
Côté acteurs (on retiendra ceux dont la carrière se fait essentiellement sur le grand écran), on retrouve Dwayne Johnson (23ème), Bradley Cooper (48ème), Leonardo DiCaprio (52ème), Matthew McConaughey (52ème), Mark Wahlberg (60ème), Hugh Jackman et Ashton Kutcher (63ème ex-aequo), Vin Diesel (66ème), Ben Affleck (67ème) et Will Smith (75ème).
Les actrices prennent davantage de pouvoir : Jennifer Lawrence mène la danse (12ème) devant Jennifer Lopez, qui certes combine sa carrière de chanteuse avec celle de comédienne (33ème), Sandra Bullock (36ème), Angelina Jolie (73ème), Scarlett Johansson (76ème), Jennifer Aniston (77ème), Gwyneth Paltrow (89ème), Meryl Streep (92ème), Cameron Diaz (97ème) et Natalie Portman (100ème). Notons que Kerry Washington (93ème) et Zooey Deschanel (96ème) profitent surtout de leur présence sur le petit écran.
Le classement est établi à partir de plusieurs données : nombre de mentions dans les médias, nombre de fans sur les réseaux sociaux, revenus encaissés dans leur métier, revenus publicitaires, impact dans l'industrie culturelle et populaire...
Le marketing est essentiel pour un tel film. L'adaptation du best-seller mondial (100 millions d'exemplaires et toujours dans les meilleures ventes de livres en France) Fifty Shades of Grey (Cinquante nuances de Grey) sera l'un des premiers films à faire l'événement début 2015.
Le film de Sam Taylor-Johnson, avec Jamie Dornan, ex-mannequin (lire le portrait), Dakota Johnson, Jennifer Ehle et Marcia Gay Harden, sera dans les salles pour la Saint Valentin (le 11 février en France, le 13 février aux Etats-Unis).
La bande annonce a été annoncée sur le compte instagram de Beyoncé dimanche dernier. Logique, la diva signe la chanson du film. En elle-même cette "trailer", diffusée depuis ce jeudi, ne révèle pas grand chose de l'histoire. C'est davantage un "teaser" qui s'achève sur les accessoires "clés" du roman "sulfureux" (menottes, bandeau, cravache...). La luxure n'est donc là que pour nous allumer. Pour le reste, ce sont surtout les signes extérieurs de richesse de Grey, croisement entre Largo Winch et Catherine Tramell (Basic Instinct), et son torse nu qui nous sont dévoilés.
On restera donc sur notre faim. Voire un peu surpris quand on lit la phrase "Le phénomène mondial prend vie". Comme si un livre était moins "réel" qu'un film... Comme si un film était la vie...
Il y a une semaine, Spin magazine confirmait que la prochaine réalisation de Clint Eastwood s'attaquerait au remake d'A Star is Born (Une étoile est née). Le scénario, écrit par Will Fetters, rependrait la trame du film de William A. Wellman (1937), déjà revu par George Cukor (la version la plus célèbre avec Judy Garland et James Mason, en 1954) et Frank Pierson (avec Barbra Streisand, en 1976) mais il se serait inspiré de la vie de Kurt Cobain, le leader du groupe grunge Nirvana.
Devant la caméra, Tom Cruise incarnerait Cobain, et Beyoncé Knowles la star montante. Dans la version d'origine, l'histoire est celle d'une jeune provinciale qui rêve de gloire à Hollywood et rencontre un acteur alcoolique sur le déclin.
C'est en voyant Rock Forever, le prochain film avec Cruise, une comédie musicale rock qui sort cet été, que Eastwood a été convaincu par le comédien, avec qui il n'a jamais tourné.
Fetters confesse que "le film balance entre art et commerce, un compromis qui vous arrive en pleine figure quand vous commencez dans ce business." Pour lui, il est de plus en plus difficile de vieillir dans cette industrie musicale obsédée par la jeunesse et le renouvellement. "Si vous avez la cinquantaine, et que vous êtes un artiste dans le monde de Justin Bieber. Si vous êtes un Kurt Cobain à notre époque, qu’est ce que vous faites? Comment existez vous dans ce monde?"
Eastwood, en choisissant Cruise, opterait donc pour une parabole du mythe de Cobain. L'acteur ne lui ressemble pas et ses liens avec la scientologie peuvent être vus comme une hérésie par rapport au chanteur de Smells like teen spirit. Un sacrilège?
Pour l'instant, aucun contrat n'est signé. Tout cela peut-être amené à changer.
Gus Van Sant a déjà réalisé un film-requiem autour des derniers jours de Kurt Cobain. Michael Pitt incarnait l'artiste dans Last days, présenté au festival de Cannes en 2005.
Un institut, Lexis Nexis, propose chaque année un classement des égéries publicitaires pour les marques de beauté afin de connaître leur impact mondial en retombées presse et en présence sur les réseaux sociaux.
Lady Gaga, visage de la marque Mac, domine largement le tableau cette année. Mais c'est Natalie Portman, 5e, qui créé la surprise. "Miss Dior" a su profiter de son actualité pour faire parler d'elle : un Oscar, un compagnon lui même ambassadeur de L'homme libre d'Yves Saint Laurent, un accouchement... De quoi valoriser le parfum Dior sans trop de dépenses. Il n'y a bien que Beyoncé (L'Oréal), certes plus chanteuse qu'actrice, qui la surclasse (2e) à Hollywood. Portman a ainsi plus de visibilité que Jennifer Lopez (L'Oréal et Gillette), Justin Timberlake (Givenchy) et Gwyneth Paltrow (Estée Lauder), respectivement 6e, 7e et 8e.
Les acteurs et actrices sont de plus en plus sollicités par ces grandes marques car ils apportent une image moins "fabriquée", plus "affective" et toute aussi percutante médiatiquement. Sinon, dans le Top 10, on retrouve une chanteuse (Cheryl Cole), deux sportifs (Jenson Button et Andy Roddick) et une top model inusable (Kate Moss).
En France, les contrats de Marion Cotillard (Dior) et Audrey Tautou (Chanel) touchent à leur fin. Il faudra attendre pour voir si une Léa Seydoux (Prada) fera aussi bien qu'elles. Il reste qu'Eric Cantona, 48e, est toujours parmi les Français les plus connus dans le monde.
Le noir était la couleur du soir des Oscars. Même Angelina Jolie la jouait sobre. La cérémonie, qui flirtait souvent avec Broadway, n'aura pas été si courte que ça. Mais le style y était, les innovations n'étaient pas inintéressantes, et Jackman a fait un bon job.
Côté remettants, reconnaissons que ça avait de la classe, hormis cette incongruité d'avoir donné à Reese Witherspoon l'honneur de présenter l'Oscar du meilleur réalisateur. Steven Spielberg pour le meilleur film, des jeunes mecs sexys comme James Franco, Robert Pattinson et Zac Efron, des jeunes filles sexy comme Jessica Biel et Natalie Portman, des stars issues de la télé (Sarah Jessica Parker, Jennifer Aniston, Tina Fey)... Et quelle bonne idée ces quintets pour présenter les catégories d'interprétation, garantissant ainsi le glamour.
Mais Queen Latifah rendit hommage aux morts, Anne Hathaway participa à la séquence d'ouverture de Jackman, et celui-ci, avec Beyoncé Knowles, Zac Efron, Vanessa Hudgens, Amanda Seyfried et Dominic Cooper dansèrent et chantèrent sur un medley de comédies musicales créé par Baz Luhrmann.
A. R. Rahman, John Legend et Mahalaxmi Iyer interprétèrent le médley des trois chansons en lice pour cet Oscar.
Côté répliques et remerciements, les Oscars furent ni pire ni meilleurs que d'habitude. Hugh Jackman fut étincelant, dès les premiers instants, avec grâce, dérision, sens du spectacle, en chant comme en danse.
Il n'a pas hésité à vanner ses collègues comme Meryl Streep et ses 15 nominations ("c'est difficile de ne pas penser qu'elle prend des stéroïdes") ou Mickey Rourke ("nous avons 7 minutes de retard sur le programme, mais si tu gagnes, nous allons passer à vingt minutes").
En revanche, il n'avait rien de prévu pour "Brangelina". "Je n'ai aucune plaisanterie à leur sujet, je dois juste, contractuellement, mentionner cinq fois leur nom durant la soirée."
Simon Baufoy a confié que pour lui il y a des endroits où on ne s'imagine pas aller : "la Lune, le Pôle sud, le podium de Miss Univers et la scène des Oscars".
On conclura avec le deuxième Oscar de Sean Penn pour sa personnification magistrale de l'activiste Harvey Milk. Un club très fermé de 37 acteurs et actrices. Lui aussi vêtu de noir, sage et posé, il a commencé par un provocateur "Merci, bande d'amateurs de tapettes pro-communistes, je ne m'attendais pas à ça". Dans une Californie encore blessée d'avoir rejeté par référendum le mariage gay, il a joué les porte-flambeaux et donné la tonalité politique de la soirée : "Je pense que c'est le moment pour ceux qui ont voté pour l'interdiction du mariage homosexuel de s'asseoir et de réfléchir à leur grande honte et à la honte dans les yeux de leurs petits enfants s'ils continuent à se comporter ainsi. Nous devons avoir des droits égaux pour tous." Il a enfin cité Obama et Rourke. "Je suis très, très fier de vivre dans un pays qui élit un homme élégant comme président et un pays qui crée des artistes courageux." Il se tourne alors vers l'interprète de The Wrestler : "Des artistes courageux qui, en dépit d'une grande sensibilité ont surmonté d'énormes défis, se relève et qui est mon frère."
La NAACP - National Association for the Advancement of Coloured People - célébrait ses quarantièmes Image Awards jeudi 12 février, à Los Angeles. Ils étaient présentés par Halle Berry et Tyle Perry. Grand vainqueur, Le secret de Lily Owens (The Secret Life of Bees) qui a reçu les prix du meilleur film et du meilleur réalisateur.
Entre le jordanien Captain Abu Raed, le russe Mongol, l'iranien Avaz-e Gonjeshj-ha (The Song of Sparrows), et le mexicain La Misma Luna, les votants ont préféré Entre les murs. Une récompense non négligeable alors que le film débute sa carrière aux Etats-Unis (à date il a récolté 600 000$ dans un circuit de 27 salles).
Sept Vies a été récompensé à tarvers ses deux comédiens, Rosario Dawson (meilleure actrice) et Will Smith (meilleur acteur). Pour Smith, c'est une première fois, après dix tentatives. Traji P. Henson (la mère adoptive de Benjamin Button), par eilleurs nommé aux Oscars, a obtenu le prix du meilleur second rôle féminin. Columbus Short a été primé pour son second rôle masculin dans Cadillac Records.
Pour son script de Rachel Getting Married, Jenny Lumet a emporté le prix du meilleur scénario. Slumdog Millionaire a continué sa moisson en étant choisi comme meilleur film indépendant.
L'actrice Jennifer Hudson (oscarisée pour sa performance dans DreamGirls), ex participante de la Nouvelle Star américaine, fut la grande gagnante de la soirée. Entre le cinéma et la musique, elle était citée dans sept catégories. Elle est repartie avec le prix du nouveau talent musical, le prix du meilleur duo ou collaboration (avec Fantasia) et le prix du meilleur album. Dimanche dernier, elle avait déjà gagné un prestigieux Grammy Award du meilleur album R&B. De quoi mettre du baume sur les plaies de l'azutomne dernier où trois membres de sa famille -sa mère, un de ses frères et un jeune neveu - avaient été assassinés.
Musicalement, on note aussi des vainqueurs qui sont souvent présents sur le grand écran : meilleur artiste masculin? Jamie Foxx ; meilleure artiste féminine? Beyoncé Knowles. Angela Bassett, quant à elle, grâce à sa paricipation dans "Urgences", a gagné son dizième Image Awards de sa carrière. Le record est toujours détenu par les 14 prix de Denzel Washington.