Neill Blomkamp prépare son nouveau projet SF

Posté par vincy, le 3 août 2013

terta vaalAlors que son dernier film, Elysium, s'apprête à être l'ultime blockbuster de cet été, Neill Blomkamp a déjà mis sur les rails son prochain projet.

Chappie est une nouvelle fois une oeuvre de science-fiction. Dev Patel (Slumdog Millionaire) sera le partenaire de Sharlto Copley, son acteur fétiche depuis District 9.

Le scénario a été écrit par les deux auteurs de District 9, Blomkamp et Terri Tatchell. Il s'agira de la transposition de Tetra Vaal, premier court-métrage du réalisateur sud-africain (2004).

Le film racontera l'histoire d'un robot policier patrouillant dans les bidonvilles autour de Johannesburg. Copley sera le "Robocop", tandis que Patel interprétera un homme des bidonvilles.

Le film devrait être prêt pour l'année prochaine.

Bilan 2009 : 200,85 millions d’entrées en France

Posté par vincy, le 7 janvier 2010

Qui a dit que le piratage menaçait le cinéma? Les chiffres sont là pour démentir les pythies. Avec 200, 85 millions d'entrées en France en 2009, le cinéma a fait son meilleur score en 27 ans! Malgré tous les concurrents : Canal +, VOD, Internet, jeux vidéos, la TNT... sans parler de la grippe A. Finalement tout cela ne décourage pas les spectateurs de sortir de chez eux, et de partager ce loisir collectif en 2009. Pas si ringard que ça d'aller au cinéma. Et la tendance est générale : la hausse du box office est explosive en Chine, incroyable en Allemagne, impressionnante en Espagne. Et aux Etats-Unis le cinéma a davantage rapporté en salles qu'en achat et location de DVD.

Cette année, le cap des 200 millions a donc été franchi. + 5,7% par rapport à l'an dernier.  Presqu'ausisi bien qu'en 1982, quand Canal + n'existait pas et que Première, Positif et Les Cahiers monopolisaient le débat critique.

C'était d'autant plus inattendu que l'an dernier, avec le phénomène Bienvenue chez les Ch'tis, personne neétait très optimiste sur la fréquentation des salles cette année. Deux semaines avant Noël, les prévisionnistes espéraient un chiffre aux alentours de 198 millions de spectateurs. C'était sans compter le phénomène Avatar. Le mois de décembre et, en général le second semestre, a été plus que dynamique. Avatar va d'ailleurs finir largement au dessus des 10 millions d'entrées, devenant le leader annuel. Cela confirme l'énorme impact de la 3D, renforcé par le dauphin du podium, L'âge de glace 3, précédent détenteur du record de fréquentation de salles 3D. Le dessin animé de la Fox, avec Harry Potter 6,  Là-haut et Public Enemies, a permis au mois de juillet d'attirer 10% des entrées de 2009.

Du coup, la part du cinéma français diminue fortement (37% contre 45%). Arthur et les Minimoys 2 n'a pas renversé la tendance. Le Petit Nicolas restera la seul gros succès national de l'année, devant le dessin animé de Besson et LOL.L'absence de 3D dans la production nationale pourrait causer rapidement un véritable fossé avec les plus jeunes spectateurs, désormais habitués au format.

Les productions américaines ont capté la moitié des billets vendus et les films d'autres pays ont réussi à séduire un spectateur sur huit, avec en tête le suédois Millénium, le sud africain District 9, l'espagnol Etreintes Brisées et le japonais Ponyo sur la falaise.

Mais ces beaux chiffres ne doivent pas masquer une dure réalité. Ce sont les multiplexes qui en ont le mieux profité (+8%). Là encore, grâce à la 3D. Les petites salles ont même vu leurs chiffres stagner. Les moyennes salles ont connu une croissance, certes, maisdeux fois moins fortes que les complexes de plus de 450 000 entrées. Leur crise financière risque d'en voir disparaître beaucoup, au profit d'une concentration toujours plus vorace. Elle menace donc un rapport à la proximité mais aussi à la diversité des oeuvres.

On peut se réjouir du triomphe d'Avatar, des 50 films qui ont dépassé le million d'entrées. On peut s'inquiéter de la disparition d'un cinéma plus confidentiel et moins spectaculaire. Il ne faudrait pas que le cinéma devienne de l'opéra comme le prophétisait en 1998 un certain... James Cameron.

Et si Avatar avait l’Oscar? Les producteurs rendent leur verdict…

Posté par vincy, le 6 janvier 2010

La Guilde des producteurs a rendu son verdict. Les dix films favoris de l'année font figure de pressentis pour l'Oscar du meilleur film. Cette année, la catégorie accueillera 10 nommés et non plus cinq, ce qui dilluera le vote final, réduira le score du gagnant mais permettra à de nouveaux genres d'arriver sur le tapis rouge. Personne n'a, semble-t-il digérer les recalages de Ratatouille et de Batman The Dark Knight, arrivés sixième.

Et en effet les genres pourraient être très variés. D'Avatar à Star Trek, de Là-haut à District 9, les meilleurs films ne sont plus des drames ou des comédies dramatiques. On reste surpris par quelques uns des choix, par l'absence de films étrangers, et par cette unanimité autour de Démineurs. Mais, du coup, il est fort à parier que James Cameron soit couronné, contre tous les pronostics de l'automne.

Meilleur film : Avatar ; Démineurs ; District 9 ; In the Air ; Inglourious Basterds ; Invictus ; Là haut ; Precious ; Star Trek ; Une éducation

Meilleur film d'animation : 9 ; Coraline ; Fantastic Mr. Fox ; La princesse et la grenouille  ; La-haut

Meilleur film documentaire : Burma VJ ; The Cove ; Sergio ; Soundtrack for a Revolution ;

2009, année prophétique et apocalyptique ?

Posté par vincy, le 28 décembre 2009

tehotihuacan.jpgCourrier international vient de consacrer un énorme dossier sur un sujet que n'importe quel cinéphile connaît sur le bout des doigts : Prophéties, apocalypses et fins du monde.

C'est dans l'actu : le Musée du Quai Branly expose triomphalement la civilisation mésoaméricaine de Tehotihuacan (photo). Au bout du parcours, un panneau pédagogique nous apprend, selon les croyances des habitants de cette grande cité antique, que les Dieux, en tant que créateurs, décideront eux-mêmes de la fin de leur civilisation.

Plus au sud, les Mayas avaient prédit une fin du monde pour 2012. Prétexte au film de Roland Emmerich sorti cet automne, avec succès. Car l'apocalypse est un produit inusable. Fantasme destructeur imparabale, Hollywood nous en fait régulièrement des variations sur le même thème. En fait le cinéma a commencé à s'en préoccuper dès les années 1915.

Rien que cette année, des robots ont menacé notre planète dans Transformers, un super-héros a sacrifié les centres des plus grosses mégapoles dans Watchmen, un religieux du Vatican a survécu (temporairement) à une explosion à forte déflagration au dessus du Vatican dans Anges et démons, sans oublier Prédictions, District 9, ou le post-apocalyptique La route. A une différence de taille pour le spectateur : dans 2012, les êtres humains sont des silhouettes et des petites poupées numériques écrasées par l'intérêt du réalisateur de montrer des villes te des régions entières se détruire. L'Homme n'a que peu d'importance dans ce jeu de massacre. Dans La Route, c'est l'inverse, seule compte la détresse des survivants, et finalement leur désolation psychologique.

Les occasions n'ont pas manqué pour casser la belle planète bleue dans tous les sens. Et ce n'est pas nouveau. Emmerich avait déjà réalisé deux films dans le domaine, Independance Day et Le jour d'après. Extra-terrestre, spatiale (Armageddon), scientifique (Mr. Nobody, à venir en salles) ou climatique, les menaces sont toujours "bigger than ever". Et pourtant, à chaque fois, le monde est sauvé.

Fascinations qui jouent avec nos peurs et titillent notre existentialisme. Nous sommes si peu. De Nostradamus (mauvais biopic) à la science-fiction, les hommes ont toujours eu besoin de vivre par procuration l'ultime mort : celle de leur espèce. Mais à ce jeu là, le cinéma produit des visions inégales. La guerre des mondes de Steven Spielberg, farce horrifique sentimentale, a peu de choses à voir avec Terminator 2 : le jugement dernier de James Cameron, série B dopée aux emphés mais dotée, aussi, d'une scène ultra-réaliste d'une explosion nucléaire à Los Angeles. Là on rigole beaucoup moins. Très loin de Mars Attacks! de Tim Burton qui s'amuse avec les codes, tout en montrant les inévitables monuments du patrimoine mondial se faire dévaster.

Mais, sans effets spéciaux, et souvent avec une sobriété toute aussi saisissante, le cinéma, parfois imagine cette fin du monde sous le regards d'auteurs comme Don McKellar dans Last Night. Tout s'arrête à l'heure dite. Il n'y a plus rien. Ou comme les frères Larrieux cette année, dans Les derniers jours du monde, où, la nuit envahit tout, le temps s'est arrêté, la vie n'existe plus vraiment. Deux fables où l'écran, soudainement, devient noir.

Jean-Paul Belmondo et Yolande Moreau honorés par les critiques de Los Angeles

Posté par vincy, le 15 décembre 2009

Parmi les prix prestigieux remis aux Etats-Unis en fin d'année, il y a la liste des critiques de Los Angeles. Film surprise qui apparaît dans de nombreux palmarès, Démineurs (The Hurt Locker), de Kathryn Bigelow, s'octroie les deux principaux prix - meilleur film, meilleur réalisateur. Petit budget, box office sans éclat ... et pourtant le voici propulsé dans la course aux Oscars.

In the Air, la comédie dramatique avec George Clooney, déjà primée par le National Board of Review, confirme, en étant second, sa position de favori pour la statuette. Tout comme Colin Firth semble assurer d'un nomination. Plus surprenant, la victoire de Yolande Moreau en Séraphine dans la catégorie meilleure actrice et celle de L'heure d'été d'Olivier Assayas, ex-aequo avec Le ruban blanc, dans la catégorie du meilleur film étranger. Et last, but not last, les critiques de L.A. ont décidé de remettre un prix pour l'ensemble de sa carrière à Jean-Paul Belmondo. Et c'est mérité!

Film / Finaliste : Démineurs / In the Air
Réalisateur / Finaliste : Kathryn Bigelow (Démineurs) / Michael Haneke (Le ruban blanc)
Acteur / Finaliste : Jeff Bridges (Crazy Heart) / Colin Firth (A Single Man)
Actrice / Finaliste : Yolande Moreau (Séraphine) / Carey Mulligan (An Education)
Second rôle masculin / Finaliste: Christoph Waltz (Inglourious Basterds) / Peter Capaldi ("In the Loop)
Second rôle féminin / Finaliste : Mo'Nique (Precious) / Anna Kendrick (In the Air)
Scénario / Finaliste : Jason Reitman et Sheldon Turner (Up in the Air) / Jesse Armstrong, Simon Blackwell, Armando Iannucci et Tony Roche (In the Loop)
Photo / finaliste : Christian Berger (Le ruban blanc) / Barry Ackroyd (Démineurs)
Direction artistique / Finaliste : Philip Ivey (District 9) / Rick Carter and Robert Stromberg (Avatar)
Musique / Finaliste : T-Bone Burnett and Stephen Bruton (Crazy Heart) / Alexandre Desplat (Fantastic Mr. Fox)
Film en langue étrangère / Finaliste : Summer Hours / Le ruban blanc
Documentaire (ex-aequo) : Les Plages d'Agnès ; The Cove
Animation / Finaliste : Fantastic Mr. Fox / Là-haut
Prix Douglas Edwards du film indépendant, expérimental ou vidéo : The Anchorage
Nouvelle génération : Neill Blomkamp (District 9)
Pour l'ensemble d'une carrière : Jean-Paul Belmondo

Deauville : l’horreur est parmi nous

Posté par kristofy, le 9 septembre 2009

S'il ne fallait qu'un mot, on dirait que District 9 est monstrueux.

On pensait voir un film fantastique qui fait son petit effet, mais il se révèle être un fantastique film qui fait grosse impression. Ici, au Festival américain de Deauville, on entend "very impressive" de toutes parts. Avant la projection, l’acteur Sharlto Copley et le réalisateur Neill Blomkamp (juste 30 ans) étaient encore des visages inconnus, après la séance, ils sont devenus l'objet de toutes les attentions, et notamment d'applaudissements plus que nourris.

En fait, District 9 est coproduit par Peter Jackson (les effets spéciaux sont donc assurés par Weta), et le budget était assez confortable. L'histoire est celle d’extra-terrestres retenus en camps de concentration depuis une vingtaine d'années. Ces réfugiés d’une autre espèce ne sont pas les bienvenus, depuis que violence et trafics en tout genre prolifèrent, et décision est prise de les délocaliser. Un bureaucrate apparemment peu futé est chargé des formalités, mais il va être infecté et… la suite sur les écrans dès le 16 septembre. Ecran Noir en a fait son premier coup de coeur... depuis des lustres. Tout comme Boyle ravivait les zombies aec 28 jours plus tard, on peut dire que Neill Blomkamp fait de même avec les aliens : District 9 est un film novateur, nihiliste, et spectaculaire.

Dans une dimension parallèle (une autre salle de Deauville), Nightmares in red, white and blue : the evolution of the american horror filmon a vu le documentaire Nightmares in red, white and blue : the evolution of the american horror film. Derrière ce titre à faire peur se cache le témoignage de réalisateurs spécialisés dans l'épouvante qui font part de leurs films d’horreur préférés et expliquent pourquoi ils voient en eux une réaction à la politique du moment, depuis les monstres du début du XXe siècle en passant par les serial-killers, jusqu’aux récents films de torture.

Les intervenants, parmi lesquels Roger Corman, Joe Dante, Mick Garris, Larry Cohen, Brian Yuzna, George A. Romero ou encore John Carpenter (ces deux derniers faisant les remarques les plus intéressantes), montrent l'influence de la grande Histoire sur la petite : ainsi, après le retour de soldats amputés après la guerre, certains films de monstres ont évolués, la lutte contre le communisme a vu proliférer des films avec des extra-terrestres venus d’ailleurs, la guerre froide a initié des films qui évoquent les dégâts de l’arme nucléaire, les tueurs les plus fous ont des justifications que l’on trouve dans la religion, le climat post 11 septembre et la guerre en Irak ne seraientt pas sans rapport avec une violence cinématographique de plus en plus barbare, etc.

John Carpenter parle notamment du mal extérieur (les autres, que les Américains veulent combattre) et du mal intérieur (soi-même, que les américains ont du mal à reconnaître). Si dans de nombreux films, les personnages commettent des actes ignobles quand ils ont peur, ne serait-ce pas une réaction à leurs différents gouvernements ? Ce documentaire enchaîne de nombreux extraits de films qui illustrent les propos des différents intervenants, et montre à quel point les films d’horreur sont le reflet d’une certaine contre-culture.

Et justement, que voit-on dans District 9 ? Un lobby de xénophobes qui veut s’enrichir en vendant des armes, un camp de concentration où on oublie dignité et respect, des expériences secrètes et inhumaines, des mensonges aux informations télévisées… mais bien entendu, ce n’est que du cinéma.

Blockbuster 2009: un mois d’août sans favoris

Posté par geoffroy, le 3 août 2009

juliajulie.jpgLe mois d’août débute bientôt et pas moins de huit films sont en concurrence directe. Voici notre quatrième et dernière liste de favoris et d’outsiders, en attendant le vainqueur du mois.

GI Joe : le réveil du Cobra de Stephen Sommers avec Dennis Quaid, Sienna Miller
Sortie USA le 07 août / France 05 août

Pour : Dernier film action / pop corn de l’été 2009 ; adaptation d’une série animée culte au même titre que Transformers ; film idéal pour les ado ou certains adultes nostalgiques du dessin animé ; Stephen Sommers vrai faiseur pyrotechnique.

Contre :Esthétique plutôt cheap et très BD ; l’univers assez mal défini et un peu fourre-tout ; le public plus adulte risque de ne pas suivre ; Stephen Sommers et sa surenchère visuelle.

Julie et Julia de Nora Ephron avec Amy Adams et Meryl Streep
Sortie USA le 07 août / France le 16 septembre

Pour : Contre programmation aux GI Joe ; l’habitude de Nora Ephron pour ce genre de production ; présence de l’immense Meryl Streep souvent gage de qualité ; l’originalité de l’histoire.

Contre :Toujours et encore une comédie ; le ton parfois, souvent, sirupeux des films estampillés Ephron ; capacité à transfigurer une telle histoire en un bon film.

District 9 de Neill Blomkamps
Sortie USA le 14 août / France le 16 septembre

Pour :Présence de Peter Jackson à la production ; film de SF de type anticipation ; liberté de ton et originalité de traitement ; concept proche de Cloverfield.

Contre :Marketing ; capacité du réalisateur à nous livrer un film original et trippant ; pétard mouillé ou vraie claque visuelle ; petit budget à la Blair Witch.

The Time Traveler’s Wife de Robert Schwenke
Sortie USA le 14 août / France prochainement

Pour :  Un pur drame romantique saupoudré de fantastique ; Eric Bana charismatique ; adaptation du best-seller éponyme de Audrey Nillenegger ; Brad Pitt dans le rôle du producteur.

Contre :Eric Bana peu bankable ; quelle sera le place des éléments fantastiques dans le film ; risque public lorsque l’on jongle sur plusieurs registres.

Inglourious Basterds de Quentin Tarantino avec Brad Pitt, Chistoph Waltz et Diane Kruger
Sortie USA le 21 août / France le 19 août

Pour :  Quentin Tarantino et sa star Brad Pitt ; critiques plutôt favorables ; la patte du cinéaste ; peut surprendre un Box office assez consensuel ; sa date de sortie clôturant ainsi le mois d’août.

Contre : L'époque abordée pas très "teen friendly" ; le style et la durée finale de l’oeuvre (encore non déterminée) ; s’achemine vers un succès à la Kill Bill (autour des 60 millions de dollars) ; sa classification R ; le budget marketing plutôt radin.

Short de Robert Rodriguez avec James Spader et William H. Macy
Sortie USA le 21 août / France Prochainement

Pour :Le style Robert Rodriguez ; film du type Spy Kids, gros carton USA ; acteurs de renom au générique ; cible un public jeune au cours d’un mois d’août plutôt tourné films pour adulte.

Contre :Le style Robert Rodriguez ; risque d’un Speed Racer du pauvre ; public assez restreint ; rentrée scolaire assez proche.

Halloween 2
Sortie USA le 28 août / France Prochainement

Pour :Suite du remake de Rob Zombie ; Rob Zombie of course ; esprit différent et beaucoup plus brut que le premier ; bonne date de sortie pour un tel film.

Contre :Risque des suites ; liberté réelle de Rob Zombie sur cette suite ; appât du gain ; concurrence avec Destination finale 4.

Destination Finale 4 - 3D de David R. Ellis
Sortie USA le 28 août / France le 26 août

Pour :4e opus d’une franchise plutôt fun ; le réalisateur David R. Ellis responsable de Cellular et des Serpents dans l’avion ; film se prêtant bien à la fameuse 3D.

Contre :Risque d’un film axé sur la 3D et non sur un scénario pertinent ; concurrence directe avec Halloween 2 ; semble calibré pour un gros premier week-end.

Les outsiders de la rédaction :

- A Perfect Getaway (sortie USA le 7 août et France Prochainement). Le talent de David Twohy à la mise en scène (Les Chroniques de Riddick) peut tirer ce thriller classique en un film coup de poing.   Avec la belle Milla Jovovich et Timothy Olyphant.

- The goods : Live Hard, Shell Hard (sortie USA le 14 août et France Prochainement). Petite comédie alternative avec Ving Rhames et Will Ferrell en guest star. Sait-on jamais ?