Bien que le casting comporte également Elizabeth Debicki, Robert Pattinson, Aaron Taylor-Johnson, Kenneth Branagh, Clémence Poésy, Dimple Kapadia et Michael Caine, ceux-ci ne figurent pas dans la vidéo de 40 secondes. Attendu pour le 22 juillet 2020 en France, le 11e long-métrage de Christopher Nolan est à nouveau produit par Syncopy Films et distribué par Warner Bros.
Tenet : Christophe Nolan dévoile un teaser de son nouveau film avant les projections de Hobbs & Shaw
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Les studios et le parc d’attraction de Universal s’offrent un coûteux lifting
Face à une concurrence de toujours plus en plus vive du côté des parcs d'attraction (Disney en tête qui a l'intention d'ouvrir un parc Star Wars à côté de l'historique Disneyland), et pour affronter aussi l'inflation de tournages (il n'y a pas que le cinéma), Universal a décidé d'investir 1,6 milliard de dollars pour rénover son QG de Los Angeles.
Le parc d'attraction Universal Studios est en surchauffe avec 7 millions de visiteurs en 2015 (croissance à deux chiffres depuis quelques saisons) et Los Angeles connaît une attractivité touristique enviable (45 millions de visiteurs en 2015). Pour l'agrandir, Universal a décidé de détruire quelques plateaux. Déjà les attractions récentes autour de Fast & Furious et la série The Walking Dead et surtout le nouveau parc Harry Potter (500 M$ d'investissements) font fureur. L'idée est de pouvoir créer de l'espace pour accueillir de futures attractions autour de franchises du catalogue, de The Mummy à Jurassic Park.
Au-delà du parc, Universal va aussi construire dix plateaux de production d'ici cinq ans, refaire complètement le centre commercial CityWalk, inauguré il y a 23 ans et élargir des rues d'accès, construire deux nouveaux parkings et enfin faciliter l'accès au métro avec une passerelle piétonne.
Par ailleurs, si Universal a abandonné son projet de parc à Dubai, il y a en chantier Volcano Bay à Orlando (2017), Universal Studios Beijing à Pékin (2019), un projet en Corée du sud et un autre à Moscou.
Charlize Theron met le turbo pour Fast 8
La rumeur est devenue actualité. Charlize Theron, l'une des rares stars hollywoodiennes à avoir briller dans des films d'action (Hancock, Prometheus, Mad Max Fury Road), sera la méchante de fast 8, le 8e épisode de la franchise Fast and Furious.
Avant d'accepter, l'actrice souhaitait que le scénario soit finalisé par Chris Morgan. Le tournage doit commencer cet été pour une sortie prévue dans un an. Vin Diesel, Dwayne Johnson, Tyrese Gibson et Michelle Rodriguez reprendront leurs rôles dans la série. F. Gary Grey (Straight Outta Compton) sera derrière la caméra.
Charlize Theron sera à l'affiche à la fin du mois du Chasseur et la Reine de Glace, toujours avec son personnage de la Reine Ravenna, et devrait monter les marches cannoises avec The Last face, réalisé par Sean Penn. Elle a terminé le tournage de The Coldest City, de David Leitch, avec James McAvoy, et celui de Brain on Fire de Gerard Barrett, avec Chloë Grace Moretz.
Elle devrait ensuite enchaîner avec The Grey Man, que Sony espère décliné en franchise. Le projet a pris du retard puisqu'initialement le scénario était destiné à un homme avant que l'actrice ne se l'approprie et oblige à une réécriture complète du script. Cette adaptation d'une série de livres sera réalisé par les frères Russo.
La franchise Fast and Furious a déjà rapporté 3,9 milliards de dollars dans le monde. Universal a déjà programmé deux autres suites, en 2019 et 2021.
Ultime crash pour Paul Walker (1973-2013)
La star de la franchise Fast and Furious, Paul Walker, est décédée samedi 30 novembre lors d'un accident de voiture à Santa Clarita en Californie selon les informations de TMZ reprises par Variety. Il devait participer à un gala de charité de son association humanitaire Reach Out Worldwide. Selon les médias américains, la voiture dans laquelle se trouvait le comédien s'est écrasée contre un arbre et a pris feu. Une autre personne a été tuée lors de ce crash. Un excès de vitesse fatal et furieux.
Paul Walker tournait depuis septembre le septième épisode de Fast and Furious, qui va sans doute subir une révision de son scénario. Chouchou du public jeune depuis le premier opus au début des années 2000, le comédien n'avait jamais réussi à percer dans d'autres films hormis Takers en 2010 et Mémoires de nos pères, de Clint Eastwood en 2006. Walker est souvent apparu dans des séries B ou des productions pour ados, notamment des thrillers, n'imposant rien d'autre que son physique de beau gosse.
Révélé dans Pleasantville et Varsity Blues à la fin des années 90, ce grand blond californien, fan de Cousteau, a connu de gros succès au box office comme Elle est trop bien en 1999 et Antartica, prisonniers du froid en 2006. On l'a aussi remarqué dans Bleu d'enfer, The Skulls et Timeline. Mais c'est en pilotant des bolides dans Fast and Furious qu'il a su conserver son statut de vedette hollywoodienne. Le dernier opus sorti en mai dernier a rapporté 789 millions de $ dans le monde. Au total, la série cumule plus de 2,1 milliards de $ au box office mondial.
Le 13 décembre aux Etats-Unis, Paul Walker sera à l'affiche de Hours, thriller ayant pour cadre Katarina, l'ouragan qui dévasta La Nouvelle Orléans. Et en février, le remake de Banlieue 13, Brick Mansions, doit sortir dans les salles. Le film est réalisé par Camille Delamarre, sur un scénario de Luc Besson, avec, à l'affiche, RZA.
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Hommage en 7 images sur notre Tumblr
Cannes 2013 / Un film, une ville : Tokyo
La plus grande ville du monde n'a jamais cessé d'être un lieu de cinéma : ses différents quartiers, son aspect futuriste ou encore son statut de mégapole mondiale ont évidemment servi de décor à de nombreux films japonais, y compris des mangas, des Godzilla et le dernier Kore-eda, Tel père tel fils (en compétition cette année à Cannes). Le cinéaste filme l'aspect moderne de la ville : ses tours glaçées, son métro bondé, la tour Skytree (la plus haute du monde) au loin, ou encore ses quartiers plus résidentiels, presque tranquilles. Il rejoint ainsi les films dOzu qui aimait filmer les mutations post-guerre de cette tentaculaire urbanité.
Les cinéastes étrangers ne sont pas en reste : James Bond y a posé les pieds dans On ne vit que deux fois. Hollywood y a tourné un épisode de Fast and Furious (Tokyo Drift) et Cars 2 faisait aussi des tours de piste là bas. les films d'action, tels Jumper, Inception, ou plus loin dans le temps Black Rain de Ridley Scott se sont déroulés sur les toits ou dans les ruelles de la ville. Hou Hsiao-hsien (Café lumière) et Abbas Kiarostami (Like Someone in Love) ont exilé leur cinéma durant le temps d'un film. Les Français sont tout autant fascinés : Michel Gondry et Leos Carax (en compagnie du sud coréen Bong Joon-ho) ont réalisé un film en trois segments, Tokyo! ; Jean Reno y goûtait l'action sauce Wasabi. Gaspard Noe nous hypnotisait dans Enter the Void, qui fut en compétition à Cannes. Tout comme Babel d'Inarritu, qui y passait une partie de son film puzzle mondialisé.
Quintessence du monde moderne, et dépaysante pour les occidentaux, Tokyo aura surtout été magnifiée par Sofia Coppola. Avec Lost in Translation, la cinéaste se baladait dans Shinjuki, le quartier qui ne dort jamais, et transformé le Park Hyatt, qui occupe les étages les plus hauts d'un immense complexe de gratte-ciels, en attraction touristique. Avec Tokyo sous nos yeux, étendue à l'infini, et à jamais entrée dans l'histoire du 7e art.
Les jeunes, les seniors et les femmes font le bonheur des cinémas
Médiamétrie a publié son enquête cinéma semestrielle dite des 75 000 (18 390 interviews réalisées du 3 janvier au 26 juin 2011 constituant un échantillon représentatif de la population âgée de 6 ans et plus, dont 16 139 individus représentatifs de la population âgée de 15 ans et plus).
Le premier semestre 2011 a été faste. Près de 38 millions de Français se sont déplacés dans une salle de cinéma au cours des 12 derniers mois. Soit deux Français sur 3. C'est aussi 560 000 spectateurs de plus que l'année précédente. Il y a dix ans, seulement 60 % des Français avouaient avoir été au cinéma une fois dans l'année. Le cinéma est donc de plus en plus populaire.
Ce bon résultat est du à trois catégories : les plus de 60 ans (+6%, la moitié des séniors a été voir un film), les femmes (+2,3%, les deux tiers des femmes ont fréquenté les salles) et les 15-24 ans (notons que 94% des 15-19 ans ont été au cinéma!).
Par exemple, les séniors et les femmes ont préféré Les femmes du 6e étage ; les femmes et les jeunes ont privilégié Black Swan ; les séniors ont aussi été voir, plus que les autres, Le discours d'un roi. Fast and Furious 5 a été particulièrement apprécié des jeunes.
La 3D, malgré toutes les critiques, a aussi ses adeptes. Les jeunes représentent ainsi un cinquième du public des films en relief. Ces films en 3D sont de plus en plus appréciés avec 4 des 10 films les plus populaires offrant cette option.
Mais si les Français sont plus nombreux à aller au cinéma, ils y vont aussi un peu moins souvent (moins d’une fois par mois). Ils ont été principalement voir Rien à déclarer, leader du box office, porté par l'acteur le plus populaire des Français, Dany Boon. Le nombre d’habitués du cinéma croît cependant auprès de certaines catégories de la population : les 50 ans et plus (+2%), les actifs (+2%) et les habitants de l’agglomération parisienne.
Michael Mann en pôle position dans la course des films « à gros cylindres »
L'automobile n'est pas la tendance la plus écologique, mais elle redevient un objet de désir cinématographique. Avec le succès de Cars et de la franchise Fast & Furious (qui sortent respectivement leur épisode 2 et 5 cet été), Hollywood s'intéresse de nouveau aux "Coccinelles" et autres "Christine". On oublie la sortie de route de Speed Racer ou les résultats mitigés de Hell Driver 3D. D'autant plus facile à oublier que le film Drive de Nicolas Winding Refn a emporté le prix de la mise en scène à Cannes cette année.
Michael Mann s'est positionné en tête des projets les plus intéressants. Habitué aux films noirs et aux polars, le cinéaste finalise son contrat avec la 20th Century Fox pour réaliser Go Like Hell (anciennement Race to the Death), retraçant la compétition entre Ford et Ferrari aux 24 heures du mans de 1966. Ford fut ainsi le premier constructeur américain à gagner la célèbre course.
Le film est adapté du livre de A.J. Baime, scénarisé par Jason Keller. Et la Fox espère convaincre Brad Pitt pour le rôle principal. Mann a déjà réalisé un court métrage publicitaire pour Mercedes, avec Benicio del Toro, et prépare actuellement Luck, une série pour HBO sur les courses de chevaux, avec Tom Payne et Dustin Hoffman.
Si le film n'en est qu'à l'état de pré-production, d'autres studios se sentent aussi inspirés par les moteurs turbos. Warner Bros a signé avec Mattel pour tirer un film de ses jouets Hot Wheels. The Weinstein Co. développe un film adapté de la série K 2000. Ron Howard prépare un remake de Eat My dust, dans lequel il jouait en 1976.
En plus du Michael Mann, un autre film est en cours d'écriture pour évoquer la vie d'Enzo Ferrari, mais, dans Street Legal, Paramount préfère s'orienter sur la vie du pilote de Ferrari, Carroll Shelby.
Studio 37 a lancé Overdrive, qui sera réalisé par Pierre Morel. Et Chris Morgan écrit déjà Fast & Furious 6.
En France, Senna est un documentaire sorti dans les salles mercredi dernier. Le pilote de légende brésilien est révélé à travers sa vie passionnante.
Le 7 juin prochain, le fameux film Le Mans (avec Steve McQueen) sera projeté exceptionnellement sur le circuit des 24 heures du Mans, en pleine ligne droite des stands, quatre jours avant la tenue de la 79e édition de l'épreuve mythique. Un écran géant sera installé dans la ligne droite et la projection débutera à 22 heures.
Fast Five lance avec furie l’été cinoche américain
Premier week-end de la saison des blokbusters (au fil des ans, la fin avril s'est substituée à la mi mai). Et là on ne rigole plus : pour la première fois de l'année, les salles ont engrangé 142 millions de $ de recettes, soit le meilleur week end de 3 jours depuis celui du 31 décembre 2010. C'est aussi 50 millions de $ de plus que le dernier week-end d'avril 2010. Un seul film a fait l'essentiel du travail : Fast Five, le cinquième épisode de la série The Fast & The Furious, dopé, ici, par la présence de "The Rock". Démarrage en trombe et même plus rapide que prévu : Ecran Noir avait prévu 65 millions de $ (voir notre actualité du 30 avril et ce malgré certains commentaires qui le voyait se prendre un "gadin"), les analystes et le studios misaient sur 75 millions de $ en trois jours et il en rapporte finalement 83 millions (dont 8,3 millions de $ dans les 243 salles IMAX). C'est le plus gros démarrage de la franchise, c'est aussi le troisième meilleur démarrage hors saison d'été et saison des fêtes (après Alice au pays des merveilles et La Passion du Christ). Y a pas à dire, c’est du lourd. Un vrai blockbuster et une sacrée pépite pour Universal. Les 155 M$ du quatrième opus en 2009, le record à date de la série, vont être balayés et le 5ème opus de la série devrait filer au-delà des 200M$. C’est simple, des 27 films (28 depuis celui-ci) ayant réalisés plus de 80M$ au cours de leur premier week-end d’exploitation, seul X-Men Origins: Wolverine a terminé sa course en deçà des 200M$ (179M$). L’espoir est donc de mise. Ce lundi, la franchise a amassé 573 millions de $ en Amérique du nord. Notons qu'en trois jours, Fast Five a doublé The Fast and the Furious : Tokyo drift, 3e épisode sorti en 2006 et se plantant à 63 millions de $ au B.O.
Il fallait bien ça pour redonner le moral aux studios et aux exploitants. Les quatre premiers mois de l'année ont été désastreux avec une baisse de 18% des recettes par rapport aux quatre premiers mois de 2010. Pour Universal, c'est aussi une bonne nouvelle. En termes de recettes, Fast Five bat son précédent record, Jurassic Park : Le monde perdu. En termes de fréquentation, il est proche des scores du troisième Jason Bourne.Mais en ciblant tous les publics, y compris les jeunes, cela pourrait permettre aux blockbusters estivaux qui dévoilaient leur bande annonce ce week-end dans les salles de créer un désir de retourner dans les salles.
Ironiquement, Fast Five, qui se déroule à Rio, déloge de la première place le dessin animé Rio, qui lui aussi a pour décor la ville brésilienne. Le film d'animation dépasse en 3 semaines les 100M$ (103,6) et deviendra dès la mi-mai le film d'animation le plus populaire de l'année. Il devrait finir sa course nord-américaine vers les 150 bâtons et dans le monde il a déjà rapporté 260 millions de $. La Fox, avec le studio Blue Sky, n’a toujours pas connu d’échec en 6 films lancés depuis 2002 et conforte ainsi bel et bien sa troisième place des studios d’animation derrière Pixar/Disney et Dreamworks.
Il était temps que la poisse s'arrête en Amérique du nord. Seuls quatre films avaient péniblement dépassé les 100 millions de $ (et deux autres qui les frôlent)£. Même les autres nouveautés se ramassent. Prom est à 5M$ et Hoodwinked Too! Hood vs. evil, la suite de l’original Hoodwinked, se prend une belle gamelle. Les films en continuation chutent aussi allègrement, même pour Insidious qui perd 48% lors de sa 5ème semaine pour un cumul proche des 50M$, ce que réussira à faire Source code de Ducan Jones. Terminons par le cas Scream 4. -69% pour un cumul en 3 semaines à 35M$. Les 40 millions de son budget ne seront pas remboursés sur le sol américain. Parfois il n’est pas bon de ressortir du placard de l’effroi les bonnes veilles recettes…
Blockbusters 2009 : à l’heure des pronostics…
Cette année Ecran Noir a décidé de vous présenter chaque mois, et ce jusqu’à juillet, une liste non exhaustive des sorties les plus attendues de l’été US (elle prendra la forme d’une énumération en pour et contre). D’autre part, l’équipe se prêtera volontiers au jeu des pronostics en proposant son « favori » box-office des mois de mai, juin, juillet et août.
Sans cesse avancée depuis des années, l’été des blockbusters commence désormais dès le mois de mai. Alors que certains films tirent plutôt incroyablement bien leur épingle du jeu en ce premier semestre 2009 – on pense au Taken de Besson (142 millions de dollars rien que sur le sol américain !) –, des gros bras comme le Watchmen de Zack Snyder ont mordu la poussière. Si le dessin animé Dreamworks cartonne comme un Dreamworks (Monstres contre Aliens a toute les chances de dépasser les 180 millions de dollars de Madagascar 2) et le Vin Fast Diesel rugit des mécaniques, la première salve de l’été sera lancée par le polémique mais très attendu X -Men Origins : Wolverine.
Avant d’aborder le cœur de notre affaire, pointons du doigt un phénomène devenu, au fil des ans, aussi préjudiciable pour les studios que pour le public. Avides de billets verts et de possibles franchises à décliner, les studios n’hésitent plus à sortir dès le mois de mai leurs poids lourds supposés (du moins financièrement) quitte à provoquer un embouteillage monstre proche de la saturation. C’est bien simple, cette accumulation de films week-end après week-end s’accompagne de la dose habituelle, mais fort lassante, d’un marketing à tout va et d’une surenchère d’images pas très loin du mauvais racolage.
Certes, il faut bien rentabiliser les sommes investies (aux recettes d’exploitation en salles s’ajoute les droits TV, la vente de DVD et Blue-Ray et le marchandising entourant les films), mais certainement pas au détriment d’une respiration nécessaire ente les films qui est, sans doute possible, désirée par le public. Alors quand on placarde pour le seul mois de mai pas moins de six films méga attendus (Wolverine, Star Trek, Anges & Démons, Terminator renaissance, la Nuit au musée 2 et Là-haut), il ne faut pas s’étonner d’engendrer des conséquences parfois très préjudiciables. Baisse de la qualité cinématographique (la date de sortie devient plus importante que la qualité intrinsèque du film, le marketing faisant le reste), mauvaise date de sortie (Speed Racer, Le monde de Narnia : chapitre 2), succès public en deçà des objectifs fixés (Hulk, X-Men 3, Mission Impossible III), syndrome de « cannibalisation » entre les films (Spider-Man 3, Shrek 3 et Pirates des Caraïbes 3 sorties à seulement trois semaines d’intervalle au cours de l’été 2007).
Arc boutés sur leur position les studios créent l’évènement (sorte d’assurance vie pour exister dans ce monde du tout image), se tirent dans les pattes, se battent pour placer Le film ouvrant la saison, produisent un marché de blockbusters dont les coûts de production dépassent l’entendement (Pirates des Caraïbes 3 aurait coûté 300 millions de dollars) et prient pour que leurs champions se placent sur le podium du box office de l’année. Bien sur tout n’est pas si sombre et des films comme The Dark Knight,The Bourne Ultimatum, les Pixar et bien d’autres encore continuent de nous faire aimer ce cinéma spectacle parfois si foisonnant d’invention et d’évasion.
2009, des suites à profusion
L'été 2008 aura donné plus ou moins de bonheur aux suites. Deux d'entre elles triomphent au box office mondial (Batman et Indiana Jones) quand beaucoup sont en deça des scores attendus (Hulk, Hellboy, La Momie, X-Files...).
Hollywood ayant beaucoup de suite(s) dans les idées , l'été 2009 ressemblera d'assez près à cette saison.
Nous allons retrouver Wolverine (X-Men Origins), Star Trek (combien déjà?), Tom Hanks dans le rôle de Langdon (Anges et démons), Ben Stiller dans son musée (Battle of the Smithonian), Christian Bale en Terminator (Terminator Salvation).
Mais nous aurons aussi le droit à un quatrième épisode de Fast and Furious, un deuxième des Transformers, un troisième de L'âge de glace, un quatrième de Final Destination.
Et côté comédie, on reprend les mêmes et on recommence : Eddie Murphy, Adam Sandler, Jake Black, Will Ferrell, Sacha Baron Cohen...
Il faudra compter sur Pixar pour l'originalité avec Up. Ou encore Michael Mann avec son très attendu Public Enemies.