Louis Garrel et Céline Sallette passent de Philippe Garrel à Tony Gatlif

Posté par vincy, le 19 mai 2011

Louis Garrel, qui prépare son premier long métrage en tant que réalisateur, va retrouver Céline Sallette, sa partenaire d'Un été brûlant pour le prochain film de Tony Gatlif, qui n'a pas encore de titre. Un été brûlant est le dernier film de son père Philippe Garrel, qui devrait être sélectionné au prochain festival de Venise. Monica Bellucci est aussi présente au générique.

Céline Sallette est à Cannes avec le film de Bertrand Bonello, L'Apollonide, souvenirs de la maison close, où elle a fait forte impression. Louis Garrel sera présent pour le film de clôture, Les bien-aimés, de Christophe Honoré.

Tony Gatlif devrait commencer son tournage très prochainement.

12 courts pour un César

Posté par vincy, le 11 octobre 2010

Ils vont être nombreux à se disputer les faveurs des professionnels dans la catégorie court métrage : un Oscar (Logorama), une Palme d'or (Chienne d'histoire), deux moyens sortis en salles avec un certain buzz (Petit tailleur, Un transport en commun). Il restera toujours une cinquième place à pourvoir.

Les projections seront organisées les 4 et 11 décembre au Balzac à Paris. Le résultat pour les nominations sera révélé le 21 janvier 2011.

8 et des poussières de Laurent Teyssier (Tita Productions)

C'est plutôt genre Johnny Walker d'Olivier Babinet (Ferris & Brockman)

Chienne d'histoire de Serge Avedikian (Sacrebleu Productions)

Enterrez nos chiens de Frédéric Serve (Qualia Films),

La guitare de diamants de Frank Beauvais (Les Films du Bélier)

L'homme à la Gordini de Jean-Christophe Lie (Prima Linéa Productions)

Logorama de François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain (Autour de Minuit)

Monsieur l'abbé de Blandine Lenoir (Local Films)

Petit tailleur de Louis Garrel (Mezzanine Films)

La République de Nicolas Pariser (Noodles Production)

Un transport en commun de Dyana Gaye (Andolfi)

Une pute et un poussin de Clément Michel (Sombrero Films)

Catherine Deneuve tourne (enfin) avec Christophe Honoré

Posté par vincy, le 28 juillet 2010

Il y a quelque chose de naturel à voir Catherine Deneuve dans l'univers de Christophe Honoré. Peut-être parce qu'il donné le plus beau rôle de la jeune filmographie de sa fille, Chiara Mastroianni, avec Non, ma fille tu n'iras pas danser. Peut-être parce qu'il fait partie de cette génération de cinéastes qui font partie d'une famille du cinéma qui lui est assez proche. Après tout, il y a parfois du Téchiné ou du Demy dans les films du réalisateur. Pour son neuvième film, Christophe Honoré dirigera la grande dame du cinéma français dans un film joliment intitulé, Les Biens-aimés.

Il s'agira d'une comédie romantique croisant plusieurs histoires d'amours à différents époques, dans de multiples endroits, de Prague en 1968 au Londres contemporain. Deneuve retrouvera Ludivine Sagnier (Huit femmes) et Chiara Mastroianni (Ma saison préférée, Conte de Noël). Elle jouera pour la première fois avec Louis Garrel, fils du réalisateur Philippe Garrel (qui l'avait fait tourner dans Le vent de la nuit).

Le tournage devrait débuté à l'automne, après un été de festivals pour les deux artistes. Deneuve doit en effet passer par la case Venise avec Potiche de François Ozon. Et Christophe Honoré sera en coméptition officielle à Locarno pour son Homme au bain.

Retour sur Cabourg : les talents de demain

Posté par kristofy, le 18 juin 2010

La 24ème édition du festival de Cabourg vient de récompenser films et comédiens les plus romantiques de l’année (Christophe Lambert, Marina Hands, Eric Elmosnino, L’arnacoeur…)  tout en présentant une large sélection de films en avant-première. Mais Cabourg est aussi un festival qui veut soutenir les jeunes talents cinématographiques.

Mehdi Dehbi & Alice de Lencquesaing Le Prix du Premier Rendez-vous récompense ainsi  la première apparition dans un film d’un acteur et d’une actrice, pour distinguer un(e) débutant(e) et l’encourager à continuer dans ce métier. Cette année, c’est Mehdi Dehbi qui a été choisi pour son rôle de jeune travesti musulman qui séduit Antoine De Caunes dans La folle histoire d’amour de Simon Eskenazy réalisé par Jean-Jacques Zilbermann. Pour l’actrice, il s’agit de Alice de Lencquesaing (notre photo, avec Mehdi Dehbi) qui a été remarquée dans le film de Mia Hansen-Love Le père de mes enfants (elle figurait déjà au générique de quelques autres films).

Regards sur le court métrage

Les courts-métrages étaient également à l'honneur de ces "journées romantiques" : ceux de l’ADAMI,  qui valorisent 22 comédiens (parmi lesquels Julien Sitbon, jeune premier dont on reparlera), ont été montrés à Cabourg après avoir été dévoilés à Cannes.Une douzaine d'autres étaient en compétition.

Parmi ceux-ci ont été très applaudis Quator de Jérôme Bonnell, où Marc Citti joue de tous les instruments possibles pour servir d’alibi à son ami qui trompe sa femme dans une autre pièce, Le naufragé de Guillaume Blanc où un cycliste au vélo crevé rencontre un inconnu particulièrement envahissant, Julie et ses jules de Fanny Jean-Noel où une jeune femme dresse la liste de ses amants dans des décors de carton-pâte… Ou encore Deux de Nicolas Anthomé, avec les retrouvailles houleuses d’un couple qui n’en est plus un, soutenu par la présence à Cabourg de son duo d’acteurs Caroline Ducey et de Xavier Beauvois (primé à Cannes en tant que réalisateur pour Des hommes et des dieux).

Le jury présidé par Maria de Medeiros (avec notamment Julie Ferrier et Serge Rezvani) ne s’est pas trompé en distinguant comme Maria de Medeiros et Amal Katebmeilleur acteur Joseph Malerba pour Le cygne de Emma Perret et comme meilleure actrice Yelle pour Une pute et un poussin de Clément Michel. Quant au Swan d’or du meilleur court-métrage,  attribué à On ne mourra pas de la réalisatrice Amal Kateb (notre photo, avec Maria de Medeiros), il montre qu’en Algérie boire une bouteille de vin et même s’aimer peut être dangereux. Une histoire de résistance qui a remporté l’ensemble des suffrages.

De la Russie... à Paris

Enfin, à l’Est il y a du nouveau aussi, avec la découverte de Court-circuit qui réunit 5 courts-métrages russes sur le thème "un homme et une femme", avec surtout Urgent repair du réalisateur Piotr Bouslov, où un cordonnier fantasme sur une inconnue en réparant ses chaussures.

Et pour continuer de se convaincre qu’un court peut être parfois bien meilleur qu’un long-métrage, les festivaliers ont pu assister à une séance spéciale (après celle de Cannes) du Petit tailleur de Louis Garrel qui réussit ici ce que son père avait raté avec La frontière de l’aube : pendant une quarantaine de minutes dans un Paris idéalisé en noir et blanc qui sublime Léa Seydoux, on est les témoins de tribulations sentimentales tour à tour tragiques et cocasses.

Cabourg se fait donc le porte-parole des réalisateurs et comédiens de demain, en leur donnant une chance d'être  découvert par le grand public et reconnu par leurs pairs. Car quoi de plus romantique que de regarder fleurir les jeunes talents ?

Crédit photo : Christophe Maulavé

Paris Cinéma ouvre le bal

Posté par Morgane, le 11 juin 2010

jane fonda bertrand delanoeJeudi 10 juin, 11h30, dans les Salons de l’Hôtel de Ville, la conférence de presse du festival Paris Cinéma annonce sa 8e édition, du 3 au 13 juillet. Charlotte Rampling (présidente du festival), actuellement en tournage en Australie, n’était pas présente pour l’occasion mais sera bel et bien là durant le festival. En revanche on a pu voir Jane Fonda à qui Bertrand Delanoë a remis, après de nombreux éloges, et non sans émotions, la grande médaille de vermeil de la ville de Paris.

Puis, le festival s’est découvert et chacun a pu prendre connaissance des films en compétition, des membres du jury, des avants-premières etc.

Concernant la compétition internationale, huit films seront présentés?:

Alamar de Pedro Gonzales-Rubio (Mexique)

Le Braqueur de Benjamin Heisenberg (Allemagne-Autriche)

Cleveland contre Wall Street de Jean-Stéphane Bron (Suisse-France)

If I want to whistle, I whistle de Florin Serban (Roumanie-Suède)

Mundane history d’Anocha Suwichakornpong (Thaïlande), récemment primé au Festival du film de Transsylvanie

La Rivière Tumen de Zhang Lu (Corée du Sud)

Sawako decides de Yuya Ishii (Japon)

Sweet little lies de Hitoshi Yazaki (Japon)

Ces huit films concourront pour quatre prix?:

Le Prix du Jury dont ce dernier sera composé de Valérie Donzelli (actrice, réalisatrice), Tom Novembre (auteur, compositeur, interprète), Éric Reinhardt (écrivain), Élisa Sednaoui (actrice) et Elia Suleiman (réalisateur, scénariste, producteur, acteur).

Le Prix du Public invitera le public à voter après chacune des séances.

Le Prix des Étudiants sera décerné par onze étudiants passionnés de cinéma et sélectionnés par un concours de critique. Ils seront accompagnés dans cette aventure par la présidente du festival, Charlotte Rampling.

Le Prix des Blogueurs, nouveau Prix cette année, sera remis par sept cinéphiles du web.

Cannes-sur-Seine

Les avant-premières seront également nombreuses dont beaucoup de films présentés au dernier festival de Cannes tels que Les amours imaginaires de Xavier Dolan, L’arbre de Julie Bertucelli, L’autre monde de Gilles Marchand, Belle épine de Rebecca Zlotowski, Copacabana de Marc Fitoussi, Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois, The Housemaid d’ Im Sang-Soo, La Meute de Franck Richard, Le nom des gens de Michel Leclerc, Petit tailleur de Louis Garrel, Pieds nus sur les limaces de Fabienne Berthaud, Poetry de Chang-Dong Lee, Tamara Drewe de Stephen Frears, Un homme qui crie de Mahamat-Saleh Haroun, la Palme d’Or Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures) d’Apichatpong Weerasethakul et bien d’autres encore...

Et puis pêle-mêle, Paris Cinéma proposera un hommage à Jane Fonda, une rétrospective de M. Night Shyamalan, une intégrale Eugène Green, des temps autour de Louis Garrel. Le festival mettra aussi à l’honneur le Japon (105 films au programme) avec des inédits, des hommages, des focus, des séances jeunes publics et un cycle le Japon vu par... Cette huitième édition sera également l’occasion de réitérer la Nuit du Cinéma le 3 juillet avec, au choix, une nuit Koji Wakamatsu, une nuit Ozploitation, une nuit One Piece et enfin, une nuit Joe Sarno. On retrouvera la brocante cinéma (10 juillet), une journée spéciale Toy Story (11 juillet), des traversées de Paris cinéphiles et ludiques (les 3 et 13 juillet) ainsi que deux expositions photo qui se dérouleront tout au long du festival.

Ce dernier fermera ses portes le 13 juillet par un ciné-karaoké suivi d’un bal de clôture qui sera mis en musique par la rédaction des Inrockuptibles.

Rendez-vous donc dans toutes les salles partenaires du festival à partir du 3 juillet pour célébrer cette grande fête du cinéma?!

Cannes 2010 : Xavier Dolan enchaîne les projets

Posté par vincy, le 21 mai 2010

Il a fait mouche l'an dernier avec J'ai tué ma mère à la Quinzaine des réalisateurs. Il est revenu à Cannes cette année, avec succès, grâce à ses Amours imaginaires, présenté à Un certain regard. Xavier Dolan a déjà annoncé plusieurs projet,s qui vise évidemment la compétition du Festival de Cannes 2011 ou 2012.

Lawrence anyways sera l'histoire d'un homme qui veut changer de sexe et de son histoire d'amour impossible avec sa fiancée, qu'il essaie de convaincre pour le soutenir. Louis Garrel (que l'on entraperçoit à la fin des Amours imaginaires)  et Suzanne Clément formeront le couple.

Puis devrait suivre Lettres à un jeune acteur. "Ce sera un regard incisif sur le show business américain" explique-t-il. le tournage est prévu pour les mois à venir et sera filmé sous l'angle d'une "lettre" écrite à un jeune acteur britannique.

Doillon commence son nouveau film

Posté par vincy, le 15 juillet 2009

Le récent Festival de La Rochelle vient de rendre hommage à Jacques Doillon en programmant 18 films. Il n'aura pas loin à aller pour commencer le tournage de son nouveau long métrage, Aux quatre vents. Le 20 juillet dans la région d'Angoulême, Doillon s'installe pour six semaines avec ses comédiens parmi lesquels Pascal Greggory, Julie Depardieu, Louis Garrel et Agathe Bonitzer. Très tendance.

Le film raconte l'histoire d'un dramaturge qui reçoit les acteurs pressentis pour sa nouvelle pièce parmi lesquels son ex-femme et l'amant de celle-ci.

510 000 téléspectateurs pour La belle personne

Posté par vincy, le 14 septembre 2008

Le film de Christophe Honoré, transposition moderne de La princesse de Clèves, a séduit 510 000 téléspectateurs vendredi soir sur Arte, soit 2,1 % de part de marché.

La belle personne est aussi diffusé ce dimanche.

Ce n'est pas la première fois qu'une chaîne de télévision française fait bénéficier les téléspectateurs d'une "avant-première"  cathodique. Malgré son satut de chaîne élitiste, Arte est très performante avec ses cases cinéma, réunissant parfois plus d'un million de téléspectateurs derrière un vieux film.

Il faudra voir si le film parvient, malgré le bon score de vendredi soir, à séduire les cinéphiles dans les salles. Porté par une critique élogieuse, profitant d'une belle campagne d'affichage, et de nombreux articles dans la presse, La belle personne sort mercredi au cinéma. Le résultat au box office risque d'être atteint par cette pré-diffusion ur le petit écran.

Christophe Honoré adapte La Princesse de Clèves

Posté par MpM, le 28 juin 2008

La belle personne

Tout est parti de l’une de ces sorties populistes dont Nicolas Sarkozy a le secret. Alors président de l’UMP et futur candidat à la présidentielle, il se moque du "sadique ou de l’imbécile" qui a mis La princesse de Clèves au concours d’attaché d’administration, ironisant sur l’intérêt que ce roman poussiéreux et vieillot pourrait bien avoir pour la guichetière de la poste. Comme bien d'autres, Christophe Honoré s’en émeut, et réfléchit aux résonances que ce livre du 17e siècle trouve justement dans notre société. Aussi, lorsque la productrice Florence Dormoy lui parle de son désir de produire pour Arte un film autour de ce célèbre récit de Madame de Lafayette, c’est pour lui l’occasion d’apporter un démenti à cette négation de l’importance et de l’utilité des œuvres culturelles même les plus anciennes. Très vite, le réalisateur et son coscénariste Gilles Taurand décident d’ancrer le récit dans notre époque et de lui donner pour cadre un lycée parisien. "L’adolescence va bien à La princesse de Clèves", souligne le réalisateur.

Le résultat, un long métrage d’1 h 30 intitulé La belle personne, sera diffusé sur Arte le 12 septembre prochain, avant de connaître une exploitation en salles. Il réunit un casting d’envergure (Louis Garrel est le Duc de Nemours, Grégoire Leprince-Ringuet le prince, Léa Seydoux la princesse, et l’on retrouve dans de petits rôles Clotilde Hesme et Chiara Mastroianni) et donne une étonnante actualité à l’intrigue de Madame de Lafayette. Car lorsque l’on mêle adolescence et amour, tout est toujours exacerbé, même les secrets les plus insignifiants et les trahisons les plus minimes. Aussi comprend-on les émotions extrêmes qui bouleversent les personnages et les poussent parfois à des actes irréparables. Seule Junie, que Lea Seydoux interprète avec une apathie affectée, reste malheureusement opaque et distante, princesse si soucieuse de contenir ses sentiments qu’elle n’expose rien aux yeux du spectateur. Mais l’essentiel est là, et le pari du réalisateur semble pleinement rempli. Petit détail chicissime et raison supplémentaire pour attendre avec impatience la diffusion du film : quand on se tue dans cette Belle personne, c'est en fredonnant du Alex Beaupain.