L’instant Court : En t’attendant, Mélanie Laurent joue la chanteuse

Posté par kristofy, le 2 mai 2011

Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après l’acteur Emile Hirsch qui réalise le clip Alive (Daft Punk),voici l’instant Court n° 30.

On connaissait Mélanie Laurent actrice, elle est encore à l’affiche du film Et soudain, tout le monde me manque sorti le 20 avril. On connaissait aussi Mélanie Laurent réalisatrice, après quelques courts-métrages, elle monte son premier long : Les Adoptés. Entre deux passages devant et derrière la caméra, Mélanie Laurent est aussi chanteuse. En fait elle a déjà fait entendre son joli brin de voix : sur la bande-originale du film Thelma, Louise et Chantal, sur la compilation Madame Aime, un duo avec Jérôme Attal… Elle démarre désormais le métier de chanteuse avec un premier album.

Sa rencontre avec l’Irlandais Damien Rice, dont on vous recommande très chaleureusement les magnifiques disques magnifiques, va donner sa couleur aux textes de Mélanie Laurent. Après une première écoute on est surtout accroché par les textures piano-cordes typiques du style de Damien Rice plus que par les chansons de Mélanie Laurent. On est séduit avec les trois premiers titres (un instrumental, le single En t'attendant, puis un duo), pour les autres l’ensemble est joli mais manque peut-être un peu de sentiments et de mélodies… Une série de concerts est déjà programmée, et c’est sur scène que Mélanie Laurent deviendra plus véritablement chanteuse.

Voila donc En t'attendant, le clip est réalisé par Nicolas Davenel. Le disque de Mélanie Laurent est disponible ces jours-ci, sortie digitale le 26 avril et sortie en cd le 2 mai.

Mélanie Laurent sera dans une dizaine de jours la maîtresse des cérémonies d’ouverture et de clôture du Festival de Cannes. On sait déjà que la robe est choisie et que le brouillon du discours est écrit, rendez-vous ici mercredi 11 mai.

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film En t'attendant.

Cannes 2011 : Mélanie Laurent en maîtresse de cérémonie « légère et amusante »

Posté par MpM, le 5 mars 2011

Mélanie LaurentC'est l'actrice Mélanie Laurent qui officiera comme maîtresse de cérémonie en ouverture et en clôture du 63ème Festival de Cannes. Un choix judicieux et glamour qui devrait donner le ton de cette édition présidée par l'acteur Robert de Niro. "Ca va être léger et amusant", a confirmé Gilles Jacob.

Mélanie Laurent, révélée en 2006 dans Je vais bien ne t'en fais pas de Philippe Lioret, était en compétition à Cannes en 2009 avec Inglorious Bastards de Quentin Tarantino. Tout le monde se souvient du rock endiablé qu'elle avait dansé avec le réalisateur en bas des célèbres marches lors de la présentation officielle du film... Depuis, on l'a notamment vue dans Le concert de Radu Mihaileanu, La Rafle de Roselyne Bosch et Requiem pour une tueuse de  Jérôme Le gris actuellement à l'affiche.

2011 pourrait bien être son année puisqu'en plus de son actualité cannoise, elle sort son premier album en tant que chanteuse et compositrice ("En t'attendant")  le 2 mai prochain et son premier long métrage, Les adoptés, à l'automne (avec une présentation cannoise à la clef ?).

Indubitablement, elle va bien, on ne s'en fait pas.

L’instant Court : EXs réalisé par Benoît Pétré, avec 66 amours…

Posté par kristofy, le 25 février 2011

Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après Cut avec Keira Knightley et réalisé par Joe Wright, voici l’instant Court n° 21.

Bientôt arrive la traditionnelle cérémonie des Césars, toute la grande famille du cinéma français sera réunie pour s’applaudir les uns les autres et sourire devant les photographes. Beaucoup moins médiatisée que les catégories "prestigieuses" du meilleur film ou meilleur réalisateur, il y a une catégorie pour le court-métrage et depuis cette année pour les films d’animations.

Les films courts réunissent plutôt les petites mains du cinéma (dont certaines ne sont pas payées…) et les révélations de futurs espoirs. C’est sous le signe de ces réunions de talents au service d’un film que nous vous présentons un court qui a la particularité de réunir un casting de 66 actrices et acteurs en moins de 4 minutes !

Voila donc le court-métrage EXs réalisé par Benoît Pétré, avec 66 amours. On y voit des actrices très connues (Mélanie Laurent, Ludivine Sagnier, Léa Seydoux, Cécile Cassel, Elodie Navarre, Marie Denarnaud, Alysson Paradis, Caroline Ducey, Florence Loiret-Caille, Bérénice Béjo…) et en même temps d’autres qui sont plus rarement mises en lumière (Marie Payen, Constance Dollé, Julie Fournier, Virginie Lanoue, Anne Caillon, Julie Debazac, Isabelle Vitari, Mika Tard, Vanessa Pivain…). Il s'agit d'un homme qui se remémore ses exs :

Depuis, Benoît Pétré a aussi réalisé la comédie Thelma, Louise et Chantal qui était sortie au cinéma en mars 2010 (et disponible en dvd). Il commente ce court-métrage EXs et son parcours :

Ecran Noir : Racontez-nous cette aventure collective qu’a été Les Quiches…

Benoît Pétré : On était une bande de 8 jeunes comédiens et on a formé Les Quiches, une troupe de cinq filles et trois garçons, on écrivait des scénarios à jouer et on s’en faisait des films. J'ai rencontré la moitié des Quiches au cours Florent où j'ai suivi une formation de trois ans, et l'autre moitié aux Ateliers du Sudden théâtre. En sortant des cours, on faisait un court-métrage par semaine, à l'arrache, en suivant l'idée d'untel ou d'unetelle... C'était un moment de folle liberté créative, on n'avait pas d'équipe image, pas de mec au son, c'était un moyen d'apprentissage formidable. Ensuite on a gagné pas mal de festivals de courts et on a rencontré Louis Becker qui nous a donné la chance dingue de réaliser notre premier film. On avait une liberté totale, pas de barrière, aucune contrainte... Et ça a donné Foon, une des meilleures expériences de ma vie. Même si le film n'a pas marché, j'y ai beaucoup appris. Ensuite on a enchaîné avec Allo’Quiche des sketchs pour Canal+, et Enterrement de vie de jeune fille une mini-série produite par La Parisienne d'Images. On a eu mille projets de longs ensuite mais qui n'ont rien donné. Quand on fait un bide au cinéma, c'est dur d'avoir la possibilité de faire un deuxième film... Mais on ne désespère pas !

EN : Quelles ont été les principales satisfactions reçues avec Thelma, Louise et Chantal votre long-métrage comme réalisateur en solo ?

BP : Grâce à mon agent Laurent Grégoire je me suis lancé dans l'écriture de Thelma’, c'est lui qui m'a poussé à le faire alors que je ne m'en sentais pas capable tout seul. Foon avait été écrit à 8 personnes ! Là, je me suis retrouvé seul devant mon écran d'ordinateur... Mais, au final, c'est allé assez vite. La production et le financement n'ont pas été très compliqué, même si on était sur un petit budget. Je suis fier de ce film, les producteurs Vérane Frédiani et Franck Ribière ont été très présents du début à la fin de la création. Et j'ai eu l'immense joie de travailler avec Keren Ann, elle m'a fait un énorme cadeau en réalisant la bande originale ! Je l'aime ! La sortie a été très satisfaisante, on a fini à 250 000 entrées, c'est bien. C'est ce qu'on appelle un succès relatif. Surtout quand on sait qu'un tiers des films sortis dans l'année font moins de 100 000 entrées. Après, il y a toujours des abrutis pour vous descendre alors qu'ils n'ont vu que les dix premières minutes du film et des journalistes moisis qui trouvent choquant de faire dire "merde" à une femme de cinquante ans, ça me rend fou. Les critiques étaient bonnes dans l'ensemble, mais on ne peut pas plaire à tout le monde !

EN : Pour ce court-métrage EXs, comment vous êtes-vous organisé pour faire apparaître autant de comédiennes, dont Marie Denarnaud en héroïne principale, en moins de 4 minutes ?

BP : L'idée de EXs est venue en écoutant cette chanson ‘One more cup of coffee’, une reprise des White Stripes du tube de Bob Dylan. J'ai eu un tel choc en l'écoutant qu'il me fallait mettre des images dessus. J'ai eu cette idée de rassembler toutes mes potes actrices dans un même film, comme ça pas de jaloux ! J'ai réussi le pari. J'aime beaucoup ce film, je trouve qu'il fonctionne bien, que les images se marient bien avec la musique. Le tournage a duré trois jours, c'était le défilé! Les filles arrivaient, passaient au maquillage, puis à l'habillage, tournaient leur séquence et repartaient. Ça ne durait pas plus de 20 minutes par meuf. Marie Denarnaud c'est ma grande amie, on se connaît depuis bientôt quinze ans. J'ai eu un coup de foudre la première fois que je l'ai vue. Je m'en rappellerai toujours, c'était au cours Florent donc lors des présentations. Elle est arrivée sur scène, les pieds rentrés dans ses Doc Marteens bleues, super timide et très enfantine. Et puis Marie fait partie des meilleures actrices françaises : le public ne le sait pas encore, mais quand il sera au courant ça va faire mal !

EN : Pourquoi ce choix d’une narration inscrite sur l’image au lieu d’une voix-off ?

BP : Je déteste les voix-off ! Je trouve que ça alourdit le propos et que c'est inutile ou alors très mal utilisé. Et puis, une voix off sur cette chanson et le timbre de Jack White ça aurait été d'un goût douteux... Je voulais que le spectateur s'invente les voix de ces filles par lui-même, qu'il n'y ait pas d'identification arrêtée, pas de chemin à suivre. L'écriture à l'écran apporte une indication, comme une étiquette, un label. On en connaît tous des Charlotte, des Caroline, des Sophie... Toutes ses filles représentent des désirs, des fantasmes, des histoires. Chacun est libre ensuite de s'y attacher ou non.

EN : Quels sont vos projets et ceux de certaines des comédiennes de EXs ?

BP : Je vais tourner en septembre prochain mon troisième long-métrage, GPD : une comédie romantique pédé. J'ai écris le scénario avec Stéphane Foenkinos et nous sommes en plein casting. Je vais jouer le rôle principal : Jo, trentenaire parisien, homo et puceau, qui cherche l'amour. Le film est produit par Jean Cottin et Laurent Taieb. J'ai hâte de m'y mettre! Pour les actrices de EXs il y a Aurélie Maggiori qui va sortir le premier album du formidable groupe Brigitte, duo qu'elle forme avec Sylvie Hoarau. Mélanie Laurent va sortir son disque aussi mais en ce moment elle est en plein montage de son film en tant que réalisatrice, avec d’ailleurs comme héroïne Marie Denarnaud ! Il faut absolument aller voir Cécile Cassel au théâtre de la Madeleine dans la pièce Le Vingt Novembre, c’est en ce moment et jusqu’au 16 avril.

EN : Une remarque sur la soirée des Gérards (où Jane Birkin a été citée pour Thelma, Louise et Chantal) ou sur la prochaine cérémonie des Césars ?

BP : Les Gérards je m'en fous, j'ai zappé sur Paris Première deux secondes et ça m'a mis le cafard. Je trouve que les catégories de cette année sont moins drôles que d'habitude. Quand c'est décalé et fin ça me fait rire. Moins quand c'est bête et méchant. Quand à Jane, je crois qu'elle n'en connaît même pas l'existence... Pour les Césars généralement je trouve la cérémonie d'un ennui mortel, sauf quand c'est Valérie Lemercier qui présente. Je vais regarder les Césars à la télé et  tout commenter avec des potes.

Crédits photos : images modifiées, d’après un extrait du film EXs.

Mélanie Laurent, elle tue …

Posté par vincy, le 13 novembre 2010

C'est l'une de nos rares comédiennes "bankable" du moment", avec trois hits à la suite : Inglourious Basterds, Le concert et La rafle. De quoi donner au confiance aux producteurs. Ainsi, Mélanie Laurent va enfin concrétiser son rêve de devenir réalisatrice d'un long métrage, après des mois d'hésitation et d'obstination. Les adoptés sortira le 23 novembre 2011. Elle jouera dans son propre film, aux côtés de Florence Foresti, qui devrait enfin trouver un rôle cinématographique à la mesure de son talent, et Denis Ménochet, avec qui elle a joué dans La Rafle, et qui était son père dans Inglourious Basterds.

Laurent avec déjà réalisé deux courts métrages : De moins en moins, sélectionné à Cannes en 2009, et À ses pieds.

Entre temps, on la verra dans trois films :

- le premier film de Jérôme Le Gris, qui l'a embauché pour être une meurtrière professionnelle dans Requiem pour une tueuse. En salles en janvier prochain, le film retrace l'histoire d'une tueuse professionnelle qui doit faire disparaître un chanteur lyrique qui menace les intérêts d'une multinationale. Elle est engagée comme soprano pour accomplir sa mission mais apprend finalement qu'un deuxième tueur est sur place, et qu'elle est la deuxième cible...  Tchéky Karyo et Clovis Cornillac et Christopher Stills l'accompagnent dans cette aventure.

- Et Soudain Tout le Monde me Manque, de Jennifer Devoldère, qui l'avait déjà dirigée dans Jusqu'à toi, sortira en mars. Elle retrouvera Michel Blanc, qui l'avait révélée avec Embrassez qui vous voudrez. Géraldine Nakache (Tout ce qui brille) et Guillaume Gouix (Belle Epine, Copacabana) complète le casting. Il s'agit d'une chronique familiale dans laquelle le père, sexagénaire, est en passe d'avoir de nouveau un enfant et où la plus jeune des filles, est en proie à un doute existentiel...

- enfin, dans Beginners, elle joue avec Ewan McGregor et Christopher Plummer. Ce film de Mike Mills a été présenté au dernier Festival de Toronto mais ne sortira qu'en juin aux Etats-Unis. Un fils apprend que son père, récemment décédé, a été homosexuel, et fier de l'être, ce qui va avoir quelques conséquences sur sa nouvelle relation amoureuse.

Mélanie Laurent derrière la caméra

Posté par vincy, le 11 octobre 2010

Deux ans après sont court-métrage, sélectionné à Cannes, De moins en moins, Mélanie Laurent a eu de plus en plus envie de revenir derrière la caméra. Elle est parvenue à concrétiser son désir. Les adoptés (dont elle a co-écrit le scénario) se tournera à partir de fin novembre dans les environs de Lyon. Ce drame mettra en scène Florence Foresti, Denis Menochet (qui partageait avec elle l'affiche d'Inglourious Basterds de Tarantino) et elle-même. Sortie prévue le 23 novembre 2011.

Bilan 2009 : Sophie Marceau et les autres actrices françaises

Posté par vincy, le 31 décembre 2009

sophiemarceau_blogen.jpgS'il y en a bien une qui fait mentir l'adage comme quoi une actrice est moins "bankable" qu'un acteur, c'est elle. 30 ans après La boum, Sophie Marceau est restée la comédienne préfére des Français, sondages après sondages. Que ce soit le barômètre du JDD ou la récente enquête annuelle du Parisien et de RTL, la grande Sophie domine tout le monde en matière de notoriété et d'attachement. Cela se vérifie dans le box office. LOL est le 2e film français le plus vu de l'année, et se classe 8e au box office avec 3,6 millions de mordus. De l'autre côté du lit est 9e parmi les films français et 26e toutes nationalités confondues, avec 1,8 millions de fans. Ses deux autres films auront moins convaincus.  Ne te retourne pas a peiné pour atteindre les 230 000 curieux et L'homme de chevet, avec son compagnon Christophe Lambert, n'a pas fait mieux. Mais le premier lui a permis de mesurer sa cote à Cannes, malgré l'ombre de Monica Bellucci. Et le second lui a offert un rôle cassant un peu son image.

En France, comme aux Etats-Unis, les vedettes féminines n'ont pas été à la fête. Mention spéciale quand même pour Valérie Lemercier (Le Petit Nicolas, leader français, et un second rôle dans Neuilly sa mère),  Alexandra Lamy (Lucky Luke, un mariage "people" et une révélation dans Ricky de François Ozon), Charlotte Gainsbourg (un prix à Cannes, un album, un film de Chéreau), Chiara Mastroianni (qui a enfin eut le rôle de sa vie avec Non ma fille tu n'iras pas dansé), Catherine Frot (la bankable discrète avec Le Vilain et un fabuleux numéro de tragédienne dans Les derniers jours du monde), Sandrine Kiberlain (Le Petit Nicolas mais surtout Mademoiselle Chambon). Marie-Josée Croze, Marina Hands et Catherine Deneuve ont partagé l'affiche de Mères et filles (un flop) mais ont connu les faveurs du public avec respectivement Je l'aimais, Le code a changé et Cyprien.

Parmi les vétérans, Josiane Balasko a bien défendu son Hérisson. Isabelle Adjani a retrouvé les faveurs de la critique et du public dans La journée de la jupe. Dominique Blanc n'a pas été beaucoup vue dans L'Autre (pourtant admirable) mais a suscité l'enthousiasme sur les planches (La douleur). Kristin Scott-Thomas a elle aussi triomphé sur scène (sur Broadway, excusez la classe) et semble parmi les favroites pour le César de la meilleur actrice grâce à Partir, film louangé par la critique, et joli succès surprise de l'été.

Cependant, la jeune génération n'a pas démérité. Audrey Tautou, icône du Chanel n°5, a emporté un succès international incroyable avec Coco avant Chanel (6 millions d'entrées au total, leader du cinéma français à l'étranger). Marion Cotillard qui a aligné un succès hollywoodien international (Public Enemies), une nomination aux Golden Globes (la comédie musciale Nine) et un gros budget français qui n'a pas convaincu le public  (Le dernier vol). Et Mélanie Laurent, entre ses Inglourious Basterds et Le Concert (sans oublier Jusqu'à toi) s'est installée parmi les comédiennes sur qui il fallait désormais compter, et pas seulement en France.

Etes-vous DVD compatibles ?

Posté par MpM, le 27 juillet 2009

A l’occasion de la sortie au cinéma de Jusqu’à toi, une comédie sentimentale où Mélanie Laurent apprend à reconnaître l’homme de sa vie au travers de ses trois DVD préférés, une application Facebook permet à chaque internaute de découvrir avec quels membres de son réseau il est le plus compatible. Pas sûre que cela soit la méthode infaillible pour trouver l’âme sœur, mais en revanche, les participants qui afficheront le plus de similitudes avec leurs amis ont une chance gagner l’un des DVD favoris de l’héroïne du film. En l’occurrence, la demoiselle a bon goût : Lost in translation, Annie Hall, Certains l’aiment chaud… A regarder à deux, lovés sous la couette ?!

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Jusqu’à toi de Jennifer Devoldère, en salles le 29 juillet.
Jeu sur http://apps.facebook.com/jusquatoi/ jusqu’au 5 août 2009

L’autre émoi : portraits intimes de comédiens

Posté par MpM, le 14 mars 2009

l’autre émoiPour obtenir de ses interlocuteurs des propos vraiment personnels et intimes, la réalisatrice Raphaëlle Catteau a imaginé en 2006, pour la première série de l’Autre émoi, un dispositif original et novateur d’auto-interview. Concrètement, elle met l’acteur face à lui-même en lui demandant tout d’abord de répondre, en tant que comédien, à une série de questions sur sa vie et son travail, puis d’interpréter un personnage de journaliste qui poserait ces questions. Au montage, cela donne un fascinant dialogue entre deux facettes bien distinctes (par le biais notamment de costumes, voire de voix ou d’accent différents) d’une seule et même personne.

Diffusée depuis le début de l’année sur TPS star, la 2e saison de cette excellente série propose des rencontres avec treize comédiens aussi variés que Jean-Pierre Darroussin, Florence Foresti ou encore Arié Elmaleh, qui abordent tous sensiblement les mêmes thèmes : méthode de travail, distance avec le personnage, influence de son vécu personnel pour expliquer son choix de carrière, doutes et joies du métier de comédien… C’est tour à tour drôle et émouvant, farfelu et profond, léger et complexe, témoignant de la belle relation de confiance que Raphaëlle Catteau a su tisser avec ses interlocuteurs.

Et même si le dispositif du dédoublement de personnalité pourrait paraître artificiel, surtout quand certains comédiens s’inventent des personnages de journalistes Autre émoiparticulièrement hauts en couleurs (mais peut-être y-a-t-il du vécu derrière tout ça…), qu’il s’agisse du fan compulsif imaginé par Thierry Frémont ou de l’anglo-saxonne ultra-stressée composée par Sara Forestier, il n’en est rien. Les deux points de vue que cela donne sur chaque comédien se complètent et se répondent en effet avec une certaine justesse. Le choix de l’interviewer (un professeur pour Bernard Campan, une réincarnation d’Henry Chapier pour Antoine Duléry, une sorte de Johnny Depp rocker pour Stéphane Rousseau…) n’est d'ailleurs jamais innocent, en disant parfois presque aussi long sur le comédien que ses propres paroles.

Chaque épisode vaut la peine d’être vu indépendamment des autres, mais il est également passionnant de dresser des parallèles entre les réactions des différents protagonistes. Ainsi ne faut-il pas manquer le best-of (programmé le dernier week-end de mars) permettant de revivre les meilleurs moments, fous rires, répliques inopinées et propos enflammés de ces treize rencontres. Sara Forestier qui vante le métier de comédien comme "expression dans sa forme la plus entière", Antoine Duléry avouant que son premier public a été composé d’arbres, Aïssa Maïga qui peut tout jouer ("Si on me demande de jouer une pute, je peux la trouver… en moi"), Bernard Campan racontant sa première tentative de suicide, Thierry Frémont qui au début de sa carrière voulait "être extraordinaire tout le temps", Mathias Mlekuz et ses exercices de diction loufoques pour combattre le trac, Bruno Lochet qui a besoin de croire en son personnage pour l’interpréter, Hafsia Herzi en pleine démonstration de danse orientale, Mélanie Laurent qui déclare s’effacer totalement derrière le personnage au moment où elle joue… Autant de sensations, de vécu et de convictions qui constituent une plongée fascinante et souvent instructive dans l’univers mystérieux du jeu et de la création.
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Les derniers épisodes de la saison 2 sont diffusés chaque dimanche soir sur TPS star jusqu’au 29 mars.
Extraits et informations sur le site de Canal+.

Béart, Binoche, Huppert, Lemercier … : histoires d’a avec des chansons

Posté par vincy, le 4 février 2009

Dans les coulisses, il y a Cécile Togni, styliste (Lancel) et DJ des Putafranges. L'autre DJ du groupe est la chroniqueuse musique (c'est un métier?) Tania Bruna-Rosso (Canal +). Elles ont initié un album étrange.  Un coup marketing intriguant. D'autant que le groupe rock qui rochestrera l'ensemble est mené à la baguette par Bertrand Burgalat, compositeur de la musique des Nuits fauves mais aussi producteur et arrangeurs d'artistes comme Alain Chamfort, Philippe Katerine, Supergrass, Alizée, Christophe Willem et Valérie Lemercier.

Pour elle il a composé les musiques de Quadrille et Palais Royal! mais aussi son célèbre "Goûte mes frites", en 1996. Là il l'accompagnera sur "Par amour, par pitié", reprise de Sylvie Vartan. Car l'album "Madame Aime..." qui paraîtra au printemps est une rencontre entre des chansons de variété et des actrices variées.

Elles reprendront essentiellement des pop songs des années 80. Nombreuses ont celles qui ont déjàa chanté dans un film ou enreigistré un album. Juliette Binoche ("L'homme de sa vie", Diane Dufresne), Isabelle Huppert ("Comme un garçon", Sylvie Vartan, bis), Emmanuelle Béart ("Les parfums de sa vie", Art Mengo), Sylvie Testud ("La fièvre dans le sang", Alain Chamfort), Virginie Ledoyen ("L'amour à la plage", Niagara), Isabelle Carré ("Confidence pour confidence", Jean Schultheis). La compilation devrait aussi accueillir Clotilde Courau, Mélanie Laurent, Nathalie Baye, Cécile Cassel, Joanna Preiss et Emma de Caunes. Sa version d'"Histoires d'A" des Rita Mitsouko sera le premier single, en vente le 30 mars.

Les films français que nous pourrions voir à Cannes

Posté par vincy, le 18 janvier 2009

l'elegance du herisson josiane balaskoJanvier, c'est la dernière line droite. Berlin, première levée du grand chelemn des festivals, a annoncé la couleur en recrutant Costa-Gavras, Ozon, Chabrol, Breillat, Lioret et surtout Tavernier, dont la sortie était en suspens depuis neuf mois... Cannes, toutes sélections confondues, a quand même de nombreuses cartes en main pour séduire les festivaliers.

Il semble que Jeunet ne pourra montrer qu'un teaser ou un extrait de son MicMacs à tire-larigot, qui devrait être prêt au début de l'été. Mais, cette déception sera compensée par d'immenses possibilités. Côté animation, Sylvain Chomet (Les triplettes de Belleville) devrait pouvoir présenter L'illusioniste (d'après une histoire de Jacques Tati). Et pour les documentaires, on voit mal Cannes passer à côté de Home, réalisé par Yann Arthus-Bertrand et produit par Luc Besson.

Parmi les habitués de Cannes, Robert Guédiguian (L'armée du crime), Alain Resnais (Les herbes folles), Christophe Honoré (Non, ma fille), Xavier Gianoli (Je voudrais te dire), Patrice Chéreau (Persécution), Lucas Belvaux (Rapt!) et Tsai Ming-Liang (Visages, tourné à Paris) font évidemment figures de favoris. Mais, parmi eux, quelques uns, recalés ou préférant ne pas trop être exposés à la dureté de la critique cannoise, feront le choix vénitien.

La jeune génération, déjà repérée à Cannes, désirant sans doute un peu de promotion pourra compter sur Julie Lopes-Curval (La cuisine) et Mia Hansen-Love (Le père de mes enfants). On peut aussi imaginer que Olivier Ducastel /Jacques Martineau (plus habitués à Berlin), avec L'arbre et la forêt, ou Fanny Ardant, avec son premier film, Cendres et sang, intéressent les programmateurs.

Audiard, Van Dormael, Mihaileanu et un hérisson...

Pourtant, les marches pourraient être montées par d'autres.... Jacques Audiard, par exemple, sans doute l'un des meilleurs cinéastes français depuis quinze ans, aurait toutes ses chances avec Un prophète. Jaco Van Dormael semble inévitable. Même si le réalisateur est belge, la production est essentiellement française. Le film, Mr. Nobody, sera prêt à temps, douze ans après Le huitième jour. Un choix passionnant serait Le concert, de Radu Mihaileanu (Va, vis et deviens), avec Mélanie Laurent. Enfin, le match des Coco Chanel, normalement prévu en avril dans les salles françaises, pourrait êre décalé si Coco avant Chanel, d'Anne Fontaine, avec Audrey Tautou, se retrouvait dans une des sélections officielles. Nul ne doute qu'au marché, on observera avec attention le box office de celui-ci et de celui de Jan Kounen, Coco Chanel et Igor Stravinsky, avec Anna Mouglalis.

Ultime possibilité, mais non des moindres : un premier film, produit par Anne-Dominique Toussaint (Caramel), en lice pour le poste de la présidence d'Unifrance. Ce premier film de Mona Achache est l'adaptation littéraire de L'élégance du hérisson, best-seller européen (en France, plus de un million trois cent mille exemplaires se sont vendus, alors que l'édition poche n'est pas encore parue), avec Josiane Balasko, qui vise le César 2010, Garance Le Guillermic et Togo Igawa. le film ne doit sortir qu'en octobre, et pourtant, la productrice a surpris tou le monde en disant qu'elle pensait pouvoir proposer une version à Thierry Frémaux au début du printemps. Assurément, ce serait le plus beau coup français du Festival.