En attendant l'éventuelle suite de Call Me by Your Name, le réalisateur italien Luca Guadagnino va réaliser le reboot de Scarface pour Universal Pictures. Le cinéaste avait déjà réalisé un remake, celui de Suspiria. Pablo Larrain était jusque là attaché au projet, qui est en développement depuis plus de cinq ans.
Particularité notable: la dernière version du scénario de ce nouveau Scarface a été écrite par les frères Coen. Un défi quand on sait que les deux précédentes versions au cinéma sont considérées comme des classiques. Celle de 1932 tout d'abord, réalisée par Howard Hawks, avec Paul Muni, Ann Dvorak et George Raft. Œuvre culte et modèle du genre (le film de gangster), il avait pourtant été un flop monumental., jugé trop violent et sulfureux (la censure a été sans pitié). Le film se passe alors à Chicago, inspiré par les crimes d'Al Capone.
Et puis il y a le film de Brian de Palma, scénarisé par Oliver Stone, en 1983, avec Al Pacino et Michelle Pfeiffer, et se déroulant cette fois-ci à Miami. Un beau succès au box office pourtant éreinté par la critique à l'époque.
La nouvelle version reprendra la trame principale en étant transposée à Los Angeles.
Luca Guadagnino termine actuellement la série pour HBO We Are Who We Are et a commencé à travailler sur un autre remake, pour la Warner, Lord of the Flies (Sa majesté des mouches), d'après le roman éponyme de l'auteur britannique William Golding, déjà deux fois adapté au cinéma: en 1963 par Peter Brook et en 1990 par Harry Hook. Dans les deux cas, ce grand classique de la littérature n'a jamais vraiment convaincu sur grand écran.
Le cinéaste italien Luca Guadagnino est en discussions pour réaliser une adaptation du roman Sa majesté des mouches, de William Golding (Prix Nobel de littérature en 1983). Warner Bros a décidé de relancer ce projet, qui serait coproduit par le réalisateur de Call Me By Your Name et par Known Universe. Le roman est paru en France en 1956 et a été de nombreuses fois réédité.
Cela fait deux ans que le studio américain cherche son équipe créative pour le film, dont il a acquis les droits d'adaptation. Warner avait déjà adapté le roman en 1990. Une autre adaptation a été réalisée par Peter Brook en 1963. Sa majesté des mouches a aussi été l'inspiration du film Battle Royale et de la série Lost.
Dans le livre, des collégiens britanniques se trouvent isolés sur une île du Pacifique, après un accident d'avion. Obéissant à Ralph, le chef qu'ils ont élu, ils s'organisent pour survivre. Mais la peur et les difficultés dissolvent le groupe en deux clans, celui de Ralph et celui de Jack, qui ne tardent pas à s'affronter cruellement.
La Warner avait l'idée de transformer les groupes de garçons en groupes de filles. Il semble, selon la presse professionnelle, que ce projet n'a plus de raison d'être.
Luca Guadagnino a sorti sa version deSuspiria l'an dernier et présenté son courtThe Staggering Girl à la Quinzaine des réalisateurs en mai. Il vient de terminer le documentaire sur Salvatore Ferragamo et filme actuellement une série, We Are Who We Are pour HBO. Outre une éventuelle suite de Call Me By Your Name, il a en projet un film, Blood on the Tracks, inspiré de l'album éponyme de Bob Dylan, un autre prix Nobel de littérature.
C’est aujourd’hui que Paolo Moretti dévoilait la sélection de cette 51e Quinzaine des Réalisateurs. Comme l'a rappelé le délégué général de la Quinzaine, sur les 24 longs métrages sélectionnés, 16 verront leur(s) auteur(s) débarquer sur la Croisette pour la première fois.
Des films audacieux, de grands noms présents
"La Quinzaine des Réalisateurs a aussi ce rôle de faire exister de nouveaux réalisateurs" a précisé Paolo Moretti avant d'indiquer que Robert Pattinson et Willem Dafoe sont particulièrement attendus dans The Lighthouse de Robert Eggers, "un film qui se passe sur une île lointaine et mystérieuse du 19e siècle". De son côté, Oleg de Juris Kusietis s’intéresse à la descente aux enfers d’un homme rattaché à l’Union européenne et est déjà annoncé comme "l’une des découvertes de cette sélection". Pour son 2e long métrage, Shahrbanoo Sadat fait se dérouler l'action de The Orphanage à Kaboul "et joue avec l’influence du cinéma hollywoodien". Notons que Wounds de Babak Anvari raconte "le vertige et les cauchemars provoqués par les nouvelles technologies" et que Yves de Benoît Forgeard narre l’étrange relation d’un homme avec son frigo intelligent.
Longs métrages Le Daim de Quentin Dupieux | France | Film d’ouverture Alice et le Maire de Nicholas Pariser | France And then We Danced de Levan Akkin | Suède, Géorgie Ang Hupa de Lav Diaz | Philippines, Chine Koirat Eivät Käyta Housuja (Dogs Don’t Wear Pants) de Jukka-Pekka Valkeapää | Finlande, Lettonie Canción sin nombre (Song without a Name) de Melina León | Pérou, Suisse Ghost Tropic de Bas Devas | Belgique Give Me Liberty de Kirill Mikhanovsky | Etats-Unis Hatsukoi (First Love) de Takashi Miike | Japon, Royaume-Uni The Lighthouse de Rovert Eggers | Canada, Etats-Unis Lilian d’Andreas Horwath | Autriche Oleg de Juris Kursietis | Lettonie, Belgique, Lithuanie On va tout péter (Blow It to Bits) de Lech Kowalski | France The Orphanage de Shahrbanoo Sadat | Danemark, Afghanistan Les Particules de Blaise Harrison | Suisse, France Perdrix d’Erwan Le Duc | France Por el dinero (For the Money) d’alejo Moguillansky | Argentine Sem seu sangue (Sick Sick Sick) d’Alice Furtado | Brésil, Pays-Bas, France Tlamess d’Ala Eddin Slim | Tunisie, France Huo Zhe Chang Zhe (To Live to Sing) de Johnny Ma | Chine, France Une Fille facille (An Easy Girl) de Rebecca Zlotowski | France Wounds de Babak Anvari | Etats-Unis Zombi Child de Bertrand Bonello | France Yves de Benoît Forgeard | France | Film de clôture
Séances spéciales
Masterclass de Robert Rodriguez suivie de Red 11 | Etats-Unis The Staggering Girl de Luca Guadagnino | Italie
Courts et moyens métrages Deux sœurs qui ne sont pas soeurs (Two Sisters Who Are Not sisters) de Beatrice Gibson | Royaume-Uni, Allemagne, France Grand Bouquet de Nao Yoshigai | Japon Je te tiens de Sergio Caballero | Espagne Movements de Dahee Jeong | Corée du Sud Olla d’Ariana Labed | France, Royaume-Uni Piece of Meat de Jerrold Chong et Huang Junxiang | Singapour Plaisir fantôme (Ghost Pleasure) de Morgan Simon | France Hay tinh thuc va san sang (Stay Awake, Be Ready) d'An Pham | Vietnam, Corée du Sud, Etats-Unis That Which is to come is just a promise de Flatform | Italie, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande
Exposition
Laurie Anderson et Hsin-Chien Huang - Go Where You Look! | Trois installations VR
C'est le film iconique d'un maestro du 'giallo': Suspiria de Dario Argento, sorti en 1977, peut-il faire l'objet d'un remake ? Déjà à Venise en 2010, la question avait été directement posée à Natalie Portman, présentant alors Black swan, qui était intéressée par coproduire le projet pour jouer un autre rôle de danseuse effrayée... Il y a eu une vague de remake des classiques du cinéma fantastique des années 70: des films mal vieillis devenaient parfois plus efficaces (comme La colline a des yeux de Wes Craven mais par Alexandre Aja) tandis que des chefs d'oeuvre étaient inutilement caricaturés (comme Carrie de Brian de Palma par Kimberly Peirce).
Alors, qu'allait-il en être de Suspiria ? C'est resté une mauvaise idée pendant plusieurs années puis finalement un tournage a commencé... Le voila en compétition cette année à Venise. Sans doute parce que le réalisateur est devenu "hype" depuis son dernier film, alors que Venise l'a souvent snobé tout au long de sa carrière.
Quand l'équipe arrive on retient son souffle : le réalisateur Luca Guadagnino (auréolé du succès de Call me by your name), le scénariste de films et séries de genre David Kajganich, les actrices Dakota Johnson, Chloë Grace Moretz, Mia Goth, la grande Tilda Swinton, mais aussii Jessica Harper (la vedette du Suspiria d'Argento), et Thom Yorke (du groupe Radiohead) qui signe là sa première musique de film. Avec une telle réunion de talents ce remake est forcément attendu : et il est très réussi car il est assez différent de celui de Dario Argento.
Le début du film de 1977 voit l'héroïne arrivée sous la pluie à une prestigieuse école de danse de Fribourg au moment où une pensionnaire s'enfuit perturbée (personne ne la reverra)... Dans ce nouveau film l'histoire se déroule toujours en 1977 et l'académie de danse est à Berlin (ce qui fait un lien avec Cabaret), une pensionnaire perturbée s'en va sous la pluie, elle va parler à quelqu'un, elle (nous) explique ce qui l'inquiète dans cette école, et l'héroïne arrive plus tard.
Les amateurs de frayeur viscérale continueront de préférer l'original de Dario Argento qui fait beaucoup plus peur (malgré la peinture rouge grossière pour imiter le sang), cette peur étant provoquée pour ses mises à mort (les coups de poignard, l'attaque du chien, le piège de barbelés, les hurlements) et par la combinaison des éclairages contrastés (les lumières rouge, vert, jaune, et les ombres) et la musique composée de bruitages stridents. Et c'est seulement en cours de film que l'on découvre la sorcellerie : «Que font les sorcières ? leur seul but c’est de faire souffrir c’est tout en faisant appel au monde de l’occulte elles peuvent obtenir le pouvoir leur permettant d’influer sur la réalité d’agir sur des personnes dans le sens maléfique du concept».
Ce nouveau Suspiria joue plutôt avec une angoisse étrange et diffuse qui devient au fur et à mesure oppressante. Dès le début l'hypothèse de la possibilité de sorcières est déjà exprimée, le spectateur ne cherche pas vraiment quoi mais découvre comment. La tonalité des décors est d'ailleurs plutôt neutre ou sépia, et ce n'est qu'au moment du climax final que la couleur rouge-sang arrive. Dans le pensionnat de Dario Argento il n'y avait qu'une seule séquence d'échauffement de danse, cette fois il s'agit bel et bien vraiment d'une école de danse : on y voit une séquence d'audition, des séances d'exercices et de répétition, et même un spectacle devant un public. Chez Argento les phénomènes surnaturels perturbaient surtout l'esprit de l'héroïne et d'une amie, chez Luca Guadagnino les mauvais sorts s'acharnent surtout sur les corps de danseuses : les corps torturés sont tordus, cassés et désarticulés. Là où Argento était efficace c'était d'avoir concentré l'histoire dans un quasi huis-clos (l'école). Ce nouveau Suspiria raconte cette histoire avec une autre perspective et en parallèle d'autres points de vue, extérieurs à l'école (un vieux médecin, une femme catatonique).
C'est en fait tout la structure de ce nouveau Suspiria qui est différente : le générique d'introduction indique qu'il y aura un découpage en six actes et une épilogue, et surtout le récit va prendre une ampleur inédite : le film dure 2h30 ! Moins effrayant, plus esthétique, plus chic moins choc, se rapprochant davantage du cinéma de Fassbinder, plus dramatique mais moins drôle que l'original.
Dans un entretien à Ecran Noir, Luca Guadagnino, réalisateur de Call Me By Your Name, quatre fois nommé aux Oscars et récompensé par une quarantaine de prix depuis sa première projection à Sundance il y a un an, a confié que ce n'était pas une suite qu'il préparait mais plusieurs.
"Ce seront des épisodes, comme une chronique familiale" nous explique-t-il. "Call Me By Your Name peut être vu comme le premier chapitre d'une famille où Elio ( Timothée Chalamet, nommé aux Oscars, ndlr) devient un jeune homme. Il va falloir qu'il s'interroge sur sa place dans le monde, sur ce qu'il veut et comment il a encaissé son drame intime" précise le cinéaste.
Le roman d'André Aciman qui a inspiré le scénario de James Ivory, Appelle-moi par ton nom (Grasset le réédite le 7 février), est d'ailleurs écrit comme un flash-back. "C'est un souvenir d'un été dont ressort une certaine nostalgie, que James Ivory a transformé en un passage initiatique à l'âge adulte au présent" raconte le réalisateur.
La fin du livre est en effet assez différente. Elio et Oliver (Armie Hammer) y sont plus âgés. La vie est passée, quinze ans pour être précis. Le dernier chapitre n'a pas été adapté dans le film soit quelques dizaines de pages qui révèlent en creux ce que sont devenus Elio, Oliver, le père (Michael Stuhlbarg). De nombreuses indications sur leurs personnages s'y trouvent. Il y a ainsi cette phrase : "C'est ma barbe qui l'a empêché de me reconnaître". Avouons que Timothée barbu, ça peut avoir de l'allure.
Luca Guadagnino a quelques idées: "Je pense qu'Elio peut devenir un cinéphile" et il nous avoue qu'il veut voir "la mère (Amira Casar, ndlr) prendre plus d'importance."
"Elio sera mon Antoine Doinel" affirme-t-il en faisant référence à la série de films que François Truffaut a réalisé avec Jean-Pierre Léaud. "J'aime l'idée de garder les mêmes acteurs, comme une troupe de théâtre, et d'imaginer comment ils vont grandir..."
Il commence à écrire la suite. Il parle d'au moins cinq films au final.
Jennifer Lawrence sera la star de son prochain film, Burial Rites, un polar inspiré d'un fait réel qu'elle produit. Sony Pictures détient les droits de distribution mondiaux.
Une histoire vraie
Le scénario est l'adaptation du premier roman d'Hannah Kent paru en France en 2014, A la grâce des hommes. L'histoire se déroule en 1829, en Islande. Agnes Magnusdottir est condamnée à mort pour le meurtre de son amant. Dans l'attente de son exécution, elle vit dans une ferme en résidence surveillée. Toute la famille la fuit car elle est considérée comme une criminelle. Le révérend Totti fait exception à la règle et essaie de la comprendre. Ce qu'elle révèle est loin de ce que chacun pense.
Jennifer Lawrence, récemment vue dans Mother! de Darren Aronofsky (son premier flop depuis son avènement comme star internationale du box office), sera à l'affiche l'année prochaine du thriller d'espionnage Red Sparrow et du Marvel X-Men: Dark Phoenix. Malgré de nombreux projets lancés, elle n'a rien tourné depuis.
Luca Guadagnino a trois autres films en route: le remake du film d'horreur de Dario Argenta Suspiria, avec Chloë Grace Moretz, Dakota Johnson et Tilda Swinton, prévu pour une sortie en 2018 et le thriller Rio avec Benedict Cumberbatch, Jake Gyllenhaal et Michelle Williams qui doit se tourner l'an prochain. Il est aussi attaché au projet Le Lac des Cygnes avec Felicity Jones.
Mais la Los Angeles Film Critics Association a aussi invité The Shape of Water, Lion d'or à Venise, dans les films oscarisables. Jusque là le film de Guillermo del Toro n'avait pas été récompensé dans les premiers palmarès de l'année. Là il ramasse trois prix. Finalement, les Golden Globes joueront sans doute les arbitres, tout comme les palmarès des guildes. Une chose est certaine: il y a des favoris qui se détachent - notamment Willem Dafoe qui fait un grand chelem en second-rôle masculin, Visages, Villages, le documentaire d'Agnès Varda, et 120 battements par minute - parmi lesquels le jeune Timothée Chalamet, primé aux Gotham, à New York et à Los Angeles, alors que Gary Oldman semblait favori pour l'Oscar du meilleur acteur.
Toute la question est de savoir si les votants aux Oscars récompenseront de nouveau un film indépendant, dont le sujet est une fois de plus une histoire d'amour entre deux hommes (comme Moonlight l'an dernier). Les critiques de Los Angeles ont rarement choisi l'Oscar du meilleur film, même s'ils ne se sont pas trompés depuis deux ans avec Spotlight et Moonlight. La compétition est ouverte...
Meilleure actrice:Sally Hawkins (The Shape of Water); finaliste: Frances McDormand (Three Billboards Outside Ebbing, Missouri) Meilleur acteur: Timothée Chalamet (Call me by your name) ; finaliste James Franco (The Disaster Artist) Meilleur second-rôle féminin: Laurie Metcalf (Lady Bird); finaliste: Mary J. Blige (Mudbound) Meilleur second-rôle masculin:Willem Dafoe (The Florida Project); finaliste: Sam Rockwell (Three Billboards Outside Ebbing, Missouri)
Meilleur film d'animation: Parvana, une enfance en Afghanistan de Nora Twomey (finaliste: Coco de Lee Unkrich et Adrian Molina) Meilleur documentaire:Visages, villages d'Agnès Varda et JR (finaliste: Jane de Brett Morgen) Meilleur film en langue étrangère:120 battements par minute de Robin Campillo et Faute d'amour de Andrey Zvyagintsev
Meilleur scénario: Get Out (finaliste: Three Billboards Outside Ebbing, Missouri) Meilleure image: The Shape of Water (finaliste: Blade Runner 2049) Meilleure musique: Phantom Thread (finaliste: The Shape of Water) Meilleurs décors:Blade Runner 2049 (finaliste: The Shape of Water) Meilleur montage:Dunkerque (finaliste: I, Tanya)
Felicity Jones pourrait revenir sur les écrans en étant l'héroïne de Swan Lake, la nouvelle adaptation du ballet Le Lac des Cygnes. Réalisée par Luca Guadagnino (A Bigger Splash), cette version est scénarisée par Kristina Lauren Anderson (dont le scénario Catherine The Great est toujours en tête de la "Black List" des meilleurs scripts sans production). Le film est prévu en salles en 2019. Universal vient d'obtenir les droits de distribution de ce film.
Felicity Jones, qui n'a rien tourné depuis Rogue One: A Star Wars Story, a accepté que son nom soit attaché au projet, sans confirmer la signature d'un contrat. Le film n'aura aucune scène de danse, est-il précisé.
Créé en 1877, Le Lac des Cygnes est un ballet en quatre actes sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski et un livret de Vladimir Begichev inspiré d'une légende allemande. Lors d'un bal pour son anniversaire, le prince Siegfried apprend qu’il doit choisir une épouse. Une partie de chasse l’entraîne près d’un lac. Il s’apprête à tirer sur l’un des cygnes lorsque l’un d’entre eux se transforme en une jeune fille nommée Odette. Victime dd’un sorcier, celle-ci se métamorphose en femme la nuit et en cygne le jour.Seul un amour éternel pourrait la sauver de ce sortilège. Le prince tombe alors amoureux d’elle et lui jure fidélité. Mais le sorcier présente au prince, un cygne noir, Odile, à qui il va donner les traits d’Odette. Siegfried, croyant reconnaître sa bien aimée, désigne Odile comme sa future épouse. Il trahit ainsi sans le savoir Odette et la condamne à demeurer un cygne pour toujours.
Le dernier film de Luca Guadagnino, Call Me By Your Name, transposition d'un scénario de James Ivory à partir d'un roman d'André Aciman, avec Armie Hammer et Amira Casar, a été l'une des sensations des derniers festivals de Sundance et Berlin. Il sortira fin novembre aux Etats-Unis et début janvier en France. Le cinéaste prépare actuellement Rio, avec Jake Gyllenhaal et Benedict Cumberbatch.
Benedict Cumberbatch et Jake Gyllenhaal sont en discussions avancées pour être les deux vedettes de la production Studiocanal, Rio. Le film sera réalisé par le cinéaste italien Luca Guadagnino (A Bigger Splash) à partir d'un scénario de Steven Knight (Les promesses de l'ombre, Les recettes du bonheur, Alliés).
Rio raconte l'histoire de xu amis. L'un est journaliste financier (Gyllenhaal), l'autre un ami riche vivant à Rio de Janeiro (Cumberbatch). Leurs retrouvailles dans la ville brésilienne va entraîner le premier dans une spirale infernale où il est aspiré dans un complot pour simuler l'a mort de son ami.
Les deux acteurs seront également coproducteurs de ce thriller.
Jake Gyllenhaal, à l'affiche de Life et attendu à Cannes pour Okja, sera au générique de Stronger cet automne, et sa fini de tourner Wildlife, le premier film de Paul Dano. Il tournera cet été dans The Sisters Brothers de Jacques Audiard. Benedict Cumberbatch sera à l'affiche de The Current war, en plus d'apparaître en Doctor Strange dans différentes déclinaisons des films Marvel.
Ironiquement, les deux acteurs devaient se donner la réplique dans The Current War, avant que Gyllenhaal ne lâche le projet, remplacé par Michael Shannon (lire notre article du 3 octobre 2016).