Deauville way of life, jour 1 : Magic Jessica

Posté par cynthia, le 6 septembre 2014

jessica chastainOyé oyé braves cinéphiles, vos journées se suivent et se ressemblent? Vous rêvez de strass et de paillettes? Alors un peu de Deauville vous fera du bien!

Jour 1 : le 5 septembre, le 40e festival du film américain de Deauville a ouvert ses parasols. Et si le soleil n'était pas au rendez-vous, la beauté, elle, était présente en la personne de Jessica Chastain. Élue plus belle végétarienne d'Hollywood, Jessica Chastain (prononcé ChastIN par les fans français en délire sur la plage) a reçu sa barrière le long de la baie, succédant ainsi à Julianne Moore, Susan Sarandon ou encore Naomi Watts.

Vêtue d'une robe rose pailletée, elle a également descendu les célèbres marches du cinéma CID de Deauville tout sourire et respirant le naturel... Jess, si tu savais comme on t'aime toi et ta gentillesse... Manger des légumes ça réussit!

En parlant de réussite, le dernier film de Woody Allen, Magic in the Moonlight, a ouvert le festival. Et on peut dire que ça n'a pas été de tout repos : quatre heures de queue pour pouvoir avoir accès à ce film événement qui n'a pourtant pas fait l'unanimité auprès du public et de la presse.

Autre événement (et non des moindres), l'hommage annuel aux disparus. La grande et unique Lauren Bacall ainsi que notre meilleur ami à tous : le drôle, l'immense Robin Williams, venu à Deauville lors de la 25ème édition. Et rien que pour lui, toute la salle (1500 personnes, donc) s'est levée afin de faire revivre la célèbre scène du film Le cercle des poètes disparus.

Du glamour, de l'émotion et de la patience... on se croirait presque à Cannes! Il nous tarde de vivre la suite... dès demain dans Deauville way of life.

Deauville 2014 : pas de crise de la quarantaine!

Posté par kristofy, le 21 août 2014

Cette année, le Festival Américain de Deauville va fêter son 40ème anniversaire. Le rendez-vous normand saura une nouvelle fois encore réunir sur les planches à la fois les films des grands studios d’Hollywood et aussi le cinéma indépendant américain. Une continuité qui est d’ailleurs racontée dans un livre qui évoque autant 40 ans de festival que 40 ans de cinéma américain avec de nombreux témoignages en souvenirs des moments les plus émouvants (Deauville, 40 ans de cinéma américain, 176 pages, éditions Michel Lafon). De plus, les séances nocturnes ‘Nuits Américaines’ projetteront les films primés depuis 1995 (création de la compétition avec un jury).

Hommages

Enfin, le Festival proposera cette année de (re)voir des films avec Yul Brynner, et deux icônes récemment disparues Lauren Bacall, et Robin Williams.

Ce 40ème anniversaire de Deauville va proposer une affiche très éclectique avec plusieurs hommages : le réalisateur John McTiernan, Jessica Chastain et The Disappearance of Eleanor Rigby (them), Will Ferrell et ses Légendes Vivantes, Ray Liotta, le producteur Brian Grazer. En revanche, James Cameron a annulé sa venue pour la présentation de son documentaire Deepsea Challenge 3D.

Avant-premières

Le film d’ouverture sera le très attendu nouveau Woody Allen Magic in the Moonlight avec Colin Firth et Emma Stone et celui de clôture, le très attendu Sin City 2. Parmi les avant-premières on y verra notamment Camp X-Ray avec Kristen Stewart (Sundance), Get On Up le biopic sur James Brown, Les Recettes du Bonheur de Lasse Hallström avec Helen Mirren (et aussi Charlotte Le Bon), Alex Of Venice avec Mary Elizabeth Winstead et Don Johnson, Infinitely Polar Bear avec Mark Ruffalo et Zoe Saldana, Avant d’aller dormir de Rowan Joffe avec Nicole Kidman et Colin Firth, Pasolini de Abel Ferrara (sélectionné également à Venise)…
On regrettera l’absence de The smell of us de Larry Clark et de Coherence de James Ward Byrkit.

Jury

Cette année le jury sera composé uniquement de personnalités ayant déjà été président du jury dans le passé : le président Costa Gavras sera entouré de Pierre Lescure (2002), Claude Lelouch (2004), André Téchiné (2007), Jean-Pierre Jeunet (2009), Emmanuelle Béart (2010) et Vincent Lindon (2013). S'y ajoute bizarrement la chorégraphe et danseuse Marie-Claude Pietragalla, sans doute pour ajouter une touche féminine un peu plus marquante à ce jury très peu paritaire.
L’autre jury, celui attaché à récompensé un film Révélation, sera lui plus féminin avec la présidente Audrey Dana entourée de Clémence Poesy, Lola Bessis, Anne Berest, la chanteuse Christine (‘& the Queens) et de Freddie Highmore (Charlie et la Chocolaterie).

Compétition

En compétition beaucoup de premiers et seconds films qui devraient étonner, mais cette année, on retrouve aussi, plus que d’habitude, des cinéastes déjà confirmés qui vont surprendre comme Gregg Araki et White Bird avec Shailene Woodley, Eva Green ou Anton Corbijn et Un Homme très recherché avec Philip Seymour Hoffman (un de ses derniers films) et Rachel McAdams.
Le film de genre sanglant sera bien représenté avec It Follows de David Robert Mitchell, Juillet De Sang de Jim Mickle (tous deux étaient à Cannes) ou A Girl Walks Home Alone At Night de Ana Lily Amirpour.
Déjà des bons échos de Berlin pour Love is Strange avec John Lithgow et Alfred Molina, de Sundance avec l’actrice Brit Marling qui fera doublement sensation dans les films I Origins de Mike Cahill (avec Astrid Bergès-Frisbey et Michael Pitt) et The Better Angels de A.J. Edwards (avec Jason Clarke, Diane Kruger et Wes Bentley). Le plus attendu est sans aucun doute celui qui a fait sensation à Sundance comme à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes: Whiplash de Damien Chazelle. Parmi les 14 films de la compétition on reverra aussi Reese Witherspoon dans The Good Lie de Philippe Falardeau, Catherine Keener et Hafsia Herzi dans War Story de Mark Jackson.

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40e Festival du Cinéma Américain de Deauville
Du 5 au 14 septembre.
Renseignements sur le site de la manifestation

Compétition

A girl walks home alonte at night, d‘Ana Lily Amirpour
I Origins, de Mike Cahill
It Follows, de David Robert Mitchell
Jamie Marks est mort (Jamie Marks Is Dead), de Carter Smith
Juillet de sang (Cold in July), de Jim Mickle
Love is strange, d’Ira Sachs
The Better Angels, de A.J. Edwards
The Good Lie, de Philippe Falardeau
Things people do, de Saar Klein
Un homme très recherché (A Most Wanted Man), d’Anton Corbijn
Uncertains Terms, de Nathan Silver
War Story, de Mark Jackson
Whiplash, de Damien Chazelle
White Bird (White Bird in a Blizzard), de Gregg Araki

Avant-Première

Alex of Venice, de Chris Messina
Avant d’aller dormir (Before I Go to Sleep), de Rowan Joffe
Camp X-ray, de Peter Sattler
Chef, de Jon Favreau
Deepsea Challenge 3D : l’aventure d’une vie (Deepsea Challenge), de John Bruno, Ray Quint & Andrew Wight
Get on up, de Tate Taylor
Infinitely polar bear, de Maya Forbes
Land Ho !, de Martha Stephens & Aaron Katz
Légendes vivantes (Anchorman 2: The Legend Continues), d’Adam McKay
Les Boxtrolls (The Boxtrolls) d’Anthony Stacchi & Graham Annable
Les Recettes du bonheur (The Hundred-Foot Journey), de Lasse Hallström
Magic in the moonlight, de Woody Allen
The disappearance of Eleanor Rigby : them, de Ned Benson
Sin City 2 : j'ai tué pour elle, de Frank Miller et Robert Rodriguez

Woody Allen recrute Joaquin Phoenix et Emma Stone

Posté par vincy, le 6 mai 2014

joaquin phoenix emma stoneToujours un film d'avance. Woody Allen n'a pas encore sorti son prochain film, Magic in the Moonlight, prévu pour le 22 octobre dans les salles françaises, qu'il a déjà la tête dans un nouveau tournage.

Toujours sans titre, le film réunira Joaquin Phoenix, récemment à l'affiche dans Her, et Emma Stone. La jeune comédienne des deux premiers épisodes d'Amazing Spider-Man est déjà du casting de Magic in the Moonlight. Ce sera donc son deuxième film avec Allen, qui semble avoir trouvé une nouvelle muse.

Le tournage devrait débuter cet été.

On espérait voir Magic in the Moonlight, tourné en France, au Festival de Cannes. Il semble désormais sur orbite pour aller à Venise. Le dernier film de Woody Allen sorti en salles était Blue Jasmine l'an dernier, qui valu un Oscar de la meilleure actrice à Cate Blanchett et rapporta près de 100 millions de $ dans le monde.

Sundance 2014 : Zach Braff, de Scrubs au cinéma indépendant

Posté par vincy, le 20 janvier 2014

zach braff wish i was here

On connaît Zach Braff pour son rôle de médecin dans la série déjantée Scrubs, qui tenu 9 saisons, soit 182 épisodes. A peine 39 ans, cette figure populaire du petit écran n'a pas forcément brillé sur le grand écran. Un petit rôle chez Woody Allen (Le jouissif Meurtre mystérieux à Manhattan) alors qu'il est encore boutonneux.

En 1999, il fait ses véritables premiers pas dans Getting to Know de Lisanne Skyler, en compétition à Sundance. Il y revient l'année suivante avec Le club des coeurs brisés de Greg Berlanti. Il décroche alors son rôle de loser dans Scrubs.

Il profite de sa notoriété pour passer derrière la caméra, faute de propositions. Il écrit, réalise et interprète le rôle principal de son film Garden State, en 2004. Le film est compétition à Sundance (et il récoltera de nombreux prix par la suite en tant que nouveau talent). On devine son humour un peu amer, un peu grinçant, toujours décalé, jamais vain. Le film fourmille d'astuces et de trouvailles.

Malheureusement, trop occupé par Scrubs, Zach Graff ne transforme pas l'essai aussitôt. Et sa carrière cinéma est plutôt dilettante. En 2010, la série s'arrête. On le croise notamment dans Le monde fantastique d'Oz. Mais c'est à Sundance, cette année, qu'il revient en force avec Wish I Was Here. Zach Braff a co-scénarisé l'histoire avec son grand frère, Adam. Il retourne à la réalisation, 10 ans après Garden State. Le film a été en partie financé par du crowdfunding (Kickstarter). Une fois de plus, il se penche sur une crise existentielle. Aux côtés de Kate Hudson, il interprète un trentenaire qui doit faire face aux figures paternelles et divines pour assumer ses responsabilités de jeune adulte, qui refuse la fatalité de ses racines religieuses.

Le résultat a conduit à la première standing ovation de cette 30e édition du Festival. Le film a été immédiatement acquis par Focus Features.

A noter enfin qu'au printemps, Braff va lancer une comédie musicale adaptée de Coups de feu sur Broadway, le film de Woody Allen. Son héritier?

Golden Globes 2014 : American Bluff domine un palmarès consensuel

Posté par vincy, le 13 janvier 2014

american bluff

14 prix, 11 films récompensés (voir le palmarès). Hormis American Bluff (3 prix) et Dallas Buyers Club (2 prix), la presse étrangère basée à Los Angeles n'a voulu se fâcher avec personne en primant à peu près tout le monde.

Ainsi Alfonso Cuaron (Gravity), Spike Jonze (Her), Cate Blanchett (Blue Jasmine, soit le 3e Golden Globe de sa carrière), Leonardo DiCaprio (Le loup de Wall Street, son deuxième Globe après Aviator) ne sont pas repartis bredouilles. Chacun a été sacré dans sa catégorie, sans de réelles surprises, au risque de saupoudrer un palmarès qui s'avère au final très consensuel.

Certes, 12 Years a Slave de Steve McQueen, a été couronné par le Golden Globe du meilleur film dramatique. Manière de consacrer le producteur Brad Pitt, sans qui le film ne se serait pas fait de l'aveu même du réalisateur, un an après la victoire de George Clooney producteur d'Argo. Mais le film de McQueen n'a reçu aucun autre prix à côté. Au poids, Dallas Buyers Club remporte la mise avec deux prix d'interprétation : Matthew McConaughey, meilleur acteur dramatique, et Jared Leto en second-rôle.

On peut cependant considérer que les votants ont donné une prime à American Bluff (American Hustle) de David O. Russell : meilleure comédie, meilleure actrice dans une comédie (Amy Adams, son premier Globe après quatre nominations infructueuses), meilleur second-rôle féminin (Jennifer Lawrence, qui avait déjà été "goldenglobisée" l'an dernier). Un brelan d'as.

Pour le reste, les quelques snobés - Nebraska, Capitaine Phillips, Inside Llewyn Davis et Philomena (tous avaient au moins 3 nominations) - peuvent se consoler : la course aux Oscars n'est pas terminée. Le vote pour les nominations est terminé depuis le 8 janvier et le palmarès n'aura aucune influence sur la révélation des nominations, qui aura lieu jeudi 16 janvier.

Le palmarès des Golden Globes a aussi récompensé La grande Bellezza de Paolo Sorrentino (film en langue étrangère) et La reine des neiges (film d'animation). Et côté télévisé, Ma vie avec Liberace est reparti avec le prix du meilleur film pour la TV et le prix d'interprétation masculine pour Michael Douglas.

C'est Diane Keaton qui est venue recevoir le prix honorifique décerné à Woody Allen. Ce fut l'un des moments de grâce de cette cérémonie, avec les discours de Blanchett et Cuaron, mais aussi la présence de la véritable Philomena Lee et du très long parcours jusqu'à la scène (un record semble-t-il) de Jacqueline Bisset, meilleur second-rôle féminin pour un film télévisé.

Les Guildes américaines choisissent leurs favoris de l’année

Posté par vincy, le 9 janvier 2014

Les trois plus importantes guildes américains ont dévoilé leurs différents favoris ces derniers jours. Un avant-goût pour les Oscars, même si, on l'a vu l'an dernier, cela ne signifie pas qu'ils soient nommés automatiquement pour la statuette suprême. Le vote pour les nominations aux Oscars s'est clos hier.

On notera que trois films sont distingués par toutes les guildes : Capitaine Phillips, Le Loup de Wall Street et American Bluff.

Guilde des Producteurs / Darry F. Zanuck Award

12 Years a Slave
American Hustle (American Bluff)
Blue Jasmine
Captain Phillips (Capitaine Phillips)
Dallas Buyers Club
Gravity
Her
Nebraska
Saving Mr. Banks (A l'ombre de Mary)
The Wolf of Wall Street (Le Loup de Wall Street)

Notons que la productrice Megan Ellison (et sa société Annapurna Pictures) voit deux de ses films retenus : American Bluff et Her.

Guilde des Réalisateurs

Alfonso Cuaron (Gravity)

Paul Greengrass (Capitaine Phillips)

Steve McQueen (12 Years a Slave)

David O. Russell (American Bluff)

Martin Scorsese (Le Loup de Wall Street)

C'est la 8e nomination pour Scorsese (qu'il a obtenu ce prix une seule fois, en 2006 pour Les Infiltrés), la seconde pour Russell (The Fighter, il y a deux ans) et la première pour les trois autres cinéastes.

Guilde des scénaristes

Adaptations

Tracy Letts (August: Osage County)
Richard Linklater, Julie Delpy et Ethan Hawke (Before Midnight)
Billy Ray (Capitaine Phillips)
Peter Berg (Du sang et des larmes)
Terence Winter (Le Loup de Wall Street)

Scénario original

Eric Warren Singer et David O. Russell (American Bluff)
Woody Allen (Blue Jasmine)
Craig Borten et Melisa Wallack (Dallas Buyers Club)
Spike Jonze (Her)
Bob Nelson (Nebraska)

Pour Woody Allen, 5 fois vainqueur de ce prix, il s'agit de sa 21e nomination. Un record.

Les friandises de Noël

Posté par kristofy, le 25 décembre 2013

A chacun sa sélection des films de Noël : Les Gremlins ou Maman j'ai raté l'avion pour les vilains garnements, La vie est belle ou Mary Poppins pour les plus sages...

Pour patienter entre l'ouverture des cadeaux de Noël et la bûche, voici quelques friandises cinéma à déguster sans modération.

-Le bêtisier de Noël : des canadiens ont imaginé cette scène du 25 décembre matin où un enfant va découvrir son cadeau au pied du sapin... à la façon de différents réalisateurs comme Martin Scorsese, Wes Anderson, Stanley Kubrick, Lars Von Trier, Woody Allen... :

-Le dessin-animé de Noël : l' actrice Zooey Deschanel est aussi la chanteuse du duo She & Him qui a d'ailleurs sorti un disque de reprise de standards de chansons américaines de Noël, comme par exemple la chanson 'Baby, It's Cold Outside' devenue un clip en animation :

-La danse de Noël : rien de tel qu'une chorégraphie à imiter entre ami(e)s avant de s'embrasser sous le gui, prendre exemple sur les actrices Lindsay Lohan avec Rachel McAdams et Amanda Seyfried qui devenaient populaires il y a quelques années avec le film Lolita malgré moi :

Pas de Blue Jasmine en Inde

Posté par vincy, le 8 octobre 2013

Woody Allen a refusé de changer son film Blue Jasmine pour complaire aux lois de l'Inde.

Le réalisateur a ainsi usé de son droit de contrôle artistique sur son film. En Inde, une loi oblige à l'incrustation d'un avertissement anti-tabac sous forme de pop-up en bas de l'écran dès qu'on allume une cigarette à l'image. Or Cate Blanchett fume beaucoup dans Blue Jasmine (que dire de Deneuve dans Elle s'en va?).

Le cinéaste pense que "lorsque le message anti-tabac commence à défiler sur l'écran, l'attention du spectateur va vers lui plutôt que vers la scène." Allen veut que son film soit montré tel qu'il l'a fait, sans aucun autre ajout ou modification.

Bleu Jasmine
devait sortir en Inde le week-end dernier.

Le Cecil B. DeMille Award 2014 pour Woody Allen

Posté par vincy, le 14 septembre 2013

Woody Allen recevra le prestigieux Cecil B. DeMille Award aux prochains Golden Globes, succédant ainsi à Jodie Foster (2013), Morgan Freeman, (2012), Robert De Niro (2011), Martin Scorsese (2010) et Steven Spielberg (2009).

Ce Golden Globe en l'honneur d'une carrière sera remis le 12 janvier 2014. Avec 45 films au compteur, dont le dernier Blue Jasmine est l'un de ses 10 plus gros succès au box office nord américain, Allen est une figure emblématique du cinéma américain. On ignore s'il viendra recevoir sa récompense - habituellement, il refuse ce genre de cérémonie au point de ne pas vouloir être en compétition dans les Festivals.

Quatre fois oscarisé (trois fois comme scénariste, une fois comme cinéaste), Woody Allen est l'un des artistes les plus nommés de l'histoire des Golden Globes depuis 1978 et Annie Hall, avec un total de 11 nominations dans 3 catégories (réalisation, scénario, interprétation masculine) pour 7 films. Il a gagné deux fois le Golden Globe du meilleur scénariste (La rose pourpre du Caire et Minuit à Paris).

Deauville 2013 – Cate Blanchett : « Nous tous, nous flirtons avec le fantasme d’une vie idéalisée »

Posté par kristofy, le 1 septembre 2013

Cate Blanchett Deauville © ecran noir

« Si dès le début je sais jouer le personnage, c’est que quelqu’un d’autre devrait jouer le rôle ». La star australienne Cate Blanchett justifie ainsi ses choix et ses exigences.

Elle a commencé sur les planches à donner vie aux héroïnes des classiques (Hamlet, La Tempête, La Mouette, Richard II…). Récemment elle a joué Les Bonnes de Jean Genet à Paris puis à Sydney (avec Isabelle Huppert). En 2008 elle est une double-prétendante à un Oscar pour Elizabeth- l’Age d’or (la suite de Elizabeth qui lui avait valu sa première nomination en 1998) et pour I’m not there (où elle joue Bob Dylan), statuette qu’elle avait déjà gagné en 2004 pour Aviator de Martin Scorsese. Autant dire que le Festival du cinéma américain de Deauville tenait son instant glamour.

Hollywood fait les yeux doux à Cate Blanchett depuis longtemps. Sa carrière aligne les plus noms les plus prestigieux : Anthony Minghella, de Sam Raimi, Peter Jackson, Joel Schumacher, Jim Jarmusch, Wes Anderson, Alejandro Gonzalez Inarritu, Steven Soderbergh, Steven Spielberg, David Fincher, Ridley Scott… Elle sera à l’affiche bientôt de The Monuments Men (où elle retrouve une nouvelle fois George Clooney et Matt Damon) et d’un prochain Terrence Malick. En ce moment elle rayonne dans Blue Jasmine de Woody Allen, projeté en avant- première à Deauville.

« La complexité ne me fait pas peur, plus c’est complexe et plus c’est intéressant à jouer. Le point commun des rôles qui me fascinent et qui m’attirent sont ceux qui me paraissent plutôt insurmontables ou effrayants. Ce qui est intéressant chez Woody Allen c’est qu’il est dans la création d’un archétype. Ici pour ce personnage de Jasmine il y a un écart entre le réel et le fantasme de sa personnalité, cette femme est dans une fabrication d’elle-même. Nous tous, nous flirtons avec le fantasme d’une vie idéalisée. Ce rôle en quelque sorte est un truchement idéal entre le cinéma et le théâtre puisque Jasmine met en scène sa vie.»