Les Avengers ont-ils une vie sexuelle?

Posté par cynthia, le 18 avril 2015

Les films Marvel ont beau être autorisés aux enfants, il faut savoir que le sexe est présent (ou pas) dans la vie de nos personnages préférés. Entre les tensions sexuelles, les flirts et les regards au détour d'un combat, voici petit détour sur ce qui se trame entre les cuisses (musclées) des Avengers, dont le deuxième épisode, L'ère d'Ultron sort mercredi prochain sur les écrans.

Thor, le vibromasseur sur pattes

Lorsque l'on voit Thor (Chris Hemsworth), notre corps a tendance à se comporter d'une drôle de façon. Il commence à faire des ronds avec son bassin (l'inspiration originelle de la chanteuse Yelle?), à vibrer et émettre un son étrange. Ceci est une réaction normale face à Thor, il est si sexy que personne ne lui résiste. «Thor sera là ce soir?» demande innocemment le docteur Cho après une analyse dans Avengers: L'ère de Ultron. Ajoutons le fait que le pouvoir de Thor est lié à l'électricité, et le roi du tonnerre pourrait donner des idées aux fabricants de vibromasseurs (d'ailleurs c'est déjà fait outre-Atlantique). Plus fort que Christian Grey?

Pourtant si le blondinet a autant de succès, son lit reste vide. La vie sexuelle de Thor ressemble à une traversée du désert. Jane Foster (Natalie Portman), sa petite copine scientifique, n'a pas l'air de se presser à tâter ses tablettes de chocolat (blanc). La jolie brune préfère manier ses ustensiles de doctorante que la plastique de rêve de son homme. Résultat des courses, des sautes d'humeur à répétition et une fâcheuse tendance à casser ses verres au sol après avoir bu. Une abstinence forcée peut conduire à un comportement violent.

Notre conseil: Afin de passer le cap, il faut y aller avec douceur. Oublie ton marteau et troque ta tenue en métal qui épouse tes muscles pour un smoking. Invite-la à dîner dans un somptueux restaurant et assures-toi de finir ta soirée chez elle en prétextant une envie de pisser ou de boire un thé. Chez elle, elle se sentira en confiance et sera donc apte à passer à l'acte.

Black Widow, la mangeuse d'hommes

Black Widow (en français la veuve noire) porte bien son nom. Elle aime séduire et enchaîner les conquêtes. Sa chevelure flamboyante en a excité plus d'un et elle n'y est pas insensible. Il ne faut pas se leurrer, Black Widow connaît sa valeur "so sex" qu'elle n'hésite pas à s'en servir.
Tout commence dans Iron Man 2 où la belle Natasha (Scarlett Johansson) détrône Pepper (Gwyneth Paltrow) et s'amuse à fricoter avec le milliardaire Tony Stark (on le comprend). Comme ce dernier est casé avec sa blonde (l'infidélité, c'est mal), elle se tourne alors vers Hawkeye, qu'elle considère comme son meilleur ami (après tout, de l'amitié au lit, il n'y a qu'un pas). Dans Avengers elle semble fortement attachée au célèbre archer sans se lancer pour autant. Elle aime jouer tout simplement. Titiller la bête sans l'utiliser telle est sa devise. Un brin perverse.
Le jeu va se poursuivre dans le deuxième volet de Captain America où elle va exercer ses pouvoirs de séduction sur le puceau Steve Rogers: «j'ai subi son jeu de très près» confie-t-il à Banner alias Hulk (Mark Ruffalo). Sa prochaine victime justement. Dans Avengers 2: l'ère de Ultron, Natasha a jeté son dévolu sur une plus grande... gueule. Petite caresse sur la main à la façon de King Kong et jeu de séduction autour d'un verre lors d'une soirée, il semblerait que l'araignée ait succombé au géant vert. Pour de bon?

Notre conseil: Natasha il va falloir arrêter de jouer à touche pipi avec ses collègues de travail. Les années passent et dans peu de temps tu n'auras plus ce doux visage plein de jeunesse et la poitrine aussi rebondie. Du coup, nous te conseillons de te trouver un mec bien et de te ranger avant que tes seins ne frôlent tes genoux.

Hawkeye, le discret

Clint (Jeremy Renner) alias Hawkeye est le plus indéfinissable, au niveau sexuel, des Avengers. À part avoir été convoité par la chasseuse d'hommes Black Widow, il n'a jamais été vu avec une femme. La carrière avant tout?
Longtemps après avoir travaillé pour Nick Fury, Hawkeye a rejoint les Avengers avec pour seule mission sauver le monde malgré sa mortalité. Pas étonnant qu'il soit le moins «dragué» des Avengers: aucun pouvoir, aucune armure ultra puissante et il ne pense qu'au travail. Hawkeye est l'outsider du groupe, celui qu'on appelle à l'aide, car on est sûr qu'il aura le temps. Pourtant, il semblerait que ce dernier ait une vie cachée. Effectivement, dans le second volet des Avengers, le lanceur de flèche reçoit des appels mystérieux d'une certaine «Madame». Aurait-il caché une demoiselle à ses collègues?

Notre Conseil: Clint sort un peu plus, rencontre des gens. Ce n'est pas possible qu'un homme tel que toi reste célibataire. À moins que tu ne nous fasses des cachoteries? Si c'est le cas tu as bien raison de préserver une vie privée... Après tout ne dit-on pas «pour vivre heureux vivons cachés».

Tony Stark et Steeve Rogers, un désir refoulé

Tony Stark (Robert Downey Jr) et Steeve Rogers (Chris Evans) forment sans nul doute le couple le plus platonique après Mulder et Scully dans X-Files. Dès le premier Avengers, une tension sexuelle intense régnait entre les deux compères. «Mets ton costume pour voir» dit Captain America tout en fixant Iron Man de ses yeux bleus sensuels. «Je vais te manquer? Toi tu vas me manquer!» confie Tony Stark au leader des Avengers dans le second volet. Outre leurs règlements de comptes (signe pathologique d'un désir sexuel intense et inassouvi), les deux protagonistes passent leur temps à se chamailler. Et ce n'est pas une dispute (pleine de testostérones, presque érotique) en coupant du bois en t-shirt moulant qui va nous contredire.
Nous ne sommes pas les seuls à penser cela. Depuis le premier Avengers, le Net grouille de Lemon (fiction érotique écrite par les fans) à propos de ce couple refoulé, mais aussi de dessins montrant un Tony Stark nu et câlin dans les bras d'un Steeve Rogers dominé qui se laisse enfin aller à ses désirs homosexuels.

Notre conseil: Foncez les gars!! Ce n'est jamais beau de refouler ses sentiments et ses désirs (c'est Freud qui le disait). De plus, les fans n'attendent que ça de vous voir vous arracher violemment vos vêtements dans les locaux du Shield un samedi soir après une soirée arrosée! Faites sauter le casque et le bouclier, arrêtez de vous protéger, et avec tous ses jouets, Iron Man doit être un très bon coup pour Captain America, qui, n'oublions pas, rêvait d'être enrôlé dans l'armée pour coexister avec des mâles, des vrais, prêts à dézinguer le nazi.

BIFFF 2015 : 5 raisons pour attendre l’invasion de Robot Overlords

Posté par kristofy, le 18 avril 2015

Dans un futur proche, les robots ont envahi la Terre, après une guerre perdue au bout de 11 jours. Les populations ont été regroupées selon différentes zones géographiques et tout le monde à un capteur implanté au crâne indiquant sa position. Il y a une règle importante à ne pas enfreindre: un couvre-feu qui interdit de quitter le domicile attribué; toute sortie à l’extérieur en dehors des règles fait intervenir un petit robot qui intime l’ordre de vite rentrer en quelques minutes, sinon il tire… Quelque part en Angleterre, un adolescent trouve par hasard le moyen de désactiver son capteur de géolocalisation et celui de quelques amis : et voila trois ados et un petit gamin qui partent en vadrouille dans une quête contre les robots… Voilà ce que raconte l'un des films événements du BIFFF 2015. Et à vrai dire, ça méritait le détour....

5 raisons d’attendre Robot Overlords :

Jon Wright : Ce réalisateur est autant amoureux de la science-fiction que de l’ambiance des villes côtières britanniques. Son film précédent Grabbers (d’ailleurs au BIFFF 2013) se déroulait dans un petit village tranquille en bord de mer où des évènements étranges vont agiter cette petite communauté dont le bar sert de QG : une invasion extraterrestre ! Les féroces bestioles attaquent tout ce qui bouge sauf les vieux qui sont imbibés d’alcool, alors la résistance s’organise : que tous soient ivres pour lutter contre l’envahisseur… Grabbers était une réjouissante comédie avec des monstres extraterrestres, et Jon Wright a le feu vert pour passer à la vitesse supérieure et réaliser un film bien plus ambitieux à tous les niveaux. Plutôt que de migrer l’action aux Etats-Unis, il préfère rester sur ses côtes britannique. Plutôt que quelques monstres, il va créer cette fois toute une armée de robots dominant la Terre, et il emmène avec lui Ben Kingsley et Gillian Anderson !

Gillian Anderson : Elle va reprendre son rôle de Dana Scully pour 6 nouveaux épisodes de X-Files, 13 ans après la fin (temporaire) de la série, mais elle est aussi une actrice de cinéma (sous-employée). Pourtant elle participe à plusieurs films de genre comme le ‘rape and revenge’ Traque Sanglante (avec Danny Dyer) ou l’expérience du voyage dans le temps dans I’ll follow you down (avec Haley Joel Osment) d’ailleurs présenté au BIFFF en 2014. Cette fois la jolie rousse joue une brave mère-courage qui doit protéger des enfants et faire face à la convoitise d'un méchant… Dans Robot Overlords on découvrira une Gillian Anderson qui s’amuse à jouer son personnage avec une fantaisie rare, doigt d’honneur compris.

Ben Kingsley : Il ne faut pas se mentir, dernièrement, il a cachetonné jusqu’à se caricaturer lui-même dans des films tels que La statégie Ender, Stonehearst asylum, ou même Iron man 3… Ici aussi il hérite (encore) du rôle du méchant de service, mais son rôle comporte plusieurs dimensions (traître, collaborateur, amoureux, machiavélique…) qui lui offre l'opportunité de jouer sur plusieurs nuances. On retrouve le grand acteur qu’il est, et lui aussi semble s’amuser de participer à un film où les héros sont des robots et des adolescents…

Les robots : On est loin des robots de Transformers qui font mal à la tête, heureusement. Ici les robots ont un look un peu rétro avec des formes rectangulaires pour ceux qui marchent. Pour ceux qui volent, on est plus proche des drônes. Sans oublier le robot-humanoïde (joué par Sonny Green) , en apparence petit et inoffensif, qui sert de cadeau surprise au scénario. Ce n'est pas un univers technologique extraordinaire. Le postulat de base de l’invasion des robots, leur motivation et leur fonctionnement, apparaît ici comme une histoire de science-fiction vintage, qui est très plaisant.

Les adolescents : Les héros se sont eux, joués par Callan McAuliffe, Ella Hunt, James Tarpey et Milo Parker en petit gamin espiègle et irrésistible. Si le premier a toutes les caractéristiques attendues du héros, les autres renouvellent plutôt le genre. Même l’inévitable love-story possible est traitée avec humour: la séduction/la déclaration/le bisou sont amenés avec une légèreté bienvenue. On retrouve à travers les pérégrinations hasardeuses des ces quatre personnage à la fois le goût de l’aventure et la complicité proche de l’univers des productions de Steven Spielberg. Attachement garanti.

Robot Overlords se révèle une bonne surprise autant qu’une aventure familiale, le film jouant autant avec le spectaculaire que l’humour. Le film est sorti fin mars en Angleterre, mais il n' a pas encore de date de sortie française.

Bande annonce

BIFFF 2015 : Luna de miel, la sensation forte venue du Mexique

Posté par kristofy, le 17 avril 2015

Une autre grande avant-première mondiale au BIFFF 2015 a su terrifier la salle comme rarement. Alors que d’autres films ne font peur que par moments, il en est certains où l’angoisse monte crescendo, et c’est la cas de ce film mexicain : Luna de miel (Honeymoon) réalisé par le jeune Diego Cohen (30 ans et déjà plusieurs films réalisés et 4 projets de productions en cours) avec l’actrice Paulina Ahmed, venus ensemble dans la capitale belge pour présenter le film.

On vous raconte l'histoire: Un homme suit régulièrement une jolie jeune femme qui fait son jogging et essaie maladroitement de lui parler. Cet homme ira dans des magasins acheter divers articles notés dans une liste : une douche, un collier pour chien anti-aboiement, des doses de médicament anesthésique… Et un jour cet homme va kidnapper cette jeune femme pour l’attacher dans sa cave. L’horreur peut commencer. Cet homme va torturer psychologiquement et physiquement la jeune femme en exigeant d’elle qu’elle devienne sa femme et qu’elle l’aime, du moins en apparence, car la situation va évoluer ensuite… Luna de miel reprend à son compte certains clichés de films d’horreur comme la figure du pervers avec des problèmes relationnels et les souffrances du ‘torture porn’ pour manipuler les spectateurs avec un scénario qui joue avec les nerfs. La mise en image particulièrement réussie installe une ambiance qui prête à la surenchère de scènes qui font froid dans le dos et qui joue avec les attentes et surtout les peurs du public.

Luna de miel se déroule dans un quartier de Mexico, une capitale du kidnapping qui a fait plusieurs fois l’objet de faits divers dans les journaux. L’homme qui séquestre la jeune femme n’est autre que l’acteur Hector Kotsifakis, qui avait d’ailleurs un petit rôle du même genre dans Daniel y Ana (à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes 2009).  Il est à la fois charmeur et terrifiant. Ce contexte fait qu’on peut craindre le pire pour ce qui va advenir de la jeune prisonnière, la belle Paulina Ahmed, dont c’est le premier rôle devant une caméra. Son corps et ses regards transmettent aux spectateurs la violence de ce qu’elle va subir.

"J’ai enlevé beaucoup de dialogues pour en faire des actions visuelles"

Paulina Ahmed : « Je viens de vivre ma plus belle expérience ici avec en même temps le film sur l’écran et vous le public du BIFFF, vous êtes incroyables. En voyant le film je me souviens de certaines douleurs de mon corps en le faisant, c’était éprouvant. Je suis très contente que vous, le public, ayez eu une connexion émotionnelle autant avec le personnage de l’homme qu'avec le mien. Je sortais d’une école de comédie où on apprend à préparer en amont un personnage, mais là, pour mon premier rôle dans un film, j’ai appris qu’il fallait être toujours concentrée sur le moment présent et d’être prête aux changements que voulait faire le réalisateur au moment de tourner. »

Diego Cohen : « Elle a dû subir quelques ‘tortures’ comme être attachée pendant plusieurs heures, mais elle a pris ça de manière formidable alors que d’autres actrices seraient parties. Au début je voulais une ambiance de comédie romantique, ce qui explique la chanson quand ça commence. Mais très vite, je voulais évoluer vers une autre ambiance, plus angoissante, quand on comprend que quelque chose se prépare et encore une autre ambiance quand on va découvrir un autre visage des personnages. La structure du scénario de Marco Tarditi Ortega était déjà là dès l’origine mais il y avait beaucoup de dialogues, trop. J’ai enlevé beaucoup de dialogues pour en faire des actions visuelles, j’ai réécrit le script de cette manière. Au montage, j’ai particulièrement travaillé avec le sound-designer sur les contrastes entre le son et l’image. En tournant le film je savais ce qui était bon, mais après le montage final, j’ai été étonné que le film soit vraiment bon. »

Luna de miel de Diego Cohen est l’un des favoris des film de la sélection Compétition Thriller.

Enthousiaste, la Quinzaine des réalisateurs récupère le film d’Arnaud Desplechin

Posté par redaction, le 17 avril 2015

C'était l'un des grands absents de la révélation de la Sélection officielle du 68e Festival de Cannes hier matin. Tout le monde attendait Arnaud Desplechin en compétition. Mais il n'était nulle part. Thierry Frémaux a entretenu le suspens: "Pour l'instant, il n'y est pas", a expliqué le délégué général avant de rappeler: "il n'y est pas mais mériterait de l'être, mais y a été souvent." Manière de dire qu'il attendait de voir si la Quinzaine le voulait ou pas avant de se décider de le prendre (à Un certain regard par exemple).

La réponse n'a pas tardé: Trois souvenirs de jeunesse (anciennement titré Nos Arcadies) sera à la Quinzaine des Réalisateurs. "C'est avec enthousiasme que nous annonçons la présentation de Trois souvenirs de jeunesse, le dernier film d'Arnaud Desplechin, peut être son meilleur et son plus émouvant, à la Quinzaine des Réalisateurs, à Cannes, le vendredi 15 mai prochain. On y retrouvera Mathieu Amalric et les jeunes Quentin Dolmaire, Lou-Roy Lecollinet, dans une brillante et déchirante recherche du temps et des amours perdus …" s'est enflammé Édouard Waintrop, Délégué général de la Quinzaine des Réalisateurs.

Trois souvenirs de jeunesse, sorte de prequel à Comment je me suis disputé (ma vie sexuelle), film aux accents biographiques de Desplechin réalisé en 1996, se réapproprie les personnages de Paul Dédalus et d'Esther.

Paul Dédalus va quitter le Tadjikistan. Il se souvient de son enfance à Roubaix, des crises de folie de sa mèren, du lien qui l’unissait à son frère Ivan, enfant pieux et violent…Il se souvient de ses seize ans, de son père, veuf inconsolable, de ce voyage en URSS où une mission clandestine l’avait conduit à offrir sa propre identité à un jeune homme russe… Il se souvient de ses dix-neuf ans, de sa soeur Delphine, de son cousin Bob, des soirées d’alors avec Pénélope, Mehdi et Kovalki, l’ami qui devait le trahir… Mais aussi de ses études à Paris, de sa rencontre avec le docteur Béhanzin, de sa vocation naissante pour l’anthropologie… Et surtout, Paul se souvient d’Esther. Elle fut le coeur de sa vie. Doucement, « un coeur fanatique ».

Le film sort le 20 mai dans les salles françaises.

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Lire aussi : Arnaud Desplechin termine Nos Arcadies

Ryan Gosling en négociation pour Blade Runner II et le prochain Guillermo del Toro

Posté par cynthia, le 17 avril 2015

A peine Lost River, son premier film en tant que réalisateur, sorti sur les écrans, Ryan Gosling enchaîne les projets, et pas n'importe lesquels.

Le magazine Variety a annoncé hier dans la soirée que la star était en négociations finales pour être le partenaire d'Harrison Ford, qui reprendra son rôle de Rick Deckard trois décennies plus tard, dans la suite de Blade Runner, qui sera réalisée par Denis Villeneuve l'année prochaine (et produite par Ridley Scott).

Denis Villeneuve présentera dans moins d'un mois son dernier film, Sicario, en compétition au Festival de Cannes.

Gosling est également en pourparlers très avancés, selon The Wrap, pour être la tête d'affiche de The Haunted Mansion, le film familial surnaturel de Disney que doit réaliser et produire Guillermo del Toro. Cette adaptation de La Maison hantée, attraction vedette des parcs Disney, est en gestation depuis cinq ans. Le script plus effrayant que comique (on oublie la version avec Eddie Murphy donc) est écrit par D.V. DeVincentis (High Fidelity, Lady Vegas).

En attendant, Gosling sera en salles en 2016 dans The Nice Guys, avec Russell Crowe et tourne actuellement The Big Short, avec Christian Bale, Brad Pitt et Steve Carel) (lire notre actualité du 16 janvier).

Cannes 2015: 17 des films en Compétition pour la Palme d’or

Posté par redaction, le 16 avril 2015

1854 films reçus. 16 élus pour l'instant. Il en manque deux ou trois.

Pour l'instant, on ne voit rien venir: ils manque à l'appel Arnaud Desplechin, Alexander Sokhurov, Gaspard Noe, Terence Davies, Terrence Malick, Apitchapong Weerasethakul, Jeff Nichols et Miguel Gomes.

Dheepan (titre provisoire) de Jacques Audiard (lire aussi Jacques Audiard en tournage)

La loi du marché de Stéphane Brizé

Marguerite et Julien de Valérie Donzelli

Il racconto dei racconti (L'Histoire des histoires) de Matteo Garrone (lire aussi Vincent Cassel et Salma Hayek chez Matteo Garrone)

Carol de Todd Haynes

Nie Yinniang (The Assassin) de Hou Hsiao-hsien

Shan he gu ren (Mountains may depart) de Jia Zhang-ke (lire aussi De 1990 à 2025, une histoire d’amour et ses conséquences par Jia Zhangke). Le réalisateur est aussi le Carrosse d'or 2015.

Umimachi Diary (Notre petite soeur) de Hirokazu Kore-eda (lire aussi L’adaptation d’un manga comme prochain film de Hirokazu Kore-eda)

Macbeth de Justin Kurzel (lire aussi Marion Cotillard remplace Natalie Portman pour Macbeth)

The Lobster de Yorgos Lanthimos (lire aussi Léa Seydoux s’aventure chez le réalisateur de Canine, Yorgos Lanthimos)

Mon roi de Maïwenn

Mia Madre (Ma mère) de Nanni Moretti

Saul Fia (Le fils de Saul) de Laszlo Nemes (premier film)

La giovinezza (La jeunesse) de Paolo Sorrentino (lire aussi Un casting très classe pour le prochain Paolo Sorrentino)

Louder than Bombs de Joachim Trier (lire aussi Isabelle Huppert, Gabriel Byrne et Jesse Eisenberg dans le prochain film de Joachim Trier)

The Sea of Trees de Gus van Sant (lire aussi Matthew McConaughey voyage au Japon avec Gus Van Sant)

Sicario de Denis Villeneuve (lire aussi Encore un casting hollywoodien pour le prochain thriller de Denis Villeneuve)

Cannes 2015: 14 films sélectionnés (pour l’instant) à Un Certain Regard

Posté par redaction, le 16 avril 2015

14 films annoncés: la liste reste à compléter et devrait comporter 18 à 20 titres au final.

Islande, Iran, Mexique, Inde, Japon, Croatie... Un Certain regard est on ne peut plus cosmopolite.

Masaan (Fly away solo) de Neeraj Ghaywan

Hrutar (Rams) de  Grimur Hakonarson

Kishibe no tabi (Journey to the Shore) de Kiyoshi Kurosawa

Je suis un soldat de Laurent Larivière

Zvizdan (The High Sun) de Dalibor Matanic

The Other Side de Roberto Minervini

L'étage du dessous (Un etaj mai jos) Radu Muntean

Mu-roe-han (The Shameless) d'Oh Seung-uk

Las elegidas (Les élus) de David Pablos

Nahid d'Ida Panahandeh

Comoara (Le trésor) de Corneliu Porumboiu

Chauthi Koot (The Fourth Direction) de Gurvinder Singh

Madonna de Shin Suwon

Maryland d'Alice Winocour

Cannes 2015: les films hors-compétition et en séances spéciales

Posté par redaction, le 16 avril 2015

Il manque le film de clôture, qui est connu mais pas annoncé, en rapport avec l'environnement, a déclaré Thierry Frémaux. Constatons quand même des documentaires, un blockbuster hollywoodien, le nouveau Woody Allen et les deux films d'animation les plus attendus : Le Petit Prince et le nouveau Pixar.

Séances de minuit

O Piseu (Office) de Hong Won-Chan

Amy d'Asif Kapadia

Séances spéciales

Asphalte de Samuel Benchetrit

Oka de Souleymane Cisse

L'esprit de l'escalier d'Elad Keidan

Panama de Pavle Vuckovic

Amnesia de Barbet Schroeder

A Tale of Love and Darkness de Natalie Portman

Hors-compétition

La tête haute d'Emmanuelle Bercot (lire notre article)

Mad Max: Fury Road de George Miller (lire notre article)

Irrational Man de Woody Allen

Vice-Versa de Pete Docter et Ronaldo del Carmen (Pixar)

Le Petit Prince de Mark Osborne

« Le Festival n’aura pas lieu », un roman de Gilles Jacob, en librairie le 29 avril

Posté par redaction, le 16 avril 2015

Pierre Lescure, nouveau président du Festival de Cannes, a introduit sa première conférence de presse en rendant hommage à son prédécesseur en clamant : "Le Festival aura bien lieu". Référence directe au titre du roman de Gilles Jacob, Le Festival n'aura pas lieu, qui sera édité chez Grasset le 29 avril.

Le roman s'inspire sans aucun doute de son propre itinéraire puisqu'il suit un certain Lucien Fabas, nommé secrétaire général du Festival de Cannes en 1954. Avant cela, en 1952, il a été envoyé en reportage sur le tournage au Kenya du film Mogambo. D'ailleurs, la couverture du livre met en scène la blonde glaciale Grace Kelly et la brune torride Ava Gardner, les deux partenaires féminines du film, l'un des chefs d'oeuvre de John Ford (1953, avec également Clark Gable). C'est là qu'il rencontre la soeur d'Ava Gardner, Béatrice, dite "Bappie", avec laquelle se noue une passion, à l'écart des conventions. Les deux ont une vie officielle. les deux s'aimeront jusqu'à la fin.

A Cannes, Lucien Fabas n'a pas une vie simple et il doit aussi composer avec acteurs, cinéastes et journalistes, bref les professionnels de la profession. Une immersion dans la vie du Festival, du boycott des Américains jusqu'au Londres des années 70 où l'on croise Louis Malle, Claude Lelouch, Roman Polanski, Orson Welles, Fritz Lang, Federico Fellini... On chasse dans le monde entier les films et les stars pour nourrir cette immense fabrique à rêves condamnés à se consumer en cendres.  Mais, en mai 1968, le festival est annulé par Truffaut et Godard. Il décide partir se ressourcer en Suisse où il croise le général de Gaulle.

Cannes 2015 : 9 courts métrages et 18 films d’école en compétition

Posté par MpM, le 15 avril 2015

Cinéfondation / courts métrages d'école / cannes

Courts métrages

Alors que la planète cinéma retient son souffle à moins de 24h de l'annonce de la sélection cannoise 2015, on connaît désormais les neuf courts métrages qui concourront pour la Palme d'or du court métrage.

Cette année, le festival a dû faire son choix parmi 4550 œuvres venues de plus de cent pays, soit mille films de plus qu'en 2014. Parmi les sélectionnés, une co-production Liban/Qatar, un film australien et deux films britanniques. Les prix décernés par le jury présidé par Abderrahmane Sissako seront annoncés le 24 mai.

Waves'98 de Ely Dagher (Liban/Qatar)
The Guests de Shane Danielsen (Australie)
Sali de Ziya Demirel (Turquie/France)
Le Repas dominical de Céline Devaux (France)
Love is Blind de Dan Hodgson (Royaume-Uni)
Ave Maria de Basil Khalil (Palestine/France/Allemagne)
Copain de Jan et Raf Roosens (Belgique)
Patriot de Eva Riley (Royaume-Uni)
Presente Imperfecto de Iair Said (Argentine).

Cinéfondation

La Cinéfondation a par ailleurs retenu 18 films (14 fictions et 4 animations) parmi les 1600 présentés cette année par les écoles de cinéma. Pour la première fois, une oeuvre proposée par une école espagnole a été retenue, aux côtés de films venus d'Iran, de Cuba ou encore du Chili.

Les trois Prix de la Cinéfondation seront remis par le jury présidé par Abderrahmane Sissako lors d'une cérémonie précédant la projection des films primés le vendredi 22 mai.

Koshtargah de Behzad Azadi (Iran)
El ser Magnetico de Mateo Bendesky (Argentine)
Share de Pippa Bianco (États-Unis)
Manoman de Simon Cartwright (Royaune Uni)
Victor XX de Ian Garrido Lopez (Espagne)
Vozvrashenie Erkina de Maria Guskova (Russie)
Leonardo de Félix Hazeaux, Thomas Nitsche, Edward Noonan, Franck Pina, Raphaëlle Plantier (France)
Locas perdidas d'Ignacio Juricic Merillan (Chili)
Tsunami de Sofie Kampmark (Danemark)
Retriever de Tomáš Klein et Tomáš Merta (République Tchèque)
Les chercheurs d'Aurélien Peilloux (France)
Abwesend d'Eliza Petkova (Allemagne)
Asara rehovot mea etsim de Miki Polonski (Israël)
14 steps de Maksim Shavkin (Russie)
Anfibio d'Héctor Silva Nunez (Cuba)
Ainahan ne palaa de Salla Sorri (Finlande)
Het paradijs de Laura Vandewynckel (Belgique)
Ri guang zhi xia de Qiu Yang (Australie)