Le jury de la compétition du 65e Festival de Berlin est au complet. Sous la présidence de Darren Aronofsky (lire notre actualité), on retrouvera le comédien allemand Daniel Brühl (Good Bye Lenin!, Un homme très recherché, Inglorious Basteds, Rush), le réalisateur sud-coréen Bong Joon-ho (Memories of Murder, Mother, Snowpiercer), la productrice américaine Martha de Laurentiis, la réalisatrice péruvienne et Ours d'or Claudia Llosa (Fausta, Aloft), l'actrice française Audrey Tautou (Amélie Poulain, Da Vinci Code, L'écume des jours) et le producteur et créateur de la série Mad Men Matthew Weiner.
Berlin 2015: Audrey Tautou, Daniel Brühl et Bong Joon-ho autour de Darren Aronofsky

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Marcel Ophüls et Naum Kleiman honorés à Berlin
A une semaine du lancement des festivités, le 65e Festival de Berlin révèle encore quelques ingrédients de son menu. Deux Berlinale Camera seront remises.
La première sera décernée le 11 février au réalisateur franco-américain Marcel Ophüls, né à Francfort en 1927. Il a notamment réalisé de nombreux documentaires sur la période de l'Occupation en France et la seconde guerre mondiale (et plus généralement sur les origines du totalitarisme): Le Chagrin et la pitié (1969), The Memory of Justice (1976), Hôtel Terminus: Klaus Barbie, sa vie et son temps (1989, Oscar du meilleur documentaire) ou plus récemment Un Voyageur, film autobiographique (2013)... Il a également réalisé le film Peau de Banane (avec Jeanne Moreau et Jean-Paul Belmondo) et a été assistant réalisateur de son père Max Ophüls (Lola Montès), de Julien Duvivier, de Jean Dréville, John Huston...
La seconde Berlinale Camera récompensera Naum Kleiman le 12 février. Mécène, lecteur, auteur, historien du cinéma, Naum Kleiman, né en Moldavie en 1937, est l'un des plus brillants défenseurs du cinéma russe. Il a co-fondé les Archives d'Eisenstein, créé le musée du cinéma de Moscou, une cinémathèque qui, depuis l'été 2014, connaît de lourds conflits avec les autorités russes. Naum Kleiman en a été licencié, et tout le personnel a décidé de démissionner par solidarité.
Un César d’honneur pour Sean Penn
L'acteur et réalisateur américain Sean Penn va recevoir un César d'honneur lors de la 40e cérémonie (le 20 février). "Acteur mythique, personnalité engagée, réalisateur d'exception, Sean Penn est une icône à part dans le cinéma américain. Une légende de son vivant" souligne l'Académie dans un communiqué.
Sean Penn le mérite c'est indéniable. Mais les Césars d'honneur depuis 2009 n'ont récompensé que des artistes anglo-saxons (successivement Dustin Hoffman, Harrison Ford, Quentin Tarantino, Kate Winslet, Kevin Costner et Scarlett Johansson). L'année prochaine, contactez-nous, nous avons énormément de noms à vous proposer...
Sean Penn, 54 ans, est le seul comédien à avoir reçu deux Oscars et un prix d'interprétation dans chacun des trois grands festivals. Il a été récompensé d'un prix d'interprétation masculine au Festival de Berlin en 1995 (Dead Man Walking), au Festival de Cannes en 1997 (She's So Lovely) et deux fois à Venise en 1998 (Hurlyburly) et en 2003 (21 grammes). Après trois nominations infructueuses, il est couronné de deux Oscars en 2004 et 2009 (respectivement avec Mystic River et Harvey Milk). Mystic River a également reçu le César du meilleur film étranger.
En 2013, il a été à l'affiche de Gangster Squad et La vie rêvée de Walter Mitty. On le retrouvera sur les grands écrans en juin dans Gunman de Pierre Morel, aux côtés d'Idris Elba et Javier Bardem.
Comme réalisateur il a tourné The Indian Runner (1991, en compétition à Locarno), Crossing Guard (en compétition à Venise), The Pledge (en compétition à Cannes), Into the Wild (gros succès en France et nommé au César du meilleur film étranger) en 2007 et cette année The Last Face pourrait avoir les honneurs du prochain Festival de Cannes.
C'est une année faste pour Penn, y compris sur le plan personnel. Après les fiançailles et bientôt un mariage avec Charlize Theron, selon Us Weekly, il entamé des démarches pour adopter le fils de sa fiancée.
Cannes 2015: premières (vaines) hypothèses
Sundance bat son plein. Berlin a révélé ses sélections. Cannes a fait connaître ses Présidents. Le Festival de Cannes est dorénavant sous le feu des projecteurs. De nombreux films sont prêts. D'autres en passent de l'être. Entre fantasmes de cinéphiles, choix pragmatiques ou passionnés des sélectionneurs et stratégie des distributeurs/producteurs, une centaine de films sont déjà dans les starting-blocks pour aller sur la Croisette. Mais certains n'iront pas. D'autres échappent aux réseaux et aux rumeurs. La liste n'est donc pas exhaustive et encore moins certaine.
Blockbusters
Mad Max Fury Road de George Miller, Tomorrowland de Brad Bird, Magic Mike, Magic Mike XXL ou Vice Versa de Pete Docter ont leur chance pour être à Cannes.
Ouverture
On pense forcément à Belles familles, soit le grand retour de Jean-Paul Rappeneau (Cyrano), qui sort le 13 mai dans les salles.
Les habitués français de Cannes
Erran de Jacques Audiard, Nos Arcadies d'Arnaud Desplechin, Mon roi de Maïwenn, Marguerite de Xavier Giannoli, Marguerite et Julien de Valérie Donzelli, Maryland d'Alice Winocour, Ces sentiments d'été de Mikhael Hers, Love de Gaspard Noé
Les habitués français des festivals
La Belle saison de Catherine Corsini, L'ombre des femmes de Philippe Garrel, Une histoire de fou de Robert Guédiguian, La tête haute d'Emmanuelle Bercot, Amnesia de Barbet Schroeder, The Valley of Love de Guillaume Nicloux, La Peur de Damien Odoul, Les deux amis de Louis Garrel, Caprice d'Emmanuel Mouret
Les cinéastes vedettes français dans la course
Microbe et Gasoil de Michel Gondry, Human de Yann Arthus-Bertrand, L'Hermine de Christian Vincent, La Dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil de Joann Sfar, Comme un avion de Bruno Podalydes, Un homme de Stéphane Brizé, Un monde truqué de Jacques Tardi, L'effet aquatique de Solveig Anspach, Je ne suis pas un salaud d'Emmanuel Finkiel, Lolo de Julie Delpy, Nos futurs de Rémi Bezançon, Une enfance de Philippe Claudel, L'ennemi de Jonathan Littell, Le pouvoir de Patrick Rotman
Une nouvelle génération française
Les Ogres de Léa Fehner, Taj Mahal de Nicolas Saada, Les cow boys de Thomas Bidegain, Les anarchistes d'Elie Wajeman, Sam de Farid Bentoumi, Je te souhaite follement d'être aimée d'Ounie Lecomte
Les européens abonnés à la Croisette
L'amour et la paix (On the milky road) d'Emir Kusturica, Margherita (ex-Mia madre) de Nanni Moretti, Il raconto dei raconti (Le conte des contes) de Matteo Garrone, La giovinezza de Paolo Sorrentino, L'ultimo vampiro (ex-La prigione du Bobbio) de Marco Bellocchio, Icon (ex-Lance Armstrong) de Stephen Frears, Sunset Song de Terence Davies, Altamira de Hugh Hudson, Les chevaliers blancs de Joachim Lafosse, The Lobster de Yorgos Lanthimos, Louder Than Bombs de Joachim Trier, A War de Tobias Lindholm, Loin de la foule déchaînée de Thomas Vinterberg, Le trésor de Corneliu Porumboiu, Looking for Europe de Danis Tanovic, Le tout nouveau testament de Jaco Van Dormael
Les européens pressentis
Cosmos d'Andrzej Zulawski, A Bigger Splash de Luca Guadagnino, L'attesa de Piero Messina, High Rise de Ben Wheatley, Le garçon invisible de Gabriele Salvatores, Regression d'Alejandro Amenabar, Ma Ma de Julio Medem, Mille et une nuits de Miguel Tomes, Mustang de Deniz Gamze Ergüven, Grain de Semih Kaplanoglu, Le Louvre sous l'occupation d'Aleksander Sokourov, et s'il est terminé Belgica de Felix Van Groeningen
Le contingent nord-américain
Le petit prince de Mark Osborne, Voyage of Time de Terrence Malick, The Sea of Trees de Gus Van Sant, Life d'Anton Corbijn, The Last Face de Sean Penn, American Ultra de Nima Nourizadeh, Midnight Special de Jeff Nichols, Carol de Todd Haynes, Bukowski de James Franco, Ricki and the Flash de Jonathan Demme, Jane got a gun de Gavin O'Connor, By the Sea d'Angelina Jolie, les nouveaux films de Cameron Crowe et de Woody Allen, Demolition de Jean-Marc Vallée, Sicario de Denis Villeneuve, Guibord s'en va-t-en guerre de Philippe Falardeau, Remember d'Atom Egoyan
Et les grands noms venus d'ailleurs
El clan de Pablo Trapero, Evita de Pablo Aguero, Le ciel du centaure d'Hugo Santiago, hypothétiquement The Revenant d'Alejandro Gonzalez Inarritu, Le grand départ de Karim Aïnouz, Jia Zhang-ke by Walter Salles de Walter Salles, Love in Khon Kaen d'Apitchapong Weerasethakul, Massan de Neeraj Ghaywan, Kamakura Diary de Hirokazu Kore-Eda, Sweet Red Bean Paste de Naomi Kawase, Le garçon et la bête (Bakemono no Ko) de Mamoru Hosada, et pourquoi pas The Assassin de Hou Hsiao-hsien, The Crossing de John Woo, Lotus Bus de Soo-il Jeon, Journal intime de Tsai Ming-liang, Les aveugles de Lou Ye, Morbayassa de Cheick Fantamady Camara, L'oeil du cyclone de Sekou Traore, The Bouncer de Menia Yaesh, Macbeth de Justin Kurzel
La guilde américaine des acteurs plébiscite Birdman
Comme les producteurs, les acteurs ont choisi Birdman, qui devient de facto le favori pour l'Oscar du meilleur film. La Screen Actors Guild (Guilde américaine des acteurs), le plus gros collège de votants aux Oscars, a décerné le prix du meilleur casting à Birdman, d'Alejandro Gonzalez Inarritu. Michael Keaton, Edward Norton, Zach Galifianakis, Emma Stone, Naomi Watts, Amy Ryan et Andrea Roseborough ont donc été récompensés dans leur ensemble.
Eddie Redmayne (Une merveilleuse histoire du temps), meilleur acteur, Julianne Moore (Still Alice), meilleure actrice, J.K. Simmons (Whiplash), meilleur second-rôle masculin, et Patricia Arquette (Boyhood), meilleur second-rôle féminin, ont remporté les prix d'interprétation individuels. Les quatre ayant déjà reçu le Golden Globes, on les voit mal ne pas repartir avec un Oscar dans un mois.
Par ailleurs, l'équipe de cascadeurs d'Invincible a été récompensée.
Birdman sacré par la Producers Guild of America
Birdman a gagné le Prix Darryl F. Zanuck de la Producers Guild of America samedi 24 janvier. Elu meilleur film, il reste le concurrent le plus sérieux aux Oscars face au favori Boyhood. Les deux films se partagent l'essentiel des prix depuis novembre.
Le prix a été décerné à Alejandro Gonzales Inarritu, John Lesher et James W. Skotchdopole. Birdman succède à Gravity et 12 Years a Slave, vainqueurs ex-aequo l'an dernier (une première dans l'histoire du prix). C'est donc la seconde fois consécutive qu'un film réalisé par un cinéaste mexicain remporte ce prix.
Inarritu a avoué, en recevant son prix, que "notre seule ambition était de fait une exploration du langage cinématographique risquée et expérimentale autour de la complexité d'un artiste joué par l'incroyable Michael Keaton." Il a ajouté: "Je me sens humble. Tous les films nominés portaient une telle voix individuelle, une expression propre à eux, que seuls les gens qui les ont fait pouvaient les faire".
Birdman était en compétition avec American Sniper, champion du box office américain depuis 10 jours, Boyhood, Foxcatcher, Gone Girl, Grand Budapest Hotel, Nightcrawler, Une merveilleuse histoire du temps et Whiplash.
Pour le film d'Inarritu, c'est un sérieux avantage dans la course aux Oscars où il est nominé 9 fois: en 25 ans, 18 des films récompensés par la PGA ont reçu la statuette suprême un mois après. C'est le cas des sept derniers films oscarisés. La dernière fois qu'il n'y a pas eu consensus entre la PGA et les Oscars datent de 2006 (Little Miss Sunshine pour la PGA, Les Infiltrés pour les Oscars). Les producteurs représentent environ 8% des votants aux Oscars.
Amazon veut produire jusqu’à 12 films par an
Amazon ne commande pas seulement des séries à de grands cinéastes - Woody Allen (lire notre actualité du 18 janvier 2015), Steven Soderbergh, Marc Forster, David Gordon Green - pour son Service de Vidéo à la Demande (Amazon Prime Instant Video). Le géant américain a décidé de se lancer à l'assaut du grand écran en voulant produire des films pour les salles, à l'instar de Netflix qui a déjà contractualisé une suite à Tigre et Dragon, quatre films d'Adam Sandler (lire notre actualité du 2 octobre 2014) et hier à Sundance un "deal" avec les frères réalisateurs Jay et Mark Duplass (The Bronze). Petite particularité: Amazon Studios souhaiterait exploiter en ligne ces films moins de deux mois après leur sortie (contre 4 à 12 mois aujourd'hui). Autant dire que la chronologie des médias est sérieusement bousculé. En France, ce serait inapplicable (voir aussi Changer la chronologie des médias pour résister à Netflix?). Aux USA, ce n'est pas forcément plus simple: rien ne dit que les salles de cinéma accepteront de diffuser un film condamné à ne rester à l'affiche que quelques semaines. Ainsi les plus grandes chaînes américaines ont déjà affirmé qu'elles refuseraient de montrer Tigre et Dragon 2 puisque Netflix diffusera le film simultanément en SVàD.
Le site marchand, qui édite déjà des livres et produit des séries, souhaite sortir jusqu'à 12 films par an. Amazon Studios explique sa stratégie dans un communiqué : "Alors qu'un film arrive aujourd'hui sur les services de VàD entre 39 et 52 semaines après son exploitation dans les cinémas, les films Amazon seront visibles, aux États-Unis, sur le Prime Instant Video entre 4 et 8 semaines après la salle."
La société a engagé Ted Hope pour prendre la tête d'Amazon Original Movies. L'ancien patron de Good Machine (qui distribua tous les premiers films de Ang Lee jusqu'en 2005, mais aussi Dancer in the Dark, Happiness, Adaptation...) et de This is That (21 grammes, Eternal Sunshine of the Spotless Mind, The American, Martha Marcy May Marlene) va devoir aller chercher "des projets à scénario original, issus de cinéastes confirmés et de futurs talents."
Un bar de Wes Anderson et un programme signé Roman Polanski pour la Fondazione Prada
La Fondation Prada va inaugurer le 9 mai un nouveau projet à Milan, au Largo Isarco, après avoir ouvert un premier espace à Milan en 1993 et une antenne à Venise en 2011.
Celui s'annonce ambitieux. Le bâtiment, une ancienne distillerie construite en 1910, a été revu par l'architecte néerlandais Rem Koolhaas. 11000 m2 de surfaces d'exposition et un grand auditorium pouvant servir de salle de cinéma sont prévus.
La célèbre maison de haute-couture italienne n'a pas lésiné sur les moyens. Plus intriguant, la Fondation a prévu un bar conçu par le cinéaste américain Wes Anderson (The Grand Budapest Hotel), qui rappellera les vieux cafés milanais.
Le centre d'art, qui accueillera essentiellement des expositions temporaires (les premières sont consacrées aux origines de l'art occidental et comment l'art contemporain se les appropriées), sera pluridisciplinaire. Pour le cinéma, c'est Roman Polanski qui a été invité à lancer le programme. Il rendra hommage à ses sources d'inspirations cinématographiques, à travers un nouveau documentaire et une série de projections de films.
Charlie Hebdo: Robert Redford défend la liberté d’expression à Sundance
Lors de l'ouverture du festival du film indépendant de Sundance hier soir, son créateur, l'acteur et réalisateur Robert Redford a réagit à l'attentat contre Charlie Hebdo en axant son discours sur la liberté d'expression. Pour lui, l'attentat du 7 janvier, "un événement triste, choquant" est un "signal d'alarme" pour la liberté d'expression."Très clairement, je pense qu'il y a une attaque à la liberté d'expression dans plusieurs endroits, ce n'est pas l'exclusivité de Paris" a-t-il déclaré.
"Nous croyons en la diversité, la liberté d'expression est fondamentale pour nous. Vous allez voir ici beaucoup de films qui vont contrarier d'autres gens, mais ça n'est pas grave, c'est ça la diversité", a-t-il ajoté.
Sundance présente plus de 200 films cette année, dont A Walk in the Woods de Ken Kwapis, avec Redford lui-même.. Le Festival a ouvert avec What happened, miss Simone?, documentaire sur la légende du jazz Nina Simone, et How to change the world sur la naissance de l'association internationale de protection de l'environnement Greenpeace. Plusieurs films mettent en scène des vedettes hollywoodiennes ou internationales, parmi lesquelles Guy Pearce, Chiwetel Ejiofor, Chris Pine, Vincent Cassel (dans Partisan de Ariel Kleiman), Nicole Kidman, Kevin Bacon, Keanu Reeves, Emma Thompson, Saoirse Roan, Orlando Bloom, Anna Kendrick, Sam Rockwell, Winona Ryder, Michael Fassbender, James Franco, Zachary Quinto, Emma Roberts, Ewan McGregor, Jennifer Lopez, Ryan Reynolds, Ethan Hawke, Jesse Eisenberg, Jonah Hill, Felicity Jones. Parmi les événements sont attendus les nouveaux films de Noah Baumbach, Paul Weitz, Rodrigo Garcia, Eli Roth... Bande de filles et Eden seront projetés dans la section Spotlight.
La fréquentation de la Cinémathèque française en baisse en 2014
En 2014, la Cinémathèque française a accueilli 380 000 visiteurs et spectateurs, dont 60 000 pour l'exposition consacrée à François Truffaut et 20 000 spectateurs pour la rétrospective autour du cinéaste. Au total, les expositions et le musée ont attiré 130 000 visiteurs, les programmations et les activités culturelles ont séduit 216 000 spectateurs et les activités éducatives ont capté 48 000 participants.
Malgré ces bons chiffres, il s'agit de la deuxième année consécutive de baisse de fréquentation pour la Cinémathèque qui avait connu une année record en 2012 (720 000 visiteurs dont 352 000 pour l'exposition Tim Burton). En 2013, selon le rapport d'activité de l'institution, la Cinémathèque avait enregistré 464 282 entrées toutes activités confondus.
La baisse n'est cependant pas catastrophique. L'exposition Truffaut est un succès, et l'exposition printannière dédiée au fondateur de la Cinémathèque Henri Langlois n'était pas un blockbuster, mais elle était aussi nécessaire que de haute qualité.
« 2014 aura été une année intense pour La Cinémathèque française, avec deux expositions phares : l’une consacrée à Henri Langlois à l’occasion du Centenaire du fondateur de l’Institution, l’autre à François Truffaut, disparu il y a trente ans. Plus que jamais, La Cinémathèque française s’évertue à entretenir la mémoire du cinéma, à travers ces deux figures historiques du cinéma et de la cinéphilie », témoigne Serge Toubiana, directeur général, dans le communiqué de la Cinémathèque.
2015 s'annonce riche et variée: la 3ème édition du Festival Toute la mémoire du monde, avec Francis Ford Coppola comme invité d’honneur, qui débute la semaine prochaine, deux grandes expositions - Michelangelo Antonioni (8 avril – 19 juillet 2015) et Martin Scorsese (automne 2013) - et des rétrospectives consacrées à Alexeï Guerman, Nagisa Oshima, Buster Keaton, au cinéma brésilien, à Ingrid Bergman et Orson Welles…