Ecran Noir vous invite à (re)voir « Bird people »

Posté par MpM, le 21 janvier 2015

bird people

Le 26 janvier prochain, le Syndicat français de la Critique de Cinéma dévoilera son palmarès pour l'année 2014. Meilleurs films français et étranger, meilleurs DVD, meilleurs ouvrages de cinéma... C'est tout le 7e art qui sera à la fête lors de cette soirée exceptionnelle à la Cinémathèque française.

Grande nouveauté cette année, à l'issue de la remise des prix proprement dite, une projection du film ayant reçu le Prix singulier 2014 sera également proposée au public. Une initiative d'autant plus intéressante que le lauréat 2014 de ce prix pas comme les autres est le très beau Bird people de Pascale Ferran, injustement passé inaperçu lors de sa sortie au printemps dernier.

Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, Ecran Noir vous propose d'assister à cette projection unique ! Pour cela, rien de plus facile : envoyez-nous vos coordonnées par courriel et les dix plus rapides recevront une invitation valable pour deux personnes pour la séance de 21h30. Attention, aucune réponse postée dans les commentaires du site ne sera prise en compte.

________________

Bird people de Pascale Ferran
Projection exceptionnelle le 26 janvier à 21h30 à la Cinémathèque française
Ouverture des portes à 21h

Luc Besson, Médaille d’or des César

Posté par vincy, le 20 janvier 2015

Luc Besson a été choisi comme premier lauréat de la médaille d’or des César, décernée par l'Académie des arts et techniques du cinéma, "pour sa contribution artistique et entrepreneuriale au cinéma français".

Remise pour la première fois, ce prix a pour vocation de "symboliser la gratitude du cinéma français à celui ou celle qui porte haut l’excellence française". "Après avoir incarné la génération Grand Bleu, après Subway puis Nikita, Léon, Jeanne d'Arc, Le Cinquième élément devient le plus gros succès mondial du Cinéma français, avant Taken 2, lui-même coiffé par Lucy écrit, produit, filmé par Luc Besson", explique l'Académoe César. Lucy a récolté 459 millions de $ dans le monde depuis sa sortie en août, soit la 16e plus importante recette de l'année, quasiment ex-aequo avec le film Lego, la grande aventure et largement devant des blockbusters comme Edge of Tomorrow, Noé, 300: Rise of An Empire ou Divergent. C'est aussi son plus gros succès histoirque en Amérique du nord, même en tenant compte de l'inflation du prix du ticket de cinéma.

Par ailleurs, l'Académie ajoute que "La Cité du Cinéma a replacé notre pays en tête des studios les plus mythiques où Luc Besson tourne tous ses films, en anglais ou en français, avec des techniciens, des industries techniques et des prestataires français avant de s’inscrire régulièrement en tête du Box-Office mondial".

Ce prix est aussi une manière de réconcilier Luc Besson et les César. L'an dernier, le réalisateur confiait qu'il ne votait plus depuis des années, désintéressé par l'événement. La brouille date de vingt ans. L'AFP rappelle qu'en 1995 le réalisateur n'avait pas apprécié que le César du meilleur film étranger récompense Quatre mariages et un enterrement alors qu'il devait remettre un César d'honneur à Steven Spielberg, par ailleurs nominé dans cette catégorie pour La liste de Schindler. "Cette année-là, on avait demandé à Steven Spielberg de venir pour lui remettre un César d'honneur alors qu'il venait de faire La Liste de Schindler (...) Juste, il y a des choses que je ne comprends pas. Je me suis levé, je suis allé m'excuser auprès de Steven", avait raconté Luc Besson sur Canal + l'an dernier.

Pourtant Besson a souvent été récompensé ou même nominé aux Césars. Subway, Le Grand Bleu, Nikita, Léon, Le Cinquième élément et Jeanne d'Arc ont tous été nommés dans la catégorie du meilleur film. On y ajoute Le dernier combat (nomination meilleur premier film) et Arthur et les Minimoys (nomination meilleur film d'animation). Le réalisateur, nominé 5 fois, avait reçu le César pour la mise en scène du Cinquième élément en 1998. Au total, ses films ont reçu 9 Césars.

Les César seront décernés le 20 février. les nominations seront révélées le 28 janvier.

Joel et Ethan Coen présidents du jury du 68e Festival de Cannes

Posté par vincy, le 20 janvier 2015

ethan et joen coen
Pour la première fois de l’histoire du Festival de Cannes, ce n’est pas une mais deux personnalités qui présideront son Jury. Mais elles sont indissociables. Les cinéastes, scénaristes et producteurs américains Joel et Ethan Coen ont accepté l’invitation du Président Pierre Lescure et du Délégué général Thierry Frémaux de devenir les Présidents de la 68e édition du Festival (13-24 mai 2015).

« Nous sommes très heureux de revenir à Cannes » ont déclaré Joel et Ethan Coen. « Nous sommes surtout heureux de l’opportunité qui nous est offerte de voir des films venus du monde entier. Cannes est un festival qui, dès le début de notre carrière, a toujours joué un rôle important pour nous. Et être Présidents du Jury, cette année à Cannes, est d’autant plus un honneur que nous n’avons jamais été Présidents de quoi que ce soit. D’ailleurs, à ce titre, nous ne manquerons pas de nous exprimer le moment venu ! »

120 ans après l'invention du Cinématographe Lumière par Louis et Auguste Lumière, le Festival de Cannes va saluer l’œuvre de tous les « frères du cinéma ». La Palme d'or a été décernée quatre fois à des frères: Paolo et Vittorio Taviani (en 1976), Jean-Pierre et Luc Dardenne (en 1998 et en 2005) et les Coen en 1991.

Car les Coen et Cannes, c'est une longue histoire d'amour. Arizona Junior , leur deuxième film (1987) est en sélection officielle. Suivront Barton Fink (Palme d'or, 1991), Le grand saut (1994), Fargo (Prix de la mise en scène, 1996), O’Brother, Where Art Thou (2000), The Barber : l’homme qui n’était pas là (2001), The Ladykillers (2004), No Country for Old Men (2007, Oscar du meilleur film l'année suivante) et Inside Llewyn Davis (Grand prix du jury, 2013). Par ailleurs, ils avaient également signé un segment du film Paris je t'aime.

30 ans après leur premier film, Sang pour Sang, en 1984, qui fut distingué par le Grand Prix du Festival de Sundance, ls Coen tournent actuellement Hail Caesar!, avec George Clooney, Christophe Lambert, Scarlett Johansson, Tilda Swinton, Josh Brolin et Channing Tatum.

Avec les Coen, c'est la cinquième fois que la présidence du jury du Festival de Cannes est offerte à un/des réalisateurs américains depuis 2000.

Berlin 2015: 23 films dans la sélection officielle

Posté par vincy, le 19 janvier 2015

berlin 201519 films sont en compétition pour la 65e Berlinale (5-15 février) et quatre autres sont hors-compétition: la sélection officielle est bouclée avec 21 avant-premières mondiales et des films venus de 29 pays (en comptant les coproductions). géographiquement, le Festival de Berlin fait la part belle à l'Asie et  l'Europe. Notons les films attendus de Wim Wenders, Werner Herzog, Pablo Larrain, Terrence Malick, le dernier Benoît Jacquot et le nouveau Jafar Panahi.

45 Years Andrew Haigh

Aferim! Radu Jude

Als wir träumten (As We Were Dreaming) Andreas Dresen

Body Malgorzata Szumowska

Cha và con và (Big Father, Small Father and Other Stories) Phan Dang Di

Cinderella - hors compétition - Kenneth Branagh

Eisenstein in Guanajuato Peter Greenaway

El botón de nácar (The Pearl Button) - documentaire - Patricio Guzmán

El Club (The Club) Pablo Larraín

Elser (13 Minutes) - Hors compétition - Oliver Hirschbiegel

Every Thing Will Be Fine - Hors compétition - Wim Wenders

Ixcanul (Ixcanul Volcano) - premier film - Jayro Bustamante

Journal d'une femme de chambre (Diary of a Chambermaid) Benoit Jacquot

Knight of Cups Terrence Malick

Mr. Holmes - hors compétition - Bill Condon

Nobody Wants the Night - film d'ouverture - Isabel Coixet

Pod electricheskimi oblakami (Under Electric Clouds) Alexey German

Queen of the Desert Werner Herzog

Taxi Jafar Panahi

Ten no chasuke (Chasuke's Journey) Sabu

Vergine giurata (Sworn Virgin) - premier film - Laura Bispuri

Victoria Sebastian Schipper

Yi bu zhi yao (Gone with the Bullets) Jiang Wen

Les nominations des Prix Lumières 2015 ratissent large

Posté par cynthia, le 19 janvier 2015

Les nominations aux Prix Lumières des correspondants de la presse étrangères à Paros sont tombées cette semaine et sans surprise ce sont les succès de l'année 2014 qui sont dans la course alors qu'aucun favori ne se détache pour les César cette année. Qui succédera le 2 février à La vie D'Adèle, lauréat 2013? La Famille Bélier, Trois coeurs et Saint Laurent, avec 4 nominations chacun, dominent cette liste de 30 films retenus.

Ce sera l'un de ces 6 films: Bande de filles de Céline Sciamma, le gros succès au box office du mois dernier La Famille Bélier d’Eric Lartigau, mais aussi le Saint Laurent de Bertrand Bonello ainsi que Pas son genre de Lucas Belvaux, Timbuktu d’Abderrahmane Sissako et Trois Cœurs de Benoît Jacquot. Côté réalisateur Cédric Kahn nommé pour son film Vie sauvage remplace Eric Lartigau. Les cinq autres cinéastes sont les mêmes que pour la catégorie film.

Pour le scénario, Hippocrate, Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu? La French, Elle l'adore, Saint Laurent et La famille Bélier s'invitent dans la liste.

Pour les actrices Juliette Binoche représentera Sils Maria d’Olivier Assayas, qu'elle a également présenté au dernier Festival de Cannes aux côtés de l'américaine Kristen Stewart, face à elle Emilie Dequenne dans Pas son genre de Lucas Belvaux, Charlotte Gainsbourg dans Trois Cœurs de Benoît Jacquot et Samba d’Eric Toledano et Olivier Nakache, Adèle Haenel dans Les Combattants de Thomas Cailley et dans L’homme qu’on aimait trop d’André Téchiné, Karin Viard dans La Famille Bélier d’Eric Lartigau et Lulu, femme nue de Solveig Anspach et enfin la récemment césarisée Sandrine Kiberlain dans Elle l’adore de Jeanne Herry.

Côté acteurs, peu de surprise puisqu'on retrouve les valeurs sûres du cinéma français comme Guillaume Canet nommé pour sa prestation dans La prochaine fois je viserai le cœur de Cédric Anger et également dans L’Homme qu’on aimait trop d’André Téchiné, mais aussi Romain Duris dans Une nouvelle amie de François Ozon, Mathieu Kassovitz dans Vie Sauvage de Cédric Kahn, Pierre Niney dans Yves Saint Laurent de Jalil Lespert, Benoît Poelvoorde dans Trois Cœurs de Benoît Jacquot et enfin le sexy Gaspard Ulliel dans Saint Laurent de Bertrand Bonello.

Côté espoirs le deuxième film de Mélanie Laurent n'a pas été oublié puisque que Joséphine Japy et Lou de Laâge y sont nommées pour Respire. Face à elles on retrouve Louane Emera dans La Famille Bélier d’Eric Lartigau, Alice Isaaz dans La Crème de la crème de Kim Chapiron, Ariane Labed dans Fidelio, l’odyssée d’Alice de Lucie Borleteau , Karidja Touré dans Bande de filles de Céline Sciamma et Ana Girardot dans Le Beau Monde de Julie Lopes Curval et La Prochaine fois je viserai le cœur de Cédric Anger. Pour les espoirs masculins; Kévin Azaïs dans Les Combattants de Thomas Cailley sera confronté à Thomas Blumenthal et Jean-Baptiste Lafarge dans La Crème de la crème de Kim Chapiron, mais aussi à Bastien Bouillon dans Le Beau Monde de Julie Lopes Curval, Didier Michon dans Fièvres de Hicham Ayouch, Pierre Rochefort dans Un beau dimanche de Nicole Garcia et Marc Zinga dans Qu’Allah bénisse la France d’Abd Al Malik.

Les combattants, Party Girl, Elle l'adore, Chante ton bac d'abord, Qu'Allah bénisse la France et Tristesse Club sont en lice pour le prix du meilleur premier film.

C'est eux les chiens, Deux jours, une nuit, Fièvres, L'Oranais, Mommy et Run concourent pour le prix du meilleur film francophone.

Amazon s’offre une série signée Woody Allen

Posté par vincy, le 18 janvier 2015

woody allen

Woody Allen va créer sa toute première série télévisée pour Amazon et son service de vidéo à la demande par abonnement. Il s'agirait d'une saison composée d'épisodes d'une demi-heure écrits et réalisés par le cinéaste.

Dans un communiqué publié le 12 janvier, Woody Allen explique: "Je ne sais pas comment je me suis mis là-dedans. Je n'ai aucune idée et je ne sais pas par où commencer. À mon avis, Roy Price [Le vice-président d'Amazon Studios] va le regretter".

Le projet, sans titre, sera exclusivement visible sur Prime Instant Video, disponible aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Allemagne.

Depuis ses premiers pas en novembre 2013, Amazon Studios a développé de nombreuses séries et annulé quantité d'autres. Le studio a le vent en poupe ces derniers temps. La société s'apprête à lancer le 13 février Bosch, un drame en dix épisodes d'après le livre de Michael Connelly. Par ailleurs, sa série Transparent a reçu deux Golden Globes il y a une semaine (Meilleure série TV dans la catégorie comédie et meilleur acteur de comédie dans une série TV).

Faten Hamama (1931-2015), la grande dame du cinéma arabe s’en va

Posté par vincy, le 18 janvier 2015

faten hamama omar sharif

L'actrice égyptienne Faten Hamama, icône du cinéma arabe, muse de Youssef Chahine et d'Henry Barakat, et bien entendu ex-femme du célèbre acteur Omar Sharif, est décédée samedi à l'âge de 83 ans, a indiqué à l'AFP son fils. Elégante et discrète, gracieuse et humble, elle pouvait incarner des femmes émancipées ou suaves dans des films très différents, allant jusqu'à interpréter parfois deux rôles (soeur ou mère et fille) dans un même film.

Figures de l'âge d'or du cinéma égyptien, a surtout été célèbre entre les années 1950 et 1970, lorsqu'elle jouait aussi bien dans des comédies romantiques et musicales, notamment avec le "crooner" Abdel Halim Hafez, que dans des mélos, des drames historiques ou des films engagés, dénonçant les inégalités sociales ou défendant les droits des femmes.

Son film Je veux une solution (Orid hallan) de Said Marzouk (1975), qui narre le parcours de combattant d'une Egyptienne tentant d'obtenir le divorce de son mari, avait d'ailleurs permis une révision de la législation pour permettre aux femmes de demander le divorce.

A partir des années 70, elle avait décidé de ne jouer que dans des films reflétant les valeurs de la société. Faten Hamama avait quitté l'Egypte entre 1966 et 1971, partageant sa vie entre le Liban et Londres, à cause de pressions politiques à l'époque. De nombreux intellectuels avaient réclamé au président Nasser son retour au pays, la qualifiant de "trésor national".

Egérie des plus grands cinéastes, à l'affiche des plus grands films égyptiens

"La grande dame du cinéma arabe", telle qu'elle était surnommée, avait à peine 10 ans lorsqu'elle a commencé sa carrière au cinéma grâce à Mohammed Karim, qui lui fit tourné ses premiers films dans les années 40. Depuis elle est apparue dans une centaine de films, dont plusieurs signés Youssef Chahine, Kamal El Sheikh, Salah Abouseif et Henry Barakat. Grâce à Barakat (leur collaboration s'est étendue sur cinq décennies), elle fut en compétition à Cannes en 1965 (El haram) et à Berlin en 1960 (Doa al karawan (The Curlew's Cry)). Il l'a également dirigée dans El bab el maftuh (The Open Door, 1964). Kamal El Sheikh l'avait aussi conduite sur les marches cannoises en 1964 avec La dernière nuit. Mais c'est bien avec Chahine qu'elle fut révélée avec des films comme Papa Amin, premier film du cinéaste (1950), Le fils du Nil (1951, en compétition à Cannes), Le grand bouffon (1952), Ciel d'enfer (avec Omar Sharif, 1954, en compétition à Cannes) et Les eaux noires (1956). Le réalisateur disait d'elle qu'elle était son actrice favorite et la meilleure actrice égyptienne de tous les temps.

Elle a évidemment partagé plusieurs fois l'affiche avec son ex-mari Omar Sharif (notamment Nos plus beaux jours de Helmy Halim en 1955 et Le Fleuve de l'amour, de Ezzel Dine Zulficar, en 1961, une variation du roman de Léon Tolstoï Anna Karenine), qui s'était converti à l'islam pour l'épouser en 1955. Le couple a divorcé en 1974. Cela n'empêchait pas Omar Sharif de la décrire comme le seul amour de sa vie.

Elle était considérée comme "l'actrice la plus importante du pays" durant la commémoration du centenaire de la naissance du cinéma égyptien en 1996, pour sa contribution au plus grand nombre de films classés parmi les 100 meilleures oeuvres du cinéma égyptien durant ces 100 dernières années. Elle avait reçu sa récompense lors du Festival du film du Caire, qui lui avait décerné un prix d'interprétation en 1977 et un prix honorifique en 1991. Au Festival de Téhéran, elle avait été trois fois primée au cours de sa carrière. Le Festival de Dubaï lui a remis un prix d'honneur en 2009.

Depuis les années 80, elle ne tournait quasiment plus. Ses dernières apparitions furent réservées au petit écran.

Berlin 2015 : Jafar Panahi, Werner Herzog et Benoit Jacquot rejoignent la compétition

Posté par MpM, le 17 janvier 2015

berlin 2015Sept film viennent de rejoindre la compétition officielle de la 65e Berlinale, dont Taxi, le dernier long métrage en date du cinéaste iranien dissident Jafar Panahi (Ours d'argent du meilleur scénario en 2013 pour le scénario de Pardé), Journal d'une femme de chambre de Benoit Jacquot (qui avait fait l'ouverture du festival berlinois en 2012) et Queen of the desert de Werner Herzog (président du jury en 2010).

Par ailleurs,  Mr Holmes de Bill Condon, sur la dernière enquête de Sherlock Homes, avec Ian McKellen dans le rôle-titre, sera présenté hors compétition en première mondiale.

Le reste de la sélection devrait être connu dans le courant de la semaine prochaine.

Taxi (Iran) de Jafar Panahi (Le cercle) avec Jafar Panahi...

Journal d'une femme de chambre (France) de Benoit Jacquot (Les adieux à la reine) avec Léa Seydoux, Vincent Lindon,  Vincent Lacoste...

Queen of the desert (USA) de Werner Herzog (Fitzcarraldo) avec Nicole Kidman, James Franco, Damian Lewis, Robert Pattinson...

Body (Pologne) de Malgorzata Szumowska (Aime et fais ce que tu veux) avec Janusz Gajos, Maja Ostaszewska, Justyna Suwala...

Cha và con và (Vietnam) de Di Phan Dang (Bi, n'aie pas peur) avec Do Thi Hai Yen, Le Cong Hoang, Truong The Vinh...

Victoria (Allemagne) de Sebastian Schipper (Gigantic, A Friend of Mine) avecLaia Costa, Frederick Lau...

Gone with the Bullets (Chine) de Wen Jiang (Les démons à ma porte) avec Wen Jiang, Yun Zhou, Qi Shu...

Timbuktu déprogrammé à Villiers-sur-Marne

Posté par MpM, le 16 janvier 2015

Comme si l'actualité n'était pas suffisamment consternante ces jours-ci, on a appris aujourd'hui que Jacques-Alain Bénisti, maire UMP de Villiers sur Marne (d'où est originaire Hayat Boumeddiene, la compagne d'Amédy Coulibaly, l'un des responsables des récents attentats en France), a annulé la programmation de Timbuktu qui devait être diffusé dans le cinéma de sa ville. « J'ai peur que ce film ne fasse l'apologie du terrorisme » a-t-il expliqué. "Les origines villiéraines d’Hayat Boumeddiene suscitent chez certains jeunes Villiérains une sorte de mimétisme qui leur aurait fait perdre le sens premier du film", a expliqué le maire pour se justifier. Vraisemblablement, il n'a pas vu le film.

Ce ne serait pas la première fois qu'un élu parle d'une œuvre (voire la censure) sans l'avoir vue au préalable. Mais touchant le très beau film d'Abderrahmane Sissako, qui met en scène un village malien terrorisé par des djihadistes, il y a de quoi se sentir particulièrement en colère. Non seulement le film ne fait en rien l'apologie du terrorisme ou de la violence, mais il propose au contraire une dénonciation sans appel (quoi que jamais didactique) de l’intolérance sous toutes ses formes.

La crainte d'une "interprétation abusive du film", telle qu'alléguée par le cabinet du maire, est la marque d'une auto-censure regrettable, immédiatement condamnée par le Syndicat français de la critique qui parle d'une "dérive inquiétante pour la liberté artistique".

Abderrahmane Sissako, que l'on a vu totalement bouleversé suite à l'attaque contre Charlie Hebdo, n'avait vraiment pas besoin de ces nouvelles émotions, véritable contresens sur ses intentions évidemment pacifistes. Ironie du sort, le film figure dans la liste des nommés pour l'Oscar du meilleur film étranger qui a été annoncée hier à Hollywood.

Le film sorti le 10 décembre dernier en France, et en compétition au dernier festival de Cannes, a déjà attiré plus de 550000 spectateurs, soit un record pour un film africain au box office français. Il devait être programmé à Villiers de mercredi à dimanche. Il pourrait être reprogrammé d'ici une quinzaine de jours, suivi d'un débat.

Le casse du siècle pour Pitt, Bale, Gosling et Carell

Posté par vincy, le 16 janvier 2015

pitt bale gosling carell
Brad Pitt, Ryan Gosling, Steve Carell et Christian Bale seront réunis dans The Big Short, drame qui devrait être écrit et réalisé par un spécialiste de la comédie, Adam McKay (Anchorman, Very Bad Cops).

Prévu pour 2016, le film est l'adaptation d'un livre de Michael Lewis sur la crise financière, The Big Short: Inside the Doomsday Machine, traduit en français en 2010 sous le titre Le casse du siècle (publié par Sonatine). Ce n'est pas la première fois que l'auteur est adapté au cinéma puisque en 2011 Bennett Miller avait transposé Le stratège, avec, déjà, Brad Pitt en tête d'affiche.

Produit par Plan B, la société de Brad Pitt, The Big Short n'a pour l'instant pas de début de date de tournage. A priori, les trois acteurs seront libres de tout engagement cet été... Cependant il reste à compléter le casting, puisque l'histoire implique de nombreux personnages. Ce Traffic de la finance revient sur les origines de la bulle financière qui a conduit à la crise de 2007-2010.

Plan B a gagné l'Oscar du meilleur film l'an dernier avec 12 Years a Slave. La maison est également en lice pour l'Oscar du meilleur film cette année avec Selma.