Auditions ouvertes en ligne pour incarner Elvis (jeune)

Posté par vincy, le 6 septembre 2013

Kevin MacDonald va réaliser un biopic sur Elvis Presley. Un biopic de plus... Last Train to Memphis est l'adaptation de la biographie de Peter Guralnick qui chronique les premières années de la star à Memphis, des années lycée à ses premières prestations sur scènes. Mick Jagger, qui développe aussi un biopic sur James Brown, produira le film avec Fox 2000, déjà producteur de Walk the Line, le biopic sur Johnny Cash.

Le scénario est écrit par John Fusco (Young Guns, Hidalgo, Le Royaume interdit, la suite de Tigre et Dragon). Il ne reste plus qu'à trouver le jeune Elvis Presley. Un site internet "Young Elvis Presley" a été ouvert pour que les comédiens puissent soumettre leur candidature, avec six à huit chansons du "King" qu'ils interprètent.

Kevin MacDonald a été révélé par le film Le dernier roi d'Ecosse, qui a valu un Oscar à Forrest Whitaker. Réalisateur de Touching the Void, Jeux de pouvoir, L'Aigle de la neuvième légion et de documentaires comme One Day in September (oscarisé), Mon meilleur ennemi, ou Marley (sur l'icône du reggae), il vient de finaliser How I Live Now, avec Saoirse Ronan, qui sort en octobre au Royaume Uni et a commencé le tournage de Black Sea, avec Jude Law.

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Le livre Last train to Memphis : le temps de l'innocence (1935-1958), vol. 1 est disponible en France aux éditions du Castor Astral

Hayao Miyazaki, retraité actif : « Le repos pour moi ressemble à du travail pour les autres »

Posté par vincy, le 6 septembre 2013

hayao miyazakiElle était promise depuis quelques jours : la conférence de presse d'Hayao Miyazaki s'est déroulée vendredi matin à Tokyo devant 600 journalistes. Depuis l'annonce de sa retraite par le président des Studios Ghibli, dimanche dernier à Venise, on patientait pour en savoir plus : retraite définitive? partielle? pourquoi?

Heureux en dessin, malheureux en cinéaste

Ce sera une retraite partielle : il ne veut plus faire de longs métrages, mais il a d'autres projets en tête. "Je voudrais oeuvrer au moins dix ans de plus, mais je pense que faire des longs métrages n'est plus mon travail", a expliqué Hayao Miyazaki. "Cette fois c'est vrai, je l'ai dit au producteur" comme pour anticiper les réactions à d'éventuels faux adieux. Il ajoute : "Je n'ai jamais pensé une seule fois que j'étais heureux d'être devenu réalisateur, alors que je suis très souvent heureux quand je suis un dessinateur. Si vous être capable d'obtenir parfaitement le mouvement de l'eau ou du vent en tant que directeur de l'animation, vous êtes réellement content pendant plusieurs jours. Mais si vous êtes le réalisateur, vous devez aussi décider de beaucoup d'autres choses. Et ce n'est pas bon pour mon estomac."

Il détaille cette fatigue : "Kaze Tachinu a pris 5 ans. Si je pensait au prochain film cela prendrait 6 ou 7 ans. Je vais avoir 73 ans et j'en aurais alors 80 à la fin". Film après film, les délais de production, souvent parce qu'il voulait prendre du temps pour trouver le bon sujet mais aussi parce que son perfectionnisme le poussait à refaire des scènes entières, s'étiraient. "Chaque réalisateur de film d'animation travaille différemment, mais depuis que j'ai commencé, j'éprouve le besoin d'être le dessinateur" explique-t-il. "Peu importe comment j'essaie de trouver ma force avant de démarrer une production, ce qui est vrai c'est que ma concentration diminue année après année, et je le ressens."

Des projets et de la liberté

"Je vais être libre. Toutefois, tant que je pourrai prendre ma voiture pour aller au studio j'irai. Ce que je voudrai faire, je le ferai" précise-t-il. Il a de nombreux projets en tête. Le musée Ghibli doit s'agrandir et il veut s'investir davantage dans les expositions qui s'y déroulent. Le studio Ghibli qu'il a cofondé s'apprête aussi à sortir un deuxième long métrage cette année.

Son rêve c'est de pouvoir se reposer les samedis. Même s'il n'est pas sûr d'y parvenir : "Le repos pour moi ressemble à du travail pour les autres".

Miyazaki s'en va au sommet avec Kaze Tachinu (Le vent se lève), en compétition à Venise. C'est déjà le plus gros succès de l'année au Japon.

Deauville 2013 – Hommage à Larry Clark : « dans ma tête j’ai toujours 16 ans »

Posté par kristofy, le 6 septembre 2013

Larry Clark © ecran noir« Je n’arrive pas à croire que j’ai 70 ans sauf avec mes jambes et ma canne, dans ma tête j’ai toujours 16 ans. Ce qui compte c’est le mouvement, aller de l’avant, c’est de faire». Larry Clark est content que le Festival du cinéma américain de Deauville lui rende hommage ; mais il est surtout heureux d'évoquer son film "web" Marfa Girl, projeté sur grand-écran (tout comme au Festival de Rome où le film avait gagné le Grand prix). Une séance exceptionnelle puisque celui-ci n’est pas du tout distribué en salles ni en vidéo mais seulement en streaming sur internet : « mon meilleur film à ce jour c’est Marfa girl, pour le voir donnez-moi 5 dollars sur mon site larryclark.com, je l’ai tourné en 19 jours, et c’est un putain de bon film, vos globes oculaires vont sortir de vos yeux et va falloir les ramasser».

C’était en 1995 au festival de Sundance, après la découverte du film Kids, que Larry Clark naquit dans la planète cinéphile : ‘un chef d’œuvre’ (Village Voice), ‘choquant’ (Rolling Stone), ‘un cri d’alarme’ (New York Times). Le cinéma indépendant se découvrait un nouveau héros avec ce photographe déjà connu pour le succès controversé de son livre Tulsa (et ceux qui suivront) : des amis, jeunes, marginaux, photographiés parfois nus et souvent drogués.

The Smell of Us

En 2010 une rétrospective de ses photographies est organisée à Paris, où il rencontrera des skateurs et le scénariste S.C.R.I.B.E. qui vont inspirer son nouveau film qu’il a tourné cet été, avec difficultés, dans la capitale : The Smells of us. Entre ces deux films il y en a une poignée d’autres qui abordent presque toujours les mêmes thèmes de la perte d’innocence d’une jeunesse sex drug and skateboarding. Lui qui veut montrer les vies de gens qu'on ignore. Souvent critiqué pour la nudité adolescente exposée, catalogué underground, Larry Clark commence à percevoir les fruits de sa constance et de son influence : les grands festivals l'honorent.

A propos de son prochain film The Smells of us Larry Clark précise que : « c’est un film 100% français : le producteur, l’argent, l’histoire, les acteurs tout est français, sauf moi et l’acteur Michael Pitt. Moi et le producteur on a été tenace car ça fait deux ans qu’on a connu des hauts et des bas pour faire ce film, on a eu la moitié du budget espéré et la moitié du temps mais on a fait ce film quand même. J’ai rencontré des jeunes qui faisaient du skate derrière le Palais de Tokyo à Paris, et je me suis demandé ce qu’ils faisaient le reste du temps. Le tournage est terminé, il reste à en faire le montage». Il pourrait être prêt pour Berlin ou Cannes.

Revue de détails des amis de Larry Clark dans 5 films emblématiques :

Kids (1995) : premier film, premier chef-d’œuvre, film culte. Première apparition de beaucoup de noms qui par la suite seront influents : à la production il y a Gus Van Sant (devenu le réalisateur que l’on sait et récompensé à Cannes et aux Oscars) et Christine Vachon (qui va produire les films de Todd Solondz, Todd Haynes, John Waters...) ; au casting il y a Léo Fitzpatrick, Rosario Dawson et Chloé Sévigny qui était la petite amie du scénariste Harmony Korine (elle jouera ensuite dans les films qu’il réalisera).

Bully (2001) : au casting encore Léo Fitzpatrick de Kids, et la jeune génération de l’époque Bijou Phillips, Nick Stahl, Brad Renfro (qui participe aussi à la production) et Michael Pitt (dans le prochain The Smells of us); le film est coproduit par des français.

Teenage Caveman (2001) : film rare pour HBO mais tout de même édité en dvd (dans un coffret dédié à Stan Winston). On y découvre la complice et muse de Larry Clark en la personne de Tiffany Limos (elle travaillera ensuite à la production de clips avec Michel Gondry) et Stephen Jasso.

Ken Park : presque une suite parallèle de Kids où on retrouve Harmony Korine au scénario, et au casting toujours Stephen Jasso et Tiffany Limos dans des scènes de sexe à plusieurs partenaires (le film est interdit au mineurs dans plusieurs pays). Le film est en fait coréalisé par Larry Clark et Ed Lachman (qui est directeur de la photographie pour Sofia Coppola, Todd Solondz, Steven Soderbergh, Todd Haynes…) ; le film est coproduit par des français.

Wassup Rockers : le scénario est co-écrit par Larry Clark et Matthew Frost (réalisateurs de clips et de publicités), le casting est principalement constitué de jeunes latinos comme les frères Velasquez rencontrés pour une session photo pour le magazine Rebel

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Lire aussi :
Larry Clark : un tournage à Paris et un film en compétition à Rome
Un été avec les Kids de Larry Clark sur Arte Creative

Deauville 2013 : Hommage à Gale Anne Hurd, la femme qui a révolutionné la Science-Fiction

Posté par kristofy, le 5 septembre 2013

Gale Anne Hurd @ ecran noirEn l’espace de quelques années, trois films cultes ont marqué leur époque dans un genre, accompagnant une évolution des films de science-fiction et aussi une révolution dans le cinéma.

La quête du robot Terminator venu du futur, la guerre contre les Aliens, et la découverte d’une autre vie dans Abyss sont autant de jalons qui ont imprimés à jamais les rétines des spectateurs. Derrière la caméra il y a James Cameron, mais derrière lui, à la production, il y a une femme : Gale Anne Hurd, c’est d’ailleurs elle qui a coécrit le scénario de Terminator.

Elle est entrée dans l’univers du cinéma en commençant par être assistante de Roger Corman avant de créer sa propre société de production et de travailler avec les grands studios et la télévision. Elle a produit plus d’une cinquantaine de films, avec pour certains du succès au box-office et quelques Oscars.

Ex épouse de Brian de Palma et James Cameron, Gale Anne Hurd, bientôt 58 ans, patronne de Valhalla Motion Pictures, a été la productrice de Terminator (1984), Aliens le retour (1986), Abyss (1989), Terminator 2 le jugement dernier (1991), L’esprit de Caïn (1992), Absolom 2022 (1994), L’ombre et la proie (1996), Le pic de Dante (1997), Armageddon (1998), Terminator 3 : Rise of the Machines (2003), Hulk (2003 et 2008), The Punisher (2004), Aeon flux (2005)…

C’est elle qui est la productrice de la série plébiscitée The Walking Dead qui en est à sa quatrième saison à la télévision, et aussi quelques films plus intimistes comme la bluette romantique Very Good Girls avec Dakota Fanning et Elizabeth Olsen, présenté cette année en avant-première à Deauville.

C’est le réalisateur Jan Kounen qui est venu sur scène lui rendre hommage pour le festival de Deauville : « Gale Anne Hurd est la personne qui a fait monter d’un cran les films de série B vers le succès pour entraîner d’autres films de genre vers le succès, Abyss comme Terminator 2 ont été deux exemples d’utilisation de nouvelles technologies pour des images inédites jamais vues, elle a posé un socle à la science-fiction contemporaine ».

11 films en lice pour le prix du public des European Film Awards

Posté par vincy, le 4 septembre 2013

La European Film Academy a sélectionné 11 films pour le People's Choice Award (Prix du public). Il sera décerné le 7 décembre à Berlin, lors de la cérémonie annuelle de remise des prix.

Les cinéphiles peuvent donc voter en ligne jusqu'au 31 octobre pour le film de leur choix.

On retrouve de nombreux films récompensés dans les festivals ou les remises de prix nationales. Hormis La cage dorée, aucun film français n'est présent. La domination de l'Europe du nord est flagrante. Des films comme Volver, La vita e bella, Le fabuleux destin d'Amélie Poulain, Head On, Slumdog Millionaire ou l'an dernier Hasta la Vista ont reçu ce prix du public par le passé...

Les 11 films sélectionnés :
Alabama Monroe de Felix van Groeningen (Belgique)
Anna Karénine de Joe Wright (Royaume-Uni)
Kon-Tiki de Joachim Rønning et Espen Sandberg (Norvège, Danemark, Royaume-Uni, Allemagne, Suède)
La cage dorée de Ruben Alves (France, Portugal)
Les amants passagers de Pedro Almodóvar (Espagne)
Love Is All You Need de Susanne Bier (Danemark)
Oh Boy de Jan Ole Gerster (Allemagne)
Sugar Man de Malik Bendjelloul (Royaume-Uni, Suède)
Survivre de Baltasar Kormákur (Islande, Norvège)
The Best Offer de Giuseppe Tornatore (Italie)
The Impossible de J.A. Bayona (Espagne)

Deauville 2013 : Hommage à Nicolas Cage

Posté par kristofy, le 3 septembre 2013

Nicolas Cage © Ecran NoirCette année Deauville a rendu hommage à une figure emblématique du cinéma américain des années 80 et surtout 90. Pour l’occasion, Nicolas Cage a accompagné ses deux nouveaux films : Joe, présenté il y a deux jours à Venise, et Suspect (The Frozen ground).

Lynch, Coen, Coppola, Woo, ...

Le jeune Nicolas Cage après un passage au conservatoire de San Francisco se lance dans le métier d’acteur en décrochant vite quelques rôles mais il va se faire remarquer dans trois films réalisés par son oncle Francis Ford Coppola (le vrai nom de famille de Nicolas) Rusty James en 1983, Cotton Club en 1984 et un rôle principal dans Peggy Sue s’est mariée en 1986. Il va ensuite jouer des rôles de romantique exubérant avec Arizona Junior, Embrasse-moi vampire, Sailor et Lula (Palme d’or), Milliardaire malgré lui, Leaving Las Vegas (Oscar) pour ensuite devenir une icône des films d’action dans Rock, Les ailes de l’enfer, Volte/face, 60 secondes chrono… Une filmographie riche en cinéastes prestigieux. Le virage des années 2000 lui fait alterner blockbusters assez insipides à succès (Windtalkers, Benjamin Gates et le trésor des templiers, Next…) et plusieurs autres films sans relief dont quelques remakes hasardeux (The wicker man, Bangkok dangerous, Bad lieutenant…).

Cage de nouveau derrière la caméra?

Le Festival américain de Deauville avait déjà programmé il y a quelques années en avant-première Sonny, film où l’on découvrait Nicolas Cage derrière la caméra en tant que réalisateur : « j’avais porté cette histoire pendant presque une dizaine d’année avant de mettre en scène le film, j’avais l’intention de jouer le personnage mais le temps a passé et j’étais devenu trop âgé pour ce rôle, alors c’est moi-même qui a réalisé le film et j’ai proposé le rôle à James Franco. Je n’ai pas trouvé une autre histoire que je voudrais mettre en scène moi-même, mais pourquoi pas dans le futur revenir derrière la caméra. Je veux continuer à être acteur, et je suis très heureux d’avoir été dirigé par autant de grands noms de réalisateurs. J’ai particulièrement apprécié le tournage de ce film Joe, que l’on présente ici à Deauville avec David Gordon Green. Lui est un réalisateur qui sait fait entendre une voix originale dans le cinéma américain actuel. »

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Valérie Benguigui (1965-2013), rires et châtiment

Posté par vincy, le 3 septembre 2013

valérie benguiguiUn César (mérité) en début d'année l'avait enfin consacrée. Second-rôle brillant, elle étincelait dans Le prénom en épouse en colère et fatiguée des disputes familiales dans Le prénom, avec un personnage qu'elle avait créé sur scène en 2010. Valérie Benguigui, 47 ans, est décédée ce mardi 3 septembre, des suites d'un cancer. Sacrée par un César, et puis Avé, morituri te salutant.

Avec 30 ans de carrière, la comédienne était un de ces visages connus des spectateurs et téléspectateurs, sans être une célébrité. Discrète et travailleuse, elle enchaînait les films, principalement des comédies où elle se donnait à fond pour donner de l'épaisseur à des personnages issus de la classe moyenne. La soeur de Dov dans La vérité su je mens! (1997) c'était elle. Benguigui a tourné avec Pierre Richard, Charlotte de Turkheim, Michel Hazanavicius, Marion Vernoux, Artus de Penguern, récemment disparu, Olivier Daran (Pur week-end où elle pétait allègrement les plombs), Steve Suissa... Les réalisatrices faisaient souvent appel à elle pour son talent : une mécanique bien huilée côté comédie, et une efficacité redoutable pour changer la tonalité d'une scène, parfois pète-sec, ou complètement émotive. Coline Serreau (Chaos), Nicole Garcia (Selon Charlie), Jennifer Devoldère (Jusqu'à toi), Lisa Azuelos (Comme t'y es belle!), Isabelle Doval (Rire et châtiment), Anne Fassio (Je déteste les enfants des autres), Axelle Ropert (La famille Wolberg), et Anne Le Ny (Les Invités de mon père) ne s'y sont pas trompées. Passant de Toledano/Nakache (Je préfère qu'on reste amis) à Olivier Baroux (trois films au compteur dont Safari) ou Pascal Elbé (Tête de turc), elle a joué en toute discrétion dans des films populaires plus ou moins réussis.

Valérie Benguigui avait surtout fait sa place au soleil sur le petit écran et sur les planches. A la télévision, on la découvre dans la série culte "Palace", avant qu'elle ne tienne un rôle récurrent durant plus de 40 épisodes dans "Avocats et associés". Au théâtre, outre le Prénom, elle fut mise en scène par Pascal Elbé ou Bernard Murat, jouant Molière, Labiche, Stephenson, Feydeau... Elle avait surtout mis en scène elle même plusieurs spectacles, notamment les exquis One-Woman Show de Valérie Lemercier.

Un biopic argentin sur le pape François

Posté par vincy, le 3 septembre 2013

rodrigo de la sernaAlejandro Agresti va réaliser un film sur la vie du pape François. Historia de un cura (Histoire d'un prêtre) retracera son existence depuis son enfance jusqu'à son élection en mars dernier. Tandis que le cardinal Bergoglio vole vers Rome pour participer au conclave, après la démission du pape Benoît XVI, nous découvrirons la vie du futur pape tout en suivant tout le processus de son élection.

De son vrai nom Jose Mario Berboglio, il est le premier pape américain, le premier pape né dans l'hémisphère sud et le premier pape jésuite.

Logiquement, ce sera un film argentin sur l'Argentin le plus puissant de notre époque. Il sera incarné par Rodrigo de la Serna (Carnet de voyages, Buenos Aires 1977, Tetro).

Agresti promet qu'il s'intéressera davantage à l'individu, sa vocation religieuse, ses choix intellectuels, son travail dans les bidonvilles de Buenos Aires, qu'aux moments clés de son existence.

Le film sera tourné en Argentine, en Italie et en Allemagne, avec un budget confortable, déjà bouclé à plus de 50%.

Alejandro Agresti, 52 ans, a réalisé plusieurs films qui ont fait le tour des festivals comme La cruz, Le vent en emporte autant, primé un peu partout où il est passé, Une nuit avec Sabrina Love et Valentin, avant de passer à Hollywood en 2006 avec Entre deux rives (avec Sandra Bullock et Keanu Reeves). Il vient de terminer son premier film en sept ans, No somos animales, coécrit avec John Cusack (acteur principal du film). Le film sort en octobre en Argentine.

Dakota Johnson et Charlie Hunnam choisis pour Cinquante nuances de Grey

Posté par vincy, le 2 septembre 2013

Après quelques semaines d'indécisions et pas mal d'auditions, Universal Pictures et Focus Features ont communiqué le nom des deux acteurs principaux pour l'adaptation de Cinquante nuances de Grey, le best-seller érotico-SM de E.L. James (70 millions d'exemplaires dans le monde).

Dakota Johnson, pas encore 24 ans, sera la jeune Anastasia Steele. Repérée dans The Social Network, et vue dans For Ellen, 21 Jump Street, Sortilège et Cinq ans de réflexion, elle sera aussi à l'affiche de Need for Speed, l'adaptation du jeu vidéo, avec Aaron Paul, Dominic Cooper et Imogen Poots. Johnson est la fille de Don Johnson (Miami Vice) et de Melanie Griffith.

Charlie Hunnam, 33 ans, incarnera le milliardaire adepte de jeux SM, Christian Grey. Révélé en jeune homo dans la série anglaise "Queer as Folk", c'est aussi à la télévision qu'il a acquis sa notoriété avec la série "Sons of Anarchy". Au cinéma, il fut Nicholas Nickleby, tourna avec Anthony Minghella, Alfonso Cuaron et récemment Guillermo del Toro (il avait le rôle principal de Pacific Rim).

Le film, réalisé par Sam Taylor-Johnson, doit sortir aux Etats-Unis le 1er août 2014. On ignore si les deux acteurs joueront leurs scènes torrides ou s'ils feront appel à des doublures ou si les scènes torrides seront chastes.

Deauville 2013 – Roland Emmerich ne pense pas que les fiascos de l’été remettent « en question la production de ce genre de film. »

Posté par kristofy, le 2 septembre 2013

channing tatum jamie foxx roland emmerich

En l’espace de quelques mois deux films se sont  concurrencés sur le même sujet : l’attaque de la Maison Blanche et du président des Etats-Unis : La chute de la Maison Blanche (Olympus has fallen) sorti en salle en mars, avec succès (99M$), et White House Down (littéralement La chute de la Maison Blanche), lourd fiasco estival aux USA (72 M$). Il s’agit d"un pitch très similaire sur la base d'un film d’action qui reprend la bonne vieille recette du succès Die Hard (Piège de cristal) : ici un héros musclé qui était là par hasard va se battre seul contre tous pour sauver le président (et même le monde, puisque c’est du cinéma américain). Les deux films sont quasiment identiques sur le papier, mais leur idéologie diffère grandement…

Antoine Fuqua vs. Roland Emmerich

- Olympus has fallen, réalisé par Antoine Fuqua : Le héros est un acteur de catégorie B, Gerard Butler, le président est blanc (Aaron Eckhart), l’ennemi est extérieur avec des terroristes de Corée du Nord dont le plan consiste à envoyer tout l’arsenal nucléaire américain sur des cibles américaines pour détruire les Etats-Unis... Le film est orienté vers les Républicains (George W Bush) avec un scénario plutôt impérialiste, le discours de fin sur fond de bannière étoilée laisse comme dernier souvenir « Nos ennemis voulaient mettre à bas un mode de vie, ils voulaient corrompre notre foi, ils voulaient piétiner notre liberté, plus fort et plus unis notre heure est venue pour notre chance de guider le monde libre, puisse Dieu nous bénir et puisse Dieu bénir les Etats-Unis d’Amérique »… Amen.

- White House Down, réalisé par Roland Emmerich : Le héros est une star triomphante au box office, Channing Tatum, le président est noir (Jamie Foxx), l’ennemi est intérieur avec des Américains "suprémacistes" et des conglomérats militaires nationaux qui veulent un coup d’état pour ensuite détruire l’Iran… Le film est orienté vers les Démocrates (Barack Obama) avec un scénario plutôt progressiste qui débute par un discours télévisé proposant un traité de paix avec l’Iran : « Nous allons retirer toutes les troupes américaines stationnées au Moyen-Orient, ne répétons pas les erreurs que nous avons commises dans le passé, Dieu sait si j’ai fait des erreurs moi-même, si nous en finissons avec cette spirale de violence nous montrerons au monde que la plume est plus puissante que l’épée […], ce n’est pas une mauvaise chose d’avoir un peu moins d’ennemis »… Alléluia.

Au-delà des considérations politiques qui sont à la base des complots qui fondent les deux films, White House Down s’impose comme un meilleur film d’action avec un maximum de scènes spectaculaires qui surprennent favorablement le spectateur. Bien entendu les ingrédients de base sont les mêmes avec des hélicoptères dans le ciel, le bunker secret du président pour les armes nucléaires, les différentes pièces de la Maison Blanche avec ses ascenseurs et ses tunnels. Roland Emmerich, déjà reconnu pour son expertise en scènes de destruction massive spectaculaire (Independence Day, Godzilla, 2012…), réalise un divertissement sophistiqué. White House Down est un nouveau film d’action assez banal malgré tout, avec autant de combats au corps à corps que d’hélicoptères explosés par des missiles ; en bonus on ajoute une dimension familiale avec l’importante place de la fillette du héros qui se révèle elle aussi une héroïne au cœur du film.

Un expert, un père, un président

roland emmerich © ecran noirRoland Emmerich : «Les effets spéciaux font maintenant partie du processus classique de fabrication d’un film. C’est important pour moi qu’il y ait un niveau de lecture en plus au-delà du divertissement, comme le réchauffement climatique dans Le jour d’après. C’est effectivement la 3ème fois que la Maison Blanche est détruite dans mes films, mais cette fois comme le film se déroule quasiment dans un lieu unique le faire dans la Maison Blanche c’était encore plus intéressant. Je n’ai rien contre le gouvernement américain mais j’ai quand même un regard critique sur certaines pratiques politiques».

Sur la série de flops cet été aux USA : «Il se dit qu’il y a eu un accueil tiède aux USA des différents blockbusters de l’été, peut-être qu’il y a eu saturation du nombre de films mais je ne pense pas du tout que ça remette en question la production de ce genre de film

channing tatumChanning Tatum : «Je suis moi-même un tout jeune père, cette relation père-fille m’a évidement intéressé autant que la dimension de ces deux hommes qui s’entraident dans le danger».

Sur ses projets : «Une suite à Magic Mike est prévue, on commence à écrire pour peut-être tourner l’année prochaine».

jamie foxx © ecran noirJamie Foxx : «Il y a deux ans j’étais un esclave pour Django Unchained et maintenant je suis le président des Etats-Unis, c’est cool. Barack Obama a vu le film, il adore et il se le repasse en boucle!»

Sur The Amazing SpiderMan 2 : «Pour le prochain Spiderman je serais le méchant Electro, j’ai apporté ma touche personnelle pour un personnage haut en couleur».

Roland Emmerich prépare la suite de Independence Day. Sortie prévue le 3 juillet 2015, 19 ans après le premier épisode.