Les sorties cinéma du 20 mars 2013

Posté par redaction, le 20 mars 2013

affiche mystery lou ye- Djeca Enfants de Sarajevo *** de Aida Begic (Bosnie, 1H 30) avec Marija Pikic, Ismir Gagula, Bojan Navojec. Sélectionné au Festival de Cannes 2012, mention spéciale du jury Un certain regard.

- Queen of Montreuil *** de Solveig Anspach (France, 1h27) - avec Florence Loiret-Caille, Didda Jonsdottir, Ulfur Aegisson, Eric Caruso, Samir Guesmi. En sélection à Venise 2012.

- Les Coquillettes *** de Sophie Letourneur (France, 1H15) avec Camille Genaud, Sophie Letourneur, Carole Le Page.

- Mystery ** de Lou Ye (Chine -1h38) - avec Hao Lei, Qin Hao, Qi Xi. Sélectionné au festival de Cannes 2012. 6 Asian Awards dont meilleur film. , Avertissement publics sensibles.

- La Religieuse ** de Guillaume Nicloux (France/Allemagne/Belgique, 1H54) avec Pauline Etienne, Isabelle Huppert, Louise Bourgoin, Agathe Bonitzer. En compétition à Berlin 2013.

- The place beyond the pines ** de Derek Cianfrance (USA -2h20) - avec Ryan Gosling, Bradley Cooper, Eva Mendes, Ray Liota.

- Warm Bodies ** de Jonathan Levine (USA, 1H37, épouvante, avertissement publics sensibles) avec Nicholas Hoult, Teresa Palmer, Analeigh Tipton, John Malkovich.

Et aussi :

- Sous le figuier de Anne-Marie Etienne (France, 1H32) avec Gisèle Casadesus, Anne Consigny, Jonathan Zaccaï - Nathalie, Christophe et Joëlle sont en pleine crise existentielle. Ils se retrouvent réunis autour de Selma, 95 ans et gravement malade. Au cours de vacances d'été avec la retraitée, ils comprendront que celle qu'ils pensaient aider à mourir, va les aider à vivre.

- Un p'tit gars de Ménilmontant de Alain Minier (France, 1h30) - avec Olivier Marchal, Smaïn, Catherine Marchal. Un homme sort de prison après avoir passé 15 ans derrière les barreaux et retrouve son quartier, celui de Ménilmontant, qui a complétement changé. Les règles aussi ont changé. Les truands font face à l’essor d’une délinquance extrêmement jeune.

- Love love love de Bruno Mercier (France, 1H28) avec Jean-Yves Lemoine, Alicia Roda, Albert Delpy - Fossoyeur et timide invétéré, Anti découvre que sa petite amie le trompe avec son patron. Incapable d'exprimer sa colère, il fait ses valises et prend la route, décidé à refaire sa vie.

- La Chute de la Maison Blanche de Antoine Fuqua (USA, 1H59) avec Gerard Butler, Aaron Eckhart, Morgan Freeman - Mike, ancien garde du corps du président des États-Unis, s'occupe désormais des basses besognes des services secrets. Lorsqu’un commando nord-coréen lance une attaque sur la Maison Blanche, prenant en otage le président américain et son fils, il se retrouve seul à pouvoir leur venir en aide.

- Le Cirque du Soleil 3D : le voyage imaginaire de Andrew Adamson (USA, 1H45) avec Matt Gillanders, Dallas Barnett, Lutz Halbhubner - L’univers du Cirque du Soleil avec les caméras développées pour Avatar.

- La Saga des Conti de Jérôme Palteau (France, 1H37, documentaire) avec Xavier Mathieu - Le 11 mars 2009, les 1 120 salariés de l’usine de pneumatiques "Continental" de Clairoix reçoivent leur lettre de licenciement. Sous le nom des "Conti" , il se battent sans être sûrs de gagner. Mais celui qui ne se bat pas a déjà perdu.

- Spectres de Sven Augustijnen (Belgique, 1H44, documentaire) - Cinquante ans après son assassinat, Patrice Lumumba, premier ministre du nouveau Congo indépendant, revient hanter la Belgique.

Cinélatino 2013 : soutenir le cinéma en construction

Posté par MpM, le 19 mars 2013

cinelatino 2013Pour répondre à la demande de jeunes cinéastes et producteurs latino-américains au début des années 2000, le Festival Cinélatino et celui de San Sebastian créaient en 2002 Cinéma en construction, un programme d'aide à destination des longs métrages latino-américains arrivés au stade de la post-production, mais manquant de moyens. Devenue incontournable, la plate-forme permet aux réalisateurs sélectionnés de rencontrer des professionnels susceptibles de les accompagner dans la finalisation, la promotion, la distribution ou la diffusion de leur film. De ces rencontres naissent des œuvres souvent singulières, fragiles et indépendantes qui contribuent à la richesse et surtout à la diversité du paysage cinématographique latino-américain.

Par le passé, Cinéma en construction a ainsi accompagné des films comme Gloria de Sebastian Lelio, remarqué et primé à Berlin, La sirga de William Vega, qui sort en salles le 24 avril prochain, Villegas de Gonzalo Tobal, présenté en sélection officielle à Cannes en 2012 ou encore Joven y alocada de Marialy Rivas, récompensé à Sundance.

La promotion toulousaine 2013 se compose de six longs métrages (sélectionnés parmi 103 projets) venant du Pérou, du Venezuela, du Chili, du Mexique et du Brésil, et majoritairement réalisés par des femmes. Mariana Rondon (Cartes postales de Leningrad) présente notamment son troisième projet, Pelo malo. Les frères Daniel et Diego Vega défendent eux leur deuxième film, El mudo, qui suit le quotidien d'un juge péruvien persuadé qu'on veut l'éliminer. Les quatre autres longs métrages sont des premiers films : Climas d'Enrica Pérez, De menor de Caru Alves de Souza, El verano de los peces voladores de Marcela Said et Somos mari pepa de Samuel Kishi Leopo.

Les six films concourent pour un nombre important de prix, parmi lesquels des bourses d'aides à la post-production, des prestations sonores, montage son, mixage, post-production ou sous-titrage, des services de promotion ou encore une garantie d'achat par une chaîne de télévision. Implicitement, il y a aussi une forte chance pour que l'on retrouve certains des lauréats dans le circuit des festivals internationaux, et notamment à Cinélatino 2014. Histoire de se rendre compte, concrètement, du travail accompli chaque année dans le cadre de Cinéma en construction.

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Cinéma en construction les 21 et 22 mars 2013
Dans le cadre de Cinélatino, 25e Rencontres de Toulouse
En savoir plus sur Cinéma en construction

Film avec Jean Reno et Gérard Jugnot ch. jeune acteur pour incarner Benoît Brisefer

Posté par vincy, le 19 mars 2013

benoit briseferIl fallait s'y attendre : 5,5 millions d'entrées pour Le Petit Nicolas, bientôt 2 millions pour Boule & Bill, et on n'oublie pas les récents (relatifs) succès de Garfield, Astérix, Lucky Luke, Tintin, Les Schtroumpfs, Titeuf, Adèle Blanc-Sec, Le Marsupilami, Largo Winch, L'élève Ducobu, que ce soit sous forme animée ou en prises de vues réelles, pour les ados ou les enfants... Bref, la BD devient une source inépuisable de sujets pour le cinéma. Les Profs débarquent bientôt tout comme Aya de Yopougon ou Quai d'Orsay. On parle de faire revivre Valérian.

Dernier en date, Benoît Brisefer, l'un des héros imaginé par Peyo (Les Schtroumpfs) pour le magazine Spirou. Un mélange de poésie, d'espionnage et de fantastique. Les taxis rouges, nom du film et du premier album de la série, aura pour vedettes Jean Reno et Gérard Jugnot. Thierry Lhermitte fera également parti de l'aventure. L'album a été publié en 1962 (chez Dupuis). 12 autres ont suivi (le dernier date de 2004). Peyo (1928-1992) n'a participé qu'à 7 des 13 albums, soit au dessin, soit au scénario, ou les deux. 9 millions d'albums se seraient vendus au totale. Les albums ont été traduits dans une vingtaine de langues.

Walt Disney Company France a mis la main sur le projet et annonce déjà une sortie en 2014. A condition de trouver le jeune comédien qui jouera Benoît Brisefer. Le casting est ouvert : castingbenoitbrisefer@gmail.com.

Le film sera réalisé par Manuel Pradal (Marie Baie des anges, Un crime, La blonde aux seins nus) qui a un an pour boucler le tournage et la post-production avec de nombreux effets spéciaux. Les Taxis rouges racontent l'histoire d'une nouvelle compagnie de taxis, dotée de splendides voitures neuves, qui vient d'être lancée à Vivejoie-la-Grande, où réside Benoît Brisefer. C'est une rude concurrence pour le brave monsieur Dussiflard (Gérard Jugnot), qui avait le monopole dans la ville. Mais le directeur de cette nouvelle compagnie, le bandit Poilonez (Jean Reno), ne s'occupe pas que de taxis. En informant la population de l'arrivée imminente d'un nuage toxique, il espère faire fuir tous les habitants du village. Mais heureusement, il y a, pas loin, le solitaire Benoît Brisefer, jeune garçon intrépide qui possède de super pouvoirs et une force surhumaine, auxquels personne ne croit. Cependant il perd ses dons quand il s'enrhume, ce qui peut entraîner de fâcheuses situations.

L’instant Court : Skip, réalisé par Sarah Jolley

Posté par kristofy, le 18 mars 2013

Comme à Ecran Noir, on aime vous faire partager nos découvertes, alors après Dare-Change réalisé par John Doe, voici l’instant Court n° 104.

L’opération « Printemps du Cinéma » 2013 prend fin mardi 19 mars : le ticket est au prix réduit de 3,50 euros, pour tous, pour tous les films, à toutes les séances et dans tous les cinémas participants.

C’est l’occasion d’en profiter pour voir les films à succès de ce début d’année, aussi différents que l’attendu Django Unchained (le plus populaire de Quentin Tarantino) ou l’inattendu Paulette (déjà 1 million de spectateurs). C’est aussi le moment d’être plus curieux et de découvrir des films plus fragiles comme Queen of Montreuil, The Sessions, No, Camille Claudel 1915... ou encore un classique comme La Porte du paradis.

Un court-métrage d’animation a fait se télescoper ce mélange des genres de cinéma : un homme d’un film en noir se retrouve avec une femme d’un film du futur, ils se retrouvent transportés dans un décor du moyen-âge puis de western…

Voici donc Skip, réalisé par Sarah Jolley :

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film Skip

Avec Abscam, David O. Russell fait le plein de stars

Posté par vincy, le 18 mars 2013

david o. russell jennifer lawrenceOn en sait de plus en plus sur le nouveau projet de David O. Russell : désormais, il a un titre, certes abscons, Abscam. Il a aussi un casting, et pas des moindres. Jennifer Lawrence était déjà confirmée. Le cinéaste d'Happiness Therapy retrouve ainsi son actrice oscarisée grâce au rôle de jeune veuve névrosée et son partenaire Bradley Cooper.

Russell signe aussi ses retrouvailles avec Christian Bale, qui était l'une des vedettes de son précédent hit, Fighter. Côté nouvelles têtes, il a engagé Jeremy Renner, actuellement à l'affiche d'Hansel et Gretel, et en DVD dans Jason Bourne : l'héritage, Amy Adams (The Master), Elisabeth Röhm (Identité secrète), l'humoriste Louis C.K. (qu'on verra dans le prochain Woody Allen) et possiblement Alessandro Nivola (même si cette information n'est pas encore confirmée).

Le film retrace l'opération Abscam. Le FBI, à la fin des années 70 et au début des années 80, avait envisagé de révéler les noms d'une trentaine d'élus du Congrès américain (un sénateur et cinq députés) et de hauts fonctionnaires (notamment de la ville de Philadelphie et du Service d'immigration), accusés de corruption. Le FBI a alors imaginé une arnaque, avec un faux Cheikh : Kambir Abdul Rahman. Abscam signifiant l'Arnaque Abdul (Abdul Scam). L'agence fédérale a du affronter une énorme controverse avec cette arnaque (coûteuse) et ses pratiques, frôlant l'illégalité, furent contestées, menaçant les libertés individuelles.

A savoir également que Louis Malle avait envisagé un film sur cette histoire, avec Dan Aykroyd et John Beluschi, les Blues Brothers. La mort de Belushi avorta le projet.

Sous la bannière Sony, le film doit sortir en salles le 13 décembre prochain aux Etats-Unis dans les grandes villes américaines, avant une sortie nationale le jour de Noël.

David O. Russell aura donc une année chargée. Outre le tournage d'Abscam, le réalisateur finalise sa comédie romantique, Nailed, qui pourrait être sélectionné hors compétition à Venise. Le film réunit Jessica Biel, Jake Gyllenhaal, James Mardsen, Catherine Keener et John Stewart.

Veronica Mars récolte 3,6 millions de $ en 5 jours grâce au financement collaboratif

Posté par vincy, le 18 mars 2013

veronica mars kristen bell rob thomas kickstarter24 heures. 2,5 millions de $ de promesses de dons. Ce n'est pas à la hauteur du Téléthon ni même du Sidaction. Mais c'est un record. Le scénariste Rob Thomas a lancé mercredi après-midi sur la plateforme Kickstrater l'opération Veronica Mars. Un appel à contribution pour produire l'adaptation cinématographique de la série TV du même nom. Kickstarter est spécialisée dans le financement collaboratif (ou "crowdfunding") depuis 4 ans.

Le succès est au rendez-vous. En cinq jours, plus de 55 000 personnes ont promis d'amener 3,6 millions de $. Et l'appel dure jusqu'au 12 avril... Selon Kickstarter, c'est un record de rapidité toute catégorie. Jusque là assez confidentiel ou ciblé sur certains films, le financement collaboratif prend là une autre dimension. La somme récoltée est quasiment le prix moyen d'un film français.

En échange d'une participation, le contributeur a le droit à une version PDF du script (10$), un T-shirt (25$), un coffret Blu-Ray DVD (100$), des affiches autographiées (100$) ou même un rôle avec des dialogues dans le film (10 000$).

Rob Thomas, créateur et producteur exécutif de la série, a pu aussi compter sur l'actrice principale, Kristen Bell (Sans Sarah rien ne va) qui a accepté de tourner un clip promotionnel chez elle, dans le ton du feuilleton.

Pourtant Veronica Mars est une série (culte) qui n'a pas rencontré son public. Au bout de trois saisons, en 2007, et malgré la pression des fans, Warner a décidé de stopper la production. Cependant, vu l'engouement des fans, le studio a promis de s'engager dans la distribution et dans une campagne marketing d'un film, à condition qu'il soit financé indépendamment.

C'est bien parti. Warner Bros va être contraint de respecter sa part de contrat. La sortie est programmée pour 2014, dans un nombre de copies limité, mais sera accompagnée d'une sortie VOD.

Tout cela pourrait donner des idées à de nombreux réalisateurs et scénaristes. Le nombre de séries qui n'ont jamais su trouver les financement pour être transposées au cinéma ont désormais une nouvelle voie. David Fincher avait d'ailleurs essayé d'utiliser Kickstarter pour son projet animé The Goon (441 000$) tout comme Charlie Kaufman avec lui aussi un projet animé, Anomalisa (406 000$). Soit beaucoup plus que leurs besoins initiaux.

Steven Spielberg trouve le réalisateur de Jurassic Park 4

Posté par vincy, le 17 mars 2013

jurassic parkIl était temps de trouver le réalisateur du quatrième opus de Jurassic Park. Finalement Universal et Steven Spielberg ont jeté leur dévolu sur Colin Trevorrow. Il a réalisé l'an dernier son premier long métrage, Safety Not Guaranteed, sélectionné à Sundance et au Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg. A Sundance comme aux récents Independent Spirit Awards, le film a été primé pour son scénario.

Dans un tweet du 14 mars, le producteur Frank Marshall (@LeDoctor) confirme l'information : "Ravi d'avoir trouvé le réalisateur de JP4, Colin Trevorrow, un jeune cinéaste excitant qui comprend et respecte l'univers de Jurrassic Park".

Ce quasi inconnu a donc un an pour mettre en boite la quatrième aventure de la franchise puisque Jurassic Park 4 est censé sortir le 13 juin 2014 aux USA. Il aura fallu deux ans depuis l'annonce par Spielberg d'une suite en développement pour que le projet soit définitivement sur les rails. Le scénario est déjà écrit, par Rick Jaffa et Amanda Silver, auteurs des script de Relic, La planète des singes : les origines et de sa suite, prévue en 2014.

Un box office sur le déclin

10 ans après le dernier épisode de la série, Jurassic Park 4 devra séduire un jeune public qui n'a jamais vu l'un des trois films en salles. Pour résoudre ce problème, Universal sort Jurassic Park, l'original réalisé par Spielberg, en format 3D en avril.

Cependant, l'enjeu sera surtout de faire revivre la série comme Spielberg a revitalisé le film de dinosaures. Jurassic Park, sorti en 1993, reste l'un des plus gros succès du cinéma américain. Il avait rapporté 357 millions de $ en Amérique du nord à l'époque (le plus gros succès de l'année), l'équivalent de 700 millions de $ aujourd'hui! Cela en fait le 20e film le plus vu de l'histoire. Son box office mondial cumule 915 millions de $ de revenus, ce qui en fait là aussi, l'un des films les plus populaires de ces 70 dernières années.

Jurassic Park : Le monde perdu (1997) a déjà montré des signes de déclin avec un BO américain de 229 millions de $ (pas négligeable quand on sait que ça équivaut aujourd'hui à 402 millions de $) et un BO mondial de 620 millions de $.

En revanche, le troisième opus sorti en 2001 a déçu avec un BO américain faiblard (182 millions de $) et des recettes mondiales cumulées s'élevant à 370 millions de $.

En France, on constate la même pente descendante avec successivement pour les trois films 6,5 millions d'entrées, 4,8 millions d'entrées et 2,1 millions d'entrées.

Azuelos organise une rencontre entre Marceau et Cluzet

Posté par vincy, le 16 mars 2013

Après Ainsi soient-elles en 1995 puis Comme t'y es belle (1 million d'entrées), LOL (3,6 millions d'entrées), son remake LOL US (un flop), Lisa Azuelos entame son cinquième long-métrage, Une rencontre.

Pour cette comédie romantique, elle y retrouve Sophie Marceau, sa star de LOL. Marceau jouera pour la première fois face à François Cluzet. L'acteur avait révélé l'information dans Le Parisien en novembre dernier : "[avec Sophie Marceau], on se connait depuis vingt ans et on se disait que ça serait bien si on faisait un film ensemble un jour. Et voilà que la réalisatrice Lisa Azuelos nous a écrit une très belle histoire d’amour qu’on fera au printemps 2013."

Le tournage débute lundi à Paris.

La scénariste (Classe Mannequin, 15 août) et productrice (Tout ce qui brille, Max) continue, en parallèle, de préparer son biopic sur Dalida, avec Nadia Farès. A l'origine le film devrait sortir cette année. On l'attend désormais pour 2014 au mieux. Elle devait également tourner Saint-Tropez, comédie chorale dont on n'a plus aucune nouvelle.

Avec Jappeloup, Guillaume Canet veut « redonner un peu d’espoir » en ces temps sombres

Posté par jules, le 15 mars 2013

guillaume canet jappeloupJappeloup, réalisé Christian Duguay et scénarisé par Guillaume Canet, tous deux fans d'équitation et cavaliers à leurs heures, a réalisé un démarrage en trombe mercredi avec 100 000 entrées, sur 533 copies. Juste derrière Le Monde fantastique d'Oz, le film s'accroche à la deuxième place du box office, loin devant ses concurrents.

Une médaille d'argent méritée pour ce film populaire et intense. Lors d'une projection mercredi, son jour de sortie, Canet était présent pour sentir le pouls du public, plus que positif : les exclamations enthousiastes qui s’élèvent de part et d’autres de la salle alors que la petite équipe vient à peine de faire irruption après le générique en témoigne.

« Un grand film ! Généreux et qui fait du bien ! Bravo » s’exclame un homme au premier rang venu avec ses enfants : « Moi je suis complètement néophyte, je ne suis jamais monté sur un cheval de ma vie et ce film m’a permis de comprendre des tas de choses sur ce sport et cet univers, merci beaucoup de communiquer une telle passion ».

Guillaume Canet le dit lui-même lors de la présentation du film « en ces temps sombres, je voulais redonner un peu d’espoir aux gens en retraçant le parcours de vie d’un personnage réel qui va au bout de son rêve. ».

Pour davantage d’authenticité, Guillaume a d’ailleurs suivi de très près le témoignage de Pierre Durand, qu'il incarne à l'écran, et ce dernier a même été présent sur le tournage le premier jour.

« Je sautais chaque obstacle avec vous depuis mon fauteuil » confie une dame à Guillaume Canet lors de la discussion qui suit la projection.

Guillaume Canet sera à l'affiche le 6 novembre prochain en tant qu'acteur de En solitaire, avec son compère François Cluzet. Cette année, il sortira également son nouveau film, en tant que réalisateur, Blood Ties, avec Mila Kunis, Marion Cotillard, Zoe Saldana et Clive Owen.

Cinélatino 2013 : une 25e édition centrée sur le politique

Posté par MpM, le 14 mars 2013

cinelatino 2013Retour aux sources pour le Festival Cinélatino, Rencontres de Toulouse, qui a choisi de placer sa 25e édition sous le signe du duo "Cinéma et politique". "Lorsque nous avons commencé le festival de Toulouse et sa revue", explique Francis Saint-Didier, le président de l'ARCALT (Association des Rencontres Cinémas d'Amérique Latine de Toulouse, qui organise Cinélatino), "nous pensions que le cinéma était le meilleur véhicule possible pour faire connaître les réalités politiques des États-nations de l’Amérique latine aux spectateurs français."

Aujourd'hui, la vision de l'ARCALT s'est élargie, avec notamment une volonté forte de défendre le cinéma en tant qu'élément de culture. Aussi les organisateurs du Festival ont-ils décidé de décliner le thème au-delà de la simple "lutte politique" pour l'élargir à quatre grands sujets : dictatures et violences d'état, migration, médias et pouvoir, mondialisation, qui reflètent la grande diversité du cinéma latino-américain.

Ainsi, les deux films d'ouverture s'inscrivent chacun à leur manière dans cette thématique : Enfance clandestine de l'Argentin Benjamin Avila montre la lutte armée contre la dictature à travers les yeux d'un enfant et La playa D.C. du Colombien Juan Andrés Arango suit le quotidien d'un jeune homme dont la famille a fui son village de la côte pacifique pour s'installer à Bogota, où ils sont rejetés. Les différentes sections (compétitions fiction et documentaire, panoramas et bien sûr la section thématique) proposent également des films marqués par cette empreinte du politique.

Sont notamment abordés l'opposition violente entre communisme et catholicisme dans l'Equateur de la fin des années 70 (En el nombre de la hija de Tania Hermida Palacios), le destin d'exilés haïtiens ayant fui la dictature de Jean-Claude Duvalier (Stones in the sun de Patricia Benoit), le combat du gouvernement d'Evo Morales pour offrir une société plus juste au peuples indigènes de Bolivie (Escrito en la tierra de Gabriela Fuentes et Florencia Mujica), l'extermination des indiens mapuches d'Argentine et le combat de leurs descendants pour sauvegarder et transmettre leur identité (La historia invisible de Claudio Remedi), la bipolarisation du Venezuela et de sa vie politique depuis l'avènement d'Hugo Chavez (Venezuela (sur)realista de Francisco Guaita), l'impact de la dictature sur la vie intime et personnelle d'un Paraguayen homosexuel (108, cuchillo de Palo de Renate Costa) ou encore le pouvoir des médias dans l'aliénation des individus et la consolidation d'un état de non droit (Tony Manero de Pablo Larrain).

On peut donc s'attendre à une édition forte et militante qui rappelle à juste titre le rôle décisif de l'art en général et du cinéma en particulier dans la contestation de l'ordre établi, la dénonciation des injustices et l'élaboration de nouvelles pistes de réflexion pour le monde. A Toulouse comme ailleurs, le changement n'est peut-être pas pour maintenant, mais s'il doit survenir, il passera sûrement par une salle obscure et un écran qui s'éclaire... Une raison de plus pour courir à Cinélatino et profiter de cette profusion de films sud-américains à déguster sans modération.

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Cinélatino, 25e Rencontres de Toulouse
Du 15 au 24 mars 2013
Renseignements et programme complet sur le site de la manifestation