Un documentaire sur John Hughes attise les convoitises

Posté par vincy, le 15 août 2009

John Hughes s'était fait tellement oublié depuis sa retraite prématurée en 2001 qu'un documentaire canadien sur lui, Don't You Forget About Me, ne trouvait pas de distributeur. Le titre est une référence au hot des Simple Minds, qu'on retrouve dans la BOF de The Breakfast Club.

Dès le vendredi matin, quelques heures après la mort de John Hughes, le jeune Marr Austin-Sadowski, réalisateur du docu, a reçu un courriel de CNN pour une interview. Le midi même, le distributeur canadien Alliance Films acquiert les droits pour l'Amérique du Nord.

Ce film revient de loin : aucune aide publique canadienne, une durée batarde (75 minutes), et un sujet aléatoire (retrouver Hughes dans sa ferme de l'Illinois). Personne ne s'y était intéressé malgré la présence au générique d'Ally Sheedy, Mia Sara, Andrew McCarty et Molly Ringwald. Il a fallu que Hughes meurt brutalement d'un infarctus, en marchant, pour que Don't You forget ... se rappelle aux bons souvenirs de l'industrie.

Cynique? That's Show Business.

Stanley Tucci est un chasseur de stars

Posté par vincy, le 14 août 2009

On connaît davantage Stanley Tucci en second rôle masculin. Bras droit effeminé de Meryl Streep dans Le diable s'habille en Prada ou directeur dans un aéroport dans The Terminal. Il sera bientot à l'affiche de Julie & Julia et The Lovely bones. Récent veuf, le voici boulimique de travail. Il s'apprête à réaliser son cinquième long métrage, The Hunter. Et pour ce film, il a su attirer le gratin d'Hollywood : Pierce Brosnan, Julianne Moore et la fidèle Patricia Clarkson joueront aux aristorcrates new yorkais. Tucci revient à la comédie, qui sera pour l'occasion, produite par Brosnan, Tucci et Steve Buscemi.

Stanley Tucci a déjà réalisé plusieurs films. Des comédies déjantées qui n'ont pas vraiment traversé l'Atlantique - Big Night (1996), avec Liev Schreiber et Isabella Rossellini, The Impostors (1998), avec Alfred Molina, Steve Buscemi et Hope Davis - avant de passer au drame - James Gould's Secret (2000), avec Susan Sarandon, Ian Holm et Patricia Clarkson, et Blind Date, qui sort cet automne. Big Night reste le seul film à avoir séduit critiques et publics.

Rachid Bouchareb se met Hors-la-Loi

Posté par vincy, le 13 août 2009

Alors que son prochain film, London River, sort le 23 septembre prochain, doté d'un prix d'interprétation masucline au dernier festival de Berlin, Rachid Bouchareb (Indigènes) vient de s'attaquer au tournage de Hors-la-Loi. Pour ce film, il retrouve quatre de ses cinq acteurs d'Indigènes : Jamel Debbouze, Sami Bouajila, Roschdy Zem et Bernard Blancan. Les autres comédiens qui les entourent sont Ahmed Benaïssa (Mon colonel, Inland), Larbi Zekkal (Beur Blanc Rouge), Mourad Khen (Mascarades) et Chafia Boudraa (Le thé à la menthe, Beur blanc rouge).

Il s'agit du récit, de 1945 à 1962, de trois frères dont la famille a survécu aux massacres de Sétif., jusqu'à la bataille de l'indépendance de l'Algérie. Un budget confortable (près de 20 millions d'euros) accompagnera ce tournage qui se déplacera aussi en France, Tunisie, en Belgique, en Allemagne et à New York.

Taken porte chance…

Posté par vincy, le 12 août 2009

Taken. 25 millions de $ de budget, 220 millions de $ de recettes dans le monde. La suite de Taken est logiquement en route. Mais avant cela le réalisateur Pierre Morel a été engagé par Universal pour être derrière la caméra de Pursuit, un trhiller d'action basé sur l'histoire vraie d'un photographe anglais, Jason Howe, tombé amoureux d'une jeune femme qui s'avérait être une assassin (voir l'article en anglais dans The Independant).

Pour les deux projets, il n'y a encore aucun scénario et d'ailleurs aucun scénariste. Dici là Morel aura l'occasion de prouver son talent de faiseur avec From Paris with Love, qui met en vedette John Travolta et Jonathan Rhys Meyers.

Wall Street 2, une suite justifiée… sur le papier

Posté par vincy, le 11 août 2009

Oliver Stone est obsédé par les failles de la civilisation américaine : le Vietnam, les erreurs présidentielles, les attentats du 11 septembre ou la corruption dans le football, et bien entendu le dogme absolu de la finance. Cela avait donné Wall Street en 1987, avec une floppée de prix, dont l'Oscar du meilleur acteur, pour Michael Douglas. Un succès international au box office, notamment en France avec 1,2 millions d'entrées.

Logiquement, après le désastre financier et bancaire de ses derniers mois, Oliver Stone a décidé d'écrire et de réaliser une suite dont le tournage doit commencer prochainement pour une sortie au printemps prochain. Wall Street 2 : Money never sleeps est sur les rails avec un casting quasiment complet. Exit le prince de la sitcom, Michael Sheen et l'actrice blonde des années 80, Daryl Hannah. Stone a choisit des comédiens plus tendance comme Shia LaBeouf (Transformers) en jeune requin et Frank Langella (Frost / Nixon) en vieux requin. Josh Brolin a aussi signé pour être dans le coup. Susan Sarandon est en négociation pour jouer la mère de LaBeouf.

Michael Douglas reprendra son personnage de Gordon Gekko. Aura-t-il appris de ses erreurs ou sera-t-il encore plus cynique?

Deneuve se souviendra du Festival de Versiliana…

Posté par vincy, le 10 août 2009

cdmp1.jpgOn a pu le lire partout : Catherine Deneuve huée en Toscane pour avoir lu le texte de Georges Pérec, Je me souviens. Toute la presse a repris la dépèche. Les sites webs clonant les dépêches d'agences de presse, les journaux réservant un filet à l'affaire. Pas seulement en Italie et en France, mais dans toute l'Europe. Epiphénomène concernant 200 personnes (et seuelemnt 80 râleurs), et sans doute une élite italienne voulant se payer La Deneuve. Pourtant il y avait autre chose à en dire : il s'agissait des premiers pas de l'actrice sur les planches... Le même soir, dans le même festival, le comique Maurizio Battista n'est pas venu sur scène. Et avant cela, le one-man show d'Enrico Montesano, mais aussi les représentations de Carmina Burana et le Boléro de Ravel ont été annulés, faute de remplissage. En fait la crise touche l'ensemble l'événement : peu de touristes, des tarifs trop élevés, aucune star même locale n'a été épargnée par la désaffection des spectateurs.

Mais revenons à Deneuve. Si elle a tant cristallisé les rancoeurs, c'est bien à cause de son statut. On en compte à peine dix comme elle en Europe.

Rappel des faits. Dépêche AFP.
"Catherine Deneuve a été copieusement sifflée mercredi soir dans un festival culturel de Toscane rapporte jeudi la presse italienne, le public ayant été irrité semble-t-il d'un texte largement dit en français. Les spectateurs mécontents ont obtenu d'être dédommagés par les organisateurs qui ont dû faire appel à la police pour maintenir le calme.

A l'issue de la lecture du texte "Je me souviens" de Georges Perec par l'actrice française et par l'acteur italien Michele Placido, spectacle présenté en avant-première mondiale au 30e festival La Versiliana de Lucques (près de Pise, ndlr) le public, sans doute dérouté parce que la pièce était largement en français, s'est déchaîné en sifflets et cris de protestation. (...) La foule n'a accepté de quitter les lieux qu'après la proposition des organisateurs d'assister gratuitement à un autre spectacle du festival. "Peut-être que Catherine Deneuve devrait faire un effort et jouer en italien" lors des prochaines représentations si un système de sous-titres n'est pas mis en place, a admis son partenaire sur scène Michele Placido (...). Recueil de souvenirs accompagnés de chansons et d'images des années 50, 60 et 70, le spectacle de 4O minutes en français et en italien de Renato Giordano se voulait ironie du sort un hommage à l'actrice française."

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Un festival prestigieux mais amateur et subissant de plein fouet la crise

On peut être surpris d'ue telle aggressivité pour "ça" ou que Deneuve, qui parle italien, n'ait pas lu le texte dans la langue locale.

Mais dans ce "scandale", la faute en est aux organisateurs du Festival. Il est étonnant d'ailleurs qu'aucun média n'ait été plus loin que l'aspect sensationnaliste dans cette histoire. Aucun recul, aucune profondeur. On lâche les chiens et après on passe au scandale suivant.

Pourtant personne n'en fait tout un plat quand Roberto Benigni se produit en italien sur la scène du Grand Rex à Paris.  Rappelons que le Festival d'Avignon accueille chaque année des spectacles internationaux, diffusés dans la langue du pays d'origine et parfois sans aucun sous-titre. Ne parlons pas de spectacles vivants - comédies musicales d'une troupe étrangère ou opéra - qui sont juste sous-titrés quand ils passent au Châtelet ou à Chaillot. Et demande-t-on à un chanteur anglais ou américain de traduire ses chansons lors d'une tournée mondiale?

En fait l'accusation doit se porter sur ce vénérable festival culturel italien. Première faute : ne pas avoir prévenu le public que la lecture se ferait en deux langues. Même si ce n'était pas prévu ainsi, même si contractuellement Deneuve n'avait pas fait spécifier ce détail, les organisateurs auraient du le mentionner sur le site internet, dans le programme, à l'entrée de la salle. Un amateurisme inacceptable. Ce n'est pas Deneuve qu'il fallait huer mais bien La Versiliana.

Deuxième faute : le titre même du spectacle est en deux langues. "Mi Ricordo - Je me souviens". Avec une comédienne française et un comédien italien, le bilinguisme paraissait peut-être naturel aux yeux des organisateurs. Mais pas à ceux du public. Public italien qui ne pratique plus le français comme il y a trente ans. La langue de Molière n'est plus la première langue étrangère de prestige étudiée en cours, celle de Shakespeare l'ayant supplantée. Or il n'y a pas pire spectacle que celui où d'une part on est décu, d'autre part on ne comprend rien.

Michele Placido a raison : il suffisait juste de mettre des sous-titres. C'est le minimum. Et c'est assez simple. Surtout si l'on veut que le spectacle puisse voyager...

Au lieu de siffler la star, jetons des tomates à ceux qui ont conduit à ce massacre médiatique.

Neuilly sa mère! : c’est de la balle!* ( *c’est super !)

Posté par Claire Fayau, le 10 août 2009

blog_neuilly.jpg"- Ma chambre, tu l'aimes ou tu la quittes!"

L'histoire: Sami Benboudaoud, quatorze ans, vivait heureux avec ses copains dans sa cité de Chalon-sur-Saône. Un jour hélas, le destin l’arrache à son paradis et le propulse dans l’enfer de… Neuilly-sur-Seine ! Là, il est confié à sa tante Djamila, une jeune et belle avocate qui a épousé Stanislas de Chazelle, héritier d’une vieille famille française, un peu rigide sur les bonnes manières.
Notre avis : Neuilly sa mère ! traite avec humour du choc des cultures, avec du coeur et sans rancœur.  Le réalisateur  Gabriel Julien-Laferrière et le producteur  Djamel  Bensalah préfèrent rire des différences et inégalités sociales que d'en pleurer. Louable intention qui fonctionne plutôt bien. On sait qu'il aura un happy end pour Sami, gosse presque trop sympathique.

Alors bien sûr le trait est exagéré : la banlieue est montrée à distance. Elle est plus rose que morose. Il y a de la drogue et un dealer, mais il est gentilment maté par une maman du quartier. Ce qui laisse le temps aux enfants de créer des "nervous breakdowns" à leurs profs et de s'amuser dans les cages d'escaliers.

Le casting prestigieux remplit très bien la véritable mission du film, faire (sou)rire : Rachida Brakni qui change de registre, le stricte Denis Podalydès et la fofolle Valérie Lemercier dans leurs emplois de prédilection,   Josiane Balasko en  maîtresse d'école adepte du "travailler plus pour réussir plus!", Armelle en professeur gaffeuse mais sensible, Olivier Baroux, François Xavier-Demaison, Elie Semoun, Michel Galabru, Éric et Ramzy en cameo. Il ne manque plus que Kad Merad et Le petit Nicolas était d'époque : beur. Car il y a plus de Sempé et Goscinny dans ce Neuilly sa mère! que dans l'adaptation à venir du Petit Nicolas...

Ce sont les acteurs qui tiennent le film, et les répliques qu'ils se balancent avec un plaisir et un  humour évidents. Le parallèle avec La vie est un long fleuve tranquille est inévitable , mais Neuilly sa  mère!

Mais, ici, la sociologie est pastichée, caricaturée alors que la satire politique est la partie la plus réussie du script. Dans la lignée du film Le ciel, les oiseaux... ta mère!, Les lascars et Les beaux gossesNeuilly, sa mère! n'a rien de révolutionnaire mais à l'avantage de fédérerparisiens, banlieusards et provinciaux dans un "Tous ensemble" paradoxalement sarkozyste.

Le cinéma, le sexe et le Moyen-Orient…

Posté par vincy, le 9 août 2009

D'abord allons à Dubaï. La nouvelle Vegas de la planète est en quête de reconnaissance : festivals culturels, démesure architecturale, icône visuelle et commerciale des magazines de mode et de "business". Mais voilà, à Dubaï, comme dans toute la région, l'inégalité des hommes et des femmes, l'écart entre riches et pauvres, le taux d'analphabétisme et l'impossibilité d'avoir accès au Savoir sont toujours aussi immenses. La vilel de Dubaï qui cherche donc des événéments et des coups marketings pour devenir la destination touristique de rêve, en concurrence avec Doha et Abu Dhabi, a gaché une belle opportunité en refusant une autorisation de tournage pour des séquences de la suite de Sex and the City, après en avoir examiné le scénario.

Dubai Studio City (DSC), qui vise à attirer la production audiovisuelle internationale, a indiqué que la demande avait été rejetée sur recommandation des autorités. Le script du film a été soumis aux autorités concernées pour être examiné "en prenant compte du tissu social multi-culturel et de ses perceptions."

En fait Dubaï n'aimait rien : ni le titre du film, qui ne peut que blesser les sensibilités du monde musulman, ni la philosophie du film, qui vante davantage l'épanouissement par la sexualité que la frénésie bienfaitrice du shopping. Car l'émirat est soucieux de ne pas froisser ses citoyens, même s'ils ne représentent que 20% d'une population cosmopolite et multiconfessionnelle.

Déjà la première édition du film avait été interdite dans les cinémas. Plus généralement, l'AFP rappelle que "les scènes de sexe explicites des films étrangers sont systématiquement censurées dans les cinémas de Dubaï, alors que les sous-titres en arabe évitent de rendre compte de la crudité du langage. Les DVD contenant ce genre de scènes sont également censurés, et l'accès aux sites internet de sexe bloqué."

La première projection en 30 ans

Un peu plus loin en Arabie Saoudite. Ce dimanche 9 août, le gouvernement de Ryad annonce la fremeture des bureaux en Arabie de la chaîne satellitaire basée au Liban LBC à cause de son émission "Ligne rouge", dans laquelle un Saoudien, Mazen Abdel Jawad, se vantait de sa vie sexuelle et notamment d'avoir eu sa première expérience sexuelle à l'âge de 14 ans. Il avait également raconté comment il utilisait la fonction Bluetooth de son téléphone portable pour tenter d'entrer en contact avec des Saoudiennes disposant également de cette fonction et obtenir des rendez-vous galants, dans un pays où la mixité est strictement interdite. Une centaine de plaintes plus tard, la chaîne, qui appartient à un milliardaire saoudien, doit fermer ses bureaux, mais, première hypocrisie, peut continuer à être diffusée.

On peut s'interroger sur les réelles intentions du gouvernement à l'égard de ce milliardaire, le prince Walid ben Talal (ou Al-Walid Ibn Talal, un neveu du roi Abdallah), dont le groupe multimédia, Rotana, tente de réintroduire le cinéma en Arabie saoudite. Il y a deux mois, il avait lancé une projection publique commerciale à Ryad, la première en plus de trente ans. Plus de 300 spectateurs, uniquement des hommes, rassemblés dans le vaste centre culturel du Roi Fahd ont "acclamé, sifflé et applaudi à tout rompre", selon l'AFP, "lorsque les premières images du film Manahi sont apparues à l'écran et que la musique a retenti dans la salle". Des manifestants ultra-conservateurs avaient tenté d'empêcher la projection. Le clergé ultraconservateur considère le cinéma, la musique et toutes les autres formes de loisirs comme des atteintes à l'islam. L'AFP avait rapporté alors que ces manifestants pensaient que le cinéma était une cause de désastre, avec comme preuve, cette "récente série de secousses telluriques de faible intensité dans l'ouest du royaume. "Allah nous punit à cause du cinéma. C'est contraire à l'islam", a lancé l'un d'eux!"

La comédie Manahi (d'Ayam Makram) avait été projetée en décembre dans des salles combles à Djeddah, la capitale économique du pays. Dans la salle, les femmes étaient présentes mais séparées des hommes. Il a fallu cinq mois pour obtenir l'autorisation du gouvernement et diffuser le film à Ryad. Il a aussi été montré à Taif et Jazan.

La promesse d'un espoir pour que l'ignorance cesse et que le Moyen-Orient évolue vers davantage de Savoir, d'égalité, de liberté?

Huppert, les Pirates et Robin des bois…

Posté par vincy, le 8 août 2009

Au Festival de cinéma de Lima (Rencontre latino-américaine du cinéma), hommage à Isabelle Huppert. Elle n'en finit plus de faire le tour du monde. Mais à Lima, l'actrice a rejoint le choeur des comédiens ayant une position ambivalente sur le piratage.

Après Cannes, elle avait été l'invitée vedette d'un festival culturel à Beijing (Pékin) en Chine. Elle inaugurait l'exposition "La femme aux portraits", une centaine de clichés d'elle réalisés par les plus grands photographes. Elle avait aussi confié sond ésir de tourner avec un cinéaste chinois, elle qui est moins connue là -bas que Marceau, Binoche et Deneuve. C'était son premier séjour en Chine depuis 17 ans. La cinémathèque de Pékin organisait aussi une rétrospective des films de l'actrice, présentée par le cinéaste Wang Xiaoshuai, et le Festival International du Film de Shanghai lui a remis un prix récompensant sa carrière.

Une escale, début juillet, au Festival de Karlovy Vary où on l'honorait d'un prix spécial, un Globe de Cristal, et où elle participait à la rétrospective de Patrice Chéreau. Et puis l'Amérique du Sud où elle déclare que la piraterie "c'est comme Robin des Bois qui vole pour les pauvres". "La même chose se passe en Chine", qu'en Amérique latine, a ajouté Isabelle Huppert : "au cours d'un récent voyage dans ce pays j'ai constaté que La pianiste y était connu et avait donc été vu bien qu'il ne soit jamais sorti dans les salles chinoises." Sans donner sa position personnelle sur le sujet, on voit bien que ce qui est considéré comme du piratage est aussi, dans certains cas, un véritable outil de démocratisation culturelle et de combat contre l'hégémonisme ((hollywoodien) ou l'obscurantisme.

Tom Cruise et Sean Penn ne veulent plus de Charlize Theron

Posté par vincy, le 7 août 2009

Producteurs et réalisateurs avaient su convaincre les studios en séduisant Tom Cruise pour la version américaine d' Anthony Zimmer et Sean Penn avec la transposition de Pour elle. Le premier remplaçait Yvan Attal, le second Vincent Lindon. Deux remakes français avec Charlize Theron dans le rôle féminin principal.

Tom Cruise a finalement décidé de ne pas faire le film, préférant le projet Wichita, avec Cameron Diaz. The Tourist sera réalisé par Bharat Nalluri, avec Theron dans le rôle de Sophie Marceau. Le projet était gelé depuis le printemps mais il semblerait qu'on ait trouvé le remplaçant en la personne de Sam Worthington, qui va être l'un des acteurs les plus en vue cette année. Après Terminator 4, on le verra dans Avatar et Clash of the Titans. Le tournage pourrait débuter début 2010 si les négociations aboutissent rapidement.

Sean Penn, quant à lui, préfère se concentrer sur sa vie privée cette année. Sa tumultueuse vie privée devrions-nous écrire. Après avoir voulu le divorce avec Robin Wright Penn, il s'est ravisé. Il a ainsi annulé de nombreux engagements, dont le film Pour elle. Réalisé par Paul Haggis, The Next Three Days continue d'afficher Theron (à la place de Diane Krüger) dans son casting et a trouvé le protagoniste masculin : Russell Crowe (le futur Robin des Bois de Ridley Scott).