Sandrine Bonnaire écrit pour William Hurt

Posté par vincy, le 20 juin 2009

Après son succès critique et public (à la télé comme au ciné) de son documentaire Elle s'appelle Sabine, Sandrine Bonnaire écrit son premier long métrage de fiction. L'histoire (vraie) d'un homme qui vivait dans la cave de son immeuble et qu'elle retrouve des années plus tard, par hasard, sans domicile fixe.

Elle a confié qu'elle écrivait en pensant fortement à William Hurt pour l'incarner. Hurt et Bonnaire ont joué dans deux films (La Peste, Confidences à un inconnu) dans les années 90 lorsqu'ils avaient une liaison ensemble (1992-1997). Ils ont eu une fille, Jeanne, ensemble.

Woody Allen, habile séducteur

Posté par vincy, le 19 juin 2009

On l'a lue ou vue partout. Une dépêche "people" donc banale et sans intérêt pour notre culture (la culture?) que tout le monde a repris à l'unisson hier et aujourd'hui. "Woody Allen rêve de faire tourner Carla Bruni-Sarkozy dans un de ses films" titrait l'AFP. Un joli mélange de célébrité(s), de politique et d'artistique. Tandis que des festivals ou des artistes se battent pour avoir 800 signes dans un canard, là, n'importe quel rédacteur en chef culture a su trouver de l'espace pour la brève.

En séance de promotion pour Whatever Works qui sort le 1er juillet en France, Woody Allen ne faisait que répondre à une question idiote et peu cinématographique ("Si vous pouviez faire tourner dans un de vos films une figure assez forte comme la reine d'Angleterre ou le Dalaï Lama, qui choisiriez vous ?"). Il répond "Sans l'ombre d'un doute, Carla Bruni".

Malin. Citer le nom de la femme du Président, par ailleurs ex top modèle et chanteuse, c'était séduire habilement les journalistes et leur donner ce qu'ils voulaient : une anecdote croustillante, une machine à fantasmes. Le plan média pouvait s'emballer tout seul. Notre coup de gueule s'est mis à germer. Et du coup, qui ignore aujourd'hui la sortie de la nouvelle comédie du cinéaste new yorkais?

L'avant-première "officielle" a lieu ce soir à Paris, en présence de Christine Albanel, qui a du travail avant de devenir Carla Bruni-Sarkozy. Mais on murmurre que le Président et sa femme le recevraient en privé ce week-end.

L'enjeu n'est pas que médiatique (comprendre : faire de jolies photos pour les magazines). Woody Allen est assidument courtisé par la France pour qu'il tourne son prochain film à Paris. Tout a été fait pour lui faciliter le financement de cette production qui devrait avoir lieu en 2010.

Avec Carla? 

Langage du monde

Posté par vincy, le 19 juin 2009

Fausta a reçu le prestigieux Ours d’or au dernier Festival de Berlin, une consécration inédite pour un film péruvien. Peu importe si l’on est séduit par la sensibilité de l’œuvre ou si l’auteurisme un peu appuyé de la mise en scène peut agacer, le film a deux qualités qui méritent à elles-seules le détour. L’une d’elle est très bien décrite par Francisco Miro Quesada, avec son article paru dans El Comercio, le 17 juin dernier. Il s’agit de la description de ce Pérou précaire, cette pauvreté palpable dans chacun des plans. Une « réalité sociale » qui, grâce au cinéma, nous est révélée à des milliers de kilomètres de là.

La seconde vertu se situe dans l’arrière-plan de cette histoire où la langue et les traditions Quechuas hantent cinématographiquement ce film en pleine compassion avec cette minorité. Ce Pérou méconnu, où les fantômes du Sentier Lumineux ne sont jamais loin, nous ait dévoilés à travers le regard d’une jeune femme introvertie, sauvage, peureuse, mutique, prisonnière de son héritage culturel. On observe un village fermé sur ses rites et ses codes mais aussi une villa cossue cloisonnée au cœur de la ville. Passant de l’un à l’autre, elle va s’émanciper. Cet épanouissement va la libérer de ses angoisses vécues ou transmises. Et, plus encore que la misère de ce pays, ce qui nous touche c’est bien cet affranchissement du passé et des douleurs.

Un hymne à l’ouverture qui contraste tant avec les craintes actuelles qui conduisent à une forme d’ethnocentrisme. C’est sans doute cela qui a été apprécié par le jury cosmopolite de Berlin.

Le cinéma en plein air de La Villette redevient gratuit

Posté par vincy, le 18 juin 2009

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L'an dernier, l'initiative avait fait polémique. Le 18e festival du cinéma en plein air de La Villette était devenu soudainement payant (voir actualités sur le sujet). Les organisateurs ont du renégocier avec le CNC, avec un argument, de poids, en poche : "la fréquentation avait connu son plus bas niveau depuis la création du festival."

Du 15 juillet au 16 août, 29 films sur le thème "Traversées", c'est-à-dire les voyages et découvertes du monde et de soi, seront projetés dans le Parc parisien.

Profession : Reporter (Michelangelo Antonioni), Vera Cruz (Robert Aldrich), L'aigle des mers (Michael Curtiz), L'épouvantail (Jerry Schatzberg), Planète interdite (Fred Mac Leod Wilcox), America America (Elia Kazan), Le fanfaron (Dino Risi), Macadam à deux voies (Monte Hellman) forment la sélection côté "classiques".

Ils coexisteront dans la programmation avec des productions américaines récentes comme Les promesses de l'ombre, Into the Wild, Broken Flowers, Amistad, Pirates des Caraïbes, Le secret de Brokeback Mountain, Mulholland Drive, Little Miss Sunshine, Trois enterrements ou Monsieur Schmidt.

Plus exotique, la sélection comprend aussi des films de Takeshi Kitano, Wang Qang An, Gaston Kaboré, Ismaïl Feroukhi. Winterbottom, Crialese, Bouchareb, Ramos, Herzog et Trapero complètent l'ensemble avec leurs regards européens contemporains.

Si l'accès est libre, n'oublions pas que les transats et les couvertures sont payants...

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Informations : site internet
Tous les films sont en VOST.

Djamel Bensalah se moque de Neuilly

Posté par kristofy, le 17 juin 2009

neuillysamere1.jpgDjamel Bensalah continue de s’intéresser aux jeunes lui aussi. Après son western en culottes courtes, Big City, un lourd échec, il revient avec Neuilly Sa Mère, présenté au festival du film romantique de Cabourg, qui va remettre au goût du jour l’idée d’un garçon de 14 ans de banlieue qui se retrouve dans une famille bourgeoise. La vie n’est pas un long fleuve tranquille. 

Evidemment certains clichés ne manqueront pas d’être égratignés… Sami vivait dans une cité de Chalons-Sur-Saône dans le 7-1 là où "dans mon quartier les blondes c’est aussi rares que le pétrole", et il doit habiter chez la famille de sa tante à Neuilly-Sur-Seine dans le 9-2 où dans sa nouvelle école huppée il "ressemble à l’autre baltringue des choristes".
Une rencontre a eu lieu à l’issue d’une projection avec les producteurs Isaac Shary et Djamel Bensalah, le réalisateur Gabriel Julien-Laferrière, les actrices Rachida Brakni et la jeune Joséphine Japy et avec le jeune héros Samy Seghir (Michou d’Auber c’était déjà lui).

Question : Djamel Bensalah, pourquoi n’avoir pas réaliser ce film vous-même ?

DB : " Je suis très fier de "Big City" mais il n’a pas assez rencontrer son public et comme c’était un gros budget c’est un peu un échec. Durant le tournage j’avais commencé à écrire une histoire avec deux des enfants, qui sont donc les deux héros de "Neuilly Sa Mère". Je venais déjà de réaliser un film avec des enfants alors j’ai demandé à mon talentueux assistant (avant il a même été assistant de Léos Carax) de le réaliser lui-même. Je suis devenu producteur sur "Neuilly Sa Mère", c’est travailler plus pour gagner plus… ou perdre beaucoup plus."

Question : La ville de Neuilly-Sur-Seine vous a aidé ?

DB :  "Au début la ville ne voulait pas vraiment qu’on tourne chez eux, mais on a filmé quand même. On leur a présenté le projet avec comme titre ‘Les Petits Princes’ en fait."

Question : Il y a beaucoup d’acteurs connus qui ont un petits rôles (Valérie Lemercier, Josiane Balasko, Ramzy, Olivier Baroux, François Xavier-Demaison, Elie Semoun…, ndlr) en plus de Rachida Brakni et Denis Podalydès, comment vous les avez tous réunis ?

DB : "En fait que j’allais les voir je disais que j’avais l’accord de untel et de untel même si c’était pas encore vrai. Et puis le fait d’avoir Denis Podalydès et Rachida Brakni ça fait sérieux vu qu’ils viennent de la Comédie française, évidement  certains sont venus par amitié. On voulait aussi avoir Will Smith, mais bon on a Zinedine Zidane en photo aussi."

Blockbusters 2009 : Qui est Miley Cyrus?

Posté par vincy, le 16 juin 2009

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Tout est dans le nom : Destiny Hope Cyrus. La destinée, l'espoir... Miley Ray Cyrus (désormais son nom officiel) fait partie de ses ados-stars. Née en 1992, avec comme marraine Dolly Parton (superstar de la country et vedette de cinéma), elle a donc seize ans et quelques quand elle est déjà parmi les stars les plus riches de l'année. Avec 25 millions de $ de pactole en 2008, elle appartient au club très fermé des 100 célébrités les plus riches depuis quelques temps.

Cette ex Pom Pom Girl a commencé sa carrière à neuf ans. Elle débute dans la série de son père, Billy Ray Cyrus, Doc. A 10 ans, elle tourne chez Tim Burton, dans Big Fish. Disney l'engage alors pour un double rôle. Celui de Miley Stewart et Hannah Montana, ado le jour, star la nuit. Trop petite (1m64), elle est d'abord recalée. Mais sa persévérance et sa personnalité "énergique et positive" ont convaincu les pontes du studio. Comme High School Musical (elle y fait un caméo dans le deuxième épisode), Hannah Montana est l'occasion de vendre des disques à travers un feuilleton télévisé. Avec déjà trois saisons à son actif, et plus de 70 épisodes en boîte, elle devient vite une des chouchous des gamines du monde entier.

Elle incarne un fantasme : l'occidentale ordinaire qui se métamorphose en vedette pop. Elle a des goûts simples : faire du shopping (son activité favorite), porter du rose ("c'est plus qu'une couleur, c'est un attitude"), parler de ses trois chiens...

Son image Disney l'oblige d'ailleurs à être vigilente. Entre des rumeurs de grossesse (alors qu'elle est mineure!) et des photos dos nu dans un magazine ou seins nus sur Internet, elle a du souvent démentir, se faire pardonner... Elle s'est attirée les foudres de la très conservatrice Association des familles américaines en évoquant le mariage gay (elle y est favorable, en plaidant le fait que nous sommes tous des "enfants de Dieu et que chacun doit pouvoir être heureux.").

Sa discographie l'a rendue millionnaire (deux albums, un live, deux tournées, cinq BOF). Sa filmographie est en devenir suite au succès du film Hannah Montana (80 millions de $ au box office américain). Dépendante de son double personnage et même de Disney (elle a fait la voix de Penny dans Volt), cette créature cherche à s'émanciper. Dans son prochain film, The Last Song (encore produit par Disney), elle aura pour partenaire Greg Kinnear et Kelly Preston. Cette adaptation du roman de Nicholas Sparks, réalisée par Julie Anne Robinson, sera là encore l'occasion de sortir une bande originale sur-mesure.

Mais les paparazzis ne sont pas loin et rodent comme des vautours, guettant le moindre faux pas qui pourrait ruiner sa réputation de jeune fille sage. Les garçons aussi bourdonnent autour de la belle : Nick Jones, membre des Jonas Brothers, Justin Gaston (mannequin et chanteur country) ...

Transformers 2 : un blockbuster robotisé

Posté par vincy, le 16 juin 2009

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Il y a de sérieux bugs dans la nouvelle "réalisation" de Michael Bay, Transformers 2 : la revanche, visible depuis hier aux Etats-Unis comme en Europe, avec une copie achevée. La débauche d'effets spéciaux et le montage frénétique ne suffisent pas à compenser une histoire aussi invraisembable que grotesque, où les machines dégagent presque plus de nuances que les humains, stéréotypés. Tout cela est une affaire de testostérone (d'ailleurs, les mecs semblent focalisés sur les "boules"). Jolies pépés et belles bagnoles nourrissent l'imagerie très aseptisée et dépourvue d'émotions de ce blokcbuster mécanique, très long. Trop long. Et plus c'est long, plus ça semble con.

On est d'ailleurs effaré par les erreurs géographiques et les aberrations géopolitiques. Une Chine qui laisse l'Amérique sauver Shanghai, une Tour Eiffel derrière la Place de la Concorde, à la place de l'Opéra, Le Caire à proximité du Sinaï et Petra, pourtant située en Jordanie, dans la même zone de combat... Toutes ces incohérences démontrent que ce film baclé ne cherchait qu'à stimuler l'adrénaline tout en anesthésiant les neurones. Tout juste ont-ils rajouté au dernier moment une blague sur la grippe A (en post-synchro) et mentionné Obama comme Président pour se donner un aspect "crédible".

Avec ce nouveau fiasco, cela prouve qu'Hollywood paye très cher sa grève des scénaristes : pas une seule des productions estivales n'a convaincu, hormis le dessin animé de Pixar, côté script. Cannes avait déjà mis en lumière la faible présence américaine sur la Croisette. Un an et demi après la grève, les films paraissent fades. Transformers 2 en est même la quintessance.

Annecy a remis ses prix et bouge à Paris

Posté par Morgane, le 16 juin 2009

annecy09.jpgChaque mois de juin, la Bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou à Paris s’associe au Festival International de Films d’Animation d’Annecy et présente les meilleures œuvres issues du palmarès Annecy 2009. Ce sera donc l’occasion de (re)découvrir les nombreux courts et longs métrages primés lors du Festival à Annecy.

Le Cristal du long métrage a, cette année, été remis à deux films, ex-æquo : Mary et Max de l’Australien Adam Elliot et Coraline de l’Américain tandis que  celui du court métrage a été attribué à Slavar des Suédois Hanna Heilborn et David Aronowitsch.

Du 24 au 28 juin 2009,  le Centre Pompidou fera donc la part belle à l’animation, découpant ces quelques jours en plusieurs thèmes se succédant dans ses salles obscures. Les courts métrages se déclineront à l’infini, ou presque, rangés en différentes catégories. « La Danse s’anime » valsera avec « Le Cinéma d’animation allemand » puis « Rêver sous la lune » laissera peu à peu sa place à « L’Animation se met au Vert ».  Quant aux longs métrages, Brendan et le secret de Kells, qui a reçu le prix du public, sera projeté le mercredi 24 juin à 18h et la séance sera traduite en langue des signes. Le Cristal du long métrage (ayant été remis à deux films, lequel sera projeté ?) sera à l’honneur le dimanche 28 juin à 14h30. Les courts métrages primés seront, eux, divisés en deux sessions et projetés à deux reprises durant ces cinq jours.

Courrez à Pompidou, la crème d’Annecy vous y attend…

Conan, Predator, Alien : les monstres excitent les appétits

Posté par geoffroy, le 16 juin 2009

Commençons par une bonne nouvelle. Le futur Conan, tout autant attendu que redouté par les fans, vient de trouver son cinéaste en la personne de Marcus Nispel. Exit, donc, Brett Ratner et sans doute la pâtée indigeste qu’il nous aurait servi. En tout cas, on a eu chaud ! Si Nispel n’est pas John McTiernan, le papa du puissant Pathfinder : le sang du guerrier et du dernier Vendredi 13 a de quoi, si on lui laisse les coudés franches, faire parler l’épée. Produit par Image / Millennium Films et LionsGate pour un budget confortable, l’intéressé souhaite proposer un film barbare dans la lignée de l’Apocalypto de Gibson. Pourquoi pas au nom de Crom !

Le nom de McTiernan plane encore une fois puisqu’il est question, ici, d’un nouvel opus de la saga culte Predator. Faisant partie des nombreux films en préparation du cinéaste au chapeau Robert Rodriguez, Predators est en passe (la Fox est en pleine négociations) de trouver son réalisateur. Un temps annoncé à la réalisation, Rodriguez produirait uniquement et laisserait donc (si cela se confirme) à Neil Marshall les commandes du bébé (il est responsable de l’excellent The Descent et du jouissif Doomsday). Une telle association peut vraiment s’avérer détonante pour notre ami extra-terrestre chasseur d’humains.

Pour terminer ces quelques news "fantastiques", arrêtons nous quelques instants sur la "prequel" d'Alien. Selon le magazine américain Weekly, la Fox ne veut plus entendre parler du réalisateur de pub Carl Erik Rinsch – et futur gendre de Ridley Scott – pour mettre en scène une des créatures les plus emblématiques du septième art. Pour le studio le choix est simple : seul Ridley Scott peut se lancer dans une telle aventure. Ils vont même plus loin en affirmant que si Scott refuse de réaliser ce 6e Alien, ils bloqueraient le développement du projet. Une telle position de la part de la Fox tiendrait du miracle. Ou bien ne sont-ils pas déjà en train de lancer un buzz tout simplement monstrueux ?

Un dernier pour la route ? Il semblerait que le petit frère de Ridley, Tony Scott, serait en train de plancher sur le revival de ses Prédateurs. C’est pas excitant ça ?

Week-end Romantique à Cabourg

Posté par kristofy, le 15 juin 2009

cabourg_affiche.jpgAprès l’effervescence méditerranéenne de Cannes, c’est presque la fête du cinéma français sur la côte fleurie de Normandie.

Du 10 au 14 juin le tapis rouge de la 23ème édition du Festival du film de Cabourg a été déroulé pour ses Journées Romantiques et ses Journées Européennes. Il s'agit d'une large sélection de films, proposée en plus d’une compétition de longs-métrages (Sam Karmann est président de ce jury) et une autre de courts (Robin Renucci préside cet autre jury), auxquelles s'ajoutent des projections et des concerts sur la plage.

"Ici, peu de paillettes mais beaucoup de sourires, en toute simplicité. Notre Festival est le seul de cette importance où le public peut rencontrer d’aussi près les actrices et les acteurs d’aujourd’hui et de demain. Cette 23ème édition sera également le théâtre de bien des nouveautés : une journée en plus et le vote des spectateurs pour un Prix du Public", selon l'écho de quelques mots des officiels, lors de l'ouverture de la manifestataion. 

Durant cinq jours Cabourg et sa promenade romantique si chère à Marcel Proust s’animent au rythme du passage des personnalités qui sont nombreuses à venir. Le Festival de Cabourg est aussi le premier rendez-vous entre le public et les films français qui vont sortir cet été, en commençant par Les Beaux Gosses et Je Vais Te Manquer, sortis cette semaine. En avant-première il y a eu notamment Fais moi plaisir de Emmanuel Mouret avec Frédérique Bel et Judith Godrèche. Didier Bourdon  est venu avec sa chienne Bambou et avec Anne Consigny. Les actrices étaient à la fête : Je ne dis pas non avec Sylvie Testud, Tricheuse avec Hélène De Fougerolles, Une Semaine Sur Deux avec Mathilde Seigner, Jusqu’à Toi avec Mélanie LaurentJoueuse avec Sandrine Bonnaire ou encore Neuilly Sa Mère avec Rachida Brakni.  

Par ailleurs, les nouveaux romantiques viennent recevoir leur prix : 

Swan d’Or 2009:

- Révélation masculine : Jérémy Kapone pour LOL (remis par Mathilde Seigner et Bernard Campan).

- Révélation féminine : Anaïs Démoustier pour Les Grandes Personnes (remis par Didier Bourdon et Anne Consigny).

- Meilleur réalisateur : Stephen Frears pour Chéri (remis par Cécile Cassel et Malik Zidi).

- Meilleur acteur : Benoît Poelvoorde pour Coco avant Chanel (remis par Sandrine Bonnaire et Caroline Bottaro).

- Meilleure actrice : Emilie Dequenne pour La fille du RER (remis par Emmanuel Mouret et Judith Godrèche). 

Swan d’Or des courts-métrages :

- Meilleur réalisateur : Runar Runarsson pour Les Moineaux.

- Meilleure actrice : Camille Claris pour En douce

- Meilleur acteur : Nazmi Kirik pour Phone Story.

Swan d’Or des longs-métrages en compétition :

- Prix du Public : Tengri, le bleu du ciel réalisé par Marie Jaoul de Poncheville

- Prix de la Jeunesse : Somers Town réalisé par Shane Meadows

- Grand Prix : Somers Town réalisé par Shane Meadows ex-aequo avec Sometime in august réalisé par Sebastian Schipper. Le réalisateur Shane Meadows était déjà le chouchou du Festival Britannique de Dinard, le voici également multi-primé à Cabourg pour Somers Town. Après son succès le plus important This Is England, il avait accepté comme une récréation une proposition d’un film de commande pour une compagnie ferroviaire. Mais Shane Meadows a alors filmé beaucoup plus que prévu et ce projet s’est transformé en un tout autre film qui est devenu ce long-métrage. Deux jeunes garçons de deux quartiers différents se rencontrent et deviennent ami pour égayer leur vie qui manquait de couleurs…