Testud et Magimel en tête d’un casting de vedettes pour le nouveau film de Diane Kurys

Posté par vincy, le 19 juillet 2012

Depuis lundi, Diane Kurys a entamé le tournage de son douzième film, Pour une femme, après une absence des plateaux de 5 ans (Sagan, version ciné et télé).

La réalisatrice de Diabolo Menthe, Coup de foudre et La Baule-les-Pins a enrôlé Sylvie Testud (la fille romancière), Benoît Magimel (le père), Mélanie Thierry, Nicolas Duvauchelle, Denis Podalydès, Julie Ferrier, Clotilde Hesme et Clément Sibony, rien que ça. Le film ne coûtera pourtant que 8 millions d'euros, pour un tournage de 7 semaines environ.

Pour une femme raconte l'histoire d'Anne, la trentaine, romancière, qui ne sait rien de son passé : ni son père, ni sa soeur ne veulent lui dire la vérité, par toujours bonne à dire. A la mort de sa mère, en retrouvant des lettres et des photos, elle décide d'explorer la relation de ses parents, qui vivaient à Lyon en 1947. Elle souhaite en faire son prochain roman. Elle découvre alors l'existence d'un oncle mystérieux, dont personne ne veut parler autrement qu'en fantôme. Le secret, détenu par le père, risque cependant de disparaître avec la mort prochaine de celui-ci, malade.

Le film se déroule pendant l'après guerre et les années 80. EuropaCorp prévoit de le sortir fin 2013 dans les cinémas.

Peugeot quitte Aulnay mais s’amuse avec Gondry

Posté par vincy, le 18 juillet 2012

Sur le blog de Thomas Cantaloube (Mediapart), on découvre de merveilleux clichés pas volés de drôles de machines.

Michel Gondry tourne la version cinématographique de L'Ecume des Jours (voir actualité du 3 mars), roman culte de Boris Vian sur un amour absolu qui rétrécit au lavage de la routine. Thomas Cantaloube a profité de sa virée dans les hauts de Belleville à Paris pour photographier les voitures étranges imaginées par le cinéaste et son équipe. Des modèles bricolés comme cette Peugeot 205 fusionnée avec un autre modèle de la même couleur. On peut aussi y voir des 4L, R16, Ami 6, Fiat Panda transformées (et colorées) en machines à la fois futuristes et nostalgiques.

Gondry avait déjà expliqué dans Le Monde magazine son intention artistique : “On n'est ni en 1947 ni en 2012, ni entre les deux. C'est aussi cela qui rend une histoire éternelle. Pour gommer les années, des ingénieurs de Peugeot ont participé à la conception d'une quinzaine de véhicules, en réassemblant différents modèles. Des voitures qui n'existent pas, indatables.

En pleine crise du secteur automobile, de voir ces "ovnis" sur roues réjouit l'imagination. Ceci dit, si les ingénieurs de Peugeot ont du beaucoup s'amuser à concevoir ces véhicules hybrides, on désespère du sort de l'usine d'Aulnay que ces fantaisies ne sauveront pas...

Bowling : la Bretagne ça vous gagne (ou pas)

Posté par cynthia, le 17 juillet 2012

bowling catherine frot mathilde seignerSynopsis : L’histoire se passe à Carhaix. En plein coeur de la Bretagne. Un petit hôpital, une maternité paisible. Pas beaucoup d’accouchements. Mathilde, sage-femme, Firmine, puéricultrice, et Louise, propriétaire du Bowling de Carhaix y vivent, heureuses et amies. Catherine, DRH, y est envoyée pour restructurer l’hôpital et surtout fermer à terme la maternité qui perd de l’argent. Quatre femmes dont l’âge, la personnalité, les origines sont différentes et qui vont pourtant former un quatuor fort en humanité et en humour pour défendre cette maternité. La vie, l’amour, l’amitié, la Bretagne et... le bowling !

Notre avis : Bowling est une petite comédie à la française. L'amitié fait figure de valeur étalon, aux côtés de la fraternité et du patriotisme. Et bien sûr il s'agit de bowling, de boules, de quilles...

Les trois bretonnes passionnées par ce sport font équipe avec la nouvelle DRH, bien bourgeoise, bien parisienne afin de remporter le championnat. Clichés? Figurez-vous que c'est adapté d'une histoire vraie. Le film de Marie-Castille Mention-Schaar retrace la passion de ces femmes ont tenté d'empêcher la fermeture de la maternité de leur ville.

Les décors sont étudiés et caricaturaux : un appartement riche et parisien orné de statue artistique de mauvais goût face aux petites bicoques bretonnes entourées par la végétation ou l'art de passer de l'étouffement à la bouffée d'air frais.

Catherine Frot excelle dans le rôle de la parisienne perdue, toujours prompte à critiquer son voisin breton. La scène de son arrivée commence d'ailleurs par une blague stéréotypée, que cette dernière raconte dans le but de s'intégrer. Un vrai paradoxe qui rappelle le contraste entre son personnage et celui des autres. Ca ne va pas beaucoup plus loin... Sa solitude sert également d'élément antagoniste face à la solidarité bretonne. En Province, c'est connu, tout le monde est plus heureux. La bonne humeur y est. Mais elle n'est pas forcément contagieuse pour le spectateur.

Reste que les situations sont parfois émouvantes et drôles. Cet hymne au service public et à l'entraide se noie hélas dans le sirop. Les bons sentiments sont appréciés mais on aurat aimé quelque chose d'un peu moins naïf.

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Un film de Marie-Castille Mention-Schaar
avec Catherine Frot, Mathilde Seigner, Firmine Richard et Laurence Arne

Pâle au niveau créatif, l’animation US retrouve des couleurs au box-office

Posté par geoffroy, le 17 juillet 2012

En 2011, aucun des 11 longs-métrages animés proposés par Hollywood  au public américain n’a réussi à se hisser au-dessus des 200 millions de dollars. Cette contre-performance n’était plus arrivée depuis 2005, saison sans Pixar, ni Shrek à l’affiche.

Les nombreux films proposés n’ont pas eu, de toute évidence, le succès escompté malgré un vaillant (mais décevant) Cars 2 des studios Pixar (191M$). Ni l'original et oscarisé Rango (123M$), ni l'aventureux Schtroumpfs (143M$), ni le coloré Rio (145M$), ni le sexy Chat Potté (149M$) ou encore le balaise Kung Fu Panda 2 (165M$) n'ont mis en branle le box-office nord-américain, se rattrapant sur les marchés internationaux : Kung Fu Panda 2 (665M$, 6e score de l'année), Les Schtroumpfs (564 M$), Cars 2 (560 M$), Le chat potté (555 M$), Rio (485 M$), Tintin (374 M$), Rango (245M$) ont rentabilisé largement les investissements et se sont tous classés dans les 25 plus importantes recettes annuelles!  De quoi compenser les ratages mémorables qu’auront été Mars Needs Moms (21M$), Arthur Christmas (46M$) ou bien encore Happy Feet 2 (64M$).

C’est dire que l’année 2012 était attendue au tournant…

D’un point de vue comptable, celle-ci est déjà gagnante. Premier film d’animation de l’année à dépasser les 200 millions de dollars (213M$), The Lorax, des studios Universal, a été rejoint par Madagascar 3 (204M$) et dès cette semaine par Brave/Rebelle (195M$), deux films encore à l’affiche. L’âge de glace : la dérive des continents, qui vient de sortir aux Etats-Unis, à réaliser un premier week-end à 46M$. Trop juste pour aller viser les 200 millions de dollars, malgré la période estivale. Ainsi, le record 2010 du nombre de films d’animation à plus de 200M$ (Toy Story 3, Moi, moche et méchant, Shrek 4, Dragons, Raiponce) s’éloigne et devra patienter jusqu’à l’automne, date de sortie d’Hôtel Transylvania, des studios Sony, qui lancera la période de fin d’année au côté d’un Disney (Les mondes de Ralph) et d’un Dreamworks (Rise of the Guardians).

Mécanique à franchises

D’un point de vue qualitatif, aucune surprise. La valse lancinante des productions animées calibrées pour le grand nombre poursuit sa lente germination. Fond, forme et promotion s’imbriquent dans une mécanique froide, appel au jackpot synonyme de franchise en devenir (DreamWorks vient d'annoncer Kung Fu Panda 3). Et tous les studios s’y mettent. Pixar compris, surtout depuis son rachat par le géant Disney. En clair, chacun veut sa part du gâteau. Ce qui nous donne, à quelques exceptions près, une belle indigestion de pixels. Les suites, franchises ou autres reboots flinguent la part de créativité d’une armada d’ingénieurs recrutés pour décliner et non plus innover. Et pourtant souvenez-vous de l’incroyable introduction de Là-haut, des folles envolées aériennes de Dragons, de la poésie spatiale d’un Wall-E ou du déprimant point de non-retour d’Happy Feet…

Le diktat du tiroir-caisse nécrose bel et bien une animation US pétris de talents – avec l’aide, il est vrai, de quelques recrues étrangères dont une pléthore de français – qui s’est totalement démocratisée depuis l’avènement de la synthèse (fin des années 90 début des années 2000). Le monopole Disney, chahuté en de rares occasions par quelques films de studios concurrents (on pense notamment à Anastasia (Fox, 1997), au Petit dinosaure (Universal, 1988) ou à Fievel et le nouveau monde (Universal, 1986)), s’est fissuré pour laisser place à une véritable guerre des tranchées. Pixar fut le précurseur (Toy Story est sorti en 1995), suivit de près par Dreamworks (Fourmiz, 1998), Sony (Final Fantasy, 2001), la Paramount (Jimmy Neutron, 2001) et la Fox (l’Age de glace, 2002).

Prolifération de films d'animation

Beaucoup moins long dans sa conception qu’un film d’animation au format traditionnel, le dessin animé assisté par ordinateur pousse comme des champignons (90 films sont sortis dans les salles depuis 1995), les studios se tirant la bourre depuis 17 ans avec une moyenne de 5 films par an (10 depuis 2005). Résultat, l’exigence de qualité baisse à mesure que le retour sur investissement augmente. Bien sûr, dans le flot d’une telle production, des films tirent leur épingle du jeu qualitativement. Mais la pente est de plus en plus glissante, accentuée il est vrai par l’arrivée d’une 3D avilissante, pour un genre déjà amputé de son animation classique. Il ne faudrait pas que l’animation américaine tombe dans le piège d’une créativité assujettie à sa propre technologie, et dont le but serait d’attirer un public mondialisé autour de franchises pop-corn oubliables. Malheureusement c’est ce qui est en train d’arriver…

Résultats des films d’animation sortis sur les écrans US au 15 juillet 2012

The Lorax: 213 M$ (311 M$ monde)

Madagascar 3: 204 M$ (474 M$ monde)

The Brave / Rebelle : 195 M$ (243 M$ monde)

L’âge de glace 4: 46 M$ (386 M$ monde)

Tsilla Chelton (1918-2012) alias Tatie Danielle se casse sans prévenir

Posté par vincy, le 16 juillet 2012

Inoubliable en Tatie Danielle, la vieille dame la plus salope, acariâtre, méchante, mesquine, manipulatrice, emmerdeuse de l'histoire du cinéma depuis Baby Jane Hudson (Bette Davis), Tsilla Chelton est morte dimanche 15 juillet chez elle, à Bruxelles, à l'âge de 94 ans.

Née à Jérusalem le 21 juin 1919, fille de parents français d'origine juive, elle perd sa mère à l'âge de six ans et suit son père à Anvers, en Belgique. Durant la Deuxième Guerre mondiale, elle s'installe en Suisseavant de rejoindre Paris à la libération, où elle prend des cours avec le mime Marcel Marceau. Elle devient rapidement une actrice grandiose dans la comédie absurde que dans du Brecht, du Scotto ou du Shakespeare (mis en scène par Jean Anouilh). Trois fois nommée aux Molières, elle en gagna un en 1994 avec Les chaises, mis en scène par Jacques Mauclair. Car de tous les auteurs, elle était l'une des plus fines connaisseuses et des plus fidèles interprètes des pièces d'Eugène Ionesco.

Côté cinéma, elle fut moins incontournable. On la voit souvent dans des petits rôles chez Yves Robert (La guerre des boutons, Alexandre le bienheureux), dans des succès comme Le distrait de Pierre Richard, Diabolo Menthe de Diane Kurys. Elle tourne également avec Claude Berri (Mazel Tov ou le mariage) et Claude Chabrol (La décade prodigieuse). Mais de 1977 à 1990, cette boulimique des planches ne tourne plus rien. 48 ans après ses débuts au théâtre et 29 ans après ceux au cinéma, elle trouve son unique grand rôle grâce à Etienne Chatiliez, auréolé du phénomène La vie est un long fleuve tranquille. Il la choisit pour incarner la plus incorrecte et malveillante vieille carne, la fameuse et culte Tatie Danielle. Nommée aux Césars, l'actrice connaît là son plus grand succès public direct.

Indirectement, elle en connut de bien plus nombreux puisqu'elle enseigna la comédie à la troupe du Spendid, Jugnot, Blanc, Clavier, Lhermitte et Chazel.

A partir des années 2000, elle tourna plus fréquemment au cinéma : D'Artagnan (2001), chez Noémie Lvovsky (Faut que ça danse!, 2007) ou Patrice Chéreau (Persécution, 2009). On la verra davantage sur le petit écran... Elle vient d'achever le tournage de Landes, de François-Xavier Vives, prévu pour une sortie en 2013.

Le patrimoine du cinéma italien sur You Tube

Posté par cynthia, le 15 juillet 2012

Le géant du web Google et l'institut Luce-Cinecittà, vitrine du patrimoine du cinéma italien, ont décidé de s'associer sous la forme d'un partenariat. Cette alliance s'est faite dans le but de préserver l'héritage cinématographique italien alors que les studios Cinecittà sont en crise (voir actualité du 11 juillet) et la part de marché du cinéma italien désespérément basse.

Federica Tremolada, directrice des partenariats italiens de You Tube, filiale de Google, explique que cet accord « représente une étape importante pour conserver le riche patrimoine culturel italien ». Elle ajoute que cette « avancée prouve aussi que l'Italie a la volonté d'être plus présente sur la Toile ». Il s'agira donc de 30 000 extraits d'archives conservés par la société publique italienne et qui seront disponible sur la chaîne web CinecittàLuce.

Ce partenariat permettra  au grand public d'avoir l'accès aux célèbres scènes qui ont fait les années d'or du cinéma italien. Ainsi, les cinéphiles pourront voir et revoir des actrices incontournables comme Sophia Loren en «pizzaiola» séductrice dans L'Or de Naples de Vittorio de Sica ou visionner les titres de la chanteuse Gina Lollobrigida, qui dans les années 50 avait la réputation d'être la plus belle femme du monde. Parmi les nombreux films mis en ligne, certains permettent de se replonger dans l'Italie fasciste et la propagande d'alors.

Google, comme pour les livres ou les musées, compense ainsi le désengagement des Etats dans la culture et la sauvegarde du patrimoine. Cité par le journal The Guardian, un cadre de Google assure que c'est une étape supplémentaire dans la volonté de l'entreprise de "faire du Web le miroir du monde", après la numérisation des archives de Nelson Mandela, des manuscrits de la mer Morte, des milliers d'œuvres d'art de différents grands musées (dont Versailles en France), ou encore de la mise en ligne de 130 000 images du mémorial Yad Vashem.

Car c'est pourtant dans un contexte bien difficile que s'inscrit cette opération, puisque l'Italie doit faire face à de sérieuses coupes budgétaires tout en accusant  un sérieux retard dans le numérique. En effet, l'économie numérique du pays ne représente que 2% du PIB, contre 7% pour le Royaume-Uni selon une étude de Digital Advisory Group (DAG). Déjà en 2010, le géant d'Internet avait passé un accord avec le gouvernement italien pour la numérisation d'un million de livres dans les bibliothèques de Rome et de Florence, à présent c'est le septième art italien qui brillera grâce à la multinationale américaine.

Décès de Richard D. Zanuck (1934-2012), producteur des Dents de la mer

Posté par geoffroy, le 14 juillet 2012

Richard D. Zanuck, célèbre producteur des Dents de la mer de Steven Spielberg (1975) pour lequel il avait déjà produit Sugarland Express, est décédé vendredi 13 juillet d’une crise cardiaque à l’âge de 77 ans à Los Angeles.

Fils du producteur, scénariste et réalisateur Darryl F. Zanuck (qui fut également le patron mythique de la 20th Century Fox), Richard D. Zanuck entre à la Fox en 1950, produit son premier film en 1959 (Compulsion), devient président de la Fox, puis vice-président de la Warner Bros. avant de fonder The Zanuck /Brown Compagny, société de production indépendante chez Universal.

Au cours de ces cinquante dernières années, il produira quelques grands succès comme La Mélodie du bonheur (1965), L’Arnaque (1973), les Dents de la mer (1975), The Verdict (1982), Cocoon (1985), Miss Daisy et son chauffeur (pour lequel il obtint l’Oscar du meilleur film 1990), Deep Impact (1998), un Eastwood (True Crime, 1999), Les sentiers de la perdition (2002) et plus récemment Charlie et la chocolaterie (2005) ou Yes Man (2008).

Il aura, par ailleurs, travaillé avec Tim Burton à de nombreuses reprises de La Planète des singes (2000) en passant par Sweeney Todd (2007), Alice au pays des merveilles (2010) ou pour le tout dernier opus du réalisateur Dark Shadows (2012).

Au-delà de cette glorieuse carrière, Richard D. Zanuck fit partie de ces hommes qui auront fait basculer l’industrie Hollywoodienne, issue de l’Âge d’or et du nouvel Hollywood dont il fut l’un des artisans avec La Mélodie du bonheur ou L’Arnaque, vers de nouvelles normes de production. L’ère du blockbuster, du marketing direct et du merchandising était née. Les Dents de la mer en fut le précurseur admirable.

Hollywood lui doit beaucoup : La mélodie du bonheur est le 3e film américain le plus vu depuis 1937, Les dents de la mer est 7e. En ajustant avec l'inflation le prix du billet de l'époque, les deux films ont rapporté 2,2 milliards de $ aux USA!

Warner Bros bien décidée à exploiter la Justice League

Posté par matthieu, le 14 juillet 2012

Alors que The Avengers sorti sur les écrans vient de populariser le cross-over de super-héros auprès du grand public, a Warner Bros, alliée à DC Comics, tente elle aussi de rentabiliser au maximum son catalogue grâce à la Justice League of America. Sa propre ligue n'a rien à envier à celle de Disney/Marvel : Batman, Superman, Wonder Woman, Green Lantern, Flash et autres Aquaman et Martianman Hunter. C'est dans cette optique que DC Comics a relancé au cinéma tout son univers, Superman en tête, en prenant modèle sur Marvel. Pour autant, si cette dernière est parvenue au bout de cinq années de mise en chantier à lancer sur les écrans le gigantesque cross-over qu'est The Avengers, le parcours s'avèrera plus fastidieux pour la Warner qui part presque de zéro pour former cette Ligue de justiciers.

Tout d'abord, la saga Batman de Christopher Nolan touche à sa fin. Renégocier un contrat avec Christian Bale va s'avérer onéreux. Ensuite, la tentative Green Lantern a été un fiasco artistique et financier. Cet échec quasi-total oblige à tout revoir. Wonder Woman et Flash devraient arriver sur nos écrans dans les prochaines années mais aucun casting n'est encore confirmé. Reste Superman, que le studio relance l'année prochaine sous le titre de Man of Steel.

À défaut du cinéma, ce sera donc sur d'autres supports que l'on va pouvoir se familiariser avec l'univers assemblé de DC Comics, et en premier lieu celui du jeu vidéo. Sorti en juin dernier, Légo Batman 2 : DC super-heroes empile les premières briques du cross-over attendu. Mieux encore, à venir l'année prochaine et annoncé par une plaisante bande annonce, Injustice Gods Amongs Us voit leur première réunion dans un vrai grand jeu-vidéo semblant peu éloigné visuellement de la très lucrative franchise des Batman Arkham Asylum/City dont le troisième volet pourra très certainement compter sur des caméos de la Justice League.

Parmi les nombreuses initiatives dans le but de populariser progressivement cette ligue de super-héros, la Warner va encore sortir en DVD un long-métrage d'animation avec les héros mais aussi des produits dérivés comme des légos et autres figurines. Le projet de film devrait enfin se concrétiser d'ici 2015 afin d'atteindre les cinémas du monde entier.

Quant au programme de la Warner Bros, il sera révélé avec parcimonie dans les temps à venir et devrait permettre de se fixer clairement sur leurs intentions.

Tout juste peut-on dire que les scénaristes de Green Lantern,  Marc Guggenheim et Michael Green, ont écrit la version cinéma de The Flash pour le réalisateur Greg Berlanti (lui-même co-scéanriste de ce navet de Martin Campbell), tandis que l'un des autres scénaristes de Green Lantern, Michael Goldenberg, planche sur Wonder Woman.

Reste Christopher Nolan. Et si c'était lui le grand architecte de ce futur mastodonte? Warner serait tenté de lui donner un rôle de superviseur pour l'ensemble de ses franchises issues de DC Comics. Producteur et réalisateur de la trilogie Batman, producteur  et auteur de l'histoire du Superman de Zack Snyder, il a assuré qu'il ne réaliserait pas ce film sur Justice League, mais laisse la porte ouverte pour que Warner lui signe un énorme chèque et lui laisse une liberté artistique durement acquise.

Venise 2012 : Michael Mann connaît les membres de son jury

Posté par vincy, le 13 juillet 2012

Deux comédiennes, une artiste (légèrement masochiste), cinq cinéastes. Ou une française, une serbe, une britannique, un italien, un argentin, une suisse, un israélien et un hong-kongais. Voilà le casting final!

La 69e Mostra de Venise a dévoilé son jury aujourd'hui. Michael Mann, déjà annoncé le 1r juin, comme président, sera donc entouré de Laetitia Casta, atout charme, Marina Abramovic (Lion d'or de la meilleure installation à la biennale de Venise en 1997), Samantha Morton (et pas Norton comme l'a écrit l'AFP, ndlr), Matteo Garrone (deux fois Grand prix du jury à Cannes, dont cette année avec Reality), Ari Folman (Valse avec Bashir), Pablo Trapero (dont le dernier film était à Cannes cette année), Ursula Meier (Home, L'enfant d'en haut) et Peter (Ho-Sun) Chan (Les seigneurs de guerre, Swordsman et Comrades ; Almost a Love Story).

Channing Tatum ne craindra personne en Harley-Davidson

Posté par vincy, le 13 juillet 2012

Il est en vogue. Après sa percée en 2009 (Public Enemies, G.I. Joe : The Rise of the Cobra), Channing Tatum (à l'affiche de Piégée cette semaine) a enchaîné les hits depuis le début de l'année 2012. Je te promets (The Vow) a encaissé 125 millions de $ aux USA, 21 Jump Street près de 138 millions de $ et Magic Mike a amassé 78 millions de $ en dix jours. Les trois films sont dans le Top 20 annuel (à date). Sa popularité devient si intéressante que le studio Fox a exigé de récrire le script et retourner des scènes pour G.I. Joe 2 : plus question que la jeune vedette ne meurt.

Le voici en négociation pour jouer et produire un film sur le motard cascadeur Evel Knievel. Le scénario a été écrit par son associé, Reid Carolin. Columbia Pictures (Sony) distribuerait le film, qui serait également produit par Mike DeLuca et Dana Brunetti, qui viennent de se faire remarquer à Hollywood en acquérant les droits du best-seller Fifty Shades of Gray.

Knievel est une légende aux USA. Cascadeur renommé - il s'est cassé 433 os - il était devenu une marque de jouets et une attraction dans un grand parc à thèmes. Il a notamment sauter en moto par dessus un canyon et savait médiatiser ses exploits. En 1975, il avait survolé 13 bus dans le stade de Wembley à Londres, devant 90 000 personnes.

Décédé il y a 5 ans à l'âge de 69 ans, il avait battu de nombreux records, principalement avec une Harley-Davidson. Sa vie a déjà inspiré un Rock opéra en 2003. George Hamilton avait déjà incarné le casse-cou en 71 dans un film intitulé Evel Knievel.

Ce projet avec Tatum sera adapté d'un livre de Stuart Barker, Life of Evel.

D'ici là, l'acteur sera vu dans Foxcatcher de Bennett Miller, un biopic sur le lutteur olympique Mark Schultz.