Face aux menaces, le cinéma français doit se réinventer et passer à l’offensive

Posté par vincy, le 6 mai 2013

L'exercice du pouvoir

Le Monde se penche sur l'économie du cinéma aujourd'hui. A lire les titres des articles et interviews, on se doute que tout ne va pas si bien dans le cinéma français. Les débats du début d'année (lire Ça balance pas mal à Paris (sur le cinéma français)) ont finalement fait émerger un malaise et surtout d'énormes interrogations.

Internet bouscule évidemment la donne : d'Amazon qui lance des séries en VOD à YouTube qui crée des chaînes avec abonnement, le centre de gravité bascule vers une télé connectée, une vision multi-supports, et des contenus transmédias. Dans ce contexte, on comprend mieux le psychodrame autour de Dailymotion ces derniers jours au niveau gouvernemental : la 2e plateforme vidéo du monde doit grandir, mais avec qui? Des américains, mais avec quels pouvoirs? En plein débat sur l'exception culturelle dans les futurs accords de libre-échange européano-américain (nous y reviendrons durant le Festival de Cannes), la question est sensible. Et pourquoi pas un partenaire chinois, européen? Imagine-t-on le scandale national si Canal + (que Lagardère veut racheter à Vivendi) avait été cédé à Warner Bros? Ce n'est pas propre à la France : une véritable nippophobie était née aux USA quand les géants japonais faisaient des OPA sur les joyaux de l'industrie hollywoodienne dans les années 80/90.

Canal + : la dernière digue

L'éco-système français (une taxe sur chaque billet, des obligations d'investissements pour les chaînes de télévision, un soutien aux exploitants indépendants...) a consolidé la production de films hexagonaux ou de coproductions internationales. Mais tout cela reste dépendant du nombre d'entrées (très haut ces dernières années) et de Canal +, "la dernière digue" comme l'explique Le Monde, dont dépendent de nombreux films du milieu, ceux qui sont si difficiles à produire mais qui sont, de loin, souvent les meilleurs à regarder. Canal + investit 12,5% de ses recettes dans le 7e art et préachète plus de la moitié des films produits en France.

La guerre des écrans

Pour l'instant, le système est protégé par une chronologie des médias très stricte mais de moins en moins adaptée à l'époque. La VOD explose (mais pourrait être largement optimisée, n'empêchant pas le piratage, malgré HADOPI, système coûteux et inefficace) et ne compense pas la chute des ventes de DVD/Blu-ray. Et si la télévision investit toujours dans des films, en contraignant hélas souvent l'imagination, le cinéma fait le bonheur des nouvelles petites chaînes et déçoit de plus en plus les directeurs de programmes des grandes chaînes. The Voice ou L'amour est dans le pré font chaque semaine une audience bien plus forte qu'un blockbuster le dimanche soir sur TF1. Chaque année, de moins en moins de films apparaissent dans les 100 plus fortes audiences annuelles.

Avec l'arrivée d'Apple et de Netflix, le cinéma peut craindre des répercussions identiques à ce qu'ont vécu la musique et le livre : une distribution en fort déclin, des revenus qui se réduisent, une production qui doit comprimer ses coûts. C'est la guerre des écrans version 3.0. La dématérialisation a commencé. Et quid des résultats de Canal +, et donc de ses investissements dans le cinéma français, le jour où l'un de ces géants américains aura plus d'abonnés que la chaîne cryptée? Déjà la chaîne commence à être plus regardante qu'auparavant, préférant, notamment, investir dans des séries "maison" qui font des cartons d'audience.

Vision défensive de la profession

Internet offre une programmation à la carte, ce qui déstabilise la chronologie des médias, inscrite dans la loi. La perspective idéale serait-elle de raccourcir les délais de diffusion? Encore faut-il que les règles soient les mêmes pour tous les diffuseurs. Comme le rappelle au Monde Vincent Grimond (Wild Bunch), "actuellement, iTunes exploite la VOD du Luxembourg avec un taux de TVA qui est inférieur au nôtre, avec des obligations moins contraignantes. En vendant les films un euro de moins que nous, ils gagnent plus d'argent !" (lire l'entretien). Il avoue être frappé par la frilosité de la profession : "plutôt que de penser que les nouveaux acteurs vont casser notre système, il faut se saisir de ces formidables opportunités pour créer des emplois, générer des revenus et promouvoir notre culture.". Et d'ailleurs, personne ne songe à une réflexion sur la surabondance des films en salles et les inégalités de plus en plus fortes entre les sorties au cinéma.

Et que dire du système de financement : Selon les chiffres de 2012 du CNC, l'argent du cinéma provient des chaînes de télévision (31,9 %), puis des producteurs français (28,9 %), des distributeurs au sens large (19,5 %) et des coproductions étrangères (9,3 %). Autant dire que le risque est très partagé... et n'incite pas à faire du cinéma une industrie financièrement responsable. Et ce à une époque où l'image est omniprésente : de la grosse production hollywoodienne aux capsules humoristiques qu'on se partage sur le web, en passant par les séries TV et le piratage de films inaccessibles.

Jusqu'ici tout va bien

On en revient toujours là depuis ce début d'année. Et Michel Hazanavicius (The Artist, président de l'ARP) dans une tribune parue samedi dans Le Monde (Cinéma : jusqu'ici tout va bien), a fait la synthèse des thèses et antithèses. En attendant une éventuelle prothèse politique. Toujours est-il que sa vision lucide ne manque pas de piques placées aux bons endroits : on sacrifie des films, le système de financement est perverti et obsolète, les budgets augmentent mais se concentrent sur quelques films.... et l'Europe laisse faire, méprisant tout le secteur culturel.

- "Avec plus de 200 films français par an et plus de 200 millions d'entrées en 2012, le cinéma a atteint des résultats jamais égalés depuis les années 1960. Quelques films hexagonaux s'exportent à nouveau et certains sont dignement reconnus internationalement. Cette singularité du cinéma français s'explique moins par la supériorité de ses talents que par la subtilité de son mode de financement."

- "Aujourd'hui, notre système de financement connaît une "bulle" inflationniste particulièrement dangereuse en période de crise économique. Cette inflation est notamment due à un non-partage des recettes. Le fait que les gens qui fabriquent les films – réalisateurs, auteurs, acteurs, techniciens, et producteurs dans certains cas – ne soient plus intéressés financièrement au succès des films provoque des comportements qui pervertissent le système."

- "Tous préfèrent gagner de l'argent en amont de la sortie, sur le financement et la fabrication même du film, puisque l'espoir d'en gagner dans la phase d'exploitation est quasi nul dans l'immense majorité des cas. Le jeu, pour certaines productions, devient d'une part de gonfler les devis pour récupérer le maximum d'argent pendant le financement, d'autre part de dépenser le minimum de cet argent pendant la fabrication – entraînant ainsi le sous-paiement des techniciens, la délocalisation, la fabrication au rabais, etc. –, et enfin de produire un maximum de films, quelle que soit la qualité des scénarios en cours... La qualité des films en fait souvent les frais."

- "On assiste donc, depuis ces dernières années, à une concentration de plus en plus importante des financements, créant une radicalisation du marché, et par là même participant à l'inflation des budgets."

- "Dans le même temps, nous sommes pour l'instant incapables de repenser le lien de la création avec les chaînes historiques, et tétanisés à l'idée d'imaginer un rapport avec les nouveaux entrants que sont les diffuseurs d'Internet."

- "Il faut sans doute renégocier avec les chaînes de télévision et repenser ce contrat moral de la création avec les diffuseurs. Accepter de se dire qu'Internet c'est de la télévision, et que la télévision c'est de l'Internet, et tirer les conséquences de ces nouvelles définitions, notamment pour le financement de nos oeuvres."

Mais l'enjeu dans l'immédiat est ailleurs, à Bruxelles :

- "A l'heure où le président Barroso n'a pas peur de demander à faire entrer la culture dans le champ des négociations des accords commerciaux entre les Etats-Unis et l'Europe, bafouant ainsi ce qui est l'essence même de l'exception culturelle – la souveraineté des Etats en matière de politique culturelle –, la France n'arrive pas à imposer à Bruxelles l'amendement d'un texte de loi français, pourtant notifié en 2007, qui oblige les fournisseurs d'accès Internet (FAI) à participer financièrement à la création, en leur qualité de diffuseurs. L'hyperbienveillance fiscale dont bénéficient les géants du numérique n'engage pas en la matière à un optimisme démesuré. (...) Il faut enfin réinventer une forme de régulation qui corresponde à l'ère économique et technologique que nous vivons. Et surtout l'imposer aux autorités bruxelloises. Le mot "régulation" est devenu une forme d'obscénité depuis que Google, Apple et Amazon ont décidé ensemble de le rayer du dictionnaire international et qu'ils le prononcent avec un léger accent luxembourgeois. (...) Que Bruxelles réfléchisse enfin à une fiscalité de ces acteurs voraces qui s'épanouissent entre autres sur le lit de notre culture. Qu'elle favorise enfin ceux qui sont à l'origine des oeuvres, les créateurs. Que l'Europe décide enfin de protéger sa culture et qu'elle comprenne que celle-ci, en plus d'être une industrie qui emploie huit millions de personnes en Europe, a une influence positive sur bon nombre d'autres industries, de la gastronomie au tourisme, en passant par la mode, le design, l'urbanisme ou encore la presse."

L’artisan bricoleur Chris Marker a soufflé sa dernière bougie (1921-2012)

Posté par vincy, le 30 juillet 2012

Chris Marker est mort le jour de son anniversaire, hier, 29 juillet 2012, le jour de ses 91 ans. Dans un tweet, Gilles Jacob, président du Festival de Cannes, lui a immédiatement rendu hommage : "Esprit curieux, cinéaste infatigable, poète amoureux des chats, vidéaste, personnage secret, immense talent, sommes orphelins de Chris Marker."

Christian François Bouche-Villeneuve, alias Chris Marker, gârce à ses documentaires et films expérimentaux, a profondément influencé le cinéma mondial. Il a commencé en coréalisan avec Alain Resnais Les Statues meurent aussi (1953). Il fut aussi directeur de collection chez un grand éditeur, écrivain, illustrateur, traducteur, intellectuel, réalisateur, photographe, éditeur, philosophe, essayiste, critique, poète, artiste vidéaste, professeur à la Fémis, voyageur, communiste, existentialiste (il a eu Sartre comme professeur), résistant, moraliste... Ses photos avaeint aussi fait l'objet d'expositions (y compris aux Rencontres d'Arles).

Son cinéma, singulier et poétique, s'est affirmé au moment où la Nouvelle vague cherchait une nouvelle voie narrative : Dimanche à Pékin (1956), Lettre de Sibérie (1957), Description d’un combat (1961), Cuba Si (1961). Il témoigne d'un monde en pleine guerre froide, entre Guerre du Vietnam et Mai 68, luttes gauchistes et pouvoirs communistes...

C'est évidemment avec La Jetée (1962), montage cinématographique composé de photos fixes qu'il inventa un style et une nouvelle écriture cinématographique.La durée total des rushes e ce photo-roman était de 55 heures! Le film sera culte et inspirera de nombreux cinéastes et sera la base du scénario Twelve Monkeys (L'armée des douze singes) de Terry Gilliam.

En 1963, avec Pierre Lhomme, il coréalise son premier long métrage, Le joli mai (prix de la meilleure oeuvre au Festival de Venise).you

Dans les années 70, il réalisera La Solitude du chanteur de fond (sur Yves Montand, en 1974), Le fond de l’air est rouge (1977), Junktopia (César du meilleur cout métrage), Sans Soleil (1983), A.K. , film sur le tournage de Ran, d’Akira Kurosawa (1985), Mémoires pour Simone (1986), en hommage à Simone Signoret, sa grande amie et sa protectrice, L’Héritage de la Chouette (1989), Le Tombeau d’Alexandre (1993), Level Five (1997), Le Souvenir d’un avenir (2003), et enfin dernier court-métrage réalisé en 2007 Leila Attacks.

La Cinémathèque française lui a immédiatement rendu hommage : "Grand moraliste, Chris Marker avait le regard d’un ethnographe engagé, soucieux de styliser son écriture cinématographique. Ecrivain, photographe, auteur de nombreux collages qu’il envoyait à ses amis de par le monde, au Japon, en Amérique et partout ailleurs, en se servant des nouvelles technologies et d’Internet, grand voyageur solitaire, Chris Marker, figure libre et souveraine, aimait entretenir le mystère sur sa personne, refusant d’être photographié ou de présenter ses propres films."

"Dans le monde cinématographique de Marker, tout se tient : l’individuel et le collectif, le présent et la mémoire, l’intime et le spectaculaire des luttes, le bricolage et la haute technologie, la « petite forme » (la danse sublime de l’éléphant sur une musique de Stravinsky pendant les quatre minutes de Slon Tango, 1993) et la grande histoire (Le fond de l’air est rouge, L’Héritage de la chouette). Du grand art à l’échelle d’un seul homme" poursuit le communiqué.

Dans un entretien à Image & Son en 1963, Resnais disait de lui : "Chris Marker me paraît un personnage fascinant, à ma connaissance unique au monde. Je ne connais personne qui puisse avoir à la fois ce sens des problèmes politiques contemporains, ce goût du beau, cette espèce de joie devant la culture et devant l'art, cet humour ; et qui arrive, lorsqu'il fait un film à ne se séparer d'aucune de ces tendances." Il avait été son assistant réalisateur sur Nuit et brouillard.

Il a également collaboré avec Costa Gavras (L'aveu, photographe de playeau), Jorge Semprun (Les deux mémoires, monteur, ingénieur du son), Patrico Guzman et Alexandre Sokourov (producteur) , Arielle Dombasle (conseiller artistique avec Eric Rohmer sur Les Pyramide bleues). Sans oublier ses innombrables participations (devant la caméra ou à d'autres format comme les vidéo-clips).

Sur Youtube, il diffusait des vidéos sous le pseudo de Kosinki.

Le patrimoine du cinéma italien sur You Tube

Posté par cynthia, le 15 juillet 2012

Le géant du web Google et l'institut Luce-Cinecittà, vitrine du patrimoine du cinéma italien, ont décidé de s'associer sous la forme d'un partenariat. Cette alliance s'est faite dans le but de préserver l'héritage cinématographique italien alors que les studios Cinecittà sont en crise (voir actualité du 11 juillet) et la part de marché du cinéma italien désespérément basse.

Federica Tremolada, directrice des partenariats italiens de You Tube, filiale de Google, explique que cet accord « représente une étape importante pour conserver le riche patrimoine culturel italien ». Elle ajoute que cette « avancée prouve aussi que l'Italie a la volonté d'être plus présente sur la Toile ». Il s'agira donc de 30 000 extraits d'archives conservés par la société publique italienne et qui seront disponible sur la chaîne web CinecittàLuce.

Ce partenariat permettra  au grand public d'avoir l'accès aux célèbres scènes qui ont fait les années d'or du cinéma italien. Ainsi, les cinéphiles pourront voir et revoir des actrices incontournables comme Sophia Loren en «pizzaiola» séductrice dans L'Or de Naples de Vittorio de Sica ou visionner les titres de la chanteuse Gina Lollobrigida, qui dans les années 50 avait la réputation d'être la plus belle femme du monde. Parmi les nombreux films mis en ligne, certains permettent de se replonger dans l'Italie fasciste et la propagande d'alors.

Google, comme pour les livres ou les musées, compense ainsi le désengagement des Etats dans la culture et la sauvegarde du patrimoine. Cité par le journal The Guardian, un cadre de Google assure que c'est une étape supplémentaire dans la volonté de l'entreprise de "faire du Web le miroir du monde", après la numérisation des archives de Nelson Mandela, des manuscrits de la mer Morte, des milliers d'œuvres d'art de différents grands musées (dont Versailles en France), ou encore de la mise en ligne de 130 000 images du mémorial Yad Vashem.

Car c'est pourtant dans un contexte bien difficile que s'inscrit cette opération, puisque l'Italie doit faire face à de sérieuses coupes budgétaires tout en accusant  un sérieux retard dans le numérique. En effet, l'économie numérique du pays ne représente que 2% du PIB, contre 7% pour le Royaume-Uni selon une étude de Digital Advisory Group (DAG). Déjà en 2010, le géant d'Internet avait passé un accord avec le gouvernement italien pour la numérisation d'un million de livres dans les bibliothèques de Rome et de Florence, à présent c'est le septième art italien qui brillera grâce à la multinationale américaine.

Ben Affleck au Congo

Posté par vincy, le 5 décembre 2010

Le retour en grâce de Ben Affleck? Le succès de sa dernière réalisation, The Town (140 millions de $ au Box office international, plus d'un million d'entrées en France), le remet sur le devant de la scène. Même le National Board of Review ne l'a pas oublié dans ses dix meilleurs films de l'année.

Et après Clooney, Pitt et son copain Damon, lui aussi se met à s'intéresser à l'Afrique, et particulièrement au Congo. Ce qui change du Darfour ou du Rwanda.

Il a confié lors d'un long reportage sur le pays qu'il voulait faire un  film sur la République démocratique du Congo. Mais à Hollywood, les portes sont closes :  selon lui, la réponse est toujours la même, "personne ne veut voir de film sur l'Afrique".

Or Hollywood n'a pas toujours fait la fine bouche sur cette région des Grands Lacs : Hôtel Rwanda, de Terry Geroge, avec Don Cheadle, en est un bon exemple. De même, Blood Diamond, réalisé par Edward Zwick avec Leonardo Di Caprio, a su mêler l'aventure, l'action, la romance, un tournage sur le continent noir et un fond politique.  On peut aussi citer l'excellent Le dernier roi d’Ecosse de Kevin MacDonald, qui dessine le portrait du dictateur de l’Ouganda des années 70, Amin Dada, avec Forest Whitaker. On se souvient aussi que la série télévisée Urgences avait  délocalisé certains de ces épisodes au Congo, puis au Darfour, pour évoquer les conflits en Afrique. Ou encore que Jack Nicholson évoquait la famine et les orphelins en Afrique dans une correspondance touchante avec un enfant africain qu'il parrainait dans Monsieur Schmidt.

Selon l’AFP, le rapport rendu public par Ben Affleck met en évidence la violence persistance, notamment la récurrence des viols, dans l’est du pays, où deux millions de personnes sont encore déplacées tandis que deux cent mille se sont réfugiées dans les pays voisins.

L'acteur, qui a visité la RDC plusieurs fois, a fondé l'organisation Eastern Congo Initiative (ECI) qui a appelé à un effort redoublé des Etats-Unis pour stabiliser la région Est du pays où sévissent encore viols et violences. "Dans l'est de la RDC, l'insécurité et les conflits se poursuivent alors que les armes se sont tues dans d'autres parties" du pays, affirme un rapport réalisé par ECI. "Tout peut basculer",a-t-il déclaré lors de sa venue à Washington pour présenter son rapport, rappelant qu'après des décennies de guerres et la signature de l'accord de paix en 2002 mettant fin à un conflit qui a tué quelque 3,5 millions de personnes, il était temps de reconstruire.

L'acteur, qui a diffusé sur le site de vidéo YouTube un clip sur la RDC il y a deux ans, a déjà réalisé deux courts documentaires sur l'est du pays.

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À découvrir sur le web :

Clip caritatif avec Ben Affleck et la musique de Mick Jagger
Reportage : Ben Affleck au Congo (1ère partie)
Reportage : Ben Affleck au Congo (2ème partie)
Interview de Ben Afleck sur le sujet

Watchmen, ça ne fait que commencer…

Posté par denis, le 11 février 2009

watchmenPour tous ceux qui attendent avec impatience la sortie de Watchmen, les gardiens, la fameuse adaptation du comic d’Alan Moore et de Dave Gibbons par Zack « 300 » Snyder, voici la bande annonce, disponible sur le compte You Tube d'Ecran Noir.

Le film sort le 4 mars dans les salles françaises. Sortie très attendue tant le roman graphique est culte et considéré comme l'une des oeuvres littéraires les plus marquantes du siècle dernier.

Miyazaki Melodie

Posté par vincy, le 15 février 2008

Le 19 juillet 2008, les spectateurs japonais auront la chance de découvrir Ponyo sur une falaise (Gake no ue no Ponyo en vo). Il s'agit du nouveau film animé de Hayao Miyazaki, autant dire un événement pour le cinéma japonais qui lui doit ses récents records de fréquentation. L'histoire d'une fille-poisson qui rêve de devenir humaine et d'un enfant de cinq ans. Mais pour l'auteur, l'enjeu était avant tout graphique pour parvenir à ce qu'il exigeait afin d'illustrer les vagues et la mer.

Ponyo, croquis

Pour alimenter l'impatience des fans, la chanson du film est sortie en décembre. Un duo kitsch et pop qui a désormais droit de cité sur You Tube. Le clip permet de découvrir quelques croquis.

Miyazaki a jusqu'ici eu les honneurs de Venise et Berlin. Espérons que cette année Cannes lui rendra l'hommage mérité. C'est l'occasion.