Adam Driver et Rihanna poussent la chansonnette dans Annette

Posté par vincy, le 18 mars 2017

Amazon Studios distribuera en Amérique du nord Annette, le drame rempli de musique de Leos Carax, avec Adam Driver et surtout, surprise!, Rihanna en vedettes. Annoncée en novembre (lire notre article sur le projet de Leos Carax), Rooney Mara a abandonné le projet, à cause d'autres engagements incompatibles avec le tournage du film. Les producteurs cherchent une remplaçante selon Variety.

Ce premier film en anglais de Carax, avec des chansons originales du groupe Sparks, est donc le dernier pari en date du groupe Amazon, fort de ses trois récents Oscars (Manchester by the Sea pour l'acteur et le scénario, Le client pour le film en langue étrangère). Le nouveau venu hollywoodien mise aussi cette année sur le prochain film de Todd Haynes, Wonderstruck, avec Julianne Moore et Michellle Williams, la comédie de Kumail Najiana, plébiscitée à Sundance, The Big Sick, et le prochain film de Marc Webb, The Only Living Boy in New York.

Le tournage d'Annette doit débuter ce printemps à Los Angeles et dans plusieurs autres endroits dans le monde. La coproduction est elle-même internationale avec Arena Films (France), Vega (Suisse), Eurospace (Japon) et Wrong Men (Belgique).

Adam Driver, qui est passé de Star Wars à Jim Jarmusch, de Jeff Nichols à Martin Scorsese, sera à l'affiche dans les prochains mois de Logan Lucky de Steven Soderbergh et de Star Wars: Episode VIII - The Last Jedi de Rian Johnson.

Après un gros break cinématographique, Rihanna sera sur les écrans cet été avec Valérian et la Cité des Mille Planètes de Luc Besson, et l'été suivant, en 2018, l'une des cambrioleuses de Ocean's Eight de Gary Ross.

Un amour impossible entre Virginie Efira et Niels Schneider

Posté par vincy, le 17 mars 2017

Catherine Corsini va réunir deux des acteurs francophones - une Belge et un Québécois - les plus tendance du moment, dans Un amour impossible, adaptation de l'auto-fiction de Christine Angot publiée en 2015. Virginie Efira et Niels Schneider incarneront respectivement la mère et le père du personnage principal de l'histoire. Le Film français révèle que le tournage débutera le 1er juin, produit par Chaz productions (qui vient de sortir Jours de France cette semaine) et ultérieurement distribué par Le Pacte.

Virginie Efira vient d'être nommée au César de la meilleure actrice pour Victoria tandis que Niels Schneider a été récompensé par le César du meilleur espoir masculin pour Diamant noir.

Catherine Corsini et Laurette Polmanss on adapté le roman de Christine Angot (Prix Décembre 2015), qui se déroule de 1958 à nos jour et raconte l'amour inconditionnel entre une mère et sa fille. A Châteauroux, fPierre séduit en effet Rachel mais refuse de l'épouser. Il accepte cependant d'avoir un enfant avec elle, Christine, qu'elle devra élever seule. A l’adolescence, Pierre reconnaît officiellement sa fille, qui, fascinée par ce qu’il lui fait découvrir, s’éloigne de sa mère. Bien plus tard, Rachel apprend que Pierre viole Christine depuis des années (histoire que la romancière a raconté dans L'inceste, 1999).

Le tournage se déroulera à Châteauroux, Reims, Strasbourg, Paris, Nice et Gérardmer.

Christine Angot vient d'adapter Un amour impossible au Théâtre de l'Odéon, avec une mise en scène de Célie Pauthe et Maria de Medeiros et Bulle Ogier dans les rôles de la fille et de la mère. La pièce se joue jusqu'au 26 mars.

C'est la deuxième fois qu'un de ses romans est porté à l'écran, après le très beau Pourquoi (pas) le Brésil? en 2004, réalisé par Laetitia Masson.

Netflix s’empare du dernier film inachevé d’Orson Welles

Posté par vincy, le 15 mars 2017

the other side of the wind orson welles john hustonAlors qu'Amazon affirme ses ambitions cinématographiques (Manchester by the Sea oscarisé deux fois, The Lost City of Z aujourd'hui sur les écrans et le prochain Leos Carax), Netflix vient d'acquérir les droits de The Other Side of The Wind, dernier film du réalisateur américain Orson Welles.

Tourné de manière sporadique entre 1970 et 1976, le film n'a jamais été terminé à cause d'un conflit entre le réalisateur et le financier derrière le projet, l'Iranien Mehdi Bushehri, beau-frère du Shah d'Iran. Ce n'est pas le seul film inachevé du cinéaste puisqu'on compte Don Quichotte, The Deep et Le marchand de Venise. Parfois ils ont été tournés et parfois montés, mais n'ont jamais connu de sortie en salles.

The Other Side of The Wind sera donc monté, restauré et ainsi achevé sous la supervision de l'un des producteurs de l'époque, Frank Marshall (Retour vers le futur, Indiana Jones, Jason Bourne, Sully entre autres) et avec l'aide du réalisateur, producteur et auteur polonais Filip Jan Rymsza ainsi qu'avec l'un des acteurs du film Peter Bogdanovich, engagé comme consultant.

Trois ans de négociations

Dans ce film, qui peut se voir comme un reflet autobiographique de la carrière de Welles, il avait choisi John Huston, un autre vénérable cinéaste pour incarner le personnage d'un réalisateur en perte de vitesse qui tente un retour. Le film raconte une soirée (prise par différents types de caméras selon le point de vue des invités et des paparazzis) dans la villa de Jake Hannaford, cinéaste non conformiste, à la veille de sa mort.

Le montage respecterale scénario écrit par Orson Welles et la Croate Oja Kodar, qui était également à l'affiche du film. Celle-ci était la dernière compagne du réalisateur. Malgré une levée de fonds importante il y a deux ans (un peu plus de 400000$, cinq fois que ce qu'il fallait), l'héritière a refusé de se séparer des négatifs du film, un temps stockés à Paris (lire aussi notre article du 11 novembre 2014).

Le gros chèque (enfin " la passion et la persévérance" selon le communiqué) de Netflix aura eu raison d'elle. Et désormais les bobines ont migré à Los Angeles. "C'est un travail de passion et un cadeau en héritage de l'un des plus grands réalisateurs de l'histoire" a sobrement expliqué le directeur des contenus de la plateforme mondiale Ted Sarandos.

Incapable de filmer en Thaïlande, Apichatpong Weerasethakul prospecte en Colombie

Posté par vincy, le 14 mars 2017

Apichatpong Weerasethakul pourrait tourner pour la première fois loin de sa Thaïlande. En Colombie plus précisément. Palme d'or en 2010, le cinéaste a confié quelques détails sur son projet au Hollywood Reporter. Il va effectuer un voyage de deux mois dans ce pays sud-américain afin de vouloir comprendre "la violence qui s'est développée ici et l'histoire de la colonisation", ce qui, selon lui, fait écho à son propre pays. Cette recherche devrait aboutir à un film, qu'il souhaiterait tourner sur place.

Il explique qu'il est actuellement contrarié par la censure et le climat politique de la Thaïlande, qui est régit par une Loi martiale depuis mai 2014. Il confie au journal professionnel américain qu'il est obsédé depuis un moment par l'Amérique latine. Alors qu'il présentait une rétrospective de son œuvre au Festival de Carthagène, en Colombie, la semaine dernière il a décidé d'expliquer et de justifier dans ce projet.

Amoureux de la jungle et de ses animaux, il voudrait s'affranchir de la vision occidentale de cette forêt tropicale, cette "romantisation" comme il la définit. Il accuse d'ailleurs les artistes occidentaux d'avoir influencé les auteurs, les cinéastes et les populations en montrant une jungle qui n'a rien à voir avec la réalité, mais qui est devenue dans les livres, les films et les esprits une sorte de vision unique de la jungle.

Devant l'impossibilité de filmer librement - la Loi en Thaïlande interdit d'évoquer ou critiquer la monarchie, la religion ou l'armée - il préfère aller filmer la réalité ailleurs. Les films en Thaïlande sont considérés comme de la propagande. De nombreux artistes sont menacés ou emprisonnés depuis le coup d'Etat militaire.

Double dose de Sautet et Ventura à la Filmothèque du Quartier latin

Posté par MpM, le 10 mars 2017

Ciné Sorbonne, qui nous a habitués à ses ressorties précieuses et inspirées, propose cette semaine à la Filmothèque du Quartier latin une double dose de Claude Sautet avec une réédition numérique restaurée de L'arme à gauche (1965) et Classe tous risques, son premier film réalisé en 1960 (en réalité le deuxième, mais il se considérait seulement "technicien" de Bonjour sourire tourné en 1955). Ce sera également une double ration de Lino Ventura puisque l'acteur est à l'affiche des deux films. À ses côtés, on retrouve Leo Gordon et Sylva Koscina pour le premier, Jean-Paul Belmondo, Sandra Milo et Marcel Dalio pour le second.

Malgré le flot ininterrompu de nouveautés qui atteignent nos écrans chaque semaine, ce serait dommage de faire l'impasse sur ces deux fleurons du cinéma de patrimoine français, ne serait-ce que parce qu'ils sont l'occasion de (re)découvrir dans l'œuvre "de jeunesse" de Claude Sautet les prémisses de son cinéma à venir. L'arme à gauche, polar, raconte l'enquête que mène un navigateur pour retrouver le bateau qu'il était chargé d'expertiser, et qui a disparu. "C'est un film de genre ?" demande Michel Boujut dans ses Conversations avec Claude Sautet (Actes sud, 2001). "Oui, je l'ai pris comme un exercice de style. Une sorte d'abstraction. J'avais en tête la mémoire vague de tous ces films d'aventures américains dans les Caraïbes" répond le réalisateur.

Classe tous risques, adapté d'un roman de José Giovanni, suit la vengeance d'un gangster que ses amis ont trahi. "Il ne me restait qu’à traiter une noire romance à travers une violence sèche, un langage volontairement pauvre et antilittéraire. Je voyais l’occasion de faire un film français, avec tout ce que j’avais appris dans les séries B américaines." explique Claude Sautet à Michel Boujut. Son troisième film, en 1970, sera les Choses de la vie, qui rompt avec le cinéma de genre et révèle l'incommensurable talent du cinéaste pour ces comédies dramatiques subtiles et brillantes qui deviendront sa marque de fabrique.

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L'arme à gauche et Classe tous risques de Claude Sautet
A voir à la Filmothèque du Quartier latin jusqu'au 28 mars

Edito: La belle Emma et les bêtes

Posté par redaction, le 9 mars 2017

La Belle et la bête version Disney n'avait, a priori, aucune raison de faire l'objet d'un édito: film grand public, consensuel, adapté d'un dessin animé aussi familial que séduisant, loin de la version de jean Cocteau (malgré ses multiples références). Franchement, il n'y avait pas de quoi s'énerver.

Perversité

Et pourtant. La Russie a interdit le film aux moins de 16 ans. La raison est simple: pour la première fois, Disney a inséré - les fourbes! - un personnage gay! Alerte! La semaine dernière, Vitali Milonov, un député ouvertement homophobe, il ne s'en cache pas, avait même réclamé l'interdiction pure et simple du film parce qu'il fait la "propagande flagrante et éhontée du péché et des relations sexuelles perverses." Question propagande, y compris à travers le cinéma, la Russie est experte. Mais là on a envie de rire. Evidemment, il n'y a aucune relation sexuelle dans La Belle et la Bête. Il y a en revanche un personnage, LeFou, l'homme à tout faire de Gaston, qui est ouvertement homosexuel.
Le seul idiot dans cette histoire, qui n'aurait pas déplu à Fiodor Dostoïevski, est bien ce Milonov. C'est un bon récidiviste puisqu'il est à l'origine de la loi adoptée en 2013 condamnant pénalement toute "propagande" homosexuelle devant mineurs. Il veut protéger les enfants et les jeunes de ces "impuretés" occidentales.

Pour la même raison, un cinéma en plein-air de l'Alabama, a retiré de décidé de déprogrammer le film. Depuis, le cinéma a reçu des multiples plaintes et a du fermer sa page Facebook.
Cacher ce réel que je ne saurai voir...

Mais si ce n'était que ça. L'actrice principale du film, Emma Watson, féministe revendiquée, prosélyte de la lecture, a aussi été prise au cœur d'une autre polémique. Motif? Elle est en couverture du prestigieux Vanity Fair, édition US, avec un simple gilet blanc ouvert sur sa poitrine, dévoilant une partie de ses seins. Très belles photos, by the way.

On peut voir des footballeurs torse nu à heure de grande écoute, on peut constater que Tom Cruise ou Zac Efron exhibent leurs abdos sans complexe, mais une femme qui expose ses "boobs" resterait choquant... Au choix, on pourrait croire que c'est un problème freudien avec la mère ou que cela découle d'une vision patriarcale ou gynophobe, en tout cas inégalitaire et rétrograde, qui contraint le corps de la femme à n'être qu'un objet érotique.

Sois belle et tais-toi

Même pas! Ce sont des féministes qui ont hurlé. Sur Twit­ter la journaliste britannique Julia Hart­ley Brewer a ouver­te­ment critiqué la comédienne en résumant sa pensée: "Emma Watson : Fémi­nisme, fémi­nis­me… Écarts sala­riaux, pourquoi, oh pourquoi ne suis-je pas prise au sérieux… Fémi­nis­me… Oh, et puis tiens voilà mes seins." Manière de dire que Watson n'était pas crédible pour parler de l'inégalité hommes-femmes parce qu'elle ose poser en montrant une partie de ses seins. Les réseaux sociaux se sont emballés en critiquant l'ex-Hermione de jouer de son sex-appeal. Une femme n'a pas le droit d'être attirante pour être crédible sur des combats égalitaires.

Watson a répondu sur la BBC: "Tout ça révèle à quel point il y a des idées fausses concer­nant le fémi­nisme". "Le fémi­nisme, c'est donner aux femmes le choix, ce n'est pas un bâton avec lequel il faut battre les femmes. C'est la liberté, la libé­ra­tion, l'égalité. Je ne vois vrai­ment pas ce que mes seins ont à voir là-dedans, c'est vrai­ment dérou­tant" a-t-elle déploré. "Ils disent que je ne peux pas être féministe et avoir des seins": il y a une contradiction en effet dans les propos des accusateurs. C'est d'autant plus paradoxal que le féminisme, soit l'émancipation et la libération de la femme en vue d'avoir les mêmes droits que les hommes, s'est notamment illustré par le "topless". Les femmes, à partir des années 1960 et jusqu'aux Femen, ont exposé leurs seins, sur les plages ou ailleurs, pour revendiquer et assumer leur corps, et le droit de l'utiliser librement.

Sortir de l'ombre

On aurait envie de rappeler à tous ces "bêtes", politiques ou médiatiques, russes, britanniques ou autres, ce que la jeune Emma Watson avait dit à la tribune de l'ONU il y a deux ans et demi quand elle liait l'éducation à l'égalité: "L’expérience universitaire doit dire aux femmes qu’elles ont une valeur intellectuelle, et pas que ça : qu’elles ont leur place dans les hautes sphères. Elle doit montrer que la sécurité des femmes, des minorités et de chaque personne qui peut être vulnérable est un droit et non un privilège." Emma Watson invitait même les "féministes introverti(e)s" à sortir de l'ombre - "si ce n’est pas vous, qui agira ? Si ce n’est pas maintenant, quand impulserons-nous le changement ?".

C'est exactement l'un des thèmes du film Les Figures de l'ombre qui sort en salles cette semaine: des femmes noires qui doivent s'imposer dans un système d'hommes blancs. C'est d'ailleurs par leur savoir, elles sont de brillantes mathématiciennes, qu'elles vont insuffler ce fameux changement, et conquérir leurs droits. Il est toujours anormal, et nous en parlons régulièrement dans nos articles, qu'une femme, à métier égal, gagne moins d'argent qu'un homme.

Pureté, puritanisme, pourquoi pas épurés? C'est la même racine. Ces attaques contre la liberté des femmes, des gays, des minorités ethniques (il faut avoir lu certains commentaires sur Moonlight après sa victoire aux Oscars) montrent que les soi-disant vertueux sont finalement ceux qui veulent vicier nos esprits. Le cinéma, comme tous les arts, doit continuer de leur résister et à nous montrer qu'on peut aimer et s'aimer librement, sans qu'on nous juge ou qu'on nous dicte le bon chemin. Pour le coup, on choisit la belle et LeFou que ces bêtes d'un autre temps.

10 nouvelles actrices qui feront le cinéma de 2017

Posté par kristofy, le 9 mars 2017

Parce que l'on ne croit pas qu'une seule journée suffise à réaffirmer les droits des femmes, c'est toute l'année que nous avons envie de mettre en lumière le travail des femmes qui contribuent à faire du cinéma mondial un art puissant, mais aussi (il n'est pas inutile de le rappeler), une force économique tout sauf négligeable. En ce lendemain du 8 mars, nous nous penchons donc sur les 10 actrices découvertes récemment et qui feront le cinéma de demain. En attendant de parler des réalisatrices, des scénaristes et des productrices à suivre.

Haley Bennett : son nom reste inconnu et c’est complètement injuste : rien qu’en 2016 elle était dans les films Hardcore Henry, Les 7 Mercenaires, La Fille du train !

Son visage sera reconnu en 2017 sans doute puisqu’elle sera aux génériques de L'Exception à la règle de Warren Beaty, Song To Song de Terrence Malick, A Kind of Murder avec Patrick Wilson et Thank You For Your Service avec Miles Teller.

Sofia Boutella : parmi les françaises qui font carrière à Hollywood, il n’y a pas que Marion Cotillard, Eva Green, Léa Seydoux : il y a aussi Sofia Boutella dont le visage est différent d’un film à l’autre depuis le succès de Kingsman: Services secrets en 2015.

Depuis on pense à elle pour les films qui ont besoin d’une femme pour des scènes d’action, comme en 2016 Star Trek Sans limites. En 2017 on le verra dans The Coldest City (avec Charlize Theron et James McAvoy,) et surtout dans le très attendu La Momie face à Tom Cruise !

Lucy Boynton : on est tombé tout simplement tombé amoureux d’elle cette année dans Sing Street ! Le genre fantastique lui va bien aussi dans February et I Am The Pretty Thing That Lives In The House sortis en dvd/vod, à venir Don’t Knock Twice.

En 2017 on continuera d’être sous le charme (de son talent) avec Rebel In The Rye (avec Nicholas Hoult et Kevin Spacey) et Le Crime de l'Orient-Express (avec Kenneth Branagh, Daisy Ridley Daisy Ridley, Johnny Depp, Dench Judi Dench, Michelle Pfeiffer…).

Lily-Rose Depp : elle était la it-girl en train de grandir à l’ombre de ses parents stars, égérie d’une marque de luxe via sa mère Vanessa Paradis et une apparition dans le film Tusk dans lequel joue son père Johnny Depp… Elle a vite été adoptée par le cinéma qui l’a fait devenir actrice pour ses 16 ans. Après Tusk, son personnage et celui de sa meilleure amie Harley Quinn Smith sont devenues les héroïnes de Yoga Hosers de Kevin Smith (avec encore Johnny Depp, et une apparition de Vanessa Paradis…) pour se battre contre des clones de nazis en forme de mini-saucisses… (vu au BIFFF, sortie française en vod ce 13 mars).

Si Yoga Hosers n’est certes pas le meilleur film de Kevin Smith, c’est en tout cas pour le moment le meilleur de Lily-Rose Depp. On la voit même chanter et faire des combats… Sa révélation se fera en France avec ses deux films suivants, d’abord au Festival de Cannes où elle accompagne l’équipe de La Danseuse de Stéphanie Di Giusto (avec SoKo) puis en novembre, c’était la sortie de Planétarium de Rebecca Zlotowski (avec Natalie Portman). On attend de la revoir dans un autre film, avec ou sans saucisses de petite taille.

Bella Heathcote : vénéneuse, la comédienne Australienne séduit avec un beau cv : Time out de Andrew Niccol, Dark shadows de Tim Burton, Cogan de Andrew Dominik (vu à Cannes)… Elle se révèle en 2016 dans Orgueil et Préjugés et Zombies et The Neon Demon de Nicolas Winding Refn.

En 2017 elle sera dans le biopic Professor Marston and The Wonder Women, et aussi dans les suites sulfureuses Cinquante nuances plus sombres et Cinquante nuances plus claires

Riley Keough : son grand-père est le king du rock ‘n roll Elvis Presley et sa première apparition à l’écran est dans le biopic rock Les Runaways mais c’est le cinéma indépendant qui ne peut plus se passer d'elle : Dixieland au Festival de Deauville 2015, amoureuse de Juno Temple dans Jack and Diane, Kiss of the Damned, qui est un film de Alexandra Cassavetes, et en 2015 le blockbuster Mad Max: Fury Road

En 2016 elle a beaucoup tourné et elle nous a impressionné surtout dans le rôle principal de la série The Girlfriend Experience (avec d’ailleurs une nomination au Golden Globe) et à Cannes dans American Honey (sortie le 8 février) : en 2017 elle sera dans Logan Lucky de Steven Soderbergh et Under the Silver Lake de David Robert Mitchell.

Sophie Nélisse : dès son premier rôle dans Monsieur Lazhar elle a reçu à 11 ans deux prix d’interprétation au Canada, puis quatre autres prix aux Etats-Unis à 12 ans pour La Voleuse de livres (avec Geoffrey Rush et Emily Watson). L’adolescente confirme son talent précoce en 2016 dans La Fabuleuse Gilly Hopkins et L'Histoire de l'Amour de Radu Mihaileanu.

Elle est épatante dans Mean Dreams découvert à Cannes puis à Deauville, et qui sortira en avril 2017. En mars 2017, on pourra également la retrouver dans 1:54 avec Antoine-Olivier Pilon (Mommy), suivra ensuite Wait Till Helen Comes avec Maria Bello.

Angourie Rice : elle avait 15 ans en 2016 à Cannes où elle était venue présenter The Nice Guys de Shane Black avec Ryan Gosling et Russell Crowe. On peut donc dire que sa carrière est bien lancée !

Cette année (à nouveau sur la croisette ?), elle sera dans The Beguiled le remake des Proies de Don Siegel par Sofia Coppola et dans le reboot de Spider-Man: Homecoming de Jon Watts, avec Tom Holland dans le rôle de Peter Parker.

Ruby Rose : son charisme a relancé l’intérêt de Orange is the new black quand elle a intégré la série, au point d’enchaîner juste après les tournages musclés.

Début 2017 elle est en effet à l’affiche de xXx : Reactivated avec Vin Diesel, Resident Evil: chapitre final avec Milla Jovovich, et John Wick 2 avec Keanu Reeves !!!

C'est définitif, Rose is the new star.

Anya Taylor-Joy : la femme-enfant inquiète et inquiétante de 2016 c’est elle : The Witch et Morgane.

Et en 2017, c'est encore elle avec Split de M. Night Shyamalan en février puis à venir Marrowbone

Tom Hanks et Meryl Streep sous la direction de Steven Spielberg?

Posté par vincy, le 7 mars 2017

C'est ce qu'on appelle un "all-star cast". Steven Spielberg, Tom Hanks et Meryl Streep vont se réunir pour The Post. Si Spielberg et Hanks collaborent ensemble depuis des années, c'est la première fois que l'actrice multi-oscarisée sera sous la direction de Spielberg et partenaire de Hanks à l'écran.

The Post, scénarisé par Liz Hannah, est l'histoire des "Pentagon Papers", du nom des révélations du Washington Post sur des documents secret-défense autour de la guerre du Vietnam. l'affaire remonte à 1971 et a opposé le directeur et l'éditrice du journal, respectivement Ben Bradlee (incarné par Tom Hanks) et Kay Graham (interprétée par Meryl Streep) au gouvernement de Richard Nixon. Leur défense s'est concentrée sur le premier amendement, garantissant la liberté d'expression, et est considéré aujourd'hui comme la première affaire de "fuites" (à l'instar des Wikileaks et autres "Panama Papers) et du premier procès confrontant des lanceurs d'alerte et le gouvernement. C'est aussi la défense de la liberté de la presse: on imagine bien pourquoi le sujet intéresse tant Hollywood ces temps-ci puisque Daniel Trump, actuel président des USA, ne cesse de s'attaquer à la presse, jusqu'à bannir des journalistes de la Maison Blanche.

La Fox distribuera ce film, qui pour l'instant n'a aucune date de tournage. On devra donc attendre un peu pour voir si le projet se concrétise et quand il pourra sortir... A priori pas avant 2019 puisque Spielberg continue de travailler sur son film SF Ready Player one, prévu dans les salles dans un an, et de préparer son prochain projet, The Kidnapping of Edgardo Mortara. Il a aussi dans ses cartons le biopic sur la photographe de guerre Lynsey Addario, avec Jennifer Lawrence, et un cinquième Indiana Jones.

Tom Hanks, qui a enchaîné en un an et demi Le pont des espions, Inferno, Sully et Un hologramme pour le Roi (toujours inédit en France), est attendu en avril aux USA dans The Circle, avec Emma Watson et doit ensuite réaliser Greyhound. Quant à Meryl Streep, pour la 20e fois nommée aux Oscars avec son personnage de Florence Foster Jenkins, elle tourne la suite "live" de Mary Poppins, Mary Poppins Returns, avec Emily Blunt, où elle incarne le personnage de Topsy Poppins, la cousine de la nounou magicienne.

Deneuve et Dussollier se retrouvent grâce à Kheiron

Posté par vincy, le 7 mars 2017

Kheiron récidive. C'est assez logique. Après Nous trois ou rien (630 000 spectateurs, une nomination au César du meilleur premier film et un prix spécial du jury à Tokyo), l'humoriste était attendu. Son deuxième long métrage a pour le coup un casting inattendu: Catherine Deneuve et André Dussollier. Kheiron sera aussi devant la caméra, tout comme son épouse Leila Boumedjane. Mauvaises herbes sortira en 2018 a-t-il annoncé sur son compte Instagram, où il remerciait ses producteurs M6, Canal +, Studiocanal et Mars distribution.

Issu de l'écurie du Jamel Comedy Club, vu ensuite dans Bref., et également rappeur, le comédien est actuellement en tournée avec son spectacle "60 minutes avec Kheiron".

Mauvaises herbes est un film sur l'éducation. Pour l'instant nous n'en savons pas plus.

En revanche, ce que l'on peut dire est que le duo Deneuve-Dussollier se retrouvera 30 ans après leur première rencontre : ils ont tourné ensemble Fréquence meurtre d'Elisabeth Rappeneau, thriller sorti en 1988. Deneuve sera à l'affiche le 22 mars avec Sage femme (au côtés de Catherine Frot), plus tard dans l'année avec Tout nous sépare (aux côtés de Diane Kruger, Nicolas Duvauchelle et Nekfeu) et avec Bonne Pomme (où elle retrouve Gérard Depardieu).

Max Minghella choisit Elle Fanning comme muse

Posté par vincy, le 6 mars 2017

Elle Fanning, actuellement à l'affiche de 20th Century Women, sera la star du premier film de l'acteur Max Minghella, fils du cinéaste oscarisé Anthony Minghella, disparu il y a 9 ans.

Teen Spirit racontera l'histoire de Violet, une adolescente timide résidant dans une petite ville européenne qui rêve de devenir une star de la pop pour s'échapper de son environnement lugubre et de sa vie familiale brisée. Max Minghella a écrit lui-même le scénario.

Dans Teen Spirit, Elle Fanning chantera, en bonus, puisque le récit l'entraîne à s'inscrire à une compétition de chant internationale où elle testera son intégrité, son talent et son ambition, avec l'aide d'un mentor antipathique.

L'actrice, récemment vue dans Live by night de Ben Affleck et The Neon Demon de Nicolas Winding Refn, a un planning très chargé. Elle était à Sundance pour présenter Sidney Hall de Shawn Christensen. Elle pourrait monter de nouveau les marches cannoises en mai pour The Beguiled (Les proies) de Sofia Coppola ou / et How to talk to Girls at Parties de John Cameron Mitchell. Elle vient de finir le tournage de Mary Shelley d'Haifaa Al-Mansour. Et tourne actuellement Galveston, premier film anglo-saxon de Mélanie Laurent.

Max Minghella, qui a joué dans Syriana, The Social Network et Les marches du pouvoir, a réorienté sa carrière de comédien vers le petit écran avec les séries The Mindy Project et The Handmaid's Tale qui sera lancée sur Hulu en avril.