Marché du film : Andrew Garfield joue les pianistes pour James Marsh

Posté par wyzman, le 22 mai 2019

La star d'Under the Silver Lake se rapprocherait-elle de l'Oscar ? C'est en tout cas ce que laisse entendre Deadline ce mois-ci. Le média américain a récemment annoncé qu'Andrew Garfield sera prochainement le héros du drame Instrumental, réalisé par James Marsh, l'homme à qui l'on doit Une merveilleuse histoire du temps. Prévu pour un tournage au Royaume-Uni plus tard dans l'année, Instrumental est basé sur les mémoires de James Rhodes.

Dans son best-seller, le pianiste raconte ainsi comment la musique lui a sauvé la vie après les abus sexuels qu'il a subis alors qu'il était l'école primaire. Prodige mais mentalement et physiquement meurtri par ces sévices, James Rhodes a longtemps été atteint de syndrome de stress post-traumatique tandis que son agresseur est mort avant de comparaître... Producteur et diffuseur du film sur le territoire britannique, Lionsgate recherche actuellement un diffuseur pour l'international.

Jessica Chastain et Andrew Garfield ont la foi (cathodique)

Posté par vincy, le 10 mai 2019

Duo inédit pour The Eyes of Tammy Faye. Jessica Chastain et Andrew Garfield sont réunis par le réalisateur Michael Showater (The Big Thick, prix du public à Locarno et aux SXSW), pour le studio Fox Searchlight, dont l'avenir reste incertain depuis le rachat de la Fox par Disney.

A partir du documentaire du même nom réalisé par Fenton Bailey et Randy Barbato, qui date du 1999 et dont la voix off était assurée par RuPaul, Abe Sylvia a écrit le scénario sur l'ascension, la chute et la rédemption des télévangélistes Jim et Tammy Faye Bakker, qui seront incarnés par les deux acteurs.

Le récit se déroule dans les années 1970 et 1980. Les Faye-Bakker ont créé à partir de leur émission The PTL Club (Praise The Lord) le plus grand réseau télévisé dédié à la religion, mais aussi un parc d'attraction. Vénérés pour leur compassion et leur message d'amour, de bienveillance et de prospérité, ils ont été vite rattrapés par de sordides réalités: magouilles financières, fraudes, manipulations pour étouffer les concurrents, vie opulente, scandale sexuel autour d'un viol d'une femme par Jim Bakker. Tout cela a détruit leur mariage et leur empire.

Le mari a été condamné à 8 ans de prison puis a refait sa vie, toujours en prophète télévangéliste, pro-Donald Trump, légèrement suprémaciste et clairement anti-darwiniste. Tammy Faye a divorcé de son mari, une fois qu'il était en prison, pour se remarier à un promoteur immobilier. Paradoxalement, elle est devenue une icône gay, non seulement grâce à son look très eighties, mais surtout parce qu'elle a donné la parole à de nombreux homosexuels atteints du HIV en plein pic de l'épidémie. Sa vie a inspiré des documentaires et même deux "musicals" et une pièce de théâtre.

Tammy Faye est décédée en 2007. Jim Bakker a aujourd'hui 79 ans.

Jessica Chastain produira le film. On la verra cette année dans X-Men Dark Phoenix, Ça chapitre 2 et le film de Tate Taylor, Eve. Andrew Garfield, Tony Award du meilleur acteur dans une pièce de théâtre l'an dernier pour Angels in America, interprètera le pianiste James Marsh dans Instrumental et sera au générique du nouveau film de Gia Coppola, Mainstream.

Dinard 2018: la crème de la crème anglaise

Posté par kristofy, le 28 septembre 2018

Le Dinard Film Festival est lancé, depuis le 26 septembre jusqu'au 30. C'est la 29e édition de ce festival du film britannique : toute la ville s'est mise à l'heure anglaise avec drapeaux et cabine téléphonique d'outre-Manche. C'est l'occasion de découvrir en avant-première sur grand-écran un large panorama de films inédits avec, au générique, Emily Mortimer, Bill Nighy, Andrew Garfield, Claire Foy, Glenn Close, Gillian Anderson, Terence Stamp, Tom Wilkinson, Colin Firth, Paddy Considine, Jodie Whitaker, Billy Zane, Sam Claflin, Toby Jones, Paul Bettany, Judi Dench, Maggie Smith, Eileen Atkins, Kelly Reilly... La crème de la crème anglaise...

Des hommes cassés

Dinard c'est aussi le festival qui révèle au public français les jeunes talents en devenir de demain : par exemple l'acteur Andrew Garfield a vu son premier film Boy A recevoir il y a 10 ans le Grand prix du jury Hitchcock d’or et le Prix du public en 2008. Cette année, le film d'ouverture est justement le premier film en tant que réalisateur de Andy Serkis (Gollum, César et autres performances numériques), Breathe avec en vedette ce même Andrew Garfield et Claire Foy. Il s'agit du biopic bouleversant de Robin Cavendish qui, à peine marié, avec son épouse (enceinte) est atteint par la polio, qui va le paralyser de tout ses membres. Il se retrouve allongé relié à une machine respiratoire, emprisonné dans une existence qu'on pense de courte durée, mais l'amour de sa femme lui redonne goût à la vie : une chaise roulante équipée du respirateur va lui permettre de rentrer à la maison et même de voyager! Cette renaissance aventureuse et romantique va au fil des années poser des questions comme l'intégration du handicap dans la société ou le choix de l'euthanasie... Le film a été initié et produit par leur fils.

Par ailleurs le premier film de Paddy Considine Tyrannosaur avait remporté en 2011 le Grand prix du jury Hitchcock d’or et le Prix du scénario. C'est comme une évidence de voir ici son nouveau long métrage Journeyman dans lequel il se donne le premier rôle avec Jodie Whittaker (venue plusieurs fois à Dinard). La thématique de guérison quand on a tout perdu traverse là aussi cette histoire : un champion du monde de boxe s'effondre victime d'un grave traumatisme crânien, il a besoin de rééducation des membres mais surtout il a perdu la mémoire et ne reconnait plus sa femme, son bébé ni même ses amis...

Brexin

Cette année la présidente du jury est Monica Bellucci. Une italienne. Elle avait fait succomber l'agent secret britannique James Bond dans Spectre.Mais, après tout, la nationalité des cinéastes ou des comédiens, importent peu. Il suffit de voir The Bookshop, typiquement britannique dans son ADN (intrigue, décors, acteurs, ...), qui est réalisé par la catalane Isabel Coixet. Là aussi d'ailleurs on y voit un homme brisé (Bill Nighy, formidable) par les hypocrisies et les méchancetés des gens, et qui se réfugie dans les livres, tout en renouant avec le goût de la vie grâce à une libraire.

Autour d'elle, il y a Rupert Grint (de la sage Harry Potter), très entouré de jolies filles aux soirées, Emmanuelle Bercot, Kate Dickie, fidèle et adorée du festival, Sabrina Ouazani, Thierry Lacaze, de Studiocanal, Alex Lutz, et l'acteur Ian Hart  (auquel Dinard va rendre hommage). Pour la récompense du Hitchcock d'or, ils verront, comme le nouveau jury de la presse qui décernera le premier Hitchcock d'or de la critique:

- Funny Cow d'Adrian Shergold (Prix du public à Dinard en 2006), avec Maxine Peake, Paddy Considine et Stephen Graham.
- The Happy Prince de Rupert Everett, avec Rupert Everett, Colin Firth et Emily Watson. Premier film de l'acteur, présenté à Sundance et Berlin.
- Jellyfish de James Gardner, avec Liv Hill, Sinead Matthews et Cyril Nri. Double prix d'interprétation à Edimbourgh cet été, après avoir été présenté au Festival de Tribeca.
- Old Boys de Toby MacDonald, avec Alex Lawther, Pauline Etienne et Denis Ménochet. Le film a fait son avant-première à Edimbourgh.
- Pin Cushion de Deborah Haywood, avec Lily Newmark et Joanna Scanlan. Prix du public à Créteil, trois fois nommé aux British Independent Film Awards et en sélection à Venise l'an dernier.
- Winterlong de David Jackson, avec Francis Magee, Carole Meyers et Doon Mackichan. Premier film présenté en avant-première à Edimbourgh.

Malgré le soleil radieux de la Bretagne, les salles obscures sont pleines. A quelques mois du Brexit qui menace la Culture au Royaume-Uni, notamment dans ses liens avec les coproducteurs européens, le cinéma britannique montre encore sa vitalité et sa diversité.

Mel Gibson grand vainqueur des Oscars australiens

Posté par redaction, le 8 décembre 2016

Tu ne tueras point a tué la concurrence. Le film de Mel Gibson, qui connaît un beau succès en salles aux Etats-Unis comme en France, a remporté neuf prix aux Australian Academy of Cinema and Television Arts Awards, les Oscars australiens: meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur (Andrew Garfield), meilleur second-rôle masculin (Hugo Weaving, pour la seconde année consécutive), meilleur scénario, meilleure image, meilleur montage, meilleur son et meilleur montage. Une razzia pour un film que personne n'a vu venir.

Tu ne tueras point, histoire imaginée au début des années 200, premier film du réalisateur Gibson depuis 2006, a une autre particularité. Tous les personnages sont américains mais un seul acteur est du casting est américain, le rôle principal est interprété par un britannique tandis que le reste des comédiens sont tous australiens.

Le film avait reçu une longue standing ovation au dernier festival de Venise et a été cité parmi les dix meilleurs films de l'année du National Board of Review.

Autant dire qu'il ne restait que quelques prix à distribuer cette nuit à Sydney: Odessa Young, meilleur actrice et Miranda Otto, meilleur second rôle féminin , toutes deux pour The Daughter, également récompensé pour son scénario adapté ; le prix de la meilleure musique est revenu à Tanna et celui des costumes a été décerné à Girl Asleep.

Un prix pour l'ensemble de sa carrière à distingué Paul Hogan, aka Crocodile Dundee.

Deauville 2015 : 99 Homes et Tangerine distingués au palmarès

Posté par kristofy, le 13 septembre 2015

14 (dont 6 premiers films) ont été présentés aux différents jurys en vue d'une récompense au Festival du film américain de Deauville, et parmi eux se sont détachés Babysitter, Green Room, I Smile Back, Tangerine, 99 homes, Madame Bovary… : on devine des délibérations passionnées. La sélection a d'ailleurs été saluée pour avoir été riche et stimulante.

Benoit Jacquot président du jury, entouré de Louise Bourgoin, Pascal Bonitzer, Louis-do De Lencquesaing, Marc Dugain, Sophie Fillières, Julien Hirsch, Marie Gillain, et Marthe Keller, a rendu son verdict.

Grand Prix : 99 homes, réalisé par Ramin Bahrani, avec Michael Shannon, Andrew Garfield et Laura Dern. Ce film, en compétition à Venise l’année dernière en 2014, n’était bizarrement pas encore été distribué en France, ça sera le cas bientôt : aucune sortie en salles, mais visible en e-cinéma/vod début 2016 par Wild Bunch. 99 homes est l'histoire d'un homme, dont la maison a été saisie par la banque, et qui se retrouve à devoir travailler avec le promoteur immobilier véreux responsable de son malheur.

Prix du Jury : Tangerine, réalisé par Sean Baker. Sélectionné à Sundance et Karlovy Vary, sa sortie est programmée le 30 décembre.

De son côté, le jury Révélation a pour tâche de récompenser un des films plutôt pour un aspect novateur ou son originalité. La présidente est Zabou Breitman, accompagnée de Géraldine Nakache, Alice Isaaz, Rachelle Lefèvre et Stanley Weber, a choisi un film sélectionné cette année à Sundance (primé), Locarno (récompensé) et Toronto.

Prix de la Révélation : James White, réalisé par Josh Mond, avec Christopher Abbott et Cynthia Nixon

Les autres prix sont:

Prix du Public : Dope, réalisé par Rick Famuyiwa, avec Shameik Moore et Tony Revolori, déjà sélectionnés à Sundance (Prix du meilleur montage) et à la Quinzaine des réalisateurs. Il sort le 4 novembre en France.

Prix de la Critique : Krisha, réalisé par Trey Edward Shults. Ce premier film était sélectionné à la Semaine de la critique à Cannes cette année. Il avait reçu le prix du public au SXSW Festival au printemps.

Enfin, le Prix d’Ornano-Valenti qui récompense un premier film français (dans le but d’aider à sa reconnaissance, sa promotion et son exportation) a été remis à Les Cowboys de Thomas Bidegain découvert à la Quinzaine des réalisateurs et dont la sortie est prévue pour le 25 novembre.

Deauville way of life: entre baffe, rire et vents!

Posté par cynthia, le 9 septembre 2015

Oyé oyé cinéphiles, la 41ème édition du festival américain de Deauville a démarré vendredi dernier et comme tous les ans on y était (du moins on a essayé d'y être!).

Ah, Deauville, 3 775 habitants, du soleil (parfois de la pluie) et du sable ! Le Miami de la France (90% de gentils petits vieux) est un beau cadre pour travailler (ne nous enviez pas trop quand même, on a ramé ce weekend).

© ecran noir / christophe maulaveAprès avoir retiré notre badge presse, nous nous sommes pressés pour aller chercher nos invitations pour la cérémonie d'ouverture en présence de Keanu Reeves «y a plus de place!» nous disent les responsables. Entre les journalistes de la haute (oui il y a des classes sociales dans notre métier et non cela ne fonctionne pas en fonction de notre talent), les V.I.P et autres jet-setteurs, nous l'avons eu dans le baba.

Du coup on s'est retrouvé à couvrir le tapis rouge avec amertume et apparemment nous n'étions pas les seuls à tirer la tronche puisque Louane du haut de ses talons a à peine signé des autographes et ignorait les fans sur le tapis rouge. Non mais on la comprend entre son César (What the fuck by the way) et sa magnifique prestation (sarcasme) dans le merveilleux film La famille Bélier (sarcasme, sarcasme, sarcasme), elle a le droit d'avoir la grosse tête (la blague !). Même chose pour l'actrice Géraldine Nakache qui a regardé les fans comme on regarde un rideau de douche après un bain.

Où Jake Gyllenhaal nous pose un lapin

Les autres personnalités présentes ont Jake Gyllenhaalplutôt été sympathiques, même si tout le monde n'avait qu'un nom en tête ce soir-là : Jake Gyllenhaal. Annoncé par le site de Deauville deux semaines plus tôt, les organisateurs ont annoncé qu'il ne serait pas présent au Festival 30 min avant le début de la cérémonie... autant vous dire qu'il y avait des fans en colère.

«C'est inadmissible, nous dit une grande fan de l'acteur aux yeux de braise, je ne suis venue que pour lui ce soir et voilà qu'ils nous annoncent son absence à une demie heure de l'ouverture, mais c'est quoi cette organisation ?».

Il est vrai que, question organisation, Deauville ce n'est plus ce que c'était. En tant que journaliste vous n'êtes pas sûr de pouvoir assister aux films du soir, on vous snobe car vous n'avez pas le "pass journaliste VIP", pour essayer d'avoir une invitation, vous devez faire la queue en plein soleil au moins 2 h sans certitude de repartir avec un billet et vous avez plus de chance de rencontrer un koala en jogging sur la plage que d'assister aux interviews et tables rondes.

Où 99 Homes nous provoque un coma orgasmique

99 homesBien, et si on arrêtait de se plaindre, hein? Nous sommes là pour du cinéma et voir des bons films, après tout. Après une nuit calme (sans projection ni cérémonie pour nous), la compétition a commencé dès le lendemain avec une véritable bombe inspirée de faits réels : 99 Homes de Ramin Bahrani.

Nick (Michael Shannon froid et charismatique) est un promoteur immobilier véreux pour qui tout rime avec argent. Un jour il expulse Dennis (Andrew Garfield magistral et terriblement bandant en couvreur barbu) de sa maison avant de lui offrir un job peu orthodoxe à ses côtés. Le duo Shannon/Garfield est à la fois explosif et cruellement plaisant. Ce tandem nous fait passer un moment entre rage, larmes et ricanement avant de nous plonger dans un coma orgasmique.

Ce thriller social est une véritable baffe dont on ne s'est toujours pas relevé. Un peu comme Keanu Reeves dans Knock Knock, violé et malmené par deux jeunes filles ultra sexy. Après cette séance vous n'ouvrirez plus la porte à votre factrice aux gros seins ou à votre voisine en petite tenue aussi facilement...

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Tom Holland, le nouveau visage de Spiderman

Posté par cynthia, le 24 juin 2015

tom hollandLe jeune acteur anglais Tom Holland a été choisi pour interpréter le rôle très convoité de Spiderman. A 19 ans, il sera à la tête du reboot de la franchise en incarnant Peter Parker/Spiderman dans les prochaines productions Marvel. L'acteur britannique, qui s'est fait connaître dans The Impossible avec Naomi Watts, succède à Tobey Maguire et Andrew Garfield.

Longtemps les fans de l'araignée ont imaginé qui pourrait bien remplacer Andrew Garfield. Entre Dylan O'Brien (Le Labyrinthe) et Taaron Egerton (Kingsman: services secrets) en passant par Asa Butterfield (Hugo Cabret), les rumeurs et extrapolations ne manquaient pas.
Six finalistes ont fini par auditionner le mois dernier à Atlanta sous les yeux de Sony Pictures, Marvel Pictures et des frères Russo (réalisateurs de Captain America 2: Le soldat de l'hiver).

Préféré à Asa Butterfield, Tom Holland, à l'allure de gamin, enfilera les célèbres collants rouges dans Captain America 3: Civil War avant d'être la vedette de son propre film sous la direction de Jon Watts (Cop Car, à l'affiche en août aux Etats-Unis).

Holland a été remarqué dans Maintenant c'est ma vie. C'est sur les planches dans Billy Elliot the Musical que le jeune comédien s'est fait remarqué en interprétant le rôle principal à Londres à l'âge de 12 ans.

Andrew Garfield rêve d’un Spider-Man bisexuel

Posté par vincy, le 12 juillet 2013

Et si Spider-Man était homo (ou disons bi)? Après Rupert Everett qui rêvait d'un James Bond gay, voilà Andrew Garfield qui ne serait pas dérangé de voir l'homme-araignée fricoter avec des garçons...

Le nouveau Spider-Man s'interroge ainsi sur son personnage de super-héros à haute voix : "pourquoi ne serait-il pas homo?"

Dans une interview à Entertainment Weekly, il expliquait avoir eu une discussion avec le producteur de The Amazing Spider-Man 2, Matt Tolmach, sur les tentations amoureuses de son personnage et plus particulièrement sur MJ (Mary Jane). A savoir : MJ n'existe pas dans le premier Amazing Spider-Man et ses scènes ont été coupées dans la suite, prévue dans les salles l'an prochain.

"C'était une sorte de blague. Et si MJ était un mec? Pourquoi ne découvririons-nous pas que Peter (Parker) explore sa sexualité et qu'il puisse avoir un homme entre ses bras?" Garfield imaginait même Michael B. Jordan, l'acteur de Fruitvale Station et Chronicle, dans le rôle de son bien-aimé. "Ce serait encore mieux [avec lui]. Deux bisexuels qui ont une relation interraciale!"

Garfield a une alliée de poids dans son projet "subversif" : la patronne de Sony. Gay-friendly, Amy Pascal a récemment déclaré la guerre aux insultes homophobes dans les films (lire notre actualité). Marvel n'est pas forcément contre non plus puisque dans The Ultimate Spider-Man, Miles Morales (qui remplace Peter Parker) est à la fois mexicain, noir et possiblement homo.

Alors Spider-Man gay? abstinent? masturbateur invétéré? Peu importe, finalement, chacun fait ce qu'il veut avec ses poignets et la sexualité ne devrait pas être un coup marketing. Mais rappelons que Peter Parker est mort dans le n°700 publié par Marvel Comics. La mort d'un super-héros : personne n'a encore osé faire ça à Hollywood...

Andrew Garfield sera la star du prochain film mystique de Scorsese

Posté par vincy, le 13 mai 2013

Andrew Garfield

Andrew Garfield

25 ans que Martin Scorsese caresse l'idée de réaliser Silence. 25 ans que le film est annoncé, prêt à démarrer, renvoyer dans les cartons. Le cinéaste a enfin obtenu le feu vert pour commencer le tournage du film en juin 2014. Il y a trois ans, une pré-production avait été lancée, pour être assez vite mise en stand-by, avec Daniel Day-Lewis, Benicio del Toro et Gael Garcia Bernal pour jouer les rôles principaux.

Silence, adaptation du roman de l'écrivain japonais Shusaku Endo (disponible en format poche), a trouvé ses financements et surtout sa star (l'un ne va pas sans l'autre) : Andrew Garfield. Ken Watanabe (Inception, Mémoires d'une geisha, Le dernier Samouraï) sera le rôle principal japonais. Le contexte est passionné : l'Asie subit des persécutions religieuses, les Européens cherchant à imposer leur foi chrétienne. Le Japon comptait plus de 300 000 chrétiens en 1597 quand s'opéra un brusque revirement à leur égard. Tandis que les missionnaires poursuivaient héroïquement leur apostolat, en 1632, la nouvelle de l'abjuration du provincial des jésuites parvint à Rome.

Le réalisateur a découvert le livre grâce à l'archevêque Paul Moore qui lui avait envoyé après avoir vu La dernière tentation. Le cinéaste avait mis 8 ans à écrire un scénario. Entre temps, Hollywood changeait et ne voulait plus produire ce genre de films...

Garfield incarnera le père Rodrigues, un jésuite portugais du XVIIe siècle, qui effectue un périple au Japon, alors que certains de ses confrères font croire qu'il a abandonné le Christ. Le film est centré sur ce prêtre, homme en conflit avec lui-même s'interrogeant sur l'essence même de la chrétienté. Scorsese se défend de vouloir faire un film sur la religion, préférant questionner la foi.

Watanabe interprétera le traducteur du prêtre. On retrouvera également Issei Ogata (qui avait été l'Empereur Hirohito dans le film de Sokurov, Soleil).

Silence appartient à ces films sur la foi qu'affectionnent tant Scorsese : La dernière tentation du Christ, Kundun... Entre controverse publique et fiascos financiers (respectivement 8 et 6 millions de $ au box office nord-américain). Là le risque n'est pas moindre : le film est en japonais (comme Lettres d'Iwo-jima de Clint Eastwood), le sujet très spécifique et la religion toujours porteuse de clivages... Scorsese explique qu'il s'agit d'une sorte de thriller. Mais ce ne sont plus les flics qui sont infiltrés, mais des prêtres...

La confirmation du projet arrive à temps pour le présenter au Marché du film de Cannes. Il a convaincu un producteur belge, Paul Breul (Corsan Films), qui rejoint Emmett/Furla Films, Irwin Winkler, Barbara De Fina et Vittorio Cecchi Gori.

Silence a déjà fait l'objet d'une adaptation au Japon, en 1971, signée Masahiro Shinoda.

La bande originale du film sera signée Robbie Robertson, qui succède ainsi à Peter Gabriel (La dernière tentation du Christ) et Philip Glass (Kundun).

En attendant, Scorsese a attaqué le montage de The Wolf od Wall Street, avec DiCaprio et Dujardin.

Adrian Lyne revient derrière la caméra, avec Andrew Garfield et Jennifer Garner

Posté par vincy, le 26 février 2011

Andrew Garfield, le futur Spider-Man, Jennifer Garner, l'ex d'Alias et Marcia Gay Harden seront les vedettes de l'adaptation du best-seller de Tawni O'Dell, Le temps de la colère (Back Roads), publié en France en 2004 chez Belfond.

Ce sera, par ailleurs, le retour d'Adrian Lyne derrière la caméra. Le réalisateur de Flashdance, 9 semaines 1/2, Liaison fatale, Proposition indécente, du remake de Lolita et d'Infidèle (son dernier film en date) n'a rien tourné depuis 2002.

Lyne a écrit le scénario avec l'écrivain. Le scénario déviera légèrement du roman. Garfield interprétera un jeune homme obligé de prendre en charge ses trois jeunes soeurs après l'incarcération de leur mère, qui vient de tuer son mari, violent. Garner sera la voisine qui tombe amoureuse de Garner tandis que Harden jouera les thérapeutes.