Berlinale 2019: Les 39 films de la sélection Forum

Posté par vincy, le 18 janvier 2019

La 49e sélection Forum de la Berlinale comprend 39 films, pariant sur l'audace plutôt que la perfection selon son communiqué. Des films qui viennent d'Europe, d'Amérique du nord, centrale et du sud, d'Asie et d'Afrique montrent la grande diversité de la sélection.

African Mirror de Mischa Hedinger
Aidiyet (Belonging) de Burak Çevik
Bait de Mark Jenkin
Breathless Animals de Lei Lei
Chão (Landless) de Camila Freitas
Chun nuan hua kai (From Tomorrow on, I Will) de Ivan Markovic et Wu Linfeng
Demons de Daniel Hui
El despertar de las hormigas (Hormigas) d'Antonella Sudasassi Furniss
Erde (Earth) de Nikolaus Geyrhalter
Fern von uns (Far from Us) de Verena Kuri et Laura Bierbrauer
Fortschritt im Tal der Ahnungslosen (Progress in the Valley of the People Who Don’t Know) de Florian Kunert
Fourteen deDan Sallitt
Fukuoka de Zhang Lu
Heimat ist ein Raum aus Zeit (Heimat Is A Space in Time) de Thomas Heise
Kameni govornici (The Stone Speakers) de Igor Drljaca
Kimi no tori wa utaeru (And Your Bird Can Sing) de Sho Miyake
Die Kinder der Toten de Kelly Copper et Pavol Liska
Lapü de César Alejandro Jaimes et Juan Pablo Polanco
Malchik russkiy (A Russian Youth) de Alexander Zolotukhin
Man you (Vanishing Days) de Zhu Xin
Monstri. (Monsters.) de Marius Olteanu
Mother, I Am Suffocating. This Is My Last Film About You. de Lemohang Jeremiah Mosese
MS Slavic 7 de Sofia Bohdanowicz et Deragh Campbell
Nasht (Leakage) de Suzan Iravanian
Ne croyez surtout pas que je hurle (Just Don't Think I'll Scream) de Frank Beauvais
Nos défaites (Our Defeats) de Jean-Gabriel Périot (photo)
Olanda de Bernd Schoch
Oufsaiyed Elkhortoum (Khartoum Offside) de Marwa Zein
The Plagiarists de Peter Parlow
A portuguesa (The Portuguese Woman) de Rita Azevedo Gomes
Querência (Homing) d'Helvécio Marins Jr.
Retrospekt de Esther Rots
A rosa azul de Novalis (The Blue Flower of Novalis) de Gustavo Vinagre et Rodrigo Carneiro
Serpentário (Serpentarius) de Carlos Conceicço
So Pretty de Jessie Jeffrey Dunn Rovinelli
Gli ultimi a vederli vivere (The Last to See Them) de Sara Summa
Une rose ouverte / Warda (An Open Rose) de Ghassan Salhab
Weitermachen Sanssouci (Music and Apocalypse) de Max Linz, Germany
Years of Construction d'Heinz Emigholz

Berlinale 2019: la sélection officielle complétée avec Téchiné, Yimou, Lapid et McKay

Posté par vincy, le 17 janvier 2019

La 69e Berlinale affiche complet. Se sont ajoutés dans le communiqué final les nouveaux films de McKay, Téchiné, Lapid et Yimou. Une compétition resserrée, une sélection variée, quelques grands noms du circuit cinéphile et quelques stars pour le tapis rouge. Le jury de Juliette Binoche va devoir choisir parmi 17 films pour remettre ses Ours. La compétition est très européenne (hormis un film canadien, deux chinois et un mongol). C'est l'étrange géographie de Dieter Kosslick pour sa dernière sélection en tant que patron du festival. Laissant à Cannes et Venise les plus gros morceaux attendus de l'année.

Compétition
Der Boden unter den Füßen (The Ground beneath My Feet) de Marie Kreutzer
Di jiu tian chang (So Long, My Son) de Wang Xiaoshuai
Elisa y Marcela d'Isabel Coixet
Der Goldene Handschuh (The Golden Glove) de Fatih Akin
Gospod postoi, imeto i' e Petrunija (God Exists, Her Name is Petrunya) de Teona Strugar Mitevska
Grâce à Dieu (By the Grace of God) de François Ozon
Ich war zuhause, aber (I Was at Home, But) d'Angela Schanelec
The Kindness of Strangers de Lone Scherfig - film d'ouverture
A Tale of Three Sisters d'Emin Alper
Mr. Jones d'Agnieszka Holland
Öndög de Wang Quan'an
La paranza dei bambini (Piranhas) de Claudio Giovannesi
Répertoire des villes disparues (Ghost Town Anthology) de Denis Côté
Synonymes de Nadav Lapid
Systemsprenger (System Crasher) de Nora Fingscheidt
Ut og stjæle hester (Out Stealing Horses) de Hans Petter Moland
Yi miao zhong (One Second) de Zhang Yimou

Hors-Compétition
L'adieu à la nuit (Farewell to the Night) d'André Téchiné
Amazing Grace d'Alan Elliott – Documentaire
Marighella de Wagner Moura
The Operative d'Yuval Adler
Varda par Agnès d'Agnès Varda - Documentaire
Vice d'Adam McKay – Out of competition

Berlinale Special
ANTHROPOCENE: The Human Epoch de Jennifer Baichwal, Nicholas de Pencier, Edward Burtynsky - Documentaire
The Boy Who Harnessed the Wind de Chiwetel Ejiofor
Brecht d'Heinrich Breloer
Celle que vous croyez de Safy Nebbou
Es hätte schlimmer kommen können - Mario Adorf (It Could Have Been Worse - Mario Adorf) de Dominik Wessely - Documentaire
Gully Boy de Zoya Akhtar
Lampenfieber (Kids in the Spotlight) d'Alice Agneskirchner - Documentaire
El Norte de Gregory Nava
Peter Lindbergh – Women Stories de Jean Michel Vecchiet - Documentaire
Photograph de Ritesh Batra
Watergate - Or: How We Learned to Stop an Out of Control President de Charles Ferguson - Documentaire
Weil du nur einmal lebst - Die Toten Hosen auf Tour (You Only Live Once - Die Toten Hosen on Tour) de Cordula Kablitz-Post - Documentaire

Nos films les plus attendus en 2019 (1/3)

Posté par redaction, le 3 janvier 2019

Première partie
Troisième partie

Le 30 janvier, Si Beale Street pouvait parler, va être l'un de nos films les plus attendus de l'année. Deux ans après l'Oscar du meilleur film pour Moonlight, il s'agit du grand retour de Barry Jenkins, d'après le roman de James Baldwin.

Une semaine avant, ce sera aussi le retour de l'acteur révélé par Moonlight, Mahershala Ali, aux côtés de Viggo Mortensen, avec Green Book, premier film solo et mélo (et chouchou à Toronto) de Peter Farrelly. Dans les deux cas, ces films tenteront s'être oscarisables et oscarisés.

Mais le premier gros coup de semonce hollywoodien sera malgré tout donné par Disney/Universal avec Glass le 16 janvier. M. Night Shyamalan fait un crossover de deux de ses plus gros hits. Box office assuré? Disney comptera aussi dans les premiers mois de l'année sur Dumbo, version non animée de Tim Burton (27 mars) et deux autres adaptations "live action": Aladdin le 22 mai et Le Roi Lion le 17 juillet.

Avec Marvel, il faudra aussi compter sur Captain Marvel, avec l'oscarisée Brie Larson, qui va enfin débarquer sur les écrans le 6 mars, en vue de sauver les Avengers dans Endgame, leur final, le 24 avril. La question est de savoir comment vont revenir à la vie les superhéros, dont Spider-man, dont le prochain opus, Far From Home, est prévu chez Sony le 3 juillet. Et on sait déjà que Chris 'Captain America' Evans tirera sa révérence.

Face à l'Empire, les autres studios contre-attaqueront notamment avec Shazam! en provenance de DC Comics le 3 avril et Alita: Battle Angel, le 13 février, adaptation du manga Gunnm co-scénarisée par James Cameron.

Mais,  pour la SF, c'est peut-être et sans doute Ad Astra de James Gray (22 mai), avec Brad Pitt dans une quête spatiale inattendue, qui nous excite le plus. On le voit mal éviter l'orbite de la Croisette. Parasite signe à la fois le grand retour et le retour aux sources de Bong Joon-ho. On le voit mal échapper à un grand festival.

Car, il y aura aussi tous les films pressentis pour Cannes ou sélectionnés à Berlin d'ailleurs. Le plus emblématique est sans aucun doute Douleur et gloire, le nouvel Almodovar, en salles en Espagne début mars, film quasi autobiographique en lisant le pitch avec Antonio Banderas et Asier Etxeandia. Ou le film de François Ozon, Grâce à Dieu, en compétition à la Berlinale, au cinéma le 20 février, avec un sujet à buzz et trois acteurs "hype" : Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud.

Pas mal de films vus à Cannes, Venise, Toronto l'an dernier ne vont sortir qu'en 2019. A commencer par Un grand voyage vers la nuit, en salles le 30 janvier, film chinois de Bi Gang sélectionné à Un certain regard en mai dernier. Il a récolté 38M$ pour ses premiers jours d'exploitation en Chine. Un exploit pour un film d'auteur.

Sunset, en compétition à Venise: le nouveau film de Laszlo Nemes se déroule dans l'empire austro-hongrois avant la Première guerre mondiale. Sortie le 20 mars. Ou Funan, le film d'animation de Denis Do, prévu le 13 mars, qui a reçu le Grand prix à Annecy. Ou encore C'est ça l'amour, primé à Venise, triomphateur aux Arcs: le film de Claire Burger (Caméra d'or avec Party Girl) est attendu le 27 mars. Et enfin, Les oiseaux de passage, de Ciro Guerra et Maria Camila Arias, qui ont longtemps retardé leur arrivée en provenance de la Quinzaine des réalisateurs, et qui seront en salles le 19 avril.

Ciro Guerra sera peut être doublement dans l'actualité avec son autre film, actuellement en production, Waiting for Barbarians, d'après un roman de J.M. Coetzee et avec Johnny Depp. Autre cinéaste qui passe aux Etats-Unis: le flamand Felix Van Groeningen, avec My beautiful boy, qui réunit Steve Carell et Timothée Chalamet (le 6 février).

Chalamet sera aussi dans le buzz cannois avec l'historique et shakespearien The King, de David Michôd, diffusion Netflix. Netflix mise aussi très gros sur le coûteux The Irishman, de Martin Scorsese avec Joe Pesci, Robert De Niro et Al Pacino. Outre le duo Pacino/De Niro, retrouvez le trio des Affranchis et de Casino est "cinéphiliquement" palpitant.

Des stars, il y en aura beaucoup cette année à l'affiche. Et notamment pas mal d'acteurs et d'actrices qui vont incarner des personnalités existantes ou ayant existé. Kristen Stewart sera Jean Seberg dans All Against Enemies, Christian Bale sera méconnaissable en Dick Cheney dans Vice (13 février), Renee Zellweger sera Judy Garland dans Judy, Jesse Eisenberg sera Marcel "le mime" Marceau dans Resistance, Christian Bale (again) et Matt Damon seront respectivement Ken Miles et Carroll Shelby dans Ford v Ferrari (de James Mangold). La variété débutera dès le 16 janvier avec Keira Knigthley en écrivaine bisexuelle Colette (puis, plus tard dans le calendrier, en lanceuse d'alerte dans Official Secrets). On dansera le rock avec un crocodile de la pop, aka Elton John dans Rocketman, incarné par Taron Egerton (29 mai).

Toujours côté LGBT, on priera pour que le film de Paul Verhoeven, Benedetta, soit le récit d'une nonne sulfureuse italienne d'un autre siècle (Virginie Efira) soit à Cannes. Toujours dans des costumes d'époque, Marie Stuart, Reine d'Écosse (27 février), avec l'affrontement entre Saoirse Ronan et Margot Robbie, promet son lot de "bitcheries. mais sans doute pas autant que dans La favorite, nouvel opus de Yorgos Lanthimos (6 février), avec Olivia Colman, favorite pour un Oscar, Emma Stone et Rachel Weisz. Là encore une histoire de queen, cinq fois nommée aux Golden Globes après un Grand prix et une Coupe Volpi à Venise en septembre.

Première partie
Troisième partie

Berlin 2019: un Ours d’or d’honneur et un hommage à Charlotte Rampling

Posté par vincy, le 17 décembre 2018

La 69e Berlinale étoffe son programme avec un hommage et un Ours d'or d'honneur pour l'actrice Charlotte Rampling, qui sera ainsi distinguée pour l'ensemble de sa carrière.

Le 14 février, la comédienne recevra sa récompense honorifique, en accompagnant la projection de l'emblématique Portier de nuit réalisé par Liliana Cavani en 1974.

Avec plus de 100 films à son actif, l'ancienne présidente du jury du Festival de Berlin (en 2006), et Ours d'argent de la meilleure actrice pour 45 ans d'Andrew Haigh (photo) en 2015, film qui lui valu une nomination à l'Oscar, sera "l'icône d'un cinéma non conventionnel et excitant" que Dieter Kosslick souhaite mettre en avant pour sa dernière édition en tant que directeur du festival.

Rampling est assurément l'une des comédiennes les plus distinguées dans le monde, notamment avec une coupe Volpi de la meilleure actrice au Festival de Venise en 2017 avec Hannah. Elle avait aussi obtenu un European Film Award d'honneur en 2015 et deux prix d'interprétation féminine pour 45 ans et pour Swimming Pool de François Ozon en 2003, avec qui elle a aussi tourné Sous le sable, Angel et Jeune et jolie. Le cinéaste revient en compétition cette année avec Grâce à Dieu.

Cosmopolite et éclectique

Révélée en 1964 avec Le Knack... et comment l'avoir de Richard Lester, Palme d'or à Cannes, elle a tourné avec les auteurs les plus prestigieux ou dans des blockbusters internationaux, passant d'un univers à un autre, osant des prises risques iconoclastes ou des personnages troublants et amoraux: Les Damnés de Luchino Visconti, son plus grand succès en France, Zardoz de John Boorman, La Chair de l'orchidée de Patrice Chéreau, Un taxi mauve d'Yves Boisset, Orca de Michael Anderson, Stardust Memories de Woody Allen, Le Verdict de Sidney Lumet, Viva la vie de Claude Lelouch, On ne meurt que deux fois de Jacques Deray, Max mon amour de Nagisa ?shima, Angel Heart de Alan Parker, La Cerisaie de Michael Cacoyannis, Signs and Wonders de Jonathan Nossiter, Spy Game : Jeu d'espions de Tony Scott, Embrassez qui vous voudrez de Michel Blanc, Lemming de Dominik Moll , Vers le sud de Laurent Cantet, Le Bal des actrices de Maïwenn, Life During Wartime de Todd Solondz, Melancholia de Lars von Trier, La Chambre interdite de Guy Maddin , Red Sparrow de Francis Lawrence... Elle vient de terminer le nouveau film de Paul Verhoeven, Benedetta.

Une dizaine de ces films seront diffusés pour son hommage, en plus du documentaire Charlotte Rampling: The Look, Germany d'Angelina Maccarone (2011).

Charlotte Rampling a reçu un César d'honneur en 2011, en plus de quatre nominations. On l'a aussi vue dans des séries comme Dexter et Broadchurch.

Berlin 2019: François Ozon, Fatih Akin, Denis Côté en compétition

Posté par vincy, le 13 décembre 2018

On connait la présidente du jury, Juliette Binoche, le film d'ouverture, The Kindness of Strangers. Voici les premiers films retenus par la Berlinale pour sa 69e édition.

En compétition, on trouvera Der Boden unter den Füßen (The Ground Beneath My Feet) de Marie Kreutzer, Der Goldene Handschuh (The Golden Glove) de Fatih Akin (photo), Grâce à dieu de François Ozon, Ich war zuhause, aber (I Was at Home, but) de Angela Schanelec, A Tale of Three Sisters de Emin Alper, et Répertoire des villes disparues (Ghost Town Anthology) de Denis Côté.

Par ailleurs le Festival a déjà annoncé trois films hors-compétition dans le cadre de ses soirées de gala: Gully Boy de l'indien Zoya Akhtar, Brecht de l'allemand Heinrich Breloer, et Watergate, documentaire américain de Charles Ferguson.

Berlin 2019: Juliette Binoche, présidente du jury

Posté par vincy, le 11 décembre 2018

On la voyait plutôt à ce poste au Festival de Cannes. Finalement, Juliette Binoche présidera le jury du Festival de Berlin 2019 (7-17 février). L'actrice française est ainsi le dernier choix de Dieter Kosslick, directeur de la Berlinale qui passe le relais après cette édition.

35 ans de carrière, et pas mal de films passés par Berlin: Mauvais sang en compétition, Les amants du Pont-neuf, dans la sélection Forum, Le Patient anglais en compétition, qui lui valu un Ours d'argent de la meilleur actrice, Chocolat et Country of My Skull, tous deux en compétition, Elles en Panorama, ou encore Camille-Claudel 1915 (compétition) et Endless Night (film d'ouverture). Elle a aussi été distinguée d'une Berlinale Camera en 1993.

Grand chelem

Parmi les plus récompensées du cinéma français, l'actrice a reçu un Oscar du meilleur second-rôle (Le patient anglais) et une nomination à l'Oscar de la meilleure actrice (Chocolat), trois nominations aux Golden Globes, 10 nominations aux César entre 1986 et 2018 (et une seule fois primée en 1994 pour Bleu), Prix de la meilleure actrice à Cannes (Copie conforme) et Prix de la meilleure actrice à Venise (Bleu).

Au box office, elle compte une dizaine de succès, parfois internationaux, dans des registres très variés: Le hussard sur le toit, Paris, Godzilla, L'insoutenable légèreté de l'être, Décalage horaire, Ghost in the Shell, Fatale...

Récemment, elle a été à l'affiche de High Life de Claire Denis et Voyage à Yoshino de Naomi Kawase. Elle sera bientôt à l'affiche de Doubles vies d'Olivier Assayas, et vient de tourner La vérité de Hirokazu Kore-eda.

Un drame bienveillant en ouverture de la Berlinale

Posté par vincy, le 6 décembre 2018

La réalisatrice danoise Lone Scherfig fera l'ouverture de la prochaine Berlinale (7-17 février 2019) avec The Kindness of Strangers. Ce film, tourné entre Copenhague, le Canada et New York, met en scène l'acteur français Tahar Rahim aux côtés de la comédienne britannique très en vogue Andrea Riseborough et de Zoe Kazan. Le générique comprend également Caleb Landry Jones, Jay Baruchel et Bill Nighy. L'histoire suit plusieurs personnages tentant de survivre à l'hiver new yorkais, ce que la réalisatrice avait évoqué lors d'un entretien avec Ecran Noir.

Le film s'installe dans un restaurant russe, où l'on croise une mère (Kazan) victime de la violence de son mari policier, une infirmière (Riseborough), le proprio du resto (Nighy), et son gérant (Tahar Rahim), un jeune chômeur (Landry Jones), un avocat (Baruchel)... A un carrefour de leurs vies, chacun va comprendre qu'il peut se libérer de ses poids en faisant confiance aux autres.

Cette coprod internationale, soutenue par Arte, n'a pas encore de distributeur en France.

Pour Lone Scherfig, c'est un grand retour à Berlin. En 2001, avec son film Italian for beginners, réalisé selon les principes du Dogme danois, elle avait reçu quatre prix: le prix du jury (Ours d'argent), le prix du jury œcuménique, le prix FIPRESCI de la critique internationale et le prix des lecteurs du Berliner Morgenpost. Avec Une éducation, en 2010, elle avait également été nommée trois fois aux Oscars, huit fois aux Baftas, en plus d'une présentation hors-compétition à Berlin. La cinéaste a aussi présenté The Birthday Trip et Seule à la maison à la Berlinale. Récemment, elle a réalisé Un jour, The Riot Club et Une belle rencontre.

Lili Hinstin : de Belfort à Locarno

Posté par vincy, le 24 août 2018

C'est une Française qui a été nommée directrice du Festival de Locarno. Lili Hinstin, à la tête du Festival Entrevues Belfort depuis 5 ans, succédera à Carlo Chatrian, qui prend la direction de la Berlinale.

Elle prendra ses fonctions le 1er décembre, afin de préparer le plus en amont possible la 72e édition du festival, qui se déroulera du 7 au 17 août 2019. A 41 ans, Lili Hinstin a déjà une longue carrière dans cinéma. Elle a fondé la société de production Les Films du saut du Tigre, mais elle aussi été responsable des activités cinéma de la Villa Médicis à Rome et adjointe à la direction artistique de Cinéma du Réel au Centre Pompidou.

"Je suis très heureuse d'avoir été nommée à la tête de la Direction artistique du Locarno Festival", a-t-elle déclaré dans le communiqué. "C'est un honneur car le festival est devenu, au fil des ans, un lieu fondamental de la cinéphilie mondiale." La 72ème édition du festival de Locarno se tiendra du 7 au 17 août 2019.

Carlo Chatrian prendra ses fonctions à Berlin en 2019, profitant d'une période de transition avec l'actuel directeur du festival Dieter Kosslick. A Locarno, nommé en 2012, il avait remplacé Olivier Père .