Vous allez entendre parler de Danielle Macdonald

Posté par redaction, le 9 août 2017

La jeune Australienne Danielle Macdonald a le vent en poupe. Depuis la présentation de Patti Cake$ à Sundance et à la Quinzaine des réalisateurs (il sort en salles le 30 octobre), les projets s'accumulent pour la comédienne. Dernier en date, le premier rôle de White Girl Problems, adaptation du best-seller de Babe Walker (inédit en France). Cela fait quatre ans que le projet est en développement.

Le film sera réalisé par Lauren Palmigiano, dont ce sera le premier long métrage de cinéma après de nombreux courts et réalisations pour la télévision. L'histoire est une fausse biographie d'une jeune femme accro aux réseaux sociaux qui, en une après midi, dépense beaucoup trop sur Internet. Elle part en clinique pour se faire soigner, et décide d'écrire ses Mémoires.

Danielle Macdonald a tourné ces derniers mois Lady Bird de Greta Gerwig, avec Saoirse Ronan, qui sera présenté au festival de Toronto. Elle a aussi été filmée par Jay Lowi pour la comédie Extracurricular Activities.

Enfin, elle a été choisie pour être l'héroïne de Dumplin', d'Anne Fletcher, avec Jennifer Aniston. Il s'agit de l'adaptation du roman de Julie Murphy, Miss Dumplin. Macdonald incarnera Willowdeen, ado plutôt ronde mais surtout pas complexée par ses formes. Jusqu'au jour où elle rencontre le charmant Bo. Pour prouver au monde entier, et surtout à elle-même, que les filles comme elles ne doivent pas être cantonnées aux seconds rôles, elle s'inscrit alors au concours de beauté local présidé par sa propre mère, ex-miss au corps filiforme.

Edito: Combat épique

Posté par redaction, le 20 juillet 2017

C'est finalement le grand conflit de l'année: Netflix face au cinéma. Christopher Nolan, dont le film Dunkerque semble être un chant du cygne pour le 70mm, a donné son avis sur le sujet lors d'une interview à Indiewire.

"Netflix a une étrange répugnance à soutenir la sortie de films au cinéma. Ils ont cette politique insensée de rendre tout simultanément disponible en ligne lors de la sortie, ce qui est un modèle évidemment intenable pour des sorties au cinéma. Du coup, ils ne sont même pas dans le jeu, et je pense qu’ils ratent une énorme opportunité." Il prend l'exemple d'Amazon: "On peut remarquer qu’Amazon est très satisfait de ne pas faire la même erreur:lLes cinémas ont une fenêtre de tir de 90 jours avant de passer en streaming . C'est un modèle parfaitement viable." Pour lui, "l'investissement que Netflix met dans des réalisateurs et des projets intéressants serait plus admirable si ce n'était pas utilisé comme un étrange moyen d'influence pour écarter les salles de cinéma. C'est vain."

Pourtant Netflix continue de grandir avec son modèle. Le cap des 100 millions d'abonnés dans le monde a été dépassé. Martin Scorsese est l'une de leurs dernières grosses prises, avec The Irishman qui réunit Al Pacino, Robert de Niro, Harvey Keitel et Joe Pesci. Dernière gros coup qui date d'hier: Sandra Bullock avec son projet Bird Box, réalisé par Susanne Bier. Deux projets auxquels s'ajoutent Bright avec Will Smith, Outlaw King avec Chris Pine et le prochain Dan Gilroy avec Jake Gyllenhaal.

La technique de carnet de chèque semble fonctionner. Même sans l'attrait des salles de cinéma (et donc des Oscars, du box office, etc...).

En France, face à un Canal + affaiblit, Orange a décidé de passer à la vitesse supérieure. En créant la semaine dernière Orange Content, qui rassemble Orange Studio et les chaînes OCS, le groupe cherche à investir davantage dans le cinéma et les séries (100 millions d'euros sur 5 ans pour les séries tout de même), que ce soit en coproduisant ou en acquérant les droits de distribution. Pour ça Orange va renforcer son partenariat avec Canal +, mais aussi signer un accord exclusif avec UGC Images. Par ailleurs, Orange Studio ouvrira à la rentrée 2017 un nouveau département de ventes internationales et UGC Images lui confiera la commercialisation internationale de l’ensemble de ses films dès l’an prochain.

Cela suffira-t-il? Tout est question d'offre. Si les films et les séries sont à la hauteur, le consommateur aura le choix entre une offre européenne et la plateforme Netflix plutôt américaine. Netflix a juste une longueur d'avance (mais un cash-flow en berne). Et avec tous ces concurrents, le téléspectateurs s'y perd (et ne peut pas forcément payer plusieurs abonnements). Ce qui séduit chez Netflix, malgré son obsession de l'exclusivité qui sort les films du circuit classique, c'est bien de choisir les plus grands auteurs, les plus grandes stars. Et ça fonctionne: Netflix comme l'un de ses films, Okja, étaient parmi les 10 films et sujets les plus mentionnés sur les réseaux sociaux durant le Festival de Cannes.

Les 25 meilleurs films français du XXIe siècle selon Indiewire: une certaine idée du 7e art

Posté par vincy, le 9 juillet 2017

Le magazine américain Indiewire a désigné cette semaine un classement subjectif des 25 meilleurs films français du XXIe siècle. Le cinéma français vu des Etats-Unis est plutôt art et essai comme on peut le constater. Voir très pointu. Hormis Le fabuleux destin d'Amélie Poulain, énorme succès outre-Atlantique à l'époque, il n'y a aucun film qualifié de "populaire", ni Intouchables, ni même l'oscarisé The Artist. Ceci dit, IndieWire est un magazine qui défend le cinéma indépendant. Et en tout cas une certaine forme de 7e art.

En revanche on constate qu'il y a trois Palmes d'or, de nombreux films sélectionnés à Cannes (plus de la moitié!), et dans une moindre mesure à Berlin ou Venise. Une sélection dans ces festivals a l'avantage de faciliter une vente à un distributeur nord-américain et donc d'être diffusé en salles aux USA. Cinq des 25 films mentionnés ont reçu le César du meilleur film.
Jacques Audiard, Michael Haneke, Olivier Assayas et sa compagne Mia Hansen Løve réussissent à placer deux films chacun. On est surpris de voir un film sorti il y a deux semaines dans cette liste (Visages villages) qui révèle l'oubli d'un 120 battements par minute, ou d'y trouver un film ignoré par le jury de Berlin et les César alors qu'en effet il était l'un des plus beaux films de l'année 2016 (Quand on a 17 ans).

Godard, Desplechin, Bonello, Sciamma, Dumont (avec un film pour la télé!) cotoient ainsi Ozon, Leconte, Schnabel et Beauvois. Un Eugène Green a sa place tandis que Leos Carax s'arroge la première place avec un film lui aussi ignoré au palmarès cannois, mais sans aucun doute, l'un des plus audacieux de ces 17 dernières années.

C'est, comme tout classement, contestable. Mais ça révèle aussi que le cinéma français, outre sa grande diversité de ton et de style, est apprécié pour sa manière de tordre la narration (Carax, Godard, Varda...) et sa façon de filmer les relations humaines, avec une sensibilité singulière.

Le Top 25 (avec entre parenthèses, nos étoiles)

1. Holy Motors (2012) de Leos Carax (****)
2. Amour (2012) de Michael Haneke (****)
3. 35 rhums (2008) de Claire Denis (***)
4. Adieu au langage (2014) de Jean-Luc Godard (****)
5. Eden (2014) de Mia Hansen Løve (**)
6. Un prophète (2009) de Jacques Audiard (****)
7. Le fabuleux destin d'Amélie Poulain (2001) de Jean-Pierre Jeunet (*****)
8. Tomboy (2011) de Céline Sciamma (***)
9. Caché (2005) de Michael Haneke (**)
10. La vie d'Adèle (2013) d'Abdellatif Kechiche (****)
11. L'heure d'été (2008) d'Olivier Assayas (**)
12. Visages villages (2017) d'Agnès Varda et JR (***)
13. Le scaphandre et le papillon (2007) de Julian Schnabel (***)
14. Un conte de Noël (2008) d'Arnaud Desplechin (****)
15. Un amour de jeunesse (2011) de Mia Hansen Løve (**)
16. L'Apollonide (Souvenirs de la maison close) (2011) de Bertrand Bonello (***)
17. Quand on a 17 ans (2016) d'André Téchiné (****)
18. De battre mon cœur s'est arrêté (2005) de Jacques Audiard (****)
19. Après mai (2012) d'Olivier Assayas (**)
20. Entre les murs (2008) de Laurent Cantet (*****)
21. P'tit Quinquin (2014) de Bruno Dumont (****)
22. Swimming Pool (2003) de François Ozon (***)
23. Des hommes et des dieux (2010) de Xavier Beauvois (**)
24.L'homme du train (2002) de Patrice Leconte (****)
25. La Sapienza (2014) d'Eugène Green (***)

120 battements par minute et L’autre côté de l’espoir parmi les 10 films en lice pour le Prix LUX 2017

Posté par vincy, le 3 juillet 2017

Comme chaque année, au Festival de Karlovy-Vary, le Parlement européen a révélé sa première liste de films sélectionnés en vu du Prix LUX du cinéma européen. Pour son dixième prix, le comité de sélection a choisi 4 premiers films, cinq films réalisés par des femmes et pas mal de films sélectionnés à Venise, Berlin et Cannes.

Les trois finalistes seront dévoilés lors de la conférence des Venice Days fin juillet.

A Cambra de Jonas Carpignano (Italie) - Quinzaine des réalisateurs 2017
120 battements par minute de Robin Campillo (France) - Grand prix du jury à Cannes 2017
Glory (Slava) de Kristina Grozeva & Petar Valchanov (Bulgarie) - Flèche de cristal et prix de la critique au Festival des Arcs 2016
Heartstone de Gudmundur Arnar Gudmundsson (Islande) - Queer Lion à Venise 2016, Grand prix du jury et prix du public à Angers 2017
King of the Belgians de Peeter Brosens et Jessica Woodworth (Belgique) - sélectionné à Venise 2016 (section Horizons)
Sami Blood d'Amanda Kernell (Suède) - Prix Label Europa à Venise 2016
Eté 1993 de Carla Simón (Espagne) - Prix du meilleur premier film à Berlin 2017
The Last Family de Jan P. Matuszynski (Pologne) - Prix du meilleur acteur à Locarno 2016
L'autre côté de l'espoir d'Aki Kaurismäki (Finlande) - Prix de la mise en scène à Berlin 2017
Western de Valeska Grisebach (Allemagne) - sélectionné à Un certain regard (Cannes) 2017

Claude Lelouch: « Netflix est un peu ce que fait Emmanuel Macron en politique »

Posté par vincy, le 27 juin 2017

Il n'y a pas que les cinéastes américains ou asiatiques qui sont attirés par le cash de Netflix. Dans un entretien au JDD dimanche dernier, Claude Lelouch va à rebrousse-poils de la profession en France. Pour lui, Netflix "est un peu ce que fait Emmanuel Macron en politique", précisant sa pensée: "Il a balayé les préjugés pour aller chercher les bonnes idées là où elles sont, à droite comme à gauche. Alors, si la plus belle histoire du monde est mise en scène par un gars produit par Netflix ou Amazon, il faut la voir." "D'autant que le pouvoir financier de ces plateformes est colossal»." ajoute-t-il.

"En l'occurrence, on ne peut pas dire non à la nouveauté" estime le réalisateur, qui produit ses films depuis ses débuts, jusqu'à parfois les distribuer lui-même.

Le cinéma "ne peut plus se permettre de se prendre pour une star"

Il va assez loin dans son raisonnement, constatant l'état désastreux du marché pour les films d'auteur et la difficulté à produire/financer des films non formatés. "Aujourd'hui, ce qui pourrait sauver Fellini ou Antonioni, c'est Netflix. Je le pense vraiment, explique le réalisateur Claude Lelouch.

C'est d'ailleurs ce qui est intéressant de la part du cinéaste multi-récompensé. Sa quête d'indépendance l'a conduit à être totalement libre, dépendant essentiellement et financièrement des recettes de ses succès comme de ses flops. En moyenne, un Lelouch (il y en pas loin de 50) c'est un million d'entrées en France (avec 6 films au dessus des 2 millions de spectateurs).

Le changement, c'est maintenant?

Lui qui n'est pas abonné à la plateforme, reconnaît qu'il doit "batailler pour trouver les financements" de son prochain film, après le bide de Chacun sa vie en mars (qui faisait suite à Un + Une en 2015, son plus gros succès depuis 1996). Pour Lelouch, le cinéma "doit aller chercher de l'argent ailleurs que dans les structures actuelles. Il ne peut plus se permettre de se prendre pour une star." Il n'exclut pas de travailler pour Netflix, avec plaisir: "Si je travaille en toute liberté" précise-t-il.

En clair, Claude Lelouch, 79 ans, patron des Films 13, Palme d'or, Oscar du meilleur scénario et Golden Globes du meilleur film étranger, pense qu'il est temps de changer. "La chronologie des médias est démodée" affirme-t-il et, comme toujours un peu provocateur à l'égard de ses pairs (est-ce pour ça que Lelouch n'a jamais été césarisé même pour l'honneur?), il trouve "formidable" que le festival de Cannes sélectionne deux films ne sortant pas en salles.

Quelques séances ciné gratuites pour Okja en France

Posté par vincy, le 23 juin 2017

[Actualisation le 24 juin 2017] Finalement, Okja de Bong Joon-ho, en compétition à Cannes, sortira dans quelques salles en France. Après deux mois de polémique et alors qu'il sera diffusé dès mercredi sur Netflix, on apprend par l'AFP que le film sud-coréen sera projeté cinq fois et gratuitement. La projection qui devait avoir lieu au Forum des Images le 28 juin à 20h30 a été annulée. Idem pour celle au Max Linder, ce qui enlève la dernière projection parisienne.

Le mono-écran des Grands Boulevards a justifié l'annulation ainsi:

"Le Max Linder, attaché aux œuvres et aux auteurs, et convaincu de l’intérêt cinématographique du film, avait accepté d’organiser une séance exceptionnelle gratuite de Okja de Bong Joon-Ho, mercredi 28 juin à 14h, dans le cadre du festival Sofilm. Prenant en compte le contexte actuel de l’exploitation cinématographique et les débats suscités par la projection de ce film, et constatant que nous étions la seule salle sur Paris, nous choisissons de nous retirer du festival Sofilm" explique la gérante et programmatrice Claudine Cornillat.

Dans tous les cas, c'est regrettable. Dès lors qu'il était diffusé dans un Festival comme Cannes, pourquoi, dans le cadre d'un autre festival, retire-t-on le droit à des spectateurs non privilégiés de voir un film qui, rappelons-le, mérite d'être vu en salles....

Pour les autres chanceux, les séances auront lieu en France mercredi 28 juin (et le 6 juillet à Bordeaux). C'est à l'initiative du festival SoFilm que ces projections pourront avoir lieu.

- Paris: Max Linder Panorama (14H00)

- Paris: Forum des images (20h30)

- Montreuil: Le Méliès

- Nantes: Sofilm Summercamp, au Stereolux (19H00)

- Nantes: en plein air sous les Nefs des chantiers navals (22H30).

- Bordeaux : le 6 juillet, aux Tropicales by Sofilm à l'Utopia (20H00)

- Bordeaux: le 6 juin en plein air au Darwin (22h30).

Le Festival de Cabourg couronne des romantiques engagés

Posté par vincy, le 17 juin 2017

Les 31e Journées romantiques du Festival du film de Cabourg se sont achevées sur un prestigieux tapis rouge le long de la plage - Juliette Binoche, Yolande Moreau, Xavier Beauvois, Raphaël Personnaz, Stacy Marin, Michel Hazanavicius, en plus des jurés qui comptaient Marion Cotillard, Aure Atika, Camille Cottin ou encore Anne Dorval, et des récompensés.

Le palmarès se divise ainsi en deux parties. Les prix des jurys et les Swann d'or.

Commençons avec les jurys qui ont plaidé pour deux films LGBT et engagés à faire reconnaître, respecter la différence.

Le jury de la compétition et le jury de la jeunesse se sont accordés pour consacrer le même film de la compétition, Une femme fantastique (Una mujer fantástica), du chilien Sebastian Lelio, déjà récompensé à Berlin d'un Ours d'argent du meilleur scénario et du Teddy Award. En salles le 12 juillet, le film raconte l'histoire de Marina, qui subit l’hostilité des proches d'Orlando après sa mort: la famille du défunt rejette tout ce qu'elle représente. Marina va devoir se battre, avec la même énergie que celle dépensée depuis toujours pour devenir la femme qu'elle est : une femme forte, courageuse et digne. Marina est incarné par une actrice transsexuelle, Daniela Vega.
En tournage à Londres, Sebastian Lelio a envoyé un message vidéo pour remercier les deux jurys.

Le jury de la compétition a tenu également à remettre une mention spéciale à Mobile Homes de Vladimir de Fontenay.

Le jury du public, qui avait sa propre sélection, a choisi de couronner 120 battements par minute, de Robin Campillo. Grand prix du jury au Festival de Cannes, le film, qui sort le 23 août en France, retrace les premières années de militants d'Act Up.

Côté court métrage, Journée blanche de Félix de Givry a reçu le prix du meilleur film, Théo Cholbi et Zacharie Chasseriaud ont été distingués comme meilleurs acteurs pour Tropique de Marion Defer et Adèle Simphal a été récompensée comme meilleure actrice dans L’Attente d’Eric du Bellay.

Les Swann d'or sont décidés par le Comité qui jugent à la fois une performance mais aussi une carrière pour un artiste dans un film (romantique forcément) sorti ces douze derniers mois.

Swann du meilleur film: Sage femme de Martin Provost
Swann du meilleur acteur: Reda Kateb dans Django
Swann de la meilleur actrice: Béatrice Dalle dans Chacun sa vie
Swann de la révélation masculine: Rabah Nait Oufella dans Nocturama
Swann de la révélation féminine: Doria Tillier dans Monsieur & Madame Adelman

Ce qu’il faut savoir sur le 31e Festival du film de Cabourg

Posté par vincy, le 14 juin 2017

Le 31e Festival du film de Cabourg, dédié au cinéma romantique, s'ouvre ce mercredi 14 juin et se clôturera le dimanche 18 juin. Qui succédera à Diamond Island (Grand prix du jury l'an dernier) et Mr. Ove (Prix du public)?

Un jury très étoilé: Marion Cotillard (Swann d'or de la meilleure actrice en 2007) préside le Grand jury qui décernera le Grand prix du jury samedi 17 juin. Elle sera entourée d'Aure Atika, Camille Cottin, Anne Dorval, Hugo gélin, Nathanël Karmitz, Camille Laurens, Ibrahim Maalouf et Manu Payet (Swann d'or du meilleur acteur en 2016). Le jury jeunesse, composé de 6 collégiens et lycéens, sera parrainé par Nora Arzeneder et Stéphane de Freitas. Pour les courts-métrages, le jury est présidé par Gabriel Le Bomin, avec à ses côtés Swann Arlaud, Olivier Chantreau, Elodie Frégé,Yaniss Lespert, Salomé Richard et Solène Rigot.

Une compétition éclectique: Ava de Léa Mysius, prix SACD à la dernière Semaine de la Critique, Cuori Puri de Roberto De Paolis, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, Eté 93, prix du meilleur premier film à Berlin, Heartstone de Gudmundur Arnar Gudmundsson, Grand prix du jury et prix du public à Angers, Queer Lion à Venise, Mobile Homes de Vladimir de Fontenay, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, Une femme fantastique de Sébastian Lelio, Ours d'argent du meilleur scénario et Teddy Award à Berlin, et Walk With Me de Lisa Ohlin.

Un panorama "romantique" pour le public: le prix du Public sera choisi parmi les 12 films suivants.

120 battements par minute, Grand prix du jury à Cannes
L'âme du tigre
Cherchez la femme
Le chemin
Le ciel étoilé au-dessus de ma tête
Les Ex
Jeune femme, Caméra d'or à Cannes
Loue-moi!
Lumières d'été
The Bloom of Yesterday
Their Finest
Une vie violente

Premiers Rendez-vous: pour ce prix qui récompense la première apparition d'un(e) comédien(ne), sont en lice Jamais Contente d'Emile Deleuze avec Lena Magnien et Patients de Grands Corps Malade et Mehdi Idir, avec Pablo Pauly. La cérémonie a lieu vendrredi 16 juin.

Dans les salles, sur la plage, pour la musique, pour la passion: Cabourg proposera aussi de revoir ou de découvrir des films "romantiques" de l'année écoulée tels Django, Monsieur & Madame Adelman, Nocturama, Sage femme, Mountain Cry, La tortue rouge, Mademoiselle, Passade ou encore Even Lovers get the blues...

Une histoire de plumes: signatures, lectures, conférences, Cabourg propose aussi des rencontres hors-cinéma. Christine Citti lira ainsi le scénario de Caroline Vignal, Cévennes, Aure Atika et Camille Laurens ont été invité à dédicacer leurs livres (Christine Citti lira également des extraits de leurs romans), et Gonzague Saint-Bris animera une conférence où se mêleront sexe et pouvoir. Chaud!

Les Prix Jean Vigo 2017 révélés

Posté par vincy, le 13 juin 2017

Les Prix Jean Vigo 2017 ont été remis dans la soirée du lundi 12 juin au Centre Pompidou par Agathe Bonitzer.

Un Prix Jean Vigo d'honneur a été décerné au cinéaste finlandais Aki Kaurismäki, pour l'ensemble de son œuvre. Largement mérité, ce prix consacre un réalisateur dont le style est identifiable entre tous, "Pour avoir su, entre humour et laconisme, inventer un cinéma social et poétique à nul autre pareil, à la fois enchanté et désenchanté" explique le jury.

Grand prix du jury à Cannes en 2002, Prix Louis-Delluc en 2011, il vient de recevoir en février l'Ours d'argent du meilleur réalisateur à la Berlinale pour son dernier film, L'Autre côté de l'espoir, sorti en mars dernier.

Le Prix Jean Vigo du long métrage a couronné Barbara de Mathieu Amalric, trois semaines après le Prix spécial de la poésie du cinéma dans la section Un certain regard au festival de Cannes: "Un auteur audacieux et intense dont la trépidante carrière d’acteur ne doit pas éclipser l'œuvre ; celle d’un expérimentateur dont le goût du risque lui permet de se renouveler à chaque film" selon le jury. Le film sort en salles le 6 septembre en France.

Enfin, le Prix Jean Vigo du court métrage est revenu à Emmanuel Marre pour Le film de l'été, Grand prix à Clermont-Ferrand et en compétition à Berlin.

Les deux films primés seront présentés en séance exceptionnelle lors du prochain Festival International du Film de Morelia au Mexique en octobre.

Le jury était composé cette année de Bernard Bénoliel, Leila Férault, Charlotte Garson, Véronique Godard, Alain Keit, Jacques Kermabon, Quentin Mével, Jean Rabinovici, José Maria Riba, Marcos Uzal et Gérard Vaugeois. 76 longs et 32 courts ont été visionnés.

Créés en 1951, les Prix Jean Vigo "distinguent l’indépendance d’esprit, la qualité et l'originalité des cinéastes". "Plutôt que saluer l’excellence d’un film, le Prix Jean Vigo tient à remarquer un auteur d'avenir, à découvrir à travers lui une passion et un don. Le “Vigo" n'est pas un prix de consécration mais un prix d'encouragement, de confiance. Un pari."

La Rochelle: Hitchcock, Tarkovski, Cantet, Laurel & Hardy, et quelques pépites cannoises au programme

Posté par vincy, le 11 juin 2017

Du 30 juin au 9 juillet, le Festival International du film de La Rochelle célèbrera sa 45e édition. L'événement s'ouvrira avec Barbara de Mathieu Amalric, primé à Un certain regard, et se clôturera avec Jeune femme de Léonor Seraille, Caméra d'or. Le Festival de Cannes sera aussi représenté d'autres films comme 120 battements par minute, Grand prix du jury, Carré 35, En attendant les hirondelles, Gabriel et la montagne, Happy End, Kiss and Cry, Makala, Un beau soleil intérieur, Une femme douce, Vers la lumière et The Square, la palme d'or de cette année.

Trois rétrospectives feront le délice des festivaliers: l’intégrale des courts et longs métrages du cinéaste russe Andreï Tarkovski, 33 film d'Alfred Hitchcock, soit tous ses films muets, tous ses films anglais et dix de ses chefs-d’œuvre américains et un éclairage sur l'œuvre du réalisateur grec Michael Cacoyannis, sept fois en compétition à Cannes et mondialement connu pour son Zorba le grec.

Cinq hommages offriront un panorama du cinéma mondial contemporain: une intégrale des courts et longs métrages de Laurent Cantet, Palme d'or avec Entre les murs, dont le nouveau film, L'atelier, sera le point d'orgue, les longs métrages du colombien Rubén Mendoza, 11 films de Volker Schlöndorff, dont une version "director's cut" de sa Palme d'or, Le tambour, les quatre films du japonais Katsuya Tomita, dont l'avant-première de Bangkok Nites, et trois longs du roumain Andrei Ujica.

La Rochelle fera aussi un focus sur le cinéma israélien, en 16 films parmi lesquels deux docus de Silvina Landsmann, Le Journal d’un photographe de mariage, Le Policier et L’Institutrice de Nadav Lapid, Room 514 de Sharon Bar-Ziv, Mr Gaga, sur les pas d’Ohad Naharin de Tomer Heymann et Mountain de Yaelle Kayam.

Comme chaque année, le festival présentera aussi des classiques (La Ciociara, Le Journal d'une femme de chambre, L’Empire des sens, Le Festin de Babette ...), un grand programme "Retour de flamme" (10 films muets de Laurel et Hardy accompagnés au piano par Serge Bromberg), ainsi qu'une journée dédiée à Jean Gabin et une nuit consacrée à Arnold Schwarzenegger, ou encore un hommage à Bruno Coulais, le compositeur de musique de films, qui fera sa Leçon de musique.

Finissons par les deux expos: Les Moomins qui débarquent à la Médiathèque Michel Crépeau de La Rochelle, du 3 juillet au 30 septembre (entrée libre) et des affiches originales de films d’Alfred Hitchcock à la tour de la Lanterne, du 1er juillet au 12 juillet.