Paranormal activity avancé au 2 décembre

Posté par MpM, le 21 octobre 2009

Paranormal activityParanormal activity, le nouveau phénomène du cinéma américain, sortira sur les écrans français le 2 décembre prochain. Ce thriller psychologique qui montre un jeune couple aux prises avec un esprit maléfique se présente comme le montage a posteriori d’images de surveillance vidéo tournées par les deux protagonistes dans leur propre maison entre septembre et octobre 2006.

Réalisé avec très peu de moyens (environ 11 000 dollars) et tourné en une semaine pour 15 000$, ce long métrage signé par un jeune inconnu, Oren Peli, designer de jeux vidéos, avait tout d’abord été acheté par DreamWorks comme base de travail pour un remake. Mais suite à l’enthousiasme de Steven Spielberg (si effrayé qu’il n’a pu regarder le film en une seule traite, dit-on), Paranormal activity a finalement bénéficié d’une sortie en salles où il a rapporté plus de sept fois son budget en un week-end et seulement 12 écrans ! Depuis, il a récolté près de 35 millions de dollars et a été vendu dans 52 pays. En France, le film a été acquis il y a un an par Wild Bunch, qui voulait le sortir initialement le 6 janvier 2010 mais à décidé d'avancer la sortie pour profiter du phénomène.

Un tel succès s’explique probablement par la simplicité et le dépouillement du film qui se déroule entièrement en huis-clos (la maison du jeune couple) et joue principalement la carte de la suggestion. Le réalisateur ravive notamment nos peurs enfantines en filmant dans de larges plans fixes les protagonistes en train de dormir pendant que quelque chose d’invisible semble se rapprocher de leur lit. Ce genre de situation extrêmement banale permet ainsi au spectateur de s’identifier facilement à ce qu’il voit, d’où une angoisse permanente qui pourrait bien se prolonger au-delà du film...

Réponse et début de l’insomnie le 2 décembre.

Deauville : l’horreur est parmi nous

Posté par kristofy, le 9 septembre 2009

S'il ne fallait qu'un mot, on dirait que District 9 est monstrueux.

On pensait voir un film fantastique qui fait son petit effet, mais il se révèle être un fantastique film qui fait grosse impression. Ici, au Festival américain de Deauville, on entend "very impressive" de toutes parts. Avant la projection, l’acteur Sharlto Copley et le réalisateur Neill Blomkamp (juste 30 ans) étaient encore des visages inconnus, après la séance, ils sont devenus l'objet de toutes les attentions, et notamment d'applaudissements plus que nourris.

En fait, District 9 est coproduit par Peter Jackson (les effets spéciaux sont donc assurés par Weta), et le budget était assez confortable. L'histoire est celle d’extra-terrestres retenus en camps de concentration depuis une vingtaine d'années. Ces réfugiés d’une autre espèce ne sont pas les bienvenus, depuis que violence et trafics en tout genre prolifèrent, et décision est prise de les délocaliser. Un bureaucrate apparemment peu futé est chargé des formalités, mais il va être infecté et… la suite sur les écrans dès le 16 septembre. Ecran Noir en a fait son premier coup de coeur... depuis des lustres. Tout comme Boyle ravivait les zombies aec 28 jours plus tard, on peut dire que Neill Blomkamp fait de même avec les aliens : District 9 est un film novateur, nihiliste, et spectaculaire.

Dans une dimension parallèle (une autre salle de Deauville), Nightmares in red, white and blue : the evolution of the american horror filmon a vu le documentaire Nightmares in red, white and blue : the evolution of the american horror film. Derrière ce titre à faire peur se cache le témoignage de réalisateurs spécialisés dans l'épouvante qui font part de leurs films d’horreur préférés et expliquent pourquoi ils voient en eux une réaction à la politique du moment, depuis les monstres du début du XXe siècle en passant par les serial-killers, jusqu’aux récents films de torture.

Les intervenants, parmi lesquels Roger Corman, Joe Dante, Mick Garris, Larry Cohen, Brian Yuzna, George A. Romero ou encore John Carpenter (ces deux derniers faisant les remarques les plus intéressantes), montrent l'influence de la grande Histoire sur la petite : ainsi, après le retour de soldats amputés après la guerre, certains films de monstres ont évolués, la lutte contre le communisme a vu proliférer des films avec des extra-terrestres venus d’ailleurs, la guerre froide a initié des films qui évoquent les dégâts de l’arme nucléaire, les tueurs les plus fous ont des justifications que l’on trouve dans la religion, le climat post 11 septembre et la guerre en Irak ne seraientt pas sans rapport avec une violence cinématographique de plus en plus barbare, etc.

John Carpenter parle notamment du mal extérieur (les autres, que les Américains veulent combattre) et du mal intérieur (soi-même, que les américains ont du mal à reconnaître). Si dans de nombreux films, les personnages commettent des actes ignobles quand ils ont peur, ne serait-ce pas une réaction à leurs différents gouvernements ? Ce documentaire enchaîne de nombreux extraits de films qui illustrent les propos des différents intervenants, et montre à quel point les films d’horreur sont le reflet d’une certaine contre-culture.

Et justement, que voit-on dans District 9 ? Un lobby de xénophobes qui veut s’enrichir en vendant des armes, un camp de concentration où on oublie dignité et respect, des expériences secrètes et inhumaines, des mensonges aux informations télévisées… mais bien entendu, ce n’est que du cinéma.

Danny DeVito dévoile son site web… sanglant.

Posté par vincy, le 23 juillet 2009

bloodfactory.jpgA l'occastion de l'énorme congrès de la BD à San Diego (mais aussi des produits dérivés, des jeux vidéos, ...), l'acteur, réalisateur et producteur va dévoiler son site internet The Blood Factory. Le site aura pour vocation de diffuser des courts métrages d'horreur. Une cinquantaine serait déjà dans les tuyaux. Réalisés pour un tiers d'entre eux par DeVito, ils ont été scénarisés par John Albo.

Le site mise sur le fait que le trafic générera de l'audience payante, sans vendre le moindre espace publicitaire. La chair, le sang, l'inceste, le cannibalisme font de ces films des objets interdits au moins de 16 ans.

[REC]2 fera l’ouverture du 42e festival de Sitges

Posté par vincy, le 6 juillet 2009

Le festival international du film fantastique de Sitges (Espagne), sans doute la manifestation la plus prestigieuse dans le cinéma de genre, ouvrira sa 42e édition  le 2 octobre avec la suite de [REC], qui fera ainsi son lancement mondial.

Le premier épisode avait séduit 1,4 millions de spectateurs en Espagne. Sorti en avril 2008 en France, il avait réussi à captiver 554 000 spectateurs français. Réalisée, comme le premier opus, par Jaume Balaguero et Paco Plaza, la suite sera dans les salles ibériques dès le 9 octobre. Les Français devront attendre le 23 décembre pour découvrir la nouvelle histoire, qui prendra place quinze minutes après la fin du film originel. [REC] a déjà été revisité par Hollywood (En quarantaine).

Cannes 2009 : Qui est Eli Roth ?

Posté par vincy, le 20 mai 2009

cnz_eliroth.jpgLui, Eli, c'est un "trash". Et pas seulement parce que son psoriasis peut abimer de temps en temps sa peau. Il a beau partagé l'affiche de Brad Pitt, Mike Myers et Michael Fassbender dans Inglourious Basterds, ce n'est pas le même genre. C'est un mec de films de genres. Réalisateur, scénariste et producteur de films d'horreur comme Cabin Fever (pour beaucoup son meilleur film à date), Hostel (et sa suite) et le futur Cell, Roth ame faire le comique ensanglanté sur les tapis rouges d'avant-premières.

Ce n'est pas sa première fois avec Quentin Tarantino. On peut même dire que ce Roth là (à ne pas confondre avec Tim, vu dans Reservoir Dogs) est de la famille. On l'a djéà vu dans Death Proof, qui, sans doute, était une forme de consécration dans sa carrière d'acteur spécialisé dans l'horreur (avec des variantes : gore, potache...) : Terror Firmer, 2001 Maniacs, Citizen Toxie IV, ...

Ce grand gars venu de Boston, surnommé Gorilka, a eu sa révélation en voyant Alien à 8 ans. De quoi vouloir faire des films super 8. Une cinquantaine de courts métrages familiaux plus tard, il entre à la pretsigieuse New York University, où il reçoit un prix pour son film Restaurant dogs. Pourtant il ramera par la suite. Il dépensera énormément d'énergie et de temps à finaliser le budget de Cabin fever (qui sortira finalement en 2003 et deviendra le film d'horreur le plus rentable de cette année-là) . Il s'exile à Los Angeles puis se lance dans l'animation et va jusqu'à collaborer avec David Lynch pour les contenus audiovisuels de son site web. Ils resteront proches.

Après le succès de Cabin Fever, Eli Roth va fonder la compagnie LLC, spécialisée dans les productions d'horreur à petits budgets. Il est ainsi remarqué par Tarantino mais aussi Peter Jackson et Tobe Hooper.

Ce mec là est génétiquement atteint (on ne voit que ça comme explication à son désordre visuel) : il ne distingue pas les couleurs rouge et marron et bleue et noire, il est allergique aux chats, son père est psychiatre, c'est un fans des jumelles Olsen et d'un savant croatien. A 37 ans, cet "adulescent" multi-millionnaire passe de femmes en femmes (l'une d'elles aurait été Rosario Dawson).

A Cannes, il se fera connaître en "Juif poilu" dans la bande Quentin. Mais Eli a aussi réalisé un film de propagande nazi, Nation's Pride, inséré dans Inglourious Basterds.

Les cavaliers de l’apocalypse : gare au jugement dernier !

Posté par MpM, le 31 mars 2009

thehorsemen.jpg"Toutes nos pistes sont dans un sac mortuaire"

L'histoire : Depuis la mort de sa femme, Aidan Breslin, un policier spécialisé dans les affaires criminelles, peine à garder un lien avec ses deux enfants, Alex et Sean. Lorsqu’il est confronté à une série de meurtres répondant à des rituels cruels et sophistiqués, il semble sauter sur l’occasion pour se jeter à corps perdu dans cette nouvelle enquête et fuir toute responsabilité parentale.

Notre avis : Dans la première demi-heure, on se laisse presque convaincre par l’ambiance ésotérique et brutale de ce Seven nouvelle génération. Ultra-rythmé, sanglant et extrêmement sombre, il nous entraîne sur la piste de tueurs en série obéissant à un schéma rigoureux et précis, incluant des tortures et des rituels dont le raffinement tout méticuleux laisse pantois.

Hélas, la comparaison s’effrite assez vite pour cause de scénario vraiment trop mal ficelé : détails volontairement passés sous silence, essoufflement dans les rebondissements, invraisemblances, fin téléphonée… Même les personnages sont mal écrits, stéréotypés jusqu’à la caricature, et quasiment desservis par des acteurs qui ont bien du mal à trouver quelque chose de consistant à jouer. Dennis Quaid trimballe perpétuellement un air fatigué et revenu de tout un tantinet monolithique, tandis que Zhang Ziyi, mal à l’aise avec la langue anglaise, se roule presque littéralement par terre pour mimer un mélange de sensualité, d’innocence et de folie…

Vers la fin, outrance et ridicule atteignent carrément des sommets, aussi bien dans les dialogues que dans la mise en scène à peine digne d’une série télévisée de seconde partie de soirée, entre voyeurisme trash complaisant et puritanisme effarouché. Ne parlons même pas de la "morale" de l’ensemble, un prêchi-prêcha qui ratisse large (éloge de la famille, dénonciation de la décadence contemporaine, récupération hâtive de concepts religieux pris au pied de la lettre…) et évite surtout d’affronter en face les réalités d’une société effectivement confrontée à des êtres en souffrance prêts à tout pour être enfin reconnus, entendus et aidés.

Palmarès de la 16è édition du Festival du Film Fantastique de Gérardmer

Posté par denis, le 1 février 2009

Une année de plus pour le petit frère d’Avoriaz qui continue d’ensanglanter les montagnes des Vosges.

Présidée par John Landis, le papa des Gremlins, cette seizième édition aura été marquée par un cinéma fantastique toujours plus vigoureux, n’ayant de cesse de pomper un sang éternellement neuf. Excepté une rétrospective consacrée aux Lumières et couleurs du fantastique, avec entre autres le Nosferatu d’Herzog, un certain Elephant man, un méconnu Shining ou encore les bien calmes Blue Velvet et Possession, et un superbe hommage en l’honneur du Président cuvée 2009, les séances ont alterné entre films furibards, le français Mutants, le remake En quarantaine, et OFNI, Repo ! the genetic Opera et le petit dernier d’Henenlotter, Bad Biology. Sans oublier la version restaurée des Prédateurs, de Tony Scott.

En compétition, tout autant de diversité à se mettre sous la dent. Au choix une version coréenne d’Hensel et Gretel, un accouchement forcé dans Grace, un survival des familles avec Manhunt, de l’art photographique mortifère dans The Midnight Meat Train, des films historico-horrifiques, The Burrowers et Sauna, et l’éternel film de vampires, venant du Nord cette fois-ci, Morse. C’est d’ailleurs ce dernier, qui sort cette semaine dans les salles françaises) qui a remporté le grand prix du festival.

GRAND PRIX : Morse (Let the right one in) de Tomas ALFREDSON (Suède)
PRIX DU JURY : Grace de Paul SOLET (Etats-Unis)
PRIX DE LA CRITIQUE : Morse (Let the right one in) de Tomas ALFREDSON (Suède)
PRIX DU JURY SCIENCE FICTION : The Midnight Meat Train de Ryuhei KITAMURA (Etats-Unis)

L'an dernier, L'orphelinat et REC, deux films espagnols, avaient trusté le palmarès. REC a même réussi à être le deuxième film européen le plus vu dans les salles françaises en 2008.

Le festival aurait attiré 30 à 40 milles spectateurs. Les fans de cinéma fantastique se donnen rendez-vous à Bruxelles, prochain grand rendez-vous du genre, du 9 au 21 avril prochain.

2008 : le top 5 de Denis

Posté par anne-laure, le 27 décembre 2008

Ecran Noir revient, auteur par auteur, à ses coups de coeur de l’année passée…

1. Martyrs de Pascal Laugier. Rarement un film d’horreur, français qui plus est, est parvenu à ce degré de folie avec tant de maestria. Si Laugier n’avait pas été réalisateur les pouvoirs publics l’auraient enfermé.

2. De la guerre de Bertrand Bonnello. Le pornographe, Tiresia, et aujourd’hui De la guerre… sûrement l’un des parcours les plus passionnants d’un cinéaste autant intellectuel qu’organique. Indispensable en ces temps de massification de l’esprit.

3. Surveillance de Jennifer Lynch. Un film qui sent bon le souffre et le pétage de plomb pour une autopsie déviante de l’Amérique profonde. Une claque comme on aimerait en voir plus souvent.

4. REC de Jaume Balaguero et Paco Plaza. Comment avec deux francs six sous réaliser un film de pétoches qui durant 80 petites minutes vous scotche au fauteuil ? Et le pire c’est qu’on en redemande.

5. The Mist de Frank Darabont. Malgré son look télévisuel, The Mist met K.O. avec un final bouleversant de nihilisme et de foi en l’homme.

Film le plus attendu en 2009 : Watchmen de Zack Snyder. Parce que Alan Moore, parce que Zack Snyder, et parce que jugé inadaptable.

Sitges : le cinéma fantastique à l’honneur

Posté par MpM, le 6 novembre 2008

Festival international du film de Catalogne à SitgesPour sa 41e édition, le Festival international du film de Catalogne, consacré au cinéma fantastique, a confirmé le succès croissant rencontré lors des éditions précédentes avec pas moins de 140 000 festivaliers sur une dizaine de jours. Qu’est-ce qui attire les amateurs du cinéma de genre à Sitges ? Probablement la diversité des films présentés, allant de l’épouvante pure et dure au surnaturel, en passant par la science fiction et l’héroïc fantasy. Par le passé, des cinéastes aussi différents que Woody allen (Scoop), Jaume Balagueró (Rec) ou Hayao Miyazaki (Le château ambulant) ont ainsi participé à la compétition principale !

Sans surprise, cette année, il y en avait donc encore pour tous les goûts. Après le très moyen Mirrors d’Alexandre Aja en ouverture, la compétition a enchaîné Surveillance de Jennifer Lynch (meilleur film), Eden Lake de James Watkins (Prix du jury), Le bon, la brute et le cinglé de Kim Jee-woon (meilleur réalisateur et meilleurs effets spéciaux), The Sky Crawlers de Mamoru Oshii (meilleure musique), Tale 52 d’Alexis Alexiou (meilleur scénario), Red de Trygve Allister Diesen and Lucky McKee (Brian Cox meilleur acteur), Martyrs de Pascal Laugier (prix des meilleurs maquillages FX)… Soit à la fois le plus radical et le plus délirant, le plus pervers et le plus philosophique. Hors palmarès et hors compétition, on croisait également Transsiberian de Brad Anderson, Rocknrolla de Guy Ritchie, Dachimawa Lee de Ryoo Seung-wan ou encore The broken de Sean Ellis.

Côté événements, un hommage a été rendu au film 2001, Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick dont c’était le 40e anniversaire. Les réalisateurs Nicholas Meyer (C’était demain, Star Trek 2, 4 et 6…) et John Carpenter (New York 1997, Los Angeles 2013, The thing…) ont par ailleurs reçu un "Time Machine Award" (Prix de la machine à remonter le temps) pour l’ensemble de leur carrière. Enfin, et les mini-events trauma du festival de cannes sont battus à plate couture, une parade de zombies ("Eastpak Zombie Walk") a réuni plusieurs centaines de personnes déguisées en zombies et autres morts vivants, sous la houlette du spécialiste George Romero qui a lui-même donné le coup d’envoi.

L’édition 2009 du Festival de Sitges devrait faire la part belle à l’univers d’Alien (on fêtera le 30e anniversaire du premier volet dirigé par Ridley Scott) et au phénomène Ghostbusters. Avec peut-être, pour fêter l’événement, un défilé nocturne de fantômes ?

Charlotte Gainsbourg aux prises avec l’Antéchrist

Posté par MpM, le 19 août 2008

L’actrice française Charlotte Gainsbourg devrait apparaître aux côtés de Willem Dafoe dans le nouveau projet de Lars von Trier très explicitement intitulé Antichrist. Le scénario, conçu comme un thriller psychologique tournant au film d’horreur, a été coécrit par von Trier et le réalisateur danois Anders Thomas Jensen (Les bouchers verts). Il met en scène un couple (Dafoe et Gainsbourg) retiré dans une cabane au milieu des bois suite à la mort de leur enfant, et confronté à des manifestations diaboliques. Le tournage a démarré début août en Allemagne, laissant toute latitude au réalisateur pour achever son film avant le prochain festival de Cannes, dont il est un habitué de longue date.