César 2019: « Jusqu’à la garde » triomphe

Posté par redaction, le 22 février 2019

23 Césars. 118 nominations. La 44e nuit des César, sur fond de Brexit (entre l'introduction sur des chansons de Queen et discours de Kristin Scott Thomas) a distingué un cinéma français éclectique et renouvelé, malgré de grosses absences dans les nominations.

La cérémonie a été laborieuse, à quelques exceptions près. Beaucoup d'inside jokes et de gags "entre soi" de la "grande famille du cinéma français" ont mis les téléspectateurs à distance. Sans compter le rythme très lent. On remercie Elie Seimoun d'avoir été un mannequin normal du Slip Français et Jérôme Commandeur qui a été de loin le plus drôle. Il y aussi de beaux moments musicaux - Eddy de Pretto interprétant Charles Aznavour, Cécile Cassel et Stéfi Celma pour Michel Legrand. (hélas même pas nommé) Mais tout , sinon, tombait souvent à plat. Ou frôlait la faute de goût (un grand hommage à Karl Lagerfeld hors-sujet, la vanne courte mais gênante de Guillaume Gallienne "mâle hétéro" sur-césarisé).

Le César d'honneur a conduit à Robert Redford à raconter ses souvenirs de jeunesse en France, après un montage exécrable rendant peu honneur à son talent.

Comme l'a si bien dit Philippe Katerine, "C'est n'importe quoi!". Enfin au moins certains prix étaient amplement mérités (Alex Lutz, Une affaire de famille, Vilaine fille...) et notamment le triomphe de Jusqu' la garde, de loin le film français le plus accompli de l'année. Les Frères Sisters (4 récompenses) et Shéhérazade (3 trophées) suivent sur le podium. Les films sélectionnés à Venise et à Cannes (particulièrement à la Semaine de la critique) ont été plébiscités.
La famille (mais pas sous son meilleur aspect) reste le fil conducteur de tous les films primés, même si les violences conjugales et les abus sexuels ont davantage marqué les discours.

Cette soirée de plus de trois heures était interminable, et, malgré le suspens promis, on a lutté contre l'idée d'aller voir ailleurs. Ou de revoir certains films récompensés.

Jusqu'à la garde: Meilleur film, Meilleure actrice (Léa Drucker), Meilleur scénario (Xavier Legrand), Meilleur montage (Yorgos Lamprinos)

Les frères Sisters: Meilleure réalisation (Jacques Audiard), Meilleure photo (Benoît Debie), Meilleur son (Brigitte Taillandier, Valérie de Loof, Cyril Holtz), Meilleurs décors (Michel Barthélémy)

Shéhérazade: Meilleur premier film, Meilleur espoir féminin (Kenza Fortas), Meilleur espoir masculin (Dylan Robert)

Guy: Meilleur acteur (Alex Lutz), Meilleure musique (Vincent Blanchard, Roman Greffe)

Les Chatouilles: Meilleure actrice dans un second-rôle (Karin Viard), Meilleure adaptation (Andréa Bescond, Eric Métayer)

Le grand bain: Meilleur acteur dans un second-rôle (Philippe Katerine)

Mademoiselle de Joncquières: Meilleurs costumes (Pierre-Jeann Larroque)

Une affaire de famille: Meilleur film étranger

Ni juge, ni soumise: Meilleur documentaire

Dilili à Paris: Meilleur film d'animation

Vilaine fille: Meilleur court métrage - animation

Les petites mains: Meilleur court métrage

Les Tuche 3: César du public

Le 11e Festival du Film Francophone d’Angoulême dévoile son jury et ses films

Posté par vincy, le 2 juillet 2018

Karin Viard présidera le 11e Festival du film francophone d'Angoulême qui se déroulera du 21 au 26 août, lançant ainsi le second semestre du cinéma français. Elle sera entourée de l'acteur québécois Michel Côté, des actrices françaises Eye Haïdara, Ludivine Sagnier et Camélia Jordana (César du meilleur espoir), du cinéaste Thomas Lilti, de l'acteur Raphaël Personnaz (Molière du meilleur comédien) et du directeur des acquisitions du cinéma français et étranger de Canal+, Laurent Hassid.

Une section Ciné & concerts sera parmi les nouveautés, avec trois films de musique qui seront suivis d'un concert: Guy d'Alex Lutz, La Bolduc de François Bouvier et Au bout des doigts de Ludovic Bernard. Le cinéma haïtien sera mis à l'honneur avec un hommage et sept films: Haitian Corner et L'homme sur les quais de Raoul Peck, Royal Bonbon de Charles Najman, Les amours d'un zombi et Chronique d'une catastrophe annoncée de Arnold Antonin, Port-au-Prince-Dimanche 4 janvier de François Marthouret, et Ayiti mon amour de Guetty Felin.

Le Focus à un réalisateur est dédié à Jacques Doillon, avec cinq de ses films liés à l’enfance : Un sac de billesLa drôlesseLe petit criminelPonette, et Raja. Et le cinéaste Jacques Deray aura droit à un hommage accompagné du documentaire Jacques Deray : j'ai connu une belle époque d’Agnès Vincent, en plus des projections de Symphonie pour un massacre (1963), Borsalino (1970) et On ne meurt que deux fois (1985).

Le film En liberté! de Pierre Salvadori qui a enthousiasmé le public de la Quinzaine des réalisateurs sera présenté dans la section Les Flamboyants tandis que les deux patrons du Festival - Dominique Besnéhard et Marie-France Brière - ont choisi chacun un coup de cœur: De chaque instant de Nicolas Philibert et Les beaux esprits de Vianney Lebasque.

Enfin, la section Bijoux de famille rend hommage cette année à UGC comme distributeur avec Le fabuleux destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet, Embrassez-qui vous voudrez de Michel Blanc, De battre mon cœur s’est arrêté de Jacques Audiard, Un secret de Claude Miller et Adieu Berthe, l’enterrement de mémé de Bruno Podalydès.

Compétition
L'amour flou de Romane Bohringer et Philippe Rebbot (France)
Tout ce qui me reste de la révolution de Judith Davis (France)
Charlotte a du fun de Sophie Lorin (Québec)
Photo de famille de Cécilia Rouaud (France)
Sauvage de Camille Vidal-Naquet (France
Shéhérazade de Jean-Bernard Merlin (France)
Sofia de Meryl Benm'Barek (Maroc)
Troisième noce de David Lambert (Belgique)
Le vent tourne de Bettina Oberli (Suisse)
Les rois Mongols de Luc Picard (Québec)

Avant-premières
Bonhomme de Marion Vernoux
Les chatouilles D'Andrea Bescond et Eric Métayer
Dilili à Paris de Michel Ocelot
Edmond d'Alexis Michalik
I feel good de Gustave Kervern et Benoît Délepine
Le grand bain de Gilles Lellouche
Les invisibles de Louis-Julien Petit
Lola et ses frères de Jean-Paul Rouve (Ouverture)
Première année de Thomas Lilti
Le poulain de Mathieu Sapin
Voyez comme on danse de Michel Blanc
Pupille de Jeanne Herry (clôture)
Les bonnes intentions de Gilles Legrand

120 battements par minute triomphe aux Globes de Cristal

Posté par vincy, le 13 février 2018

La 12e cérémonie des Globes de Cristal, qui avait lieu lundi 12 février, a récompensé deux fois 120 battements par minute, de Robin Campillo, en lui décernant les prix du meilleur film et du meilleur acteur pour Nahuel Pérez Biscayart.

Ces prix des journalistes culturels ont aussi distingué Karin Viard pour son rôle dans Jalouse et La La Land comme meilleur film étranger.

Le reste du palmarès couronne, entre autres, Michel Bouquet (meilleur comédien dans Le Tartuffe), Vincent Dedienne (meilleur One Man Show), Priscilla, folle du désert (meilleure comédie musicale), Dix pour cent (Meilleure série télévisée), et The Handmaid's Tale (meilleure série télévisée française).

Un Globe de Cristal d'honneur a été remis à Agnès Varda.

Isabelle Huppert était la présidente de cette édition.

Fin de tournage pour la suite de « Embrassez qui vous voudrez »

Posté par vincy, le 28 octobre 2017

Fin de tournage pour la suite d'un film vieux de 15 ans. En effet, Michel Blanc tourne depuis deux mois, entre Paris et Cabourg, Voyez comme on danse, sequel de Embrassez qui vous voudrez, sorti en 2002. C'est la première fois depuis ce film que Michel Blanc revient à la réalisation. Avant ça, il avait déjà filmé Marche à l'ombre, Grosse fatigue et Mauvaise passe

Michel Blanc, derrière et devant la caméra, retrouve ainsi une partie du casting de l'époque, soit Karin Viard, Carole Bouquet, Charlotte Rampling et Jacques Dutronc. En 15 ans, certains se sont mariés, d'autres ont divorcé, et les enfants ont grandi... Jean-Paul Rouve et William Lebghil, tous deux actuellement à l'affiche du Sens de la fête, ainsi que Guillaume Labbé (Les hommes du feu) s'ajoutent au générique. En revanche, Lou Doillon, Sami Bouajila, Clotilde Courau, Vincent Elbaz, Gaspard Ulliel et Mélanie Laurent n'en sont pas.

Le film sortira l'an prochain avec UGC. Embrassez qui vous voudrez avait attiré 1,53 million de spectateurs. Le film avait été récompensé par un César du meilleur second rôle féminin pour Karin Viard et un Prix Lumières du meilleur espoir masculin 2003 pour Gaspard Ulliel.

Bécassine en tournage

Posté par redaction, le 7 août 2017

Ça y est: Bruno Podalydès tourne ce mois-ci sa version de Bécassine, l'héroïne de BD la plus bretonne. Le défi est grand de lui rendre une certaine dignité tant son nom est synonyme de stupidité.

112 ans après sa création par Joseph-Porphyre Pinchon et Jacqueline Rivière, elle est devenue une star passant du périodique à l'album BD (plus de 50 volumes au total entre 1913 et 2005), et même consacrée par une chanson affreuse de Chantal Goya.

Chiche?

Le tournage de la "comédie poétique", selon les termes du cinéaste, a lieu en Ile de France et en Normandie durant trois mois. Egalement scénariste, Bruno Podalydès va sans doute proposer une version moins ringarde et moins dépassée de cette "bonne - détective". Emeline Bayart a la responsabilité de rendre crédible le personnage en l'incarnant. Elle est entourée de Karine Viard, Michel Vuillermoz, Vimala Pons et Josiane Balasko.

La sortie est prévue l'année prochaine (généralement les Podalydès sortent en juin).

Cela fait longtemps que les ayant-droits veulent réhabiliter Bécassine. Le cinéma lui a donné vie deux fois: en 1939 dans un film de Pierre Caron, avec Paulette Dubost, et en 2001, en dessin animé, Bécassine et le Trésor viking.

Isabelle Carré et Karin Viard cohabitent chez les Larrieu

Posté par vincy, le 2 septembre 2014

isabelle carré karin viard

Les frères Larrieu sont en tournage jusqu'à la mi-septembre dans le Languedoc-Roussillon. Selon Le Film français, Arnaud et Jean-Marie Larrieu tournent actuellement Vingt et une nuits avec Pattie.

Isabelle Carré incarne une quadra parisienne qui arrive dans une petite ville en vue de préparer les funérailles de sa mère. Le village est en fête. Elle y rencontre la fantasque Pattie, interprétée par Karin Viard, occupante de la maison de la défunte maman. Or le corps de la mère disparait, ce qui entraîne de multiples hypothèses policières.

Au générique, on retrouve aussi André Dussollier, Sergi López et Denis Lavant.

C'est la première fois que Isabelle Carré tourne chez les Larrieu (elle sera bientôt à l'affiche de Respire de Mélanie Laurent et de Marie Heurtin de Jean-Pierre Améris). En revanche Viard en est à son troisième rendez-vous avec les deux réalisateurs après Les Derniers Jours du monde en 2009 et L'amour est un crime parfait sorti en janvier dernier. Les deux actrices ne se sont croisées qu'une seule fois au cours de leur carrière, dans Les enfants du siècle de Diane Kurys (1999) où elles incarnaient Marie Dorval (Viard) et Aimée d'Alton (Carré).

Les frères Larrieu commencent le tournage de leur nouveau film

Posté par vincy, le 12 février 2013

Ce 12 février, à Megève, les frères Arnaud et Jean-Marie Larrieu commencent le tournage de Amour crime parfait, adaptation du thriller romantique de Philippe Djian, Incidences. Le tournage se déroulera dans la région et en Suisse jusqu'à début avril. Il s'agit de leur premier film depuis Les derniers jours du monde, en 2009, présenté en avant-première mondiale au Festival international du film de Locarno.

On retrouve au casting Mathieu Amalric, Sara Forestier, Maïwenn, Denis Podalydès et Karin Viard. Fim noir et comédie sont au programme.

Dans le film, Marc est professeur de littérature à l’université de Lausanne. Il a la réputation de collectionner les aventures avec ses étudiantes. Mais sa dernière conquête disparaît... Le professeur rencontre alors Anna, la mère de la jeune fille, qui fait son enquête pour en savoir davantage sur cette disparition. Marc est immédiatement séduit par la femme.

Ce sera la quatrième adaptation d'un livre de Philippe Djian au cinéma après Bleu comme l'enfer (Yves Boisset, 1986), 37°2 le matin (Jean-Jacques Beineix, 1986) et le récent Impardonnables (André Téchiné, 2011). Incidences est paru en 2010. Joli succès en librairie, le roman

Deneuve retrouve Ozon et… Depardieu.

Posté par vincy, le 19 septembre 2009

8 femmes reste leur plus gros succès avec 3,7 millions de spectateurs. Catherine Deneuve et François Ozon se rertouvent pour l'adaptation de la pièce de théâtre Potiche, de Barillet et Grédy (Folle Amanda, Lily et Lily). Casting très classe puisque la star retrouvera aussi son Gérard Depardieu. Ce sera le septième film ensemble. Surtout elle donnera la réplique pour la première fois à Fabrice Luchini. Depardieu et Luchini n'ont jamais tourné avec Ozon, mais on les a vus ensemble dans Uranus et Le Colonel Chabert. Le deal avec Luchini s'est conclu cet été dans la résidence de Pierre Cardin. Autour d'eux graviteront aussi Karin Viard et Jérémie Rénier.

Ozon enchaîne les films. Il a présenté Ricky à Berlin, avec Alexandra Lamy. Hier, il a projeté Le refuge, avec Isabelle Carré, en compétition au Festival de San Sebastian. Et en octobre, il ira tourner chez les belges son douzième long métrage.

Deneuve y incarnera l'épouse d'un grand patron, qu'elle va remplacer suite à un mouvement de grève. Ironique : il s'agit d'une usine de parapluies.

Le rôle avait été créé par Jacqueline Maillan, la papesse du Théâtre de Boulevard, et Danielle Darrieux (la mère de Deneuve dans 8 femmes mais aussi dans Les demoiselles de Rochefort) l'avait aussi interprété en tournée. Maillan l'avait joué durant trois saisons au début des années 80 et la vidéo est d'ailleurs disponible puisqu'une captation avait eu lieu en 1983.

Mon premier festival fête son premier jour

Posté par Morgane, le 29 octobre 2008

blog_mia.jpgAujourd’hui, mercredi 29 octobre, Mon premier festival (29 octobre au 4 novembre) a débuté, et en fanfare.

La séance d’ouverture a eu lieu à 15h au Cinéma des Cinéastes et pour l’occasion les petits plats ont été mis dans les grands. Les enfants étaient en effet les rois de la fête, normal me direz-vous puisque Mon Premier Festival s’adresse en priorité à ces petits bouts de chou. Séance de maquillage avant la projection, goûter à la sortie, remise de cadeaux étaient donc au rendez-vous ainsi que Karin Viard, marraine de l’événement et Jacques-Rémy Girerd, réalisateur de Mia et le Migou projeté pour l’occasion. Tous les enfants présents, ainsi que les quelques adultes également, ont alors pu découvrir en avant-première la dernière œuvre, en salles le 10 décembre, de monsieur Girerd, réalisateur également de L’enfant au grelot et La prophétie des grenouilles.

Film haut en couleurs, Mia et le Migou raconte l’histoire d’une fillette partie à la recherche de son père. Pour cela, elle doit traverser tout le pays et notamment une forêt que l’on dit remplie de Migous…Une histoire pleine de sensibilité dans laquelle la Nature et la nature Humaine tiennent les rôles principaux. Mia et le Migou fait appel à une nature luxuriante pour laquelle le décorateur aurait puisé ses influences chez Raoul Dufy. Mettant en avant le rapport de l’Homme à la Nature, thème très en vogue aujourd’hui et qui n’est pas sans nous rappeler certains films d’Hayao Miyazaki (notamment Nausicaä de la vallée du vent et Princesse Mononoké), Jacques-Rémy Girerd mêle habilement tendresse et envie destructrice de l’homme. Ainsi la morale est certes facile mais elle n’en est que plus belle et plus forte.

A la suite de cette ouverture, les spectateurs, petits et grands, pourront découvrir tout au long de cette semaine de festival un grand nombre de films divers et variés. Beaucoup d’avant-premières mais aussi un cycle « contes et légendes », le coup de cœur à Jacques Perrin, des ciné-concerts, un panorama de l’animation belge, des ateliers et la carte blanche à Karin Viard qui, en tant que marraine, a sélectionné quatre films à voir (L’enfant au grelot de Jacques-Rémy Girerd, Mon voisin Totoro d’Hayao Miyazaki, Ma vie de chien de Lasse Hallström et Grease de Randal Kleiser). De quoi bien s’occuper durant les vacances scolaires !

Le monde des Larrieu

Posté par vincy, le 16 août 2008

A peine leur dernier film sorti, Le Voyage aux Pyrénées, présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, et vu par 130 000 spectateurs en France, les frères Larrieu entament leur nouveau tournage ces jours-ci dans la région de Toulouse. Les derniers jours du monde réunit Karin Viard, Marina Hands, Catherine Frot, Mathieu Amalric et Sergi Lopez, déjà habitué des histoires loufoques et grivoises des Larrieu.