[On va tous au cinéma] Sacrées sorcières (21 octobre)

Posté par vincy, le 23 juin 2020

Le pitch: Un jeune garçon et sa grand-mère, exilés en Angleterre, doivent lutter contre d'horribles sorcières. Contrairement aux idées reçues, les sorcières ne portent ni balai, ni verrue, ni chapeau pointu. Les démasquer représente donc une vraie difficulté pour le petit garçon, qui va devoir rivaliser d'ingéniosité pour échapper à la perfidie de ces vilaines créatures.

Le cast: Réalisé par Robert Zemeckis, avec Anne Hathaway, Octavia Spencer, Codie-Lei Eastick, Chris Rock et Stanley Tucci.

L'atout: Zemeckis a ses hauts et ses bas, mais il peut toujours être très inspiré quand il s'agit d'effets spéciaux. Le film est d'autant plus attendu que le conte de Roald Dahl est l'un des plus populaires dans la littérature jeunesse. En France, avec la transposition en BD par Pénélope Bagieu, il est même revenu à la mode cette année. Entre film familial et blockbuster fantastique, le film peut faire un carton durant la Toussaint.

[Pas de bande annonce pour le moment]

Et si on regardait… Self-Made : D’après la vie de Madam C.J. Walker

Posté par vincy, le 7 avril 2020

C'est le petit bijou de Netflix à ne pas manquer. Une mini-série, entre drame, mélo et feel-good movie, en quatre épisodes de trois quarts d'heure (ça se bingewatche en une soirée) inspirée d'une histoire vraie.

Self Made : D'après la vie de Madam C.J. Walker (Self Made: Inspired by the Life of Madam C.J. Walker) a été mise en ligne le 20 mars 2020 sur Netflix. Adaptée de la biographie On Her Own Ground d’A'Lelia Bundles, inédite en France, écrite par la petite-fille de Madam C.J. Walker, la série raconte comment une blanchisseuse née d'esclaves de plantations est devenue la première femme d'affaires afro-américaine à devenir de manière autodidacte millionnaire et voisine de Rockfeller.

Réalisée avec soin et un bon sens du récit par Kasi Lemmons, à qui l'on doit Harriet, deux fois nommé aux Oscars cette année, et DeMane Davis, la série vaut surtout par un casting impeccable, Octavia Spencer en tête, parfaite en femme déterminée, instinctive, indépendante et ambitieuse. Autour d'elle, Tiffany Haddish, en fille aussi singulière qu'effrontée, Blair Underwood en mari castré et dépassé, Carmen Ejogo en rivale moins bitch qu'elle n'en a l'air...

Sous ses allures classiques de série historique inspirée de faits réels, le film est avant tout un triple combat émancipateur. La cause féministe d'abord, puisque finalement tous les hommes à l'exception de l'avocat, sont faibles et arrogants de leur pouvoir partiarcal. Ce sont finalement les femmes qui mènent le récit jusqu'à le monopoliser complètement. Une histoire de femmes qui va jusqu'à un autre combat, la liberté individuelle. Celle d'aimer qui on veut, celle de ne pas vouloir d'enfant, ou d'adopter une héritière, celle de ne dépendre de personne, et surtout pas d'un homme. S'ajoute à ces deux causes, la lutte pour l'égalité des noirs américains - on est au début du XXe siècle, les plaies de l'esclavage et de la guerre de Sécession sont encore vives - et de la représentation de la communauté dans la société. Cela passe par la beauté blanche comme idéal, et ainsi la force des métis à peau claire, comme de la place au sein des strates de pouvoirs politiques et économiques.

L'histoire est belle, et plus que l'intrigue, assez banale, ce sont bien ces enjeux sociétaux qui font écho à notre époque contemporaine et portent la série au-delà du simple biopic autour d'une success-story où seul le fric semble être gage de réussite, et même l'unique valeur qui dicte les choix de chacun. Très américain. Heureusement, formellement, c'est allégé de dérives visuelles - autant d'illustrations des obsessions du moment - comme la comédie musicale dans le deuxième épisode ou la cabane de la plantation dans le dernier.

Ceci dit, ça ne retire rien à la réussite de Madam C.J. Walker. Outre son activité de cosmétiques (l'entreprise aura vécu 71 ans), l'entrepreneuse a été une philanthrope, défendant les droits des femmes et des Afro-Américains, finançant la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP), vice-présidente de la National Equal Rights League. Elle est inscrite au National Women's Hall of Fame. Et Octavia Spencer restitue avec panache la splendeur de son caractère, même dans ses aspects les plus âpres.

Dr Dolittle s’offre un casting au poil

Posté par vincy, le 31 mars 2018

Robert Downey Jr. a officialisé sur son compte twitter le casting vocal de son nouveau film, The Voyage of Doctor Dolittle. Le film est actuellement en tournage à Londres. La sortie est calée pour le 12 avril 2019.

C'est du lourd niveau casting tout de même: Marion Cotillard et Octavia Spencer, toutes deux oscarisées, Kumail Nanjiani, nommé aux Oscars, Rami Malek, gagnant d'un Emmy Award, Craig Robinson, John Cena, Carmen Ejogo et Frances De La Tour rejoignent les déjà annoncés Ralph Fiennes, Emma Thompson, Tom Holland et Selena Gomez.

Antonio Banderas, Michael Sheen, Harry Collett et Jim Broadbent s'ajoutent à cette longue liste, mais pour des personnages "réels".

Le énième remake de Dr Dolittle est écrit et réalisé par Stephen Gaghan. La série de romans pour la jeunesse de Hugh Lofting, publiée à partir de 1920 (et en France à partir de 1931),  a connu plusieurs versions: une comédie musicale de Richard Fleischer en 1967 et une série de 5 films, dont les deux premiers ont été les derniers grands succès d'Eddie Murphy.

Robert Downey Jr. qu'on verra dans quelques semaines dans Avengers: Infinity War a annoncé qu'il voulait en finir avec Tony Stark / Iron Man. C'est son premier projet d'envergure hors Marvel depuis la suite de Sherlock Holmes en 2011.

Jessica Chastain et Octavia Spencer réunies dans une comédie de Noël

Posté par wyzman, le 17 janvier 2018

Voilà deux actrices qui ont le vent en poupe ! Sept ans après le drame historique La Couleur des sentiments, Jessica Chastain et Octavia Spencer vont enfin avoir la possibilité de retourner ensemble. Comme le rapporte le magazine Variety, les deux actrices déjà récompensées aux Golden Globes seront les têtes d'affiche d'une comédie de Noël fraîchement acquise par Universal.

Le studio qui produit entre autres Fast & Furious, Jurassic World et Les Minions étaient opposés à Fox et Paramount pour le projet jusque-là détenu par Freckle Films, la société de production de Jessica Chastain. Pour le moment, le projet n'en est qu'à l'état de pitch : deux femmes luttent contre les éléments afin de rentrer chez elles pour Noël.

Aucune date de sortie n'a été annoncée mais le scénario devrait être écrit par Peter Chiarelli, l'homme à qui l'on doit Crazy Rich Asians, Insaisissables 2 et La Proposition. Après s'être disputées l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour La couleur des sentiments en février 2012 (celui-ci revenant à la seconde), Jessica Chastain et Octavia Spencer sont de nouveau dans la course à l'Oscar cette année. La première pourrait être nommée dans la catégorie meilleure actrice pour Molly's Game tandis que la seconde a toutes ses chances dans la même catégorie qu'en 2012 pour sa participation à The Shape of Water.

Venise 2017 : Guillermo del Toro et les monstres de The Shape of Water

Posté par kristofy, le 1 septembre 2017

Avec The Shape of Water, Guillermo del Toro a retrouvé son génie de conteur d'histoire, qui semblait perdu depuis Le Labyrinthe de Pan, en mélangeant une fois de plus monstre de légende, innocence de l’enfance et cruauté de la guerre. C’était il y a déjà dix ans, depuis les films qui ont suivis, - Hellboy 2, Pacific Rim, Crimson Peak - ont manqué de cette recette magique qui nous plaisait tant. The Shape of Water, en compétition à Venise, renoue avec cette forme de conte merveilleux. On y retrouve une créature légendaire, la bonté de petites gens et la sauvagerie des puissants, avec en prime une romance.

Le film (qui sort en France le 17 janvier 2018) débute avec une longue séquence d’exposition pour nous présenter son héroïne (jouée par la fabuleuse Sally Hawkins) depuis son réveil jusqu’à son lieux de travail : elle vit toute seule, son appartement est au dessus d’une salle de cinéma, elle regarde des comédies musicales à la télévision, et elle est femme de ménage dans un centre de recherche scientifique. On va découvrir qu’elle est muette (une handicapée donc), qu’elle n’a pour seuls amis que son voisin âgé et tout aussi solitaire (Richard Jenkins) - il dessine des affiches dont on ne veut plus (un vieux donc) - et sa collègue (Octavia Spencer) femme de ménage comme elle (noire donc). Soit trois personnes qui sont victimes d’un manque de considération autour d’eux. Le film se déroule en fait aux Etats-Unis de 1962 : il faut être conquérant et avoir comme voiture une Cadillac. C’est l’époque de la ségrégation raciale mais aussi d'une homophobie culturelle (un gérant de restaurant le fera bien remarquer), et surtout c’est la guerre froide entre les américains et les communistes russes…

Guillermo del Toro accroche son récit dans un contexte historique (tout comme Le Labyrinthe de Pan ou L'Échine du Diable qui évoquaient la guerre d’Espagne), un ancrage bien réel pour donner une plus grande force de véracité à son histoire de monstre.

Cette histoire se déroule un jour où notre héroïne doit nettoyer un labo avec des traces de sang au sol et même deux doigts arrachés… Les militaires ont capturé un monstre qui est gardé ici dans le plus grand secret : il s’agit d’une grande créature amphibienne qui vit dans l’eau, avec une tête de reptile et des membres palmés (en fait très proche de L'Etrange créature du lac noir de Jack Arnold). Avec autant de curiosité que de naïveté, elle va proposer à la créature un œuf dur de son déjeuner, puis d’autres avec les gestes de son langage de muette. Elle lui fera même écouter des disques de jazz avec un électrophone... Elle est la seule à considérer la créature comme un être différent, et non pas comme un monstre à étudier comme les militaires. Parmi eux il y a le redoutable Michael Shannon qui après avoir torturé (une pratique de l’armée américaine controversée encore aujourd’hui…) le monstre à plusieurs reprises doit obéir à un général : l’ordre est donner de la tuer pour la faire disparaître. Cependant dans l’ombre œuvre un espion russe dont le réseau est intéressé par les capacités inconnues de la créature (on cherche comment envoyer un homme dans la Lune) et qui voudrait l’étudier de manière plus approfondie : cette femme de ménage muette arrive à communiquer avec le monstre ? La créature devient un enjeu de rivalité entre militaires américains et espions russes, mais en secret, elle devient surtout un séduisant ami pour la femme de ménage… Tandis que le monstre s’humanise progressivement au contact de la bonté de la femme, les hommes autour vont devenir des monstres ennemis prêt à tout.

On pourra bien faire quelques reproches à Guillermo del Toro, en premier celui étonnant d’être ici trop francophile avec un début au look un peu trop Amélie Poulain ou une scène de danse avec claquettes en noir et blanc beaucoup trop The Artist (le seul moment en trop qui aurait dû être coupé), mais bien peu en rapport avec ses nouvelles accentuations : il y a ici un peu de pastiche de film noir, un peu d’érotisme, et même un peu d’humour. The Shape of Water se révèle être une fable de monstre en surface qui révèle en fait la monstruosité de l'Homme en profondeur. C'est surtout un plaidoyer pour la différence, pour ceux qui ne sont pas comme les autres. Les Freaks tiennent ici leur revanche.

Le prochain Guillermo del Toro calé au 17 janvier 2018

Posté par vincy, le 21 juillet 2017

The Shape of Water, le prochain film de Guillermo del Toro, est fortement pressenti pour faire son avant-première mondiale au prochain Festival de Venise. Prévu dans les salles américaines à temps pour les Oscars, le 8 décembre, sa sortie française a été retardée d'une semaine et est désormais calée au 17 janvier 2018. Une avant-première au Festival Lumière à Lyon est au programme.

Il faudra donc être patient. Et regarder la bande annonce, opportunément mise en ligne ces jours-ci, en attendant.

Le film mélange onirisme et politique,comme souvent chez le cinéaste mexicain. Alors que la guerre froide est à son paroxysme, en 1963, la solitaire Lisa, incarnée par la fabuleuse Sally Hawkins, vit une vie de silence, isolée dans un laboratoire cachée et ultra-sécurisé du gouvernement. Sa vie va changer quand, avec sa collègue Zelda (Octavia Spencer, souvent formidable), elles vont découvrir une expérience classée secret-défence.

On se doute que quelques monstres vont apparaître à la vue des premières images. Michael Shannon, Richard Jenkins, Michael Stuhlbarg et Doug Jones sont aussi au générique.

Sam Worthington va rencontrer Dieu dans The Shack

Posté par redaction, le 2 mai 2015

sam worthington

Sam Worthington et Octavia Spencer seront les têtes d'affiche de The Shack, l'adaptation du best-seller de William Paul Young dont les droits avaient été acquis il y a deux ans par Lionsgate. Le livre, traduit en France sous le titre La cabane - La plus inouïe des rencontres : Dieu, s'est vendu à 19 millions d'exemplaires (dont plus de la moitié aux Etats-Unis) et a été traduit en 39 langues. Le livre avait été refusé par 26 éditeurs avant que William Paul Young décide de l'éditer lui même en 2007.

Le film sera réalisé dans les prochaines semaines par Stuart Hazeldine (Exam, Prix Coup de Coeur au Festival de Dinard en 2010).

S'il est fidèle au livre, le film sera classé dans un genre assez en vogue depuis quelques temps aux Etats-Unis, le "film chrétien". L'histoire commence avec la disparition de Missy, la cadette des filles de Mackenzie Allen Phillip. La jeune fille a été enlevée lors de vacances en famille. Elle a sans doute été victime d'un meurtre abject: des éléments trouvés dans une cabane abandonnée dans une région sauvage de l'Oregon conduisent à cette hypothèse. Quatre ans plus tard, le père, qui ne s'est toujours pas remis de la disparition de Missy, reçoit, apparemment de la part de Dieu, une invitation à se rendre dans cette cabane pour y passer un week-end. Il va affronter son pire cauchemar. Mais ce qu'il trouvera changera sa vie...

Worthington tournera ensuite les trois prochains films de la franchise Avatar. On vient de le voir en salles dans Cake. Il sera bientôt à l'affiche d'Everest et sur le petit écran dans Deadline Gallipoli.

Jared Leto, Will Smith et Tom Hardy dans la Suicide Squad

Posté par vincy, le 3 décembre 2014

Le casting de Suicide Squad, la réponse de Warner aux Avengers de Disney, est officialisé. Le film sera réalisé par David Ayer (Fury) et tourné à partir d'avril à Toronto au Canada. Il sera en salles début août 2016.

Jared Leto – The Joker
Will Smith – Deadshot
Tom Hardy – Rick Flag
Margot Robbie (Le Loup de Wall Street, Tarzan) – Harley Quinn
Jai Courtney (Terminator, Invincible) – Boomerang
Cara Delevingne (Pan) – Enchantress

Il ne reste plus qu'à finaliser le contrat avec Jesse Eisenberg pour reprendre son personnage de Lex Luthor qu'il tient dans le prochain Batman (Batman v Superman: Dawn of Justice) et à trouver l'actrice qui incarnera Amanda Waller (la superviseuse de l'équipe). Parmi les comédiennes envisagées: Viola Davis, Octavia Spencer et Oprah Winfrey selon les informations de Variety.

Pour la Warner, il s'agit de redéfinir la conception de héros et de vilains, mais surtout le projet est vu comme un Ocean's Eleven des comicbooks. La BD de DC Comics réunit les grands méchants des aventures de ses super-héros. Le gouvernement leur donne une seconde chance mais la mission qu'on leur donne pourrait tous les tuer.

Le Cirque du Soleil et Hugo Cabret, grands vainqueurs des Oscars sur Twitter

Posté par vincy, le 28 février 2012

Twitter devient le média le plus suivi lors d'événements (culturels, sportifs, politiques). Les Oscars n'ont pas manqué à l'appel avec des centaines de comptes, y compris celui d'Ecran Noir,  effectuant un "Live Tweet", c'est-à-dire un suivi en direct.

TweetReach a analysé les 2 millions de tweets (18 718 par minute) qui concernaient uniquement les six catégories principales : film, réalisateur et les quatre prix d'interprétation. Par rapport à l'an dernier, c'est une nette progression (1,27 millions de tweets).

D'un point de vue général, un top 10 des tweets les plus positifs a donné le résultat suivant :

1 - La performance du Cirque du Soleil surclasse l'ensemble des commentaires sur la cérémonie.
2 - La standing ovation pour Octavia Spencer, meilleur second rôle féminin.
3 - Le film Hugo Cabret, notamment lors de son prix pour les effets visuels. A l'inverse les fans d'Harry Potter ont aussi crié au scandale.
4 - Meryl Streep recevant son Oscar face à Viola Davis, autre favorite.
5 - The Artist. Le manque de surprise lui a sans doute coûté une place plus haute dans ce classement. Quelques tweets rendaient hommage à Uggie, le chien du film, injustement oublié des nominations.
6 - L'intervention de Zach Galifianakis (Very Bad Trip) et Will Ferrell pour la présentation de l'Oscar de la meilleure chanson.
7 - Christopher Plummer, meilleur second rôle masculin et premier Oscar à 82 ans. Le syndrôme Jack Palance.
8 -Le décolleté plongeant, volontaire ou involontaire, de Jennifer Lopez qui a affolé la planète Twitter : une ombre, un téton? Le mystère reste entier.
9 - Jean Dujardin, qui a souffert d'un discours partiellement en français, et, là aussi, d'un manque de suspens dans la catégorie du meilleur acteur.
10 - Angelina Jolie et sa pose provocatrice (une jambe quasi dénudée) en présentant l'oscar du meilleur scénario.

Au total, Hugo (110 179 tweets) domine The Artist (78 509) et La couleur des sentiments (23 585) ; Jean Dujardin (23 614) devance Brad Pitt (18 702) et George Clooney (13 252) ; Meryl Streep (74 793) écrase Rooney Mara (23 233) et Viola Davis (17 651) ; Christopher Plummer (41 107) ne laisse aucune chance à Nick Nolte (7 934) et Jonah Hill (5 703) ; Octavia Spencer (59 957) s'impose sans souci face à Melissa McCarthy (5 750) et Jessica Chastain (1 864) ; enfin, pour les réalisateurs, Woody Allen (14 280) fait mieux que Martin Scorsese (11 328) et Michel Hazanavicius (8 769).

Globalement, Hugo, The Artist, Meryl Streep, Octavia Spencer et Christopher Plummer ont été les sujets les plus tweetés.

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L'ensemble des résultats