Cannes 2012 : Qui est Lily Cole ?

Posté par cynthia, le 21 mai 2012

De tous temps les roux et rousses ont été persécutés. Ils dégageraient une odeur nauséabonde, serait plus méchant que les autres à cause de leur couleur de cheveux, pratiqueraient la sorcellerie, bref des mythes, encore des mythes qui ternissent l'image du rouquin. Ce n'est pas la jeune et torride mannequin de 24 ans, Lily Cole qui illustrerait ces sottises.

Égéries des plus grandes marques, elle débute sa carrière de mannequin à 14 ans, après s'être fait remarquer par un recruteur alors qu'elle dégustait un hamburger (oui, oui c'est très ironique pour un mannequin). Elle signe avec l'agence de Kate Moss et enchaîne les contrats. Son nom apparaît de plus en plus dans le show business via les magazines de mode. Elle pose pour les plus grands titres, défile pour les plus grands noms. Même si elle vend de la beauté, elle préfère exploiter sa matière grise et continue simultanément ses études d'histoire de l'art à la prestigieuse université de Cambridge. Très vite son doux petit minois, qui donne à penser à la beauté victorienne des femmes d'antan, séduit le septième art.

Après la comédie britannique déjantée St Trinians, gros triomphe dans son pays, et des petits films sans grand succès pour commencer, avant de s'illustrer au côté de feu Heath Ledger dans le très fantasmagorique L'imaginarium du docteur Parnassus, de Terry Gilliam, présenté à Cannes en 2009. Une entrée dans un cinéma dit "respectable" où elle est très convaincante.Les films suivants ne concrétisent pas son envol. Certes, Rage, de Sally Potter, avec Jude Law, est sélectionné à Berlin. Mais le dernier Roland Joffé, There Be Dragons, est passé inaperçu l'an dernier.

Cette année devrait être la bonne. Avec ses cheveux de feu et son regard de braise, elle est de l'aventure du très attendu Blanche-Neige et le chasseur, en attendant d'incarner le célèbre rôle d'Alice dans Phatasmagoria; the vision of Lewis Caroll de Marilyn Manson, projet retardé depuis deux ans, à cause de l'emploi du temps surchargé du chanteur.

Cette année, elle revient à Cannes, à Un certain regard : Musset version Rock, avec Charlotte Gainsbourg et Pete Doherty. Confessions d'un enfant du siècle est réalisé par la française Sylvie Verheyde.

Le grand retour des Monty Python : absolutely fabulous

Posté par vincy, le 26 janvier 2012

Absolutely Anything sera le prochain film des Monty Python. Oui, vous avez bien lu. La rumeur enflait depuis près de deux ans. Le retour des humoristes britanniques est acté. Le tournage devrait commencer dès ce printemps. Le film est une farce de science-fiction, qui combine prises de vues réelles et images de synthèse. Les Monty Pythons (John Cleese, Michael Palin, Terry Jones, mais ni Erc Idle, ni Terry Gilliam, ni Graham Chapman, décédé) feront les voix d'un groupe d'extraterrestres qui transmet le pouvoir de faire n'importe quoi (d'où le titre) aux humains. Un chien qui parle est de la partie, avec Robin Williams aux commandes (vocales).

Réalisé par Terry Jones, le film n'aura donc que l'esprit des délires de la bande, à défaut de les voir. Cela fait 20 ans que Terry Jones développe son histoire, qui, de l'aveu des producteurs, a des airs de comédie à la Blake Edwards. Autant dire que le rationnel ne devrait pas être de rigueur.

Le premier film des Monty Python date de 1971 (La première folie des Monty Python). Terry Jones et Terry Gilliam réalise ensuite Sacré Graal ! en 1975. Jones filme seul La vie de Brian en 1979 et Le sens de la vie en 1983. Terry Gilliam a préféré entre temps réaliser ses propres films (Brazil, 12 Monkeys, The Imaginarium of Doctor Parnassus). Michael Palin et John Cleese ont formé un duo irrésistible dans Un poisson nommé Wanda. Cleese a poursuivi sa carrière hollywoodienne (notamment la voix du Roi Harold dans Shrek et Q dans James Bond). Leur dernière réunion publique et collective date de 1998 au Festival du film comique d'Aspen.

Jones a aussi réalisé Du vent dans les saules et Erik le Viking, deux fiascos qui l'ont découragé durant longtemps de repasser derrière la caméra pour le cinéma. Il travaille actuellement sur un version hard-rock de Casse-noisette et sur un opéra, The Owl and the Pussycat, qui sera présenté durant les prochains J.O. de Londres.

Melancholia, grand vainqueur des European Film Awards

Posté par vincy, le 5 décembre 2011

Les European Film Awards ont été décernés à Berlin samedi soir. Le cinéma du nord de l'Europe a été le grand vainqueur de l'année, et particulièrement le cinéma nordique puisque le meilleur film, la meilleure réalisatrice, la meilleure image, le meilleur décor et le prix de la meilleure carrière européenne dans le cinéma mondial ont été remis à des films ou personnalités danoises. Le cinéma anglais n'est pas en reste avec les deux prix d'interprétation, le prix du meilleur montage, le prix du public et un prix honorifique pour Stephen Frears.

Autant dire que le cinéma français est paradoxalement le grand perdant de l'année. Paradoxalement puisque le cinéma hexagonal ne s'est jamais aussi bien porté : dans les salles, des films d'auteur comme The Artist ou Polisse ont rencontré un large public ; dans les festivals puisque ces mêmes films ont récolté quelques uns des prix les plus convoités ; auprès des critiques internationaux où l'on constate que certains de ces films se retrouvent dans les listes des meilleurs films de l'année.

Les European Film Awards ont toujours du mal à s'installer médiatiquement. Mais en récompensant des films déjà oscarisés (Le discours d'un roi, In a Better World), ils ont un goût de réchauffé. Notons cependant qu'avec des prix pour Melancholia, We Need to Talk about Kevin et Le gamin au vélo, le Festival de Cannes garde encore la main sur le meilleur de la production européenne.

Meilleur film : Melancholia, Lars Von Trier, Danemark

Meilleur réalisateur : Susanne Bier pour In a Better World, Danemark

Meilleure actrice : Tilda Swinton dans We Need to Talk About Kevin, Royaume Uni

Meilleur acteur : Colin Firth dans Le discours d'un Roi, Royaume Uni

Meilleurs scénaristes : Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne pour Le Gamin au vélo, Belgique

Meilleure image : Manuel Alberto Claro pour Melancholia, Danemark

Meilleur montage : Tariq Anwar pour Le discours d'un Roi, Royaume Uni

Meilleur décor : Jette Lehmann pour Melancholia, Danemark

Meilleur compositeur : Ludovic Bource pour The Artist, France

Prix de la découverte : Adem (Oxygène) de Hans Van Nuffel, Belgique

Meilleur documentaire - Prix ARTE : Pina de Wim Wenders, Allemagne

Meilleur film d'animation : Chico & Rita de Tono Errando, Javier Mariscal & Fernando Trueba, Espagne

Meilleur court métrage : The Wholly Family de Terry Gilliam, Italie

Prix Eurimages de la coproduction européenne : Mariela Besuievsky (Balada triste, Tetro, Dans ses yeux), Espagne

Meilleure carrière européenne dans le cinéma mondial : Mads Mikkelsen, Danemark

Prix du public du meilleur film : Le discours d'un Roi, Tom Hooper, Royaume Uni

Prix honorifiques : pour l'ensemble de sa carrière, le cinéaste britannique Stephen Frears ; prix spécial, le comédien français Michel Piccoli

John Neville, le baron de Münchausen, nous quitte (1925-2011)

Posté par vincy, le 22 novembre 2011

Né le 2 mai 1925 à Londres, Sir John Neville, figure sublime et longiligne (1m87) du théâtre et du cinéma anglo-saxon, est mort à 86 ans à Toronto, le 19 novembre dernier. Il souffrait de la maladie d'Alzheimer. Il restera à jamais le fameux baron de Munchausen, dans le délire de Terry Gilliam (1988). Il doit beaucoup à Gilliam. Quand il obtient le rôle principal de cette fantaisie baroque, il met fin à 18 ans de disette dans le cinéma. Son éclectisme l'a conduit à tourner avec des cinéastes aussi divers que Peter Sellers, Alan Parker, Luc Besson (il était le Général Staedert dans Le Cinquième élément), Roland Joffé, Istvan Szabo (dans le beau Sunshine), David Cronenberg (Spider) ou encore Norman Jewison. L'essentiel de sa carrière sur grand écran se fera après le film de Terry Gilliam, alors qu'il avait dépassé la soixantaine.

Sinon, il a fait Sherlock Holmes (contre Jack l'éventreur) dans le film de James Hill, serveur dans Esprits rebelles, Lord dans son dernier film, Separate Lies. Et surtout, il fut mondialement connu pour avoir incarné l'homme manucuré dans la série X-Files et sa déclinaison cinématographique X-Files : Aux frontières du réel (1998).

Depuis ses débuts, en 1950, Neville avait souvent joué pour le petit écran, dans des séries comme dans des téléfilms, passant de la tragédie classique aux comédies les plus loufoques. Il fut même Isaac Newton dans Star Trek : The Next Generation. On le vit aussi dans la série gay Queer as Folk. De Henry V à Simenon, tous les univers lui convenaient.

John Neville fut aussi un grand homme de la scène. En 1947, il avait éblouit la critique et le public avec son Richard II. Directeur artistique du Festival Shakespeare de Stratford au Canada dans les années 80, il joua Hamlet sur Broadway (en 1958) mais aussi du Feydeau et du Molière (Les fourberies de Scapin).

Avec sa vie privée très sage (un seul mariage, en 1949, et six enfants), il n'a jamais défrayé la chronique "people". Malgré son immense talent, il n'a jamais reçu de prix. John Neville était un homme discret, loin du fantasque baron qui le rendit célèbre. Généreux et charmant, dévoué à son art, simple.

Le nouveau vertige de Terry Gilliam

Posté par vincy, le 8 août 2011

Après le succès estimable de son Docteur Parnassus (61 millions de $ de recettes pour 30 millions de $ de coûts de production), Terry Gilliam voulait reprendre l'aventure Don Quichotte (voir actualité du 15 mai 2009)... Que nenni. Le projet est en stand-by : Depp indisponible, financement compliqué, ...

Gilliam a annoncé, lors du Festival Era New Horizons, à Wroclaw en Pologne, un nouveau délire : l'adaptation cinématographique de Mr. Vertigo, roman de Paul Auster paru en 1994. Pour l'instant, il se concentre sur l'écriture, ne se leurrant pas sur les difficultés pour financer ce nouveau film hypothétique.

Mr. Vertigo suit les aventures d'un jeune orphelin américain, Walt, dont la carrière commença à douze ans, quand un vieux Juif, Yéhudi, lui apprit à marcher dans les airs. Après quelques tentatives, le garçon sait léviter et devient "Walt le prodige". Mais il souffre de maux de têtes insupportables et décide de profiter pour sa notoriété pour devenir comédien à Hollywood... Au lieu de cela, il flirtera avec les gangsters, l'enfer du jeu et ouvrira finalement une boîte de nuit appelée "Monsieur Vertigo" à Chicago, qui deviendra "the place to be" dans la métropole... Il s'agit d'une traversée de l'Amérique profonde des années 20 aux années 90, où il croise des Sioux et le Ku Klux Klan, la guerre et l'alcool.

Fantaisie, gloire et déchéance : Auster semble avoir écrit pour Gilliam.

Philippe Hellmman : le Grand Rex, UGC et Walt Disney endeuillés

Posté par vincy, le 21 novembre 2010

raiponce pleure philippe hellmannAvec 5 458 entrées mercredi dans la seule salle du Grand Rex, Raiponce est arrivée en deuxième place du box office premier jour de Paris et Banlieue, devant six films disposant d'une combinaison de 10 salles et plus.

C'est à la fois la magie du Disney de Noël mais aussi celle de la grande salle de 2 700 fauteuils du Grand Rex, classé monument historique (depuis 1981). Ce lieu mythique  accueille depuis des années le traditionnel film familial des fêtes, deux semaines avant sa sortie nationale.

Le Grand Rex est pourtant en deuil. Philippe Hellmann, son propriétaire, est mort à l'âge de 68 ans d'une maladie foudroyante, samedi 13 novembre. Il a été inhumé jeudi 18 novembre en présence de nombreuses personnalités du cinéma. Ce "Monsieur Cinéma" avait hérité de cette salle mythique à 24 ans, quand son père était décédé. Jean Hellmann gérait depuis 1939 cette salle construite sept ans plus tôt.

Le Grand Rex est un des rares grands cinémas indépendants de la capitale. Il en fut souvent le plus innovant. Pour exemple, en 1988, il inaugure son écran le Grand Large (21 x 11 mètres), à l'époque le plus grand d'Europe, avec le film de Luc Besson, Le Grand Bleu.

Hellmann a tout transformé au fil des années, jusqu'à lui annexer le Rex Club à la fois boîte de nuit et salle de concert. Au Grand Rex, on peut voir des comédies musicales familiales (Franklin) et générationnelles (Joe Dassin). Une centaine d'artistes se produisent chaque année, de Jacques Higelin à Jeff Mills. Dans les sous-sols du Rex Club ou dans la grande salle, il peut accueillir des artistes "underground" majeurs ou des vedettes du pop et du rock, et même du One Man Show. Il avait, en effet, diversifié son offre bien avant qu'on ne diffuse de l'opéra et du football dans les salles de cinéma, en 3D.  Il voulait reprendre une autre tradition, celle du Music-Hall, à quelques stations de métro de l'Olympia. "A l'origine, c'était le Théâtre Rex. Dans les années 1930, il y avait ici à demeure un orchestre de 80 musiciens et 30 girls qui donnaient un spectacle avant chaque séance", expliquait en mars dernier au journal Le Parisien ce propriétaire jamais à court d'idées.

Seul échec majeur du propriétaire : il avait perdu la bataille de l'agrandissement de son lieu. La mairie du IIe arrondissement, seule mairie d'arrondissement dirigée par un élu Vert, lui refuse le principe d'un parking, ce qui fait sombrer le projet global : 14 salles, un jardin, trois restaurants. Une erreur majeure de la municipalité face à la désaffection des cinémas du quartier Opéra-Grands Boulevards.

Sa structure UGC Ph a financé les premiers films de Christopher Nolan et Ang Lee

Au début de sa carrière, Philippe Hellmann avait intégré UGC , touchant ainsi à tous les métiers du cinéma. À l'époque, le groupe n'avait que 52 salles, il en possède aujourd'hui 400. Puis il avait créé une structure spécifique : le distributeur/producteur UGC Ph (Philippe Hellmann) à qui l'on doit Memento (Christopher Nolan), les meilleurs films de Kenneth Branagh (Les amis de Peter, Beaucoup de bruit pour rien) et les oeuvres d'Ang Lee (de Garçon d'honneur au Secret de Brockeback Mountain). Des textes de Nolan et Lee furent d'ailleurs lus lors des funérailles. UGC Ph a aussi distribué Gilliam, Cronenberg, un documentaire de Cameron et Almodovar, entre autres.

Walt Disney n'a pas manqué de rendre hommage à celui qui a lancé de nombreux dessins animés dans sa salle, avec le triomphe que l'on sait. En plus d'une pleine page dans le journal professionnel Le Film Français où il a été demandé au superviseur de l'animation de Raiponce, Glen Keane, de dessiner l'héroïne pleurant un "ami" perdu. "Je me souviens de l'incroyable succès d'Aladdin ou du Roi Lion. Ce dernier a en effet vu défiler 130 000 spectateurs alors qu'il était seul à l'affiche du Grand Rex" déclare Jean-François Camilleri P-DG de Walt Disney Pictures France. Un record qui tient toujours.

En 2007, Philippe Hellmann avait racheté les murs du Grand Rex aux Galeries Lafayette, qui les possédaient. Depuis Le Grand Rex organise aussi des  avant-premières nationales, comme L'Arnacœur, au printemps, ou Salt, en août. Des festivals (Chéris-Chéries, Pariscience, Jules Verne) s'y déroulent.
Le Grand Rex est aujourd'hui composé de 7 salles, pouvant accueillir 4 200 spectateurs simultanément. Il est dirigé depuis plus de vingt ans par Bruno Blanckaert.

Annette Bening, Terry Gilliam et Gregg Araki invités de Deauville

Posté par vincy, le 3 août 2010

Le festival du film américain de Deauville (3-12 septembre) a choisi une actrice épatante, Annette Bening, un réalisateur dément et grand public, Terry Gilliam, et un cinéaste culte et underground, Gregg Araki, comme invités d'honneur cette année. Chacun aura sa rétrospective.

Bening viendra en plus présenter en avant-première The Kids are all right, comédie dramatique sur l'homoparentalité et Teddy Award du dernier festival de Berlin, succès surprise du box office nord-américain cet été (déjà 10 millions de $ au box office dans un circuit de moins de 900 salles).

Araki se confrontera au public avec son Kaboom, qui avait fait sensation hors-compétition à Cannes, où il avait reçu le premier Queer d'or.

Notons aussi la présence de l'écrivain américain Joyce Carol Oates, qui viendra chercher le prix de littérature du festival à l'occasion de la nouvelle édition française de "Blonde", un roman sur Marilyn Monroe, publiée en juin chez Stock.

Depp et Paradis enfin réunis à l’écran ? (!)

Posté par vincy, le 26 février 2010

johnny depp vanessa paradisPour les Américains, ça n'a pas beaucoup d'importance. Who is Vanessa Paradis? Pourtant c'est de source hollywoodienne  que la nouvelle a été confirmée.  Johnny Depp l'a confirmé lors de l'avant-première londonnienne du film de Tim Burton, Alice au pays des merveilles auprès du magazine People.  Pour la première fois le couple (à la ville) va jouer ensemble. Il y a bien eu une tentative (L'homme qui a tué Don Quichotte, de Terry Gilliam, avorté) et un clip vidéo ("Que fait la vie?", "L'incendie", réalisés par le mari avec sa muse devant la caméra). Mais jamais de film ensemble.

My American Lover sera l'histoire de la romancière, philosophe, féministe et épouse de Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, et de son amant, l'auteur américain Nelson Algren. Respectivement joués par Vanessa et Johnny.

"Nous allons jouer ensemble dans My American Lover, un film en préparation où Vanessa va jouer la féministe française Simone de Beauvoir, et moi son amant, l’Américain Nelson Agren, qui est un vrai macho !", a confié la star.

12 ans après le début de leur relation, ils vont donc interpréter ce couple officieux. Et on n'en sait pas plus... Ni des dates de tournages, ni du réalisateur, ni même du scénariste.

Paradis sera aussi à l'affiche en mars dans L'Arnacoeur.

Kusturica retrouve Johnny Depp

Posté par vincy, le 10 décembre 2009

Johnny Depp renoue avec le cinéma d'auteur européen. Hormis la version inachevée de Don Quichotte par Terry Gilliam, la star américaine s'était souvent fourvoyée dans des productions insipides hollwoodiennes ces dernières années, entre deux épisodes de la franchise qui l'a rendu milliardaire, Pirates des Caraïbes, et les films de Tim Burton. Cette année, avec les films de Terry Gilliam et Michael Mann, Depp a retrouvé son public cinéphile. Et ça devrait continuer puisque l'acteur a accepté d'être le révolutionnaire mexicain Pancho Villa dans le prochain film d'Emir Kusturica.

17 ans après Arizona Dream (Prix spécial du jury à Berlin), les deux artistes croisent de nouveau leur chemin. Depp est devenu une star mondiale catégorie A, Kusturica a été confirmé comme un cinéaste majeur avec une deuxième Palme d'or. Le réalisateur Serbe n'a cependant pas convaincu les critiques depuis plusieurs années, sans doute enfermé dans son style, ou désireux de liberté (documentaire, tournée musicale...).

L'actrice mexicaine (productrice hollywoodienne, épouse d'un milliardaire français) Salma Hayek complète le casting de ce film qui sera tourné cet hiver en Andalousie (Espagne).

Kusturica adapte ici le livre de James Carlos Blake, Les amis de Pancho Villa, racontant l'histoire du bandit et général mexicain "à travers les yeux de ses amis et de la femme qu'il aimait".

A l'origine, Kusturica avait songé à Javier Bardem pour le rôle de Villa.

Terry Gilliam rêve une nouvelle fois de Don Quichotte

Posté par vincy, le 15 mai 2009

Terry Gilliam a récupéré les droits de son scénario, L'homme qui tua Don Quichotte. On se souvient du tournage maudit raconté dans le documentaire Lost in la Mancha en 2002. De 1996 à 2001, Terry Gilliam s'attaque au grand livre de Cervantès, mais le tournage ne dure que 15 jours : Jean Rochefort souffre d'une hernie discale et ne peut plus monter sur un cheval, le lieu de tournage s'avère inaproprié, et notamment exposé aux intempéries qui ruinent le décor... Huit ans après, Gilliam, qui présente à Cannes, hors-compététion, L'imaginarium du Docteur Parnassus, prévoit de tourner son film l'année prochaine. Il pense réécrire et actualisé le script. Et négocie de nouveau avec Johnny Depp, qui avait accepté le rôle de Sancho Panza dans la première version, qu'il a dirigé dans Parnassus. Mais Johnny sera-t-il livre à ce moment-là?